La Belle du temple hanté

Note: 3/5
(3/5 pour 8 avis)

Un jeune peintre se retrouve un soir dans un temple abandonné... pas tout à fait. En fait, il vient de pénétrer le domaine d'une grand-mère fantôme, particulièrement méchante.


Fantômes Folklore asiatique Manhua Peinture et tableaux en bande dessinée Xiaopan

Un jeune peintre se retrouve un soir dans un temple abandonné... pas tout à fait. En fait, il vient de pénétrer le domaine d'une grand-mère fantôme, particulièrement méchante. À la tête d'une armée d'esprits pas toujours bienveillants, elle tue les voyageurs de passage. Pour les attirer, elle utilise le fantôme d'une très belle femme. Mais celle-ci va demander au jeune peintre de la sortir de là en lui donnant le repos éternel. Mais peut-on vraiment lutter contre des esprits aussi malveillants ?

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 16 Mars 2007
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série La Belle du temple hanté © Xiao Pan 2007
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 8 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

25/02/2007 | Ro
Modifier


Par gruizzli
Note: 3/5
L'avatar du posteur gruizzli

Comme dans plusieurs autres BD du dessinateur, je trouve que le dessin manque parfois de lisibilité. On sent une volonté de bien faire avec un dessin beau et détaillé, des personnages campés aux attitudes clairs et précises. Il y a cependant toujours un truc qui les rends figé, avec des enchainements de cases pas toujours clairs. Je sens que l'auteur a du mal à capter le mouvement et que ça se voit surtout dans les actions. Pour le reste, le rendu du style de dessin est franchement bon, notamment dans les décors. L'histoire est assez simple et semble faire écho à des conte chinois de fantômes. Une histoire de temple hantée, de fantôme de jeune femme et de vieille, un jeune peintre qui débarque et veut rester dormir … Je ne comprends juste pas l'intérêt des animaux qui apparaissent souvent dans l'histoire et qui commentent. A mon sens ça aurait été tout aussi efficace de les enlever du récit. Je trouve ce genre d'histoire assez simple, dans le style des contes traditionnels : pas de développement superflu, juste l'essentiel et un dessin qui fait très bien l'affaire par dessus. Je ne pense pas qu'elle vaille le coup d'être recommandé à tout le monde, mais en tout cas pour une lecture rapide, ça fait très bien l'affaire.

05/09/2023 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Même si décors et arrière-plans sont parfois sacrifiés, ça n’est pas toujours le cas, certaines planches peuvent être un peu plus détaillées. En tout cas, j’ai vraiment apprécié le dessin, qui use d’un beau Noir et Blanc, avec un trait fin, un style de crayonné jouant sur des fines hachures. L’histoire quant à elle se laisse lire, mais j’ai trouvé qu’elle manquait de substance, malgré quelques passages intéressants. Il y a de la naïveté parfois, et des dialogues ou commentaires (beaucoup de texte en off) qui sans doute auraient pu être moins gentils, prévisibles. L’auteur n’abuse pas du fantastique, et le dessin aéré est, comme je l’ai dit, plutôt chouette. Ça se laisse lire, mais je n’y reviendrai pas je pense.

21/03/2023 (modifier)
Par Pierig
Note: 3/5
L'avatar du posteur Pierig

La renommée du Juge Bao étant arrivée jusqu’à mes oreilles, le stickers "par l’auteur du juge Bao" apposé sur la couverture de ce one shot a titillé ma curiosité (en plus de figurer parmi les coups de cœurs du libraire). Une histoire de fantôme, pourquoi pas ? De plus, le prix de cette réédition étant abordable (9 euros), je mets la main au portefeuille. Le dessin est typé et très détaillé avec un crayonné fin. J’apprécie assez même si cela fait un peu chargé (sans empiéter sur la lisibilité) et figé. Côté scénario, c’est classique sur le fond et ça se suit sans difficultés. On se trouve face à une fantômette qui devra son salut éternel à un jeune peintre plein de fougue (et d’inconscience). Ce n’est quand même pas transcendant et l’originalité fait défaut. Bref, une lecture anecdotique. Sans doute que le Juge Bao est d’une autre trempe (je l’espère).

07/08/2014 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Un jeune peintre qui cherche l'inspiration dans la nature va se refugier dans un temple chinois et vient alors se heurter aux démons de ces lieux. Cette histoire est adaptée d'un conte fantastique chinois. Elle est réservée plutôt à un public adulte même si on peut être surpris par la naïveté du propos. L'héroïne est plutôt très séduisante. Le dessin au crayon de bois est tout bonnement magnifique. On est admiratif à chaque page. Il est dommage de ne pas succomber totalement à un scénario qui utilise des ressorts maintes fois exploités. Pour autant, l'ensemble demeure correct. Et puis, cela permet de découvrir une production chinoise en élargissant ses horizons de bdphile.

15/11/2009 (MAJ le 02/01/2011) (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

Ce qui m'a frappé d'entrée, c'est la qualité du graphisme. C'est beau, c'est chaleureux, c'est sensuel, c'est fin, c'est précis, bref, le graphisme de Nie Chongrui est de qualité. Je me suis surpris plusieurs fois à m'arrêter dans ma lecture pour contempler tel décor du temple, ou bien le détail des vêtements de l'une des sorcières (oui, celle qui a des seins comme des obus). Par contre l'histoire m'est apparue très vite comme décousue. On a une histoire de fantômes chinois, mais elle ne m'a pas vraiment intéressé. Trop naïve, trop traitée par-dessus la jambe, je me suis vite ennuyé dans ma lecture. Heureusement que les dessins, parfois à la limite du somptueux, sauvent l'ensemble.

05/02/2008 (modifier)
Par Katz
Note: 2/5

Il était une fois... La Belle du Temple Hanté aurait pu débuter par ces quatre mots qui caractérisent le conte à l’occidentale, puisque nous sommes, ici, clairement, dans le registre du conte. C’est d’ailleurs certainement ce qui ressort de plus intéressant dans cette bande dessinée : l’impression de goûter à l’esprit des anciens contes chinois. Cependant, car il y a bien sûr un « cependant » ou un « mais », La Belle du Temple Hanté ne m’a pas du tout convaincu. C’est magnifiquement dessiné, dans un beau crayonné vif et vigoureux, certes. Mais pour quoi en faire ? En relisant cette histoire, j’ai franchement eu l’impression de me trouver face à un titre jeunesse, tant les personnages sont outrés et caricaturaux. S’il n’y avait eu ces passages érotiques et horrifiques, magnifiquement rendus par le crayonné de l’auteur, j’aurais franchement pu conseiller l’achat et la lecture de cette œuvre chinoise pour des enfants. Car ce qui m’a semblé rédhibitoire en tant qu’adulte m’apparaîtrait constituer un parfait conte pour la jeunesse. En effet, si les personnages sont outrés, le scénario, lui, tient parfaitement la route. De plus, voilà un titre qui vient de Chine, et l’ouverture au monde me semble une valeur importante à transmettre (ou à tenter de transmettre). Malheureusement, donc, ce titre comme le dit la quatrième de couverture est « un conte pour adultes ». Dommage qu’on ne puisse envisager une version pour la jeunesse. Car là où je n’ai vu dans le personnage principal qu’un benêt, limite fat, un enfant y aurait vu un jeune peintre plein d’une fougue joyeuse. Et avec des yeux d’enfant, j’eus vu la même chose. Là où, adulte, la scène de la révélation de l’identité de monsieur Yan une m’a paru d’un pur grotesque d’autosuffisance, digne d’un mauvais nanar genre Mister Yan contre les Pizzaiolos Ninjas, un enfant y eut vu un rebondissement bienvenu, et l’apparition d’un personnage fort au moment opportun. Il en va de même de la dernière partie. Je n’ai rien contre les happy end, mais là j’ai franchement eu l’impression très désagréable d’un happy end forcé, suintant d’une guimauve sirupeuse. Dans un titre jeunesse, j’en eus jugé différemment, estimant sans doute cette fin tendre, douce et mignonne. Mais, nous ne nous trouvons point dans un titre jeunesse (l’érotisme et l’horrifique y sont en effet largement présents). C’est pourquoi, ayant refermé ce titre, et n’ayant été ni bouleversé, ni « emporté », j’ai eu une brève pensée matérialiste. Vous me l’excuserez, je l’espère. Je me suis dit que c’était bien cher pour ce que c’était.

30/01/2008 (MAJ le 30/01/2008) (modifier)
Par Miranda
Note: 3/5
L'avatar du posteur Miranda

Quelle bonne idée que d'avoir émis une critique sur cette bd, c'est un joli conte mais qui reste peut-être un peu trop simple. Tout je joue sur le superbe graphisme, avec un noir et blanc très travaillé et détaillé qui est très agréable à regarder, d'ailleurs un grand format aurait bien plus mis en valeur cette histoire toute mignonne. A acheter que si vous tomber sous le charme du dessin, sinon ce n'est pas un indispensable.

17/12/2007 (MAJ le 24/12/2007) (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
L'avatar du posteur Ro

La belle du temple hanté est une très belle histoire de fantômes chinois. Très belle notamment par son graphisme. Nie Chongrui nous offre des planches de toute beauté. Le trait est fin, noir et blanc, proche d'un crayonné très soigné. Chaque planche présente à vue d'oeil un travail considérable et l'album en compte une centaine. Le style est réaliste et fluide à la fois. L'auteur s'est visiblement inspiré d'un temple réel où il a réalisé la plupart de ses prises de vues avant d'imaginer un conte fantastique à base de légendes chinoises et de jeune héros au coeur pur. Si j'avais un unique reproche à faire ce serait cette légère impression que le personnage principal surjoue un peu du fait de ses mimiques physiques qui manquent un petit peu de naturel. Pour le reste, les planches de cet album valent vraiment le coup d'oeil. L'histoire est relativement simple mais tout à fait prenante. Sa narration est très bonne, ses personnages crédibles et attachants. Le récit mêle sombre fantastique comme la tradition des histoires de fantômes chinois le veut, mais aussi un peu d'humour avec les dialogues des animaux qui observent le héros, un peu d'érotisme puisque meurent ceux qui succombent à la tentation physique de la belle fantôme, et un peu d'action. Un agréable cocktail dont le résultat est tout à fait réussi. Une lecture très agréable et un vrai plaisir des yeux.

25/02/2007 (modifier)