Vous aimez le polar « dur de dur » ?… vous allez être servi, parce que Red Barry, c’est du « pur jus » !
Ces histoires plongent littéralement le lecteur dans ces années 30 et le font visiter –à leur façon- ce New York d’alors. Des hauts buildings aux bas-fonds, des nantis aux laissés-pour-compte, c’est le temps de la prohibition auquel on est convié.
Red Barry ?… pas de chichis et encore moins de fioritures : de l’action pure et dure mettant en scène des personnages pas piqués des vers. Et on accroche à cet enfer orchestré par un auteur qui sait ce que le mot « polar » veut dire.
Red Barry ?… un flic « borderline » qui applique SA loi à LA loi. Et qu’importent pour lui les moyens, pourvu qu’il y arrive.
C’est sous la plue de Will Gould, seul aux commandes de la série, qu’il fait sa première apparition –distribué par le King Feature Syndicate- dans divers quotidiens US dès le 19 Mars 1934. Cette BD paraît alors sous forme de strips avant de bénéficier d’une planche dominicale dès le 03 Février 1935.
Au fur et à mesure des épisodes Red, par l’entremise de son auteur, va prendre plus d’assurance, enfreindre souvent la loi pour faire appliquer la sienne. Les histoires vont ainsi devenir encore plus percutantes, plus réalistes, plus « politiquement INcorrectes ».
Les épisodes sont de plus en plus violents ce qui –chose plus que rarissime, sinon unique- amènera de véritables protestations du lectorat de l’époque.
« Vox populi, vox dei »… sous la pression des lecteurs, Gould devra interrompre son Red Barry. Nous sommes le 17 Juillet 1938.
Fini Red ?… oh que non… mais ce sera sous une autre forme : celle d’un feuilleton cinématographique. Dès 1938, treize épisodes seront tournés avec dans le rôle principal Buster Crabbe, une vedette de l’époque.
En 1940, on retrouve Red dans un petit supplément de quelques pages –format poche- d’un comic book. Mais ce sera le glas de sa carrière, du moins aux Etats-Unis.
En France ?… c’est dans mes bons vieux hebdos « Aventures » de 1938 à 1940 que je l’ai découvert. L’univers créé par Gould n’a pas été –à ma connaissance- censuré et offre ainsi de connaître –et surtout d’apprécier- cette série injustement méconnue.
Le dessin ?… un trait viril, nerveux, néanmoins bien lisible, surtout bien mis en valeur par un très beau travail en noir et blanc qui ne s’embarrasse pas de nuances.
Red Barry ?… du polar vrai de vrai ; une série méconnue –si pas totalement inconnue- mais qui possède un énorme mérite : celui d’avoir fait réellement vivre sur papier ces années-là et d’avoir donné un grand coup de pied aux « bien pensants » de l’époque.
J’aime beaucoup. Un grand coup de cœur.
Geek averti, j'ai été très heureusement surpris par cette BD.
Il s'agit d'une bédé par planche, un gag par page. Jolis dessins, avec un nombre de personnages auxquels je peux assez clairement identifier des personnes existantes - comme quoi il s'agit d'un monde où les clichés se déplacent et tapent sur le clavier.
Au lieu de l'habituel "tout ce que vous devez savoir sur..." qui n'apporte rien à rien, les gags ont étés soigneusement pensés, avec finesse assez souvent. Pour un connaisseur, l'humour vient de la mise en abîme (que celui qui n'a jamais cité Yoda me jette la première pierre); pour un novice, je veux bien concevoir que le décalage soit trop important pour y trouver goût... mais je n'ai encore rencontré personne dans cette situation.
Les amateurs du mythique xkcd.com apprécieront.
Cette série fait suite à Shimon de Samarie, qui a donc changé de nom après abandon de la collection Dédales.
On retrouve donc Shimon et son jeune assistant Réouven dans les rues de la Jérusalem antique, soumise à l'envahisseur romain, et en quête de vérité dans le meurtre d'une juive mariée à un Romain. L'enquête est menée de façon tout à fait classique, sans temps mort, cela manquerait même un peu de fantaisie... Par contre Fred le Berre a la bonne idée de lier intimement Shimon à la disparue, ce qui le rend un peu plus intéressant que l'enquêteur lambda. Des zones d'ombre qui épaississent le personnage, sans toutefois le rendre réellement passionnant.
Le dessin de Michel Rouge est pur, sans déchets, je le trouve très maîtrisé, il apporte son trait réaliste et les couleurs chaudes de son fils (ou petit-fils ?) à ces enquêtes dans un cadre inédit et tout à fait intéressant.
Une série policière sans grand génie mais carrée et bien dessinée, qui intervient dans un cadre exotique et antique.
Je pensais qu'il s'agissait d'un autre manhwa réalisé par l'auteur (heureux) de La bicyclette rouge et d'Histoire couleur terre, ou encore Histoires de Kisaeng. Kim Dong-hwa est l'un des peintres les plus sensibles de la société coréenne, qu'elle soit contemporaine ou passée.
Ici encore il frappe juste en illustrant des histoires envoyées par des citoyens lambda à un magazine pour un concours. Toutes réalisées dans un format court, elles racontent des tranches de vie simples, sans fioritures, pour la plupart assez édifiantes ou intéressantes, voire touchantes. Empreintes d'amour, de fidélité, de respect, de dévouement, ce sont de belles petites histoires.
Un petit 3,5/5 parce que le dessin est un peu enfantin à mon goût, mais malgré cela, Kim Dong-hwa réussit à faire passer beaucoup d'émotions. A lire.
LE comics à se procurer. Sans aucun doute la meilleure histoire mettant en scène le joker et le « cape crusader ». Jamais ils ne furent autant les 2 coté de la même carte. Un scenario puissant et lourd de conséquences, un graphisme soigné pour un rendu très dynamique et cinématographique.
Un must pour qui veut découvrir cette pierre angulaire de l'univers DC qu'est le Joker.
Une magnifique histoire tragique sur fond historique de la révolution de 1848.
L'histoire, il est vrai, avance peu en 5 tomes et reste légèrement tarabiscotée avec l'évocation d'une guerre secrète basée sur la couleur des yeux des différents protagonistes et l'existence d'une sorte d'hémophilie colorant les yeux des femmes atteintes en rouge.
Mais l'essentiel n'est pas là, toute la force de l'œuvre se situe dans la mise en scène, dans cette ambiance très noire digne du roman d'Emily Brontë ou encore d'un certain From Hell. Vous saupoudrez le tout d'un romantisme omniprésent et d'un drame amoureux entre les 2 principaux héros, Bernard et Julie, et vous obtenez Sambre.
Et que dire du dessin et de la mise en couleur !!!! Le tome 5 est tout simplement magnifique, chaque case étant travaillée avec un soin méticuleux impressionnant.
En résumé, je recommande fortement mais espère que la guerre des yeux nous livrera quelques uns de ses secrets dans le prochain ouvrage.
Originalité : 4/5
Histoire : 4/5
Dessin : 5/5
Mise en couleur : 5/5
NOTE GLOBALE : 18/20
Quelle série magnifique ! Je suis vraiment charmé par cette série jeunesse. Tout d'abord, les dessins sont très beaux. J'ai réellement senti toute la beauté de l'univers où vivent le Rat et ses amis. Et que dire du scénario ? Il y a beaucoup de poésie et les aventures m'ont tout simplement charmé. Les personnages sont tout simplement attachants et en particulier le Crapaud qui est mon personnage préféré.
Je veux vivre dans le Bois Sauvage !
Attention, Blaise débarque avec son improbable graphisme. Il est bien difficile de qualifier ce style déroutant. C'est un mélange entre un roman photo et un film publicitaire des seventies façon "message à caractère informatif" de Canal +. Surprenant, inhabituel, mais bien trouvé.
Les strips qui composent l'album s'en donnent à cœur joie pour parodier les habitudes et les dérives de la société actuelle. Politique, télé réalité, sportifs, relation entre collègue de travail, école, famille.... Nombreux sont les sujets à être épinglés de manière vraiment décalée et c'est toujours drôle.
Voire très drôle. Un humour tantôt noir, toujours cynique, ou assez trash, en tout cas c'est vraiment décalé. Ce petit gamin de 8 ans qui demande l'autorisation à ses parents pour regarder le porno du soir ne fera sans doute pas l'unanimité. En tout cas j'ai adoré et j'en redemande. C'est la bonne pioche de ce début d'année.
Très bonne surprise! Si je n'adhère pas au premier regard aux couvertures ou au format, j'ai eu un véritable coup de coeur pour cette série au graphisme noir et blanc parfaitement maitrisé et au scénario vraiment bien ciselé.
Je n'ai pas commencé par le premier tome, mais cela importe peu. J'ai acheté tous les autres tomes de cette série dans la foulée et ne l'ai jamais regretté.
Voici une œuvre découverte totalement par hasard en surfant sur le blog de son scénariste, auteur dont je n'avais jamais entendu parler jusque là non plus.
Immédiatement conquis par l'histoire inédite que l'on peut y lire, je me suis rué sur ce one-shot désopilant, aux dessins craquants et aux aventures plus idiotes les unes que les autres. Du fait du contenu explicitement sexuel de certaines histoires, et même si tout ça est amoindri par les situations coquasses et hilarantes, je ne le conseillerais pas comme cadeau de Noël à un enfant (c'est un truc de grands, quoi...).
Alors oui, Zzzwük est totalement crétin, et c'est principalement pour ça que c'est vraiment excellent !
Le rapport format/prix est certes un peu élevé, mais cette édition est vraiment de qualité et chaque relecture est un pur bonheur. À noter qu'il n'y a aucun texte, tout n'est qu'images.
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Red Barry
Vous aimez le polar « dur de dur » ?… vous allez être servi, parce que Red Barry, c’est du « pur jus » ! Ces histoires plongent littéralement le lecteur dans ces années 30 et le font visiter –à leur façon- ce New York d’alors. Des hauts buildings aux bas-fonds, des nantis aux laissés-pour-compte, c’est le temps de la prohibition auquel on est convié. Red Barry ?… pas de chichis et encore moins de fioritures : de l’action pure et dure mettant en scène des personnages pas piqués des vers. Et on accroche à cet enfer orchestré par un auteur qui sait ce que le mot « polar » veut dire. Red Barry ?… un flic « borderline » qui applique SA loi à LA loi. Et qu’importent pour lui les moyens, pourvu qu’il y arrive. C’est sous la plue de Will Gould, seul aux commandes de la série, qu’il fait sa première apparition –distribué par le King Feature Syndicate- dans divers quotidiens US dès le 19 Mars 1934. Cette BD paraît alors sous forme de strips avant de bénéficier d’une planche dominicale dès le 03 Février 1935. Au fur et à mesure des épisodes Red, par l’entremise de son auteur, va prendre plus d’assurance, enfreindre souvent la loi pour faire appliquer la sienne. Les histoires vont ainsi devenir encore plus percutantes, plus réalistes, plus « politiquement INcorrectes ». Les épisodes sont de plus en plus violents ce qui –chose plus que rarissime, sinon unique- amènera de véritables protestations du lectorat de l’époque. « Vox populi, vox dei »… sous la pression des lecteurs, Gould devra interrompre son Red Barry. Nous sommes le 17 Juillet 1938. Fini Red ?… oh que non… mais ce sera sous une autre forme : celle d’un feuilleton cinématographique. Dès 1938, treize épisodes seront tournés avec dans le rôle principal Buster Crabbe, une vedette de l’époque. En 1940, on retrouve Red dans un petit supplément de quelques pages –format poche- d’un comic book. Mais ce sera le glas de sa carrière, du moins aux Etats-Unis. En France ?… c’est dans mes bons vieux hebdos « Aventures » de 1938 à 1940 que je l’ai découvert. L’univers créé par Gould n’a pas été –à ma connaissance- censuré et offre ainsi de connaître –et surtout d’apprécier- cette série injustement méconnue. Le dessin ?… un trait viril, nerveux, néanmoins bien lisible, surtout bien mis en valeur par un très beau travail en noir et blanc qui ne s’embarrasse pas de nuances. Red Barry ?… du polar vrai de vrai ; une série méconnue –si pas totalement inconnue- mais qui possède un énorme mérite : celui d’avoir fait réellement vivre sur papier ces années-là et d’avoir donné un grand coup de pied aux « bien pensants » de l’époque. J’aime beaucoup. Un grand coup de cœur.
Les Geeks
Geek averti, j'ai été très heureusement surpris par cette BD. Il s'agit d'une bédé par planche, un gag par page. Jolis dessins, avec un nombre de personnages auxquels je peux assez clairement identifier des personnes existantes - comme quoi il s'agit d'un monde où les clichés se déplacent et tapent sur le clavier. Au lieu de l'habituel "tout ce que vous devez savoir sur..." qui n'apporte rien à rien, les gags ont étés soigneusement pensés, avec finesse assez souvent. Pour un connaisseur, l'humour vient de la mise en abîme (que celui qui n'a jamais cité Yoda me jette la première pierre); pour un novice, je veux bien concevoir que le décalage soit trop important pour y trouver goût... mais je n'ai encore rencontré personne dans cette situation. Les amateurs du mythique xkcd.com apprécieront.
Le Samaritain (Shimon de Samarie)
Cette série fait suite à Shimon de Samarie, qui a donc changé de nom après abandon de la collection Dédales. On retrouve donc Shimon et son jeune assistant Réouven dans les rues de la Jérusalem antique, soumise à l'envahisseur romain, et en quête de vérité dans le meurtre d'une juive mariée à un Romain. L'enquête est menée de façon tout à fait classique, sans temps mort, cela manquerait même un peu de fantaisie... Par contre Fred le Berre a la bonne idée de lier intimement Shimon à la disparue, ce qui le rend un peu plus intéressant que l'enquêteur lambda. Des zones d'ombre qui épaississent le personnage, sans toutefois le rendre réellement passionnant. Le dessin de Michel Rouge est pur, sans déchets, je le trouve très maîtrisé, il apporte son trait réaliste et les couleurs chaudes de son fils (ou petit-fils ?) à ces enquêtes dans un cadre inédit et tout à fait intéressant. Une série policière sans grand génie mais carrée et bien dessinée, qui intervient dans un cadre exotique et antique.
Les Nourritures de l'âme
Je pensais qu'il s'agissait d'un autre manhwa réalisé par l'auteur (heureux) de La bicyclette rouge et d'Histoire couleur terre, ou encore Histoires de Kisaeng. Kim Dong-hwa est l'un des peintres les plus sensibles de la société coréenne, qu'elle soit contemporaine ou passée. Ici encore il frappe juste en illustrant des histoires envoyées par des citoyens lambda à un magazine pour un concours. Toutes réalisées dans un format court, elles racontent des tranches de vie simples, sans fioritures, pour la plupart assez édifiantes ou intéressantes, voire touchantes. Empreintes d'amour, de fidélité, de respect, de dévouement, ce sont de belles petites histoires. Un petit 3,5/5 parce que le dessin est un peu enfantin à mon goût, mais malgré cela, Kim Dong-hwa réussit à faire passer beaucoup d'émotions. A lire.
Killing Joke (Batman - The Killing Joke/Rire et Mourir/Souriez !)
LE comics à se procurer. Sans aucun doute la meilleure histoire mettant en scène le joker et le « cape crusader ». Jamais ils ne furent autant les 2 coté de la même carte. Un scenario puissant et lourd de conséquences, un graphisme soigné pour un rendu très dynamique et cinématographique. Un must pour qui veut découvrir cette pierre angulaire de l'univers DC qu'est le Joker.
Sambre
Une magnifique histoire tragique sur fond historique de la révolution de 1848. L'histoire, il est vrai, avance peu en 5 tomes et reste légèrement tarabiscotée avec l'évocation d'une guerre secrète basée sur la couleur des yeux des différents protagonistes et l'existence d'une sorte d'hémophilie colorant les yeux des femmes atteintes en rouge. Mais l'essentiel n'est pas là, toute la force de l'œuvre se situe dans la mise en scène, dans cette ambiance très noire digne du roman d'Emily Brontë ou encore d'un certain From Hell. Vous saupoudrez le tout d'un romantisme omniprésent et d'un drame amoureux entre les 2 principaux héros, Bernard et Julie, et vous obtenez Sambre. Et que dire du dessin et de la mise en couleur !!!! Le tome 5 est tout simplement magnifique, chaque case étant travaillée avec un soin méticuleux impressionnant. En résumé, je recommande fortement mais espère que la guerre des yeux nous livrera quelques uns de ses secrets dans le prochain ouvrage. Originalité : 4/5 Histoire : 4/5 Dessin : 5/5 Mise en couleur : 5/5 NOTE GLOBALE : 18/20
Le Vent dans les Saules
Quelle série magnifique ! Je suis vraiment charmé par cette série jeunesse. Tout d'abord, les dessins sont très beaux. J'ai réellement senti toute la beauté de l'univers où vivent le Rat et ses amis. Et que dire du scénario ? Il y a beaucoup de poésie et les aventures m'ont tout simplement charmé. Les personnages sont tout simplement attachants et en particulier le Crapaud qui est mon personnage préféré. Je veux vivre dans le Bois Sauvage !
Blaise
Attention, Blaise débarque avec son improbable graphisme. Il est bien difficile de qualifier ce style déroutant. C'est un mélange entre un roman photo et un film publicitaire des seventies façon "message à caractère informatif" de Canal +. Surprenant, inhabituel, mais bien trouvé. Les strips qui composent l'album s'en donnent à cœur joie pour parodier les habitudes et les dérives de la société actuelle. Politique, télé réalité, sportifs, relation entre collègue de travail, école, famille.... Nombreux sont les sujets à être épinglés de manière vraiment décalée et c'est toujours drôle. Voire très drôle. Un humour tantôt noir, toujours cynique, ou assez trash, en tout cas c'est vraiment décalé. Ce petit gamin de 8 ans qui demande l'autorisation à ses parents pour regarder le porno du soir ne fera sans doute pas l'unanimité. En tout cas j'ai adoré et j'en redemande. C'est la bonne pioche de ce début d'année.
Esprit du vent
Très bonne surprise! Si je n'adhère pas au premier regard aux couvertures ou au format, j'ai eu un véritable coup de coeur pour cette série au graphisme noir et blanc parfaitement maitrisé et au scénario vraiment bien ciselé. Je n'ai pas commencé par le premier tome, mais cela importe peu. J'ai acheté tous les autres tomes de cette série dans la foulée et ne l'ai jamais regretté.
Celui qui ressemble à un lapin (Zzzwük)
Voici une œuvre découverte totalement par hasard en surfant sur le blog de son scénariste, auteur dont je n'avais jamais entendu parler jusque là non plus. Immédiatement conquis par l'histoire inédite que l'on peut y lire, je me suis rué sur ce one-shot désopilant, aux dessins craquants et aux aventures plus idiotes les unes que les autres. Du fait du contenu explicitement sexuel de certaines histoires, et même si tout ça est amoindri par les situations coquasses et hilarantes, je ne le conseillerais pas comme cadeau de Noël à un enfant (c'est un truc de grands, quoi...). Alors oui, Zzzwük est totalement crétin, et c'est principalement pour ça que c'est vraiment excellent ! Le rapport format/prix est certes un peu élevé, mais cette édition est vraiment de qualité et chaque relecture est un pur bonheur. À noter qu'il n'y a aucun texte, tout n'est qu'images.