Marée Basse

Note: 3.22/5
(3.22/5 pour 18 avis)

La planète entière est submergée par un raz-de-marée. La cause ?? un savant fou épaulée par sa femme quelque peu frustrée. Quelques survivants, plus exubérants les uns que les autres, vont faire vivre cette BD dans la ville dévastée de Venise.


Après l'apocalypse... Italie Sirènes Venise

A cause d’un savant fou, la planète est submergée par un raz-de-marée. A Venise, des rescapés vont devoir affronter cette nouvelle vie. Il y a Jonas l'homme qui se transforme à volonté en petit singe en peluche , une jolie sirène ingénue, .... une fée voluptueuse ( même un peu trop volupteuse... Mais chut…elle est si coquette),la mort....et ... à vous de le découvrir au fil des pages… Un conte fantastique plein de magie.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1996
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Marée Basse © Dargaud 1996
Les notes
Note: 3.22/5
(3.22/5 pour 18 avis)
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03/08/2002 | nao
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Par Canarde
Note: 4/5
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Agréable surprise après cette relecture... j'avais peut-être acheté cette BD dans une brocante, il y a plus de 20 ans, ou c'était un apport de mon conjoint, je ne me souviens plus... et j'avais du la lire tout de suite et puis elle était restée dans ma bibliothèque dans un coin, à coté d'autres Gibrat. Comme je n'ai commencé à participer à Bdthèque qu'en 2014, je n'avais pas jugé bon revenir dessus. D'autant que les avis précédents, assez mitigés, ne m'avaient pas motivée. Eh bien ! je ressors souriante : c'est une sorte de nuage de fantasmes masculins des années 80. Des savants fous, des machines infernales, des skippeuses, fées et sirènes à forte poitrine bien dénudée, des emprunts cinématographiques, des faucheuses sur des gondoles, des statues de la liberté échouées, des références à l'histoire de la Bd (scaphandriers et requins à la Hergé, little Némo en ami Pierrot, monstres tentaculaires à la Tardi, héros en uniforme à la Pratt...) peut-être aussi des jeux vidéo mais cela sort de mes références... Tout cela dans le dessin aquarellé de Gibrat qui saute de pont en canaux et de ruelles en palais, dans la lumière de Venise Bref, c'est agréable à regarder et pas si absurde : D'une première page réaliste, nous sommes catapultés dans une machination de la dark ecology, qui finit par rattraper les personnages habituels de Gibrat, le beau jeune homme et la belle brune qui prend tous les rôles féminins successivement et sauve le jeune homme en le transformant en peluche. Si ! je vous assure, tout est prévu ! Çà ressemble à un hommage du scénariste au dessinateur, et vis et versa et ça pourrait s'appeler exercice de style...

29/02/2024 (modifier)
Par PatrikGC
Note: 3/5
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Comme l'ont déjà si bien dit d'autres personnes avant moi, le dessin est au top mais le scénario est foutraque. Je n'ai rien contre les histoires qui se télescopent, mais à condition que ce soit bien fait, et qu'on aille pas se justifier sous le prétexte d'une licence poétique. Quand c'est raté, c'est raté, onirisme ou pas, même si on ajoute une tonne d'allusions (souvent le signe qu'il y a un manque). Pourtant il y avait initialement de la bonne matière pour faire plusieurs albums cohérents. Mais voilà, on perd assez vite le fil, finissant par tourner les pages uniquement pour admirer le dessin, sans lire le texte. Je reconnais que certains dialogues valent la lecture, mais seulement de temps en temps. Souvent, ça retombe comme un soufflet au fromage. Néanmoins, ayant selon mes jours l'esprit de sacrifice, j'ai lu et relu cette BD afin de tenter d'en dégager la substantielle moelle. J'ai bien cru tenir quelques fils, mais je n'en suis même pas certain. Je pense plutôt que le "scénariste" a effectivement balancé ses idées au gré de son humeur et de ses rêves plus ou moins éveillés. Sa grande chance est d'avoir eu sous la main un bon dessinateur et non des moindres. Pour faire passer la pilule, rien de mieux que de belles cases soignées et agrémentées de demoiselles peu chaudement vêtues, un peu à la sauce Milo Manara (dont le talent ne se limite pas qu'à ses donzelles). Il est incontestable que Gibrat sait dessiner les corps humains (de préférence féminins) mais aussi les décors, ce qui est tout à son honneur (à moins que ce ne soit un assistant qui s'y est employé, mais je ne pense pas). J'aurais bien mis 4, voire 5 pour le graphisme. Mais le scénario ne passe pas, c'est franchement marée très basse... Mais au final, j'ai mis 3 pour Gibrat. Bref, nous avons affaire à un album raté qui est sauvé par son graphisme. Nota1 : il y aurait sans doute matière à un concours amusant : gommer les textes pour les réécrire et tenter de redresser l'histoire. Nota2 : Il est dommage qu'il n'y ait qu'une seule note globale et non deux (ou plus) : une pour le scénario et l'autre pour le graphisme.

08/09/2020 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

2.5 Amis de la cohérence, passez votre chemin parce que ce one-shot m'a donné l'impression que le scénariste a improvisé son récit du début jusqu'à la fin en balançant toutes les idées qu'il a eues durant la réalisation de son scénario. On dirait une suite de sketchs vaguement mis ensemble. Bon il y a peut-être une cohérence comme l'explique Mac Arthur dans son avis, mais je n'ai pas trop envie de relire cet album 10 fois pour comprendre tous les trucs symboliques du récit. Il reste le dessin de Gibrat qui est très bon pour dessiner des femmes et puis si le côté 'ça part dans tous les sens' du scénario m'a vite énervé, je n'ai pas réussi à le trouver totalement mauvais. Le côté poétique de l'album est pas mal et les dernières pages ont réussi à me toucher. Il y a des bonnes idées comme cet homme qui se transforme en singe lorsqu'on l'embrasse. Il y a des qualités dans cet album et je suis déçu qu'elles soient gâchées dans un scénario au final moyen. À lire pour les fans du dessin de Gibrat.

01/01/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

C’est une histoire étrange et complètement foutraque que développe cet album. Après un premier tiers avec un trio improbable sur un immense navire, créature d’un savant fou, le déclenchement d’une catastrophe (raz de marée) nous propulse – après un court intermède dans un cirque en Normandie, dans une Venise vidée de ses habitants par ce raz de marée. La transition est brutale, et le reste n’est qu’une succession d’aventures souvent sans queue ni tête. J’avoue avoir eu du mal à suivre l’intrigue, et à m’y intéresser vraiment. Reste que le dessin de Gibrat est vraiment très bon. Et d’abord avec ses personnages féminins, craquants, ces jeunes femmes étant séduisantes et dévoilant assez facilement leur anatomie. Gibrat aime donc les – relativement – fortes poitrines, et s’en donne à cœur joie. Je trouve juste que ces femmes ont des visages qui se ressemblent, ont la même forme (que l’on retrouvera dans ses deux diptyques sur l’occupation, Le Sursis et Le Vol du Corbeau). Un one shot qui ne m’a pas emballé plus que ça, les charmes des femmes dessinées par Gibrat ne suffisant pas à relancer mon intérêt pour une histoire hautement improbable. Note réelle 2,5/5.

04/04/2017 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Ce récit fantastique et farfelu, aux personnages surprenants dont les motivations sont parfois étranges, est superbement dessiné par un Gibrat inspiré qui campe des filles sensuelles et belles, à l'image de la mort (une beauté renversante qui se balade en gondole à Venise), évoluant dans des décors incroyables aux images soignées dans un style graphique proche de Pinocchia. Une Bd vraiment insolite mais qui laisse un sentiment de récit au contenu hétéroclite qui part dans tous les sens ; c'est surréaliste au point de se demander si Pecqueur n'a pas écrit son scénario au coup par coup sans savoir réellement où ça allait le mener, c'est l'impression que j'ai eue. C'est pourquoi j'ai pas mis l'achat parce que ça risque de dérouter des lecteurs. Vu comme ça, l'exercice semble facile et peu sérieux, et le dessin ne fait pas tout, on aime ou on n'aime pas. Moi, je suis entre les deux...

02/12/2014 (modifier)

Cet album ne m’a pas laissé une impression mémorable. Je ne puis que confirmer ce qu’écrivait Mac Arthur à son sujet : il s’agit bien là d’un « fourre-tout sans queue ni tête ». Cela démarre avec une course maritime. Survient alors un couple de savants dont le but avoué est de débarrasser la terre de l’humanité. Après le raz-de-marée orchestré par ceux-ci, on se concentre sur la rencontre entre un métamorphe et une sirène. Et c’est loin d’être terminé : entrent encore en scène par la suite un jeune Pierrot lunaire, une fée, la Mort, etc. À mon sens, si seul le trait de Gibrat est véritablement digne d’intérêt, la lecture de ‘Marée basse’ ne se révèle pas non plus franchement déplaisante. D’aucuns y trouveront vraisemblablement de quoi les satisfaire en termes de poésie ou de matière à rêver. Ce ne fut malheureusement pas mon cas.

14/08/2010 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai pour cette marée basse un faible indéniable et totalement subjectif. Pourtant ce récit ressemble à un inextricable fourre-tout sans queue ni tête, dont les personnages totalement fantaisistes auraient pu, en d’autres circonstances, rapidement m’horripiler. Oui, mais voilà ! Ce récit, qui se scinde en de multiples chapitres d’apparence très décousus, qui se divise en plusieurs périodes sans lien manifeste se révèle au final cohérent dans sa logique propre. Oui, Pecqueur nous mène dans de multiples directions, mais au final, il semblait bien savoir où il voulait aboutir. Et la performance est à souligner lorsque l’on songe que ce récit débute lors de la rencontre (la collision, pour être plus exact) entre une navigatrice solitaire et un couple de fous furieux désireux de mettre un terme à ce monde, et se termine en gondole à Venise avec un bambino passager de la (belle) Mort, qui prolonge son existence grâce à sa connaissance inextinguible d’histoires drôles. Je vois des sourcils se relever, d’autres se froncer. Et pourtant, vous n’êtes pas au bout de vos surprises puisque je ne vous ai rien dit du couple central … et d’ailleurs je ne vous en dirai rien. Sachez juste qu’il est digne de cet univers délirant et poétique, fantasque et cohérent. Et puis, cet album est magistralement servi par le trait envoutant de Gibrat. Certes, l’artiste n’est, alors, pas encore arrivé à totale maturité, mais son niveau est déjà proche de celui de « Le Sursis ». Ses personnages féminins sont, bien sûr, très séduisants, ses teintes sont riches de nuances et l’artiste combine déjà avec un grand talent traits caricaturaux et recherche de réalisme esthétique. L’artiste ne s’est cependant pas encore départi de son goût pour les lourdes poitrines féminines … ce qui, dans ce cadre délirant, n’est pas pour me déplaire (oui, j’ai honte, mais qu’importe, ne boudons pas notre plaisir à la vue de si parfaites rotondités). Un bien agréable délire donc, dont l’univers étrange a trouvé en mon humble personne un lecteur enthousiaste quoique conscient que cet album déplaira à plus d’un. M’en fout ! Moi, je me suis bien poilé …

04/02/2010 (modifier)
Par Pacman
Note: 3/5

Comme beaucoup, attiré par le dessin de Gibrat, ici dans un contexte un peu moins sérieux, limite "coquin", je reste un peu sur ma faim. Certes, c'est poétique, décousu, sans vrai fil conducteur, mais au final, il manque quand même quelque chose de solide derrière tout ça pour qu'on se souvienne de cette bd. On dirait un scénario improvisé, un patchwork d'idées saugrenues et de personnages hauts en couleurs. Une bd d'essais, en quelque sorte, pour donner l'occasion à Gibrat de nous dessiner de splendides créatures (une sirène, la bonne fée, la mort, etc.). Pour ma part, je n'achèterai pas cette bd.

27/10/2008 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Comme plusieurs de mes camarades j'ai trouvé le récit un peu incohérent. Un peu comme si on juxtaposait plusieurs histoires avec peu d'éléments communs. Ici seul le tsunami semble le fil conducteur, d'où le titre. A marée basse, on découvre quelques choses cachées autrement. Ici seul le dessin de Jean-Pierre Gibrat affleure, un véritable joyau où les femmes sont sublimées (enfin, pas toutes), son style est vraiment épatant. Pour le reste, je passe mon chemin.

24/10/2008 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Franchement, j'aime bien le dessin de Gibrat car les lignes de son trait sont d'une élégance rare. Cependant, au niveau du scénario, c'est un peu marée basse. Il manque véritablement de la "cohérence" dans ce récit assez surréaliste. J'ai eu l'impression de lire plusieurs histoires tant le mélange de genre est différent avec des clins d'oeil à des personnages mythiques (la reine de Blanche Neige, Little Némo...). Au final, je trouve cela plutôt étrange même si la lecture n'a pas été des plus désagréables. Je vais être indulgent dans ma notation car les dessins de Gibrat m'ont plû. Il est l'un des rares à pouvoir sublimer la femme dans toute son essence.

11/01/2008 (modifier)