Les derniers avis (9360 avis)

Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Meteors
Meteors

Après la lecture du premier tome. Assurément le coup de coeur du moment. Tout m'a plu dans cette BD. J'appréhendais la lecture car le feuilletage à la librairie m'avait fait craindre un dessin trop manga. Que nenni, en fait seuls les visages des IA font mangas. Le dessin est somptueux, les couleurs chatoyantes et des détails pleins les mirettes. Le scénario est déjà dense, structuré et reste original malgré les thèmes classiques de la SF présents dans ce premier opus. A suivre de très près. 09/04/2010 : Après la lecture des 3 tomes. "Meteors" est bien une bonne série. De bout en bout, elle conserve un bon rythme. L'intrigue et les destins des personnages sont bien gérés. L'ensemble se tient et le final est convaincant. Le scénario est dense mais bien construit, la narration est bonne et le dessin franchement beau. Un très bon 4/5 pour ce triptyque.

19/07/2008 (MAJ le 09/04/2010) (modifier)
Par Thomas B
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Parker
Parker

Ayant déjà fait l'objet de deux adaptations cinématographiques ( "Point Blank" [Le point de non retour en VF] en 1967 de John Boorman avec Lee Marvin et "Payback" de Brian Helgeland en 1999 avec Mel Gibson), le roman "The Hunter" (Comme une fleur en VF aux éditions Rivages de mémoire) a les honneurs d'une adaptation en roman graphique alors que son auteur Richard Starck (alias Donald Westlake) nous a quitté il y a peu. Pour ceux qui ne connaissent pas Donald Westlake, il s'agit, pour faire simple, de l'un des plus auteurs de polars du XXième siècle (pour en savoir voir sa fiche Wikipédia) qui a également écrit sous de nombreux pseudos dont le fameux Richard Starck qui a accouché d'une série de livres dont le personnage principal est Parker. "The Hunter" est le premier roman de cette série et qui posera de manière assez emblématique les bases de ce personnage dont, au fil des romans, il faut bien l'avouer, nous n'apprendrons pas grand chose, si ce n'est qu'il organise de manière méticuleuse des casses pour pouvoir ... ne rien faire pendant quelques temps. En ce sens, l'adaptation graphique est fidèle à l'écriture et à l'ambition de son auteur d'origine : à savoir en faire le réceptacle des fantasmes des lecteurs qui pouvaient imaginer les vies antérieurs et futurs de Parker. Les images sont surchargés de silence et de hors champs qui laissent le lecteur imaginer ce qui se passe dans le cadre. J'avais déjà remarqué ce roman grahique en VO dans les étals de mon libraire et avait presque failli l'acheter et il a fallu que la traduction de l'éditeur Dargaud achève son oeuvre : A savoir délester mon portefeuille de quelques billets déjà bien solitaires tout comme le fait Parker. Alors, disons le simplement, c'est une belle réussite ! Le découpage et les dessins sont tous simplement somptueux. Le traitement de la couleur donne à l'ensemble un vrai produit polar noir comme on les aime bien que le pantone soit très clair. Ce contraste dans les couleurs et dans le contenu est aussi surprenant que réussi. Quand à l'histoire, il m'est difficile de la juger, la connaissant si bien, je n'ai eu aucune surprise mais de ma mémoire de lecture tout a été respecté. Pour ce qui est de la traduction de Tonino Bencquista, elle est certainement assez fidèle bien que la vraie poésie repose dans les images de Cooke et non pas dans le texte tout comme l'était dans les romans de Starck où la poésie se faisait dans la tête du lecteur et non pas sur le fil des lignes. En bref, un bon polar comme on aimerait en lire plus souvent et j'attends la suite avec impatience !

09/04/2010 (modifier)
Par flo
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Printemps refleurira
Le Printemps refleurira

Le printemps refleurira est franchement un bon album. Le sujet traité est ambitieux. La précision historique sans défaut. Le traitement plastique original. J'ai passé un très bon moment qui laisse présager un désir de re-lecture……en attendant le 2°tome.

08/04/2010 (modifier)
Par Josias
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Jimmy Boy
Jimmy Boy

Honnêtement pour commencer, j'ai lu et "mélangé" tous les avis sur cette B.D et j'en ai fait une "salade" qui va aboutir à une recette finale ; - Jimmy Boy est certes d'une naïveté exigüe dans le sens où trop de stéréotypes sont mélangés, je l'accorde volontiers ; - Enfant pauvre, bagarreur à l'école ou dès que la moindre occasion s'offre à lui, seul face à lui-même (après l'enfermement de son père qu'on ne verra plus par la suite et l'absence totale d'une mère, ce qui donne l'impression d'une sorte de tragédie mélodramatique), un vagabond, délinquants par moments, un humour assez corrosif au yeux de certains, une intelligence d'instinct de survie qu'on envie par moment... Bref Jimmy Boy incarne l'attrait d'un jeune homme qui doit s'efforcer de rester debout et tenir tête, car la vie n'a pas toujours été facile avec lui, et étant dans les années 1920 aux Etats-Unis durant les 3 premiers tomes, on connaît la situation d'une Amérique qui n'est pas très prospère et connaît un chômage récurrent. Après cela, la narration est d'une simplicité déconcertante ainsi que le scénario... Le storyboard est composé de 45 pages maximum, ce qui est décevant et donne l'impression d'une histoire vite ficelée... Mais pour ma part, je pense justement que ce livre, s'il avait été saupoudré de plus de rebondissements, ou qui seraient d'un plus haut niveau intellectuel qu'il ne l'est, on aurait entendu parler de lui un peu plus car tous les éléments qui le prédisposent à un grand succès sont là. J'ai remarqué sinon qu'au fil des tomes, l'histoire évolue, tout comme Jimmy Boy qui est le personnage éponyme du livre, et cela nous permet de respirer et de continuer à le lire, sans quoi on aurait décroché dès les 2 premiers tomes. Donc pour conclure, tous les ingrédients pour faire une bonne recette sont là, sauf qu'il manque un soupçon de crédibilité... Je conseille ce livre à tout le monde, car ça ne fait pas de mal.

08/04/2010 (modifier)
Par zbah
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Survivant
Survivant

Attention, manga OVNI. Disons-le de suite, Survivant aura son public, et ses détracteurs, ou plutôt que détracteurs, des gens qui passeront complètement à côté. C'est un ouvrage ascétique qui nous est servi ici, 10 tomes, longs, lents, un petit format où on se fait mal aux yeux, un noir et blanc tranché, parfois confus. Un jeune homme (14 ans au début), et un groupe d'amis visitent une grotte un week-end. Un tremblement de terre, il se retrouve seul, perdu, plus personne, un tsunami submerge la montagne qui, devenue île, isole le jeune homme. Que s'est il passé, comment va-t-il survivre ? On ne sait rien de plus que notre héros, et c'est parti pour un récit de survie qui a pour personnage principal la Nature. Tout réapprendre, la sortie de la grotte est une sorte de nouvelle naissance (l'auteur ne s'en est pas caché, vue la forme de l'ouverture), et les premiers pas de notre nouvel homme seront difficiles, âprement difficiles. Peu d'action, on suit le survivant dans ses échecs, comme ses réussites, et la réussite s'acquiert ici, forcément, après une bonne dose d'échecs. Le héros doit être patient, le lecteur aussi. C'est un ouvrage brut de décoffrage, tout a son importance quand on est réduit à survivre : aller à la selle, faire pipi, se nourrir, se protéger, tout acte du "quotidien" prend des proportions insoupçonnées. Tout est ici retranscrit aux petits oignons, une psychologie forte en non-dits, des situations que leur simplicité rend épiques. La nature devient source de peur et d'oppression, l'homme souverain se voit relégué en bas de l'échelle. Seuls les forts s'en sortent (l'ouvrage est plutôt darwiniste), une rencontre avec une rescapée au deuxième tome viendra appuyer cet axiome (très bel exemple de déliquessence psychologique). Je me suis abîmé dans la lecture de ce manga, j'ai été happé. C'est poignant, intéressant, éducatif, de bout en bout. Pourtant c'est rempli de faiblesses, le format trop petit, le dessin parfois inidentifiable sur certaines planches, des visages pas très expressifs, un caractère très "constipé" (manque de nutrition ? [rires] ) de tous les protagonistes (oui il y aura d'autres survivants...), l'auteur n'est pas un grand dialoguiste non plus, et le ton est un petit peu trop détaché et scolaire dans les commentaires qui jalonnent l'ouvrage. Tant pis, pour les défauts, on ne vit qu'une fois ! Note maximale, must-have, coup de cœur et tout le bazar, Satoru, tu le mérites, tu en as vraiment trop bavé, et nous avec.

06/04/2010 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Jonque Fantôme, vue de l'orchestre
La Jonque Fantôme, vue de l'orchestre

Du grand Jean-Claude Forest ! Pendant ma lecture du premier 'chapitre', je me suis franchement ennuyé et j'avais peur de m'emmerder pendant 80 pages, mais j'ai commencé à accrocher pendant le récit du comte et je suis finalement rentré dans l'histoire pour ne plus en ressortir ! Chaque chapitre est meilleur le précédent ! Comme toujours chez cet auteur, les personnages sont étranges et ont une logique bien à eux et j'aime ça ! J'adore cet univers étrange où Forest fustige la bêtise humaine. C'est vraiment le genre d'histoire que j'aime lire même si je ne comprend pas toujours les propos des personnages. N'essayez de lire cet album de manière rationnelle parce que vous allez vous casser les dents. Le dessin de Forest est une merveille pour les yeux. Cet homme avait beaucoup de talent.

04/04/2010 (modifier)
Par cac
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Kirihito
Kirihito

Kirihito est un médecin japonais qui étudie une étrange maladie touchant le physique en animalisant des hommes et les conduisant rapidement à la mort. Quelle en est la cause ? Sur instruction de son médecin chef, il va aller étudier cette maladie de plus près dans un village touché. Il va lui aussi contracter la maladie. Mais il en trouvera au moins la cause racine. Ce médecin zoomorphe va être balloté à travers le monde éprouvant la folie et la cruauté des hommes qui ne voient qu'une bête en lui. Cette série en 4 tomes est très noire et résolument adulte. Elle se rapproche par certains côté de MW du même auteur, notamment par le caractère conférant à la folie du docteur Urabe, un collègue de Kirihito. Ses pulsions sexuelles et son attirance pour la fiancée du héros ou plus tard la religieuse Helen Freeze sont illustrées par un dessin torturé d'où on sent poindre ses démons intérieurs. Le dessin de Tezuka est de très bon niveau, moins enfantin mais toujours aussi métaphorique et pudique sur les scènes de sexe qui sont pourtant multiples et souvent non consenties. La représentation de la jeune et belle Li Hua comme croqueuse de "monstres" fait d'ailleurs froid dans le dos. Quasiment tous les personnages sont multiples et cachent des sentiments sombres au fond de leur âme. Le héros lui-même craque à un moment, le sort s'acharnant sur lui il en vient à renoncer à sa condition de médecin, voulant abréger les souffrances d'un nourrisson plutôt que de tenter de le sauver. Les aspects médicaux sont développés, on sent le passé de médecin de l'auteur même s'il avoue en postface qu'il a dû demander conseil car il s'est éloigné en tant que mangaka de sa profession d'origine. Kirihito va aller obtenir sa vengeance face à son chef tout décrépi et sourd à tout argument réfutant sa thèse médicale. Dans des mises en pages inventives, en spirale par exemple, Tezuka crée ici une série relativement courte et dense du niveau de Ayako.

04/04/2010 (modifier)
Couverture de la série Nietzsche
Nietzsche

Magnifiquement illustré, faisant place autant à la méditation, à la réflexion, qu'à l'éclaircissement des aspects sombres de la vie de cette illustre philosophe, cette bande dessinée est un vrai plaisir pour les yeux et la matière grise. Je la conseille vivement. Que l'on connaisse ou non la vie du grand Friedrich, que l'on soit débutant ou chevronné en philosophie, on apprend des choses étonnantes, et j'en suis ressorti personnellement enrichi et ébloui.

04/04/2010 (modifier)
Par Belhou
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Tales of Destiny
Tales of Destiny

Voici une nouvelle série, qui est l’adaptation manga de « Tales of Destiny », un épisode de la saga de jeu vidéo « Tales of… ». On peut dire que je l’avais attendue, cette sortie ! Et je n’ai pas été déçu. Le scénario est très simple au départ et parvient à nous entraîner. Je trouve le héros de cette série, Stan Aileron, très attachant, pour une fois qu’un héros de shonen est adulte ! Je trouve le parcours initiatique de ce héros et de ses compagnons palpitant, on ne s’ennuie pas une seconde ! L’histoire ? Un prêtre réputé devient fou et vole l’œil de Dieu, un morceau de météorite caché dans un temple, qui a le pouvoir de détruire le monde. Assez simple, mais rappelons que c’est une adaptation de jeu vidéo, et donc on ne peut pas aller plus loin dans le délire scénaristique. La manga est paru au Japon en 1997 mais malgré cela je trouve que les dessins n’ont pas trop vieilli. Avantage : la série est en 6 tomes et donc on ne devra pas attendre 1000 ans pour connaître le dénouement. Les personnages sont drôles et ont toujours la réplique qui tue. Il y a tous les ingrédients d’une bonne série manga d’héroic fantasy : combats à l’épée, humour, aventure, créatures bizarres, contrées éloignées… Je suis tout de même entré dans l’histoire un peu tard, lorsque j’avais dépassé le quart de l’album ! C’est un peu normal vu que c’est un tome 1 qui présente les personnages et le cadre de l’aventure. Sinon, dépassé le quart de l’album, c’est vraiment très bien, et lorsque c’était fini, j’ai voulu de suite la suite :]. J’ai beaucoup aimé le choix des personnages, qui ont tous un but propre : Lion travaille pour Oberon Corp (une entreprise qui fait des objets à base de lens), et veut récupérer l’œil de Dieu. Rutee poursuit le même but mais pour l’argent. Stan veut battre Grebam pour sauver la population de Darilsheid. Philia ne se pardonne pas de ne pas avoir pu empêcher Grebam de voler l’œil de Dieu, et se voit contrainte d’accompagner nos héros. Chelsea, elle, veut retrouver Woodrow (un archer faisant sa formation chez le père de Philia, et parti se battre contre Grebam), car elle est secrètement amoureuse de lui. Bref, de l’action, de l’humour, de l’aventure, de l’émotion…. Ce premier tome entame la série avec beaucoup de classe, même si le scénario n’est pas très original…. Une bonne entrée en matière… Après lecture des tomes 2 et 3: La série suit toujours sa route, c'est assez entraînant, et on oublie que l'on lit une adaptation de jeu vidéo. Cela annonce une suite jouissive. Après lecture des tomes 4 et 5: splendide. on atteint la dernière ligne droite de la série, et on a énormément de surprises et d'émotions. les combats sont eux palpitants et chaque personnage a développé sa personnalité. La fin de cette saga qui est un de mes coups de coeurs 2010 (j'ai acheté le tome 5 la veille de sa sortie! :) ), dans le tome 6! j'ai hâte d'être au 27 janvier 2011!

03/04/2010 (modifier)
Par ArzaK
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Derniers jours d'un immortel
Les Derniers jours d'un immortel

Pour moi aussi, ce fut une passionnante lecture. « Les derniers jours d’un immortel » est un album original et surprenant qui évoquera autant les univers de Léo que l’existentialisme et l’anthropologie façon Claude Levi-Strauss. Le travail de Fabien Vehlmann est très impressionnant sur cet album. Décidément, il est l’un des scénaristes les plus doués de sa génération.

03/04/2010 (modifier)