Marée Basse

Note: 3.22/5
(3.22/5 pour 18 avis)

La planète entière est submergée par un raz-de-marée. La cause ?? un savant fou épaulée par sa femme quelque peu frustrée. Quelques survivants, plus exubérants les uns que les autres, vont faire vivre cette BD dans la ville dévastée de Venise.


Après l'apocalypse... Italie Sirènes Venise

A cause d’un savant fou, la planète est submergée par un raz-de-marée. A Venise, des rescapés vont devoir affronter cette nouvelle vie. Il y a Jonas l'homme qui se transforme à volonté en petit singe en peluche , une jolie sirène ingénue, .... une fée voluptueuse ( même un peu trop volupteuse... Mais chut…elle est si coquette),la mort....et ... à vous de le découvrir au fil des pages… Un conte fantastique plein de magie.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1996
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Marée Basse © Dargaud 1996
Les notes
Note: 3.22/5
(3.22/5 pour 18 avis)
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03/08/2002 | nao
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L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai pour cette marée basse un faible indéniable et totalement subjectif. Pourtant ce récit ressemble à un inextricable fourre-tout sans queue ni tête, dont les personnages totalement fantaisistes auraient pu, en d’autres circonstances, rapidement m’horripiler. Oui, mais voilà ! Ce récit, qui se scinde en de multiples chapitres d’apparence très décousus, qui se divise en plusieurs périodes sans lien manifeste se révèle au final cohérent dans sa logique propre. Oui, Pecqueur nous mène dans de multiples directions, mais au final, il semblait bien savoir où il voulait aboutir. Et la performance est à souligner lorsque l’on songe que ce récit débute lors de la rencontre (la collision, pour être plus exact) entre une navigatrice solitaire et un couple de fous furieux désireux de mettre un terme à ce monde, et se termine en gondole à Venise avec un bambino passager de la (belle) Mort, qui prolonge son existence grâce à sa connaissance inextinguible d’histoires drôles. Je vois des sourcils se relever, d’autres se froncer. Et pourtant, vous n’êtes pas au bout de vos surprises puisque je ne vous ai rien dit du couple central … et d’ailleurs je ne vous en dirai rien. Sachez juste qu’il est digne de cet univers délirant et poétique, fantasque et cohérent. Et puis, cet album est magistralement servi par le trait envoutant de Gibrat. Certes, l’artiste n’est, alors, pas encore arrivé à totale maturité, mais son niveau est déjà proche de celui de « Le Sursis ». Ses personnages féminins sont, bien sûr, très séduisants, ses teintes sont riches de nuances et l’artiste combine déjà avec un grand talent traits caricaturaux et recherche de réalisme esthétique. L’artiste ne s’est cependant pas encore départi de son goût pour les lourdes poitrines féminines … ce qui, dans ce cadre délirant, n’est pas pour me déplaire (oui, j’ai honte, mais qu’importe, ne boudons pas notre plaisir à la vue de si parfaites rotondités). Un bien agréable délire donc, dont l’univers étrange a trouvé en mon humble personne un lecteur enthousiaste quoique conscient que cet album déplaira à plus d’un. M’en fout ! Moi, je me suis bien poilé …

04/02/2010 (modifier)