Eh bien moi, sans vouloir contredire Altaïr, c’est mon premier « Paul », et je suis très heureux que ce soit celui qui m’ait fait découvrir la série…
Attiré par le graphisme et le sticker « Prix du public Angoulême », je n’ai pas regretté mon acquisition, ne sachant pas du tout de quoi il était question avant lecture. Sans prétention et sans effets de manche, l’auteur raconte une histoire qu’il semble lui-même avoir vécu tant tout cela sonne vrai, un peu comme si cette BD avait été conçue telle un exutoire. Derrière le trait faussement naïf transparaît la réalité la plus âpre de la vie. Michel Rabagliati montre tout de la maladie et de la déchéance sans faux semblants, mais sans exhibitionnisme non plus. Le graphisme simple permet peut-être d’exprimer plus de choses et pourtant, malgré cette simplicité, les situations et les personnages semblent parfois nous apparaître en chair et en os.
Ce n’est évidemment pas toujours très gai, mais pas triste pour autant. La poésie et l’humour qui émaillent le récit, alliés au style de dessin, adoucissent amplement le malaise qui pourrait vite prendre le dessus… C’est donc ici un sujet délicat que l’auteur a su traiter avec délicatesse, évitant toute sensiblerie. J’ai pour ma part beaucoup aimé cette œuvre pleine d’humanité.
J'aime toujours relire "Les filles électriques" !
Les gags sur ce gros looser sont vraiment drôles. Il font plutôt réalistes mais Zep rajoute une grosse dose de dérision et de caricature, et je me marre toujours quand je lis cet album, c'est vraiment bon.
On connaissait le dessin de Zep avec Titeuf, dans cet album, il est aussi bon que dans les derniers albums de sa série principale. Avec des personnages tout en rondeur et une super colorisation.
"Les filles électriques" est une BD de bon niveau, aussi bon que L'enfer des concerts !
Après la lecture de l'intégrale.
J'ai eu un énorme coup de coeur pour cette série hors norme.
Le dessin noir et blanc est puissant et enivrant, je me suis délecté avec ces superbes planches au découpage libre et fantasque. Le contraste est brutal entre le noir black de chez black et le blanc plus blanc que blanc d'Omo.
Les personnages ont des gueules cassées prononcées et expressives. Certains y verront des caricatures, j'y ai vu un style personnel, dynamique et assumé.
Le scénario mélange plusieurs genres avec succès, il est clairement à prendre au second degré. Je l'ai trouvé plus que plaisant, tout simplement jouissif. L'humour est omniprésent, on voit venir le final, digne hommage aux films indépendants américains des années 90.
Il n'y a pas besoin de beaucoup de neurones pour apprécier "Billy Wild", mais comme dans le cochon, tout est bon !!!!
Excellent, j'en redemande.
Je me suis procuré les comics (en VO) après avoir lu les quelques bons avis sur bdtheque et je les en remercie !
Je n'ai pas grand chose à ajouter par rapport à ce qu'a dit Ro, tout comme lui j'ai aimé cet humour corrosif, ce personnage décalé, ces dialogues sans fioritures et jouissifs.
J'ajouterais que tout cela n'est pas purement gratuit et qu'on peut lire la bd selon différents degrés. C'est fun et plutôt explosif à première vue, mais il n'y a pas besoin de gratter beaucoup (voire pas du tout) pour relever les attaques en règles vers les média, la télévision, les politiques et autres "marionnettistes" de notre temps.
Pour ce qui est du dessin rien à redire, il s'adapte tout à fait au scénario et fait lui aussi preuve d'originalité.
Edit: après 5 tomes, toujours aussi bon Spider Jerusalem !! Je pousse la note à culte ! La série s'étoffe et gagne en profondeur. Je ne peux que féliciter les auteurs qui semblent maîtriser leurs sujets de bout en bout.
De Chabouté je n’avais lu jusqu’à présent que « Purgatoire », j’avais été ravie par le dessin en couleurs, mais tout juste satisfaite par l’histoire qui ne m’avait pas émue plus ce que cela.
Ici, c’est un vrai coup de cœur ! Je ne m’y attendais pas jusqu’à ce que j’arrive aux dernières pages mais la fin est énorme et donne toute sa valeur aux 350 pages précédentes qui auraient paru sans doute bien monotones sans elle. Avec le recul c’est peut-être un peu long pour en arriver là, mais ça valait le coup quand même.
A la base j’aime la BD peu bavarde et j’admire le talent de l’auteur quand il sait tout faire passer ou presque par le dessin. Avec « Tout seul » j’ai été plus que servie, les seuls textes à lire sont les « beuglantes » du capitaine du bateau, quelques autres rares dialogues et les définitions qui font marcher l’imagination du héros (imagination débordante et parfois surprenante). Tout le reste est rendu par l’image, avec un style cinématographique d’une grande efficacité.
Le dessin en noir et blanc ne me satisfait pas complètement, je trouve les noirs trop envahissants, mais qu’importe, le reste est tellement bien ! J’ai souvent été impatiente : de voir s’il y avait vraiment quelqu’un dans ce phare, de savoir d’où venait le « boum », de découvrir quelle définition avait bien pu produire les images que je venais de voir, etc. J’ai adoré la relation entre le héros et son poisson rouge (enfin, blanc…), quand il ne veut pas heurter sa sensibilité, qu’il veut lui faire une farce ou quand il décide de le libérer de sa prison. J’avais peur d’être déçue par la fin mais j’ai véritablement frissonné sur les dernières pages et j’ai même failli verser ma petite larme à la fin, mais je ne vous dirai pas pourquoi, ce serait trop en dire.
Une vraie belle surprise que ce « Tout seul », merci à biglolo de me l’avoir conseillé !! Du coup j’ai presque envie de m’arrêter là pour cet auteur, j’ai peur que le reste de son oeuvre ne soit pas à la hauteur…
Venant de mettre en ligne le nouvel album de Riley, j'en profite pour poster ma critique du coup du lapin.
J'aurais plutôt mis 4/5 mais après lecture de son nouvel album je dois avouer que ces deux là sont culte. Dessin simple mais efficace et très lisible, gags variés et pas répétitifs sont les ingrédients qui permettent de faire mouche à chaque fois. Cela se lit rapidement mais, on prend toujours autant de plaisir à les relire encore et encore. Riley est une référence de l'humour britannique et il signe ces meilleures oeuvres.
A lire absolument
Jusqu'à présent seule la série de zombies Walking Dead m'avait vraiment convaincu. C'est avec appréhension que j'ai acheté ce premier tome franco-français de Zombies, principalement à cause de ma colorisation qui m'a paru somptueuse au feuilletage.
Bien m'en a pris : l'histoire est plutôt bien lancée, parfaitement rythmée, très cynique, et s'autorisant même quelques moments touchants.
Bref, c'est violent, gore à souhait, extrêmement beau (j'ai parlé des couleur, mais le dessin est vraiment extra pour une première œuvre). Vivement le tome 2, tiens ! C'est rare que je dise ça sur des productions Soleil...
Ah! My Goddess est un très bon manga avec une histoire originale ! La bande dessinée est hélas très décevante, d'une part à cause de son mauvais graphisme lors des premiers tomes, ainsi que du langage assez déplacé, et d'autre part à cause du manque de moments forts malgré 38 tomes déjà parus en France.
A cause de ces différentes raisons, j'ai eu du mal à lire ces tomes. Aussi, il est assez difficile de s'attacher à ce manga. Je conseille donc aux lecteurs de l'emprunter à la bibliothèque la plus proche au lieu de l'acheter !
Néanmoins, mon avis est totalement différent du point de vue de l'anime ! A part les versions OAV's ayant les mêmes graphismes que les premiers tomes, la série possède une qualité graphique digne des plus grands dessins animés, tels que Naruto ou Détective Conan, ce qui rend plus facile l'attachement à ce manga. Le nombre d'épisodes est court et assez enrichi, vu qu'il regroupe les moments forts de la bande dessinée, et le mode de langage qu'utilise le héros envers l'héroïne correspond tout à fait à celui que l'on devrait avoir envers une déesse ! Je conseillerai même aux internautes de ne pas lire le manga et d'opter plutôt pour la série (vous seriez trop déçu).
PS : Mon coup de coeur est le film sorti en 2000. L'histoire est très prenante et je trouve la fin très romantique ! Je conseille aussi l'épisode 18 de la série.
J’avais adoré ma première lecture (j’avais suivi les avis positifs que j’avais vu) et j’ai décidé de me relancer dans cette poignante histoire, et avec grand plaisir, je remarque que j’apprécie toujours.
Grâce au graphisme plutôt épuré de Ludovic Debeurme et la narration très réussie, la lecture est très fluide. Je n’y ai descellé aucun temps mort, et j’ai été happé du début à la fin du livre.
Je suis vraiment fan du dessin très épuré, simple, clair, lisible, sobre, sophistiqué de Ludovic Debeurme, c’est vraiment le genre de style qui me plait (un peu influencé par l’underground américain et allant à l’essentiel) et je trouve qu’il sert magnifiquement le récit !
J’ai tout de suite accroché au scénario … Il faut dire qu’en général je suis plutôt friand de romans graphiques, et je considère Lucille comme un des meilleurs du genre. Ces 500 pages se lisent toutes seules, l’action s’amène tout doucement, on apprend à connaître et à aimer les deux personnages principaux. L’auteur passe avec talent de passages vraiment très durs, à d’autres plus doux.
Vraiment, j’ai adoré, je conseille et j’attends avec impatience la suite (depuis 3 ans déjà) !
Mutafukaz représente un genre bien à part dans le monde de la BD. Mélange du genre franco-belge, du manga et du comics américain, pour un résultat explosif.
La qualité graphique est indiscutable et les références très nombreuses. Le scénario, très particulier, correspond parfaitement bien à l'univers "chaotique" dans le quel il se déroule. Le bouquin est d'une très grande qualité et très agréable à lire.
A lire de toutes urgence.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Paul à Québec
Eh bien moi, sans vouloir contredire Altaïr, c’est mon premier « Paul », et je suis très heureux que ce soit celui qui m’ait fait découvrir la série… Attiré par le graphisme et le sticker « Prix du public Angoulême », je n’ai pas regretté mon acquisition, ne sachant pas du tout de quoi il était question avant lecture. Sans prétention et sans effets de manche, l’auteur raconte une histoire qu’il semble lui-même avoir vécu tant tout cela sonne vrai, un peu comme si cette BD avait été conçue telle un exutoire. Derrière le trait faussement naïf transparaît la réalité la plus âpre de la vie. Michel Rabagliati montre tout de la maladie et de la déchéance sans faux semblants, mais sans exhibitionnisme non plus. Le graphisme simple permet peut-être d’exprimer plus de choses et pourtant, malgré cette simplicité, les situations et les personnages semblent parfois nous apparaître en chair et en os. Ce n’est évidemment pas toujours très gai, mais pas triste pour autant. La poésie et l’humour qui émaillent le récit, alliés au style de dessin, adoucissent amplement le malaise qui pourrait vite prendre le dessus… C’est donc ici un sujet délicat que l’auteur a su traiter avec délicatesse, évitant toute sensiblerie. J’ai pour ma part beaucoup aimé cette œuvre pleine d’humanité.
Happy Girls (Les Filles Electriques)
J'aime toujours relire "Les filles électriques" ! Les gags sur ce gros looser sont vraiment drôles. Il font plutôt réalistes mais Zep rajoute une grosse dose de dérision et de caricature, et je me marre toujours quand je lis cet album, c'est vraiment bon. On connaissait le dessin de Zep avec Titeuf, dans cet album, il est aussi bon que dans les derniers albums de sa série principale. Avec des personnages tout en rondeur et une super colorisation. "Les filles électriques" est une BD de bon niveau, aussi bon que L'enfer des concerts !
Billy Wild
Après la lecture de l'intégrale. J'ai eu un énorme coup de coeur pour cette série hors norme. Le dessin noir et blanc est puissant et enivrant, je me suis délecté avec ces superbes planches au découpage libre et fantasque. Le contraste est brutal entre le noir black de chez black et le blanc plus blanc que blanc d'Omo. Les personnages ont des gueules cassées prononcées et expressives. Certains y verront des caricatures, j'y ai vu un style personnel, dynamique et assumé. Le scénario mélange plusieurs genres avec succès, il est clairement à prendre au second degré. Je l'ai trouvé plus que plaisant, tout simplement jouissif. L'humour est omniprésent, on voit venir le final, digne hommage aux films indépendants américains des années 90. Il n'y a pas besoin de beaucoup de neurones pour apprécier "Billy Wild", mais comme dans le cochon, tout est bon !!!! Excellent, j'en redemande.
Transmetropolitan
Je me suis procuré les comics (en VO) après avoir lu les quelques bons avis sur bdtheque et je les en remercie ! Je n'ai pas grand chose à ajouter par rapport à ce qu'a dit Ro, tout comme lui j'ai aimé cet humour corrosif, ce personnage décalé, ces dialogues sans fioritures et jouissifs. J'ajouterais que tout cela n'est pas purement gratuit et qu'on peut lire la bd selon différents degrés. C'est fun et plutôt explosif à première vue, mais il n'y a pas besoin de gratter beaucoup (voire pas du tout) pour relever les attaques en règles vers les média, la télévision, les politiques et autres "marionnettistes" de notre temps. Pour ce qui est du dessin rien à redire, il s'adapte tout à fait au scénario et fait lui aussi preuve d'originalité. Edit: après 5 tomes, toujours aussi bon Spider Jerusalem !! Je pousse la note à culte ! La série s'étoffe et gagne en profondeur. Je ne peux que féliciter les auteurs qui semblent maîtriser leurs sujets de bout en bout.
Tout seul
De Chabouté je n’avais lu jusqu’à présent que « Purgatoire », j’avais été ravie par le dessin en couleurs, mais tout juste satisfaite par l’histoire qui ne m’avait pas émue plus ce que cela. Ici, c’est un vrai coup de cœur ! Je ne m’y attendais pas jusqu’à ce que j’arrive aux dernières pages mais la fin est énorme et donne toute sa valeur aux 350 pages précédentes qui auraient paru sans doute bien monotones sans elle. Avec le recul c’est peut-être un peu long pour en arriver là, mais ça valait le coup quand même. A la base j’aime la BD peu bavarde et j’admire le talent de l’auteur quand il sait tout faire passer ou presque par le dessin. Avec « Tout seul » j’ai été plus que servie, les seuls textes à lire sont les « beuglantes » du capitaine du bateau, quelques autres rares dialogues et les définitions qui font marcher l’imagination du héros (imagination débordante et parfois surprenante). Tout le reste est rendu par l’image, avec un style cinématographique d’une grande efficacité. Le dessin en noir et blanc ne me satisfait pas complètement, je trouve les noirs trop envahissants, mais qu’importe, le reste est tellement bien ! J’ai souvent été impatiente : de voir s’il y avait vraiment quelqu’un dans ce phare, de savoir d’où venait le « boum », de découvrir quelle définition avait bien pu produire les images que je venais de voir, etc. J’ai adoré la relation entre le héros et son poisson rouge (enfin, blanc…), quand il ne veut pas heurter sa sensibilité, qu’il veut lui faire une farce ou quand il décide de le libérer de sa prison. J’avais peur d’être déçue par la fin mais j’ai véritablement frissonné sur les dernières pages et j’ai même failli verser ma petite larme à la fin, mais je ne vous dirai pas pourquoi, ce serait trop en dire. Une vraie belle surprise que ce « Tout seul », merci à biglolo de me l’avoir conseillé !! Du coup j’ai presque envie de m’arrêter là pour cet auteur, j’ai peur que le reste de son oeuvre ne soit pas à la hauteur…
Le Coup du lapin
Venant de mettre en ligne le nouvel album de Riley, j'en profite pour poster ma critique du coup du lapin. J'aurais plutôt mis 4/5 mais après lecture de son nouvel album je dois avouer que ces deux là sont culte. Dessin simple mais efficace et très lisible, gags variés et pas répétitifs sont les ingrédients qui permettent de faire mouche à chaque fois. Cela se lit rapidement mais, on prend toujours autant de plaisir à les relire encore et encore. Riley est une référence de l'humour britannique et il signe ces meilleures oeuvres. A lire absolument
Zombies (Soleil)
Jusqu'à présent seule la série de zombies Walking Dead m'avait vraiment convaincu. C'est avec appréhension que j'ai acheté ce premier tome franco-français de Zombies, principalement à cause de ma colorisation qui m'a paru somptueuse au feuilletage. Bien m'en a pris : l'histoire est plutôt bien lancée, parfaitement rythmée, très cynique, et s'autorisant même quelques moments touchants. Bref, c'est violent, gore à souhait, extrêmement beau (j'ai parlé des couleur, mais le dessin est vraiment extra pour une première œuvre). Vivement le tome 2, tiens ! C'est rare que je dise ça sur des productions Soleil...
Ah! My Goddess
Ah! My Goddess est un très bon manga avec une histoire originale ! La bande dessinée est hélas très décevante, d'une part à cause de son mauvais graphisme lors des premiers tomes, ainsi que du langage assez déplacé, et d'autre part à cause du manque de moments forts malgré 38 tomes déjà parus en France. A cause de ces différentes raisons, j'ai eu du mal à lire ces tomes. Aussi, il est assez difficile de s'attacher à ce manga. Je conseille donc aux lecteurs de l'emprunter à la bibliothèque la plus proche au lieu de l'acheter ! Néanmoins, mon avis est totalement différent du point de vue de l'anime ! A part les versions OAV's ayant les mêmes graphismes que les premiers tomes, la série possède une qualité graphique digne des plus grands dessins animés, tels que Naruto ou Détective Conan, ce qui rend plus facile l'attachement à ce manga. Le nombre d'épisodes est court et assez enrichi, vu qu'il regroupe les moments forts de la bande dessinée, et le mode de langage qu'utilise le héros envers l'héroïne correspond tout à fait à celui que l'on devrait avoir envers une déesse ! Je conseillerai même aux internautes de ne pas lire le manga et d'opter plutôt pour la série (vous seriez trop déçu). PS : Mon coup de coeur est le film sorti en 2000. L'histoire est très prenante et je trouve la fin très romantique ! Je conseille aussi l'épisode 18 de la série.
Lucille
J’avais adoré ma première lecture (j’avais suivi les avis positifs que j’avais vu) et j’ai décidé de me relancer dans cette poignante histoire, et avec grand plaisir, je remarque que j’apprécie toujours. Grâce au graphisme plutôt épuré de Ludovic Debeurme et la narration très réussie, la lecture est très fluide. Je n’y ai descellé aucun temps mort, et j’ai été happé du début à la fin du livre. Je suis vraiment fan du dessin très épuré, simple, clair, lisible, sobre, sophistiqué de Ludovic Debeurme, c’est vraiment le genre de style qui me plait (un peu influencé par l’underground américain et allant à l’essentiel) et je trouve qu’il sert magnifiquement le récit ! J’ai tout de suite accroché au scénario … Il faut dire qu’en général je suis plutôt friand de romans graphiques, et je considère Lucille comme un des meilleurs du genre. Ces 500 pages se lisent toutes seules, l’action s’amène tout doucement, on apprend à connaître et à aimer les deux personnages principaux. L’auteur passe avec talent de passages vraiment très durs, à d’autres plus doux. Vraiment, j’ai adoré, je conseille et j’attends avec impatience la suite (depuis 3 ans déjà) !
Mutafukaz
Mutafukaz représente un genre bien à part dans le monde de la BD. Mélange du genre franco-belge, du manga et du comics américain, pour un résultat explosif. La qualité graphique est indiscutable et les références très nombreuses. Le scénario, très particulier, correspond parfaitement bien à l'univers "chaotique" dans le quel il se déroule. Le bouquin est d'une très grande qualité et très agréable à lire. A lire de toutes urgence.