J'ai mis du temps à acheter cette bd hors norme... allez savoir pourquoi...
A l'heure où j'écris ces mots, l'ouvrage de Calvo représente pour moi l'un des plus grands, si ce n'est le plus grand chef d'oeuvre du 9ème art !!
Les événements de la seconde guerre mondiale sont parfaitement retranscrits et aucun détail n'échappe à l'auteur.
L'anthropomorphisme des personnages est une franche réussite. Entre notre cigogne nationale Charles de Gaulle, le grand méchant loup Adolf Hitler, son gros porc chef de guerre Hermann Göring ou bien son putois bavard bourreur de crâne Joseph Goebbels, les transpositions ne manquent pas.
Un dessin époustouflant, des couleurs explosives et variées, un papier de très bonne qualité.
Que demander de plus...
WARNING: MASTERPIECE !!!!
Oh c'est très mignon ça !
Etienne Willem nous propose une nouvelle série dans le genre médiéval fantastique vraiment sympathique... Le point fort, et celui que l'on remarque forcément de suite, est le dessin. Réalisé dans un style animalier -que je ne peux m'empêcher de rapprocher du film Disney Robin des Bois-, il nous propose un récit d'emblée très agréable à suivre, les cases étant très aérées et bien montées. Je regretterai cependant une mise en couleurs pas toujours heureuse, notamment au niveau des intérieurs avec des éclairages qui manquent de nuances.
Concernant l'histoire, rien de bien révolutionnaire, mais Willem semble avoir suffisamment de talent pour essayer de construire un univers qui, s'il n'est pas totalement indépendant d'autres BD, romans ou films, devrait tenir la route.
J'attends la suite avec un réel intérêt.
J'avais un peu délaissé l'idée de me procurer les différents fascicules des premières histoires de Jason dans sa revue "Mjau Mjau". Difficiles à trouver et en plus je ne lis pas très bien le norvégien...
Carabas a eu la bonne initiative de publier ce recueil en 2009 qui reprend de nombreuses histoires courtes publiées au début des années 90 dans cette fameuse revue.
On retrouve dans ces histoires courtes la majorité des ingrédients que Jason explorera dans tous ses futurs albums : les amours manqués, la mort mais aussi la légèreté de l'instant présent, le non sens du quotidien, l'absurde de petites situations et une bonne dose d'humour pince sans rire.
On découvre également un dessin de Jason différent de ses productions récentes avec des visages humains, un décor moins minimaliste. Mais aussi un Jason particulièrement en verve avec une série de strips très réussis vendus à un journal norvégien.
Les amateurs de Jason ne seront pas déçus : ce recueil ne présente pas de faiblesses, toutes les histoires apportent quelque chose à l'édifice. Les complétistes seront ravis et ne souhaiteront qu'un second recueil.
Si on excepte les trois premiers tomes, encore immatures, et si on digère le style graphique de Sikorski, bon mais éloigné de celui de Will, la série n’est pas loin d’être culte à mes yeux.
Elle combine en effet plusieurs éléments de qualité.
Tout d’abord, un duo charismatique et « photogénique ». Tif et Tondu sont identifiables au premier coup d’œil, leur image reste en mémoire de tout bédéphile.
Ensuite, un ennemi récurent lui aussi inoubliable : Mr Choc.
Encore : des histoires très variées mais offrant constamment suspense, humour, fantaisie. C’est un pur produit Dupuis, respectueux de la ligne directrice de l’époque (des époques, pour être plus exact, et au vu de la longévité de la série). L’humour dédramatise le caractère policier ou fantastique des scénarios. Le suspense, toujours présent, retient l’attention du lecteur et lui donne envie de connaître le fin mot de l’histoire.
Enfin, le dessin de Will atteint rapidement un niveau d’une grande qualité. Dès « la Villa du Long-Cri », le trait de l’artiste est arrivé à maturité. Ce qui n’empêchera pas Will de continuer à peaufiner son art. La lisibilité, le dynamisme, la rondeur, la richesse en profondeur sont des constantes que j’apprécie on ne peut plus.
Chaque scénariste aura apporté quelque chose à la série. Certains sont plus réalistes, d’autres plus fantaisistes. Tous, hormis Dineur (au style trop daté pour moi) m’ont plu à plusieurs occasions. Du tome 8 au tome 39, rares sont les albums que je n’ai pas apprécié. Et même ensuite, malgré mon problème avec le dessin de Sikorski (pour lequel je mettrai trois tomes avant de l’accepter), les scénarios de Lapière m’auront agréablement surpris même s’ils offrent une version plus traditionnellement policière à la série.
Quasi-culte ! Un achat chaudement recommandé pour les amateurs de bandes dessinées franco-belge.
Après la lecture du premier tome.
Cette BD fait l'unanimité sur les sites et je confirme qu'il s'agit d'une petite pépite.
Tout est parfait sur ce premier tome, son seul défaut est d'être un premier tome et non un one shot, d'où la note de 4/5. Avec une suite de même valeur, la note maximale s'imposera d'elle-même.
Que dire de cette BD ? Beaucoup de choses mais une lecture sera toujours plus riche qu'un avis. Le dessin N&B est sublime, il est précis et merveilleusement mis en page.
Le scénario est maîtrisé et savamment découpé en chapitres avec des retours en arrière et des recoupements.
Il est impossible de ne pas penser aux deux premiers films de Peter Jackson que sont Brain Dead et Bad Taste. Une réplique est d'ailleurs mise en évidence sur une page de chapitre ;)
La couverture cartonnée est d'une grande qualité. Le touché est vraiment très agréable. L'objet est donc superbe extérieurement et intérieurement.
Cette série sent l'immanquable à plein nez.
Mais qu’elle est bien belle cette petite aventure mêlant conte et science-fiction !
J’ai vraiment été charmé par le récit, les personnages principaux, l’île en question et tous ces petits éléments qui rendent l’ensemble si attachant. Autre bonne surprise, ce sont les personnages secondaires, qui arrivent plus tard dans l’histoire, mais qui révèlent un cross-over assez surprenant, mais chuut, je n’en dis pas plus…
Les planches quant à elles sont de toute beauté. Le trait reste relativement simple, bien que parfaitement adapté à ce type d’histoire. La colorisation est magnifique, chaleureuse, sombre par moment, mais toujours bien choisie pour permettre au lecteur de s’envoler vers cette aventure, qui sort tout droit de la tête de Jules Verne. La mise en page n’est pas en reste ; elle me semble fort aboutie, l’album étant entrecoupé de passages plus particuliers, comme une page d’un journal de bord, le plan d’une machine… Cela permet à la trame principale de respirer et de donner au lecteur des détails parfois succulents sur l’un ou l’autre élément.
L’album se dévore à toute vitesse, et c’est quelque peu dommage compte-tenu de son prix. Mais pour le reste, il s’agit là d’une très belle réussite, qui devrait ravir les grands-enfants que vous êtes. Assurément un coup de cœur !
Bien que l'auteur soit accompagné d'un scénariste, L'Orme du Caucase constitue l'une des plus belles réussites du catalogue de Taniguchi. Les histoires sont aussi touchantes les unes que les autres.
Taniguchi adore traiter des rapports humains et plus particulièrement les liens familiaux. Pas une histoire ne se déroule sans que le père ou la mère n'ait un rôle important.
Vraiment je conseille la lecture de cet album qui pourrait s'apparenter à de petites nouvelles.
Enfin, j'ai lu ce Batman ! C'est sans aucun doute l'œuvre de Moore qui m'intriguait le plus. Batman et le Joker font partie de mon enfance grâce à l'excellent dessin animé de Bruce Timm et j'avais bien envie de découvrir ce qu'Alan Moore avait à dire sur ses deux personnages.
Je ne suis pas du tout déçu. Comme souvent chez Moore, la mise en scène est excellente et la psychologie des deux personnages est très bien fouillée. Évidemment, comme il n'y a que 46 pages ce n'est pas aussi profond qu'un Watchmen, mais ça vaut quand même le détour. Je n'ai qu'un seul truc à reprocher à l'histoire : lorsque Batman parlait au Joker à la fin, j'avais l'impression qu'il ne faisait que lui donner une petite tape sur les doigts comme s'il n'avait fait que voler une banque alors que ce qu'il a fait pendant cette histoire était beaucoup plus grave ! Ça m'a un peu dérouté....
L'éditeur Akileos nous permet de découvrir l'une des meilleures bandes dessinées de ce début d'année 2010. « Bloc 109 » nous plonge dans un univers sombre où le monde que nous connaissons n'a jamais existé. Cette uchronie ne se focalise pas sur un héros, elle nous raconte plutôt l'Histoire du monde enlisé dans une guerre sans fin. On y découvre plusieurs acteurs qui y évoluent en fonction de leurs intérêts respectifs.
L'histoire, le dessin, le découpage et la mise en couleur sont absolument superbes. On notera tout de même quelques dessins un peu brouillons qui ne facilitent pas la lecture (« mince, c'est qui celui-là ? »). Bien rythmé et bien écrit, « Bloc 109 » nous dévoile une série adulte qui saura vous tenir en haleine du début jusqu'à la fin. Vivement la suite (« Étoile Rouge », « Soleil de plomb »...).
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La Bête est morte
J'ai mis du temps à acheter cette bd hors norme... allez savoir pourquoi... A l'heure où j'écris ces mots, l'ouvrage de Calvo représente pour moi l'un des plus grands, si ce n'est le plus grand chef d'oeuvre du 9ème art !! Les événements de la seconde guerre mondiale sont parfaitement retranscrits et aucun détail n'échappe à l'auteur. L'anthropomorphisme des personnages est une franche réussite. Entre notre cigogne nationale Charles de Gaulle, le grand méchant loup Adolf Hitler, son gros porc chef de guerre Hermann Göring ou bien son putois bavard bourreur de crâne Joseph Goebbels, les transpositions ne manquent pas. Un dessin époustouflant, des couleurs explosives et variées, un papier de très bonne qualité. Que demander de plus... WARNING: MASTERPIECE !!!!
L'Épée d'Ardenois
Oh c'est très mignon ça ! Etienne Willem nous propose une nouvelle série dans le genre médiéval fantastique vraiment sympathique... Le point fort, et celui que l'on remarque forcément de suite, est le dessin. Réalisé dans un style animalier -que je ne peux m'empêcher de rapprocher du film Disney Robin des Bois-, il nous propose un récit d'emblée très agréable à suivre, les cases étant très aérées et bien montées. Je regretterai cependant une mise en couleurs pas toujours heureuse, notamment au niveau des intérieurs avec des éclairages qui manquent de nuances. Concernant l'histoire, rien de bien révolutionnaire, mais Willem semble avoir suffisamment de talent pour essayer de construire un univers qui, s'il n'est pas totalement indépendant d'autres BD, romans ou films, devrait tenir la route. J'attends la suite avec un réel intérêt.
Les poches pleines de pluie
J'avais un peu délaissé l'idée de me procurer les différents fascicules des premières histoires de Jason dans sa revue "Mjau Mjau". Difficiles à trouver et en plus je ne lis pas très bien le norvégien... Carabas a eu la bonne initiative de publier ce recueil en 2009 qui reprend de nombreuses histoires courtes publiées au début des années 90 dans cette fameuse revue. On retrouve dans ces histoires courtes la majorité des ingrédients que Jason explorera dans tous ses futurs albums : les amours manqués, la mort mais aussi la légèreté de l'instant présent, le non sens du quotidien, l'absurde de petites situations et une bonne dose d'humour pince sans rire. On découvre également un dessin de Jason différent de ses productions récentes avec des visages humains, un décor moins minimaliste. Mais aussi un Jason particulièrement en verve avec une série de strips très réussis vendus à un journal norvégien. Les amateurs de Jason ne seront pas déçus : ce recueil ne présente pas de faiblesses, toutes les histoires apportent quelque chose à l'édifice. Les complétistes seront ravis et ne souhaiteront qu'un second recueil.
Tif et Tondu
Si on excepte les trois premiers tomes, encore immatures, et si on digère le style graphique de Sikorski, bon mais éloigné de celui de Will, la série n’est pas loin d’être culte à mes yeux. Elle combine en effet plusieurs éléments de qualité. Tout d’abord, un duo charismatique et « photogénique ». Tif et Tondu sont identifiables au premier coup d’œil, leur image reste en mémoire de tout bédéphile. Ensuite, un ennemi récurent lui aussi inoubliable : Mr Choc. Encore : des histoires très variées mais offrant constamment suspense, humour, fantaisie. C’est un pur produit Dupuis, respectueux de la ligne directrice de l’époque (des époques, pour être plus exact, et au vu de la longévité de la série). L’humour dédramatise le caractère policier ou fantastique des scénarios. Le suspense, toujours présent, retient l’attention du lecteur et lui donne envie de connaître le fin mot de l’histoire. Enfin, le dessin de Will atteint rapidement un niveau d’une grande qualité. Dès « la Villa du Long-Cri », le trait de l’artiste est arrivé à maturité. Ce qui n’empêchera pas Will de continuer à peaufiner son art. La lisibilité, le dynamisme, la rondeur, la richesse en profondeur sont des constantes que j’apprécie on ne peut plus. Chaque scénariste aura apporté quelque chose à la série. Certains sont plus réalistes, d’autres plus fantaisistes. Tous, hormis Dineur (au style trop daté pour moi) m’ont plu à plusieurs occasions. Du tome 8 au tome 39, rares sont les albums que je n’ai pas apprécié. Et même ensuite, malgré mon problème avec le dessin de Sikorski (pour lequel je mettrai trois tomes avant de l’accepter), les scénarios de Lapière m’auront agréablement surpris même s’ils offrent une version plus traditionnellement policière à la série. Quasi-culte ! Un achat chaudement recommandé pour les amateurs de bandes dessinées franco-belge.
Alpha... directions / Beta... civilisations
Comment décrire Alpha... directions ??? ... Ah !! ça y est je sais : Monumental Titanesque Colossal Prodigieux Herculéen Pharamineux Immense ... Biblique ... MA bible !!
Apocalypse sur Carson City
Après la lecture du premier tome. Cette BD fait l'unanimité sur les sites et je confirme qu'il s'agit d'une petite pépite. Tout est parfait sur ce premier tome, son seul défaut est d'être un premier tome et non un one shot, d'où la note de 4/5. Avec une suite de même valeur, la note maximale s'imposera d'elle-même. Que dire de cette BD ? Beaucoup de choses mais une lecture sera toujours plus riche qu'un avis. Le dessin N&B est sublime, il est précis et merveilleusement mis en page. Le scénario est maîtrisé et savamment découpé en chapitres avec des retours en arrière et des recoupements. Il est impossible de ne pas penser aux deux premiers films de Peter Jackson que sont Brain Dead et Bad Taste. Une réplique est d'ailleurs mise en évidence sur une page de chapitre ;) La couverture cartonnée est d'une grande qualité. Le touché est vraiment très agréable. L'objet est donc superbe extérieurement et intérieurement. Cette série sent l'immanquable à plein nez.
L'Ile aux Mille Mystères
Mais qu’elle est bien belle cette petite aventure mêlant conte et science-fiction ! J’ai vraiment été charmé par le récit, les personnages principaux, l’île en question et tous ces petits éléments qui rendent l’ensemble si attachant. Autre bonne surprise, ce sont les personnages secondaires, qui arrivent plus tard dans l’histoire, mais qui révèlent un cross-over assez surprenant, mais chuut, je n’en dis pas plus… Les planches quant à elles sont de toute beauté. Le trait reste relativement simple, bien que parfaitement adapté à ce type d’histoire. La colorisation est magnifique, chaleureuse, sombre par moment, mais toujours bien choisie pour permettre au lecteur de s’envoler vers cette aventure, qui sort tout droit de la tête de Jules Verne. La mise en page n’est pas en reste ; elle me semble fort aboutie, l’album étant entrecoupé de passages plus particuliers, comme une page d’un journal de bord, le plan d’une machine… Cela permet à la trame principale de respirer et de donner au lecteur des détails parfois succulents sur l’un ou l’autre élément. L’album se dévore à toute vitesse, et c’est quelque peu dommage compte-tenu de son prix. Mais pour le reste, il s’agit là d’une très belle réussite, qui devrait ravir les grands-enfants que vous êtes. Assurément un coup de cœur !
L'Orme du Caucase
Bien que l'auteur soit accompagné d'un scénariste, L'Orme du Caucase constitue l'une des plus belles réussites du catalogue de Taniguchi. Les histoires sont aussi touchantes les unes que les autres. Taniguchi adore traiter des rapports humains et plus particulièrement les liens familiaux. Pas une histoire ne se déroule sans que le père ou la mère n'ait un rôle important. Vraiment je conseille la lecture de cet album qui pourrait s'apparenter à de petites nouvelles.
Killing Joke (Batman - The Killing Joke/Rire et Mourir/Souriez !)
Enfin, j'ai lu ce Batman ! C'est sans aucun doute l'œuvre de Moore qui m'intriguait le plus. Batman et le Joker font partie de mon enfance grâce à l'excellent dessin animé de Bruce Timm et j'avais bien envie de découvrir ce qu'Alan Moore avait à dire sur ses deux personnages. Je ne suis pas du tout déçu. Comme souvent chez Moore, la mise en scène est excellente et la psychologie des deux personnages est très bien fouillée. Évidemment, comme il n'y a que 46 pages ce n'est pas aussi profond qu'un Watchmen, mais ça vaut quand même le détour. Je n'ai qu'un seul truc à reprocher à l'histoire : lorsque Batman parlait au Joker à la fin, j'avais l'impression qu'il ne faisait que lui donner une petite tape sur les doigts comme s'il n'avait fait que voler une banque alors que ce qu'il a fait pendant cette histoire était beaucoup plus grave ! Ça m'a un peu dérouté....
Block 109
L'éditeur Akileos nous permet de découvrir l'une des meilleures bandes dessinées de ce début d'année 2010. « Bloc 109 » nous plonge dans un univers sombre où le monde que nous connaissons n'a jamais existé. Cette uchronie ne se focalise pas sur un héros, elle nous raconte plutôt l'Histoire du monde enlisé dans une guerre sans fin. On y découvre plusieurs acteurs qui y évoluent en fonction de leurs intérêts respectifs. L'histoire, le dessin, le découpage et la mise en couleur sont absolument superbes. On notera tout de même quelques dessins un peu brouillons qui ne facilitent pas la lecture (« mince, c'est qui celui-là ? »). Bien rythmé et bien écrit, « Bloc 109 » nous dévoile une série adulte qui saura vous tenir en haleine du début jusqu'à la fin. Vivement la suite (« Étoile Rouge », « Soleil de plomb »...).