Les derniers avis (9424 avis)

Par Chéreau
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Grand Mort
Le Grand Mort

Un scénario qui rappelle la Balade au bout du monde ou les aventures de Philémon par Fred, un monde de fantasy qui ressemble beaucoup à ce que Loisel a pu faire auparavant. Mais au delà des ressemblances, l'album se singularise par la qualité des personnages, loin d'être aussi caricaturaux et lisses qu'on pourrait l'attendre dans une série de ce genre. Le personnage de Pauline, l'héroïne, surtout, est très réussi. Pour une fois, une BD nous offre un personnage féminin complexe et loin de toute caricature, mignonne sans être une Barbie, râleuse, intello, bavarde... On partage sans peine son incrédulité d'étudiante parisienne rationnelle, faisant connaissance avec des bretons amateurs de grimoires qui lui assurent qu'ils se baladent régulièrement dans un monde parallèle. On croit à son effaremment lorsqu'elle s'y retrouve elle-même soudain. Petit complément après la lecture du tome 2 : à l'entame de cette suite, c'est d'abord la surprise. On quitte en quelques pages le décor onirique et écologique du monde parallèle découvert au tome 1, qui faisait penser à la planète d'Avatar, pour un retour très douloureux à la réalité. Le temps s'écoulant différemmment dans les deux mondes, plusieurs années ont passé en France pendant les quelques jours d'escapade des deux héros dans le monde parallèle. Erwan, l'apprenti alchimiste qu'on suit désormais seul, à la recherche de Pauline, revenue avant lui, découvre une France de 2011 en déclin accélérée pour cause de réchauffement climatique et de crise économique mondiale. Le contraste est sans doute voulu, mais on tombe du même coup dans le cliché : les bons primitifs magiciens et respectueux de la nature du monde parallèle, contre les méchants humains qui n'ont que ce qu'ils méritent à force de détruire la planète. On n'est pas loin du manichéisme naïf d'Olivier Rameau. Sans compter que l'effondrement fulgurant de l'économie française paraît tout de même un tantinet exagéré : des milliers de chômeurs campent désormais en pleine rue et il n'y a plus que Mc Do, devenu le nec plus ultra de la cuisine française, qui embauche encore. Un peu gros, tout de même. Reste l'histoire, un peu frustrante à force d'être répétitive et de ne pas aboutir : Erwan piste Pauline d'une adresse à l'autre, arrivant toujours trop tard, ramassant des bribes d'information sur l'étrange grossesse de Pauline (un clin d'oeil à Betelgeuse, la suite d'Aldébaran ?). A la fin du tome, ni lui ni nous ne sommes beaucoup plus avancés. J'attends le tome 3 pour me faire une opinion définitive. S'il repart fort et parvient à m'étonner, je remonterai la note. J'espère qu'il ne terminera pas en eau de boudin pour tenter de renouer les fils d'une histoire qui a peut-être un peu trop promis...

07/03/2008 (MAJ le 22/07/2010) (modifier)
Par Chéreau
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'Immeuble d'en face
L'Immeuble d'en face

Ils sont six habitants d'un immeuble de Lille : un couple d'étudiants amoureux, deux quinqua, une mère célibataire et son petit Rémi. Vanyda raconte leur quotidien par petites touches, en saynètes de quelques pages, présentées comme autant de micro-actes d'un théâtre du dérisoire. Il ne se passe rien de notable, sinon un accouchement qui démarre dans l'escalier, des désirs d'adultère, une porte qui se referme avec les clés à l'intérieur... Mais on dévore ce livre dessiné comme un manga sans même voir passer les pages. Malgré son jeune âge, Vanyda a su rendre vrais et attachants ses personnages par quelques détails simples, un geste, un mot, un regard qui sonne vrai. Cette jeune dessinatrice qui s'est d'abord publiée à compte d'auteur a un vrai talent à raconter les histoires. Bravo !

04/04/2007 (MAJ le 22/07/2010) (modifier)
Par Chéreau
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Parker
Parker

Une très bonne surprise, une fois qu'on s'habitue aux cadrages serrés et au trait anguleux. Au demeurant, le dessin s'adapte très bien à cette histoire de vengeance d'un gangster, dans le New-York des années 60. Un noir et blanc (et bleu) très comics, nerveux et efficace. Etonnamment, on a l'impression que les hommes et les femmes ne sont pas dessinés par la même main. Eux tout en angles et en ombres, tendus, rigides, traçés à grands traits. Elles, arrondies, enfantines, claires, aux visages parfois cartoonesques. Des poupées barbie mal grandies au pays de Big Jim. Trop différents pour se comprendre derrière leur apparence de fantasme. Les uns et les autres semblent sortis de pubs de la même époque, pubs d'after-shave ou réclames pour des bas nylon. Icone de virilité aux mâchoires serrées, Parker a un compte à régler avec celui qui l'a trahi et envoyé au trou. Brute efficace incapable d'extérioriser ses sentiments autrement que dans la frénésie sexuelle -après chaque coup réussi ou chaque meurtre- il part en chasse de son gibier, laissant une trace sanglante sur son passage. Comme souvent dans les récits américains, chaque personnage semble désespérement seul dans la jungle des rapports humains, où l'apparence est une arme, surtout pour les faibles. Parker n'est somme toute que le produit trop parfait d'une société qui vénère les forts et les héros solitaires et brise ses perdants. Une histoire proche de Sin City, en somme, mais en plus intelligent. Pas de complaisance dans la violence, pourtant omniprésente. Pas de manichéisme sommaire. On attend la suite avec impatience.

22/07/2010 (modifier)
Par Chéreau
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Belleville Story
Belleville Story

L'album frappe d'abord par la fluidité et le dynamisme d'un dessin décontracté seulement en apparence. Il y a du Blain dans ce trait rapide et nerveux. Les premières pages, en un magnifique travelling silencieux sur les pas du héros, plantent un décor foisonnnant et nous présentent Freddy, petit malfrat anxieux et pas encore totalement endurci, qui joue les durs pour son patron, un caïd yougoslave pas commode. Les cadrages à hauteur d'homme restituent en quelques cases l'atmosphère humide et populeuse de Belleville à la tombée de la nuit. Les rouages du scénario s'enclenchent avec naturel et l'on ne lâche plus cet album au suspense crescendo, où Freddy va devoir tout autant s'affronter lui-même qu'affronter les autres, au cours d'une nuit crispante que le lecteur croit suivre presque en temps réel. Freddy va se retrouver contraint de cornaquer le mystérieux Zhu à travers Belleville, alors même qu'il a promis de le tuer. Zhu n'a pas l'air dupe mais s'accommode de la présence du jeune homme et paraît parfois jouer avec lui. Ce premier tome, intitulé "avant minuit", n'en raconte que la première partie. Et on le referme sur un sentiment de frustration et d'impatience. Que vont devenir Freddy et Larna, la jeune prostituée aussi mal endurcie que lui et qu'il voudrait protéger ? Quelles sont les motivations réelles du souriant Zhu, débarqué pour 24h de Chine mais que tout le monde semble connaître à Belleville ? Que se passera-t-il si Freddy ne tient pas la promesse qu'il a faite à l'impitoyable Wang, parrain de la mafia chinoise parisienne ? La belle Sacha, si futile et désabusée en apparence, trahira-t-elle Larna ? On devine les blessures intimes de personnages complexes et crédibles, qu'on voit changer et quitter peu à peu leur masque. Une excellente surprise, un album que je recommande !

21/07/2010 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Uchronie[s] - New Byzance
Uchronie[s] - New Byzance

Difficile de se prononcer sur cette série qui est en pleine gestation... Car de ce triptyque d'univers parallèles, je n'ai pour l'instant lu que celui-ci... D'un côté j'ai beaucoup aimé l'univers qui nous est proposé (Un monde futuriste à la Minority Report mais où l'islamisme domine et a pris le pas sur les grandes puissances mondiales suite aux attentats de 2001), de l'autre je trouve que par moment ça manque de finesse et que le scénario souffre de situations un peu trop vite absorbées par ses protagonistes... Fingers in the nose quoi, ou comment des problèmes sérieux vécus par nos héros sont vite évacués par des raccourcis ou des solutions qui laissent parfois dubitatifs ! Côté dessin, ça se tient, et plutôt bien ! Si parfois les personnages sont un peu "écorchés", et les raccourcis des corps un peu bancales, l'impression générale est plus que bonne et fait même penser à du Marini par certains aspects. Des couleurs chaudes qui collent à merveille au décor ambiant, des vues architecturales sublimes qui marient subtilement orientalisme et futurisme, et des ambiances bien senties et fouillées en fonction des quartiers traversés. Des quartiers huppés, aux bas fonds de cette cité, tout est cohérent et crédible. Alors, en attendant de découvrir les autres pans de cet univers qui semble très intéressant, je resterai pourtant sur cette appréciation modeste à cause de facilités du scénario qui m'ont un peu déçu... A suivre, donc ! ************** Je viens de finir la lecture du 3e tome de ce cycle. Meilleur que celui de "New-Harlem", "New-Byzance" m'a davantage convaincu, même si certaines scènes se résolvent un peu trop facilement à mon goût. Le dessin est également meilleur . Ce triptyque se clôt sur un épilogue un peu lourd et assez mal amené, qui tente de justifier l'Ultime tome qui clôturera les 3 cycles... Ca manque un peu de finesse tout ça ! Mais ça reste un cycle agréable à lire !

11/04/2009 (MAJ le 21/07/2010) (modifier)
Par Whym33
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Walking Dead
Walking Dead

Incroyable ! Cette BD est tout bonnement incroyable. Je l'ai découverte en me référant aux avis dithyrambiques du site auxquels vient s'ajouter le mien. Je viens de finir le tome 8. Il m'en reste à l'heure actuelle 3 à lire en attendant les prochaines publications. Mais je ne peux m'empêcher de poster dès maintenant. Je suis tenu en haleine à tout instant et je meure d'envie de découvrir la suite. C'est bien la première fois que je suis autant bousculé par une lecture. La qualité première de cette série tient bien entendu dans son scénario mais il faut aussi souligner la richesse de la mise en scène, et le rythme soutenu sur lesquels s'appuie ce scénario. Les dialogues sont profonds et révèlent petit à petit la personnalité de chacun des protagonistes, ainsi que l'évolution de cette personnalité au cours de l'aventure. Aucune faiblesse dans le scénario, rien de gratuit, tout a son importance et participe à l'environnement dans lequel doivent évoluer les personnages. La violence succède aux moments de calme pour mieux nous saisir. La violence peut succéder à la violence pour mieux nous surprendre et rappeler au lecteur l'environnement hostile à tous points de vue dans lequel nous évoluons. Pas de codes ou de situations attendues, chaque page peut nous plonger plus encore dans la stupéfaction. Donc BD culte forcément ! C'est exactement ce que je cherche : un scénario en béton par un auteur qui sait parfaitement où il veut nous emmener, contrairement à bien des séries qui s'étirent en longueur et piochent pour prolonger l'histoire au fur et à mesure du succès rencontré (placez ici la série de votre choix), des personnages charismatiques, du suspens, et l'impression permanente d'être sur un fil. Bon j'y retourne.

20/07/2010 (modifier)
Couverture de la série Zombillénium
Zombillénium

Il est vrai qu’avant de lire cette BD je détestais, (mais alors je détestais carrément !) la plupart des BD faites à l’ordinateur ! Ça se résumait pour moi à des sous-machins commerciaux fait à la va-vite, dérivés d’une autre œuvre (série TV, film etc…) produit en 2 mois pour toucher un public déjà conquis ! Et pour Zombillénium, la première chose qu’on lit dans les remerciements (pour ceux qui lisent les remerciements…) c’est que tout le livre (hors couverture) a été fait sur Adobe Illustrator. Oulaa, tu pars pas gagnant toi ! (Pour info, je n’ai pas lu les précédentes séries de l’auteur, je ne sais pas si elles ont subi le même traitement.) Mais bon, là, à première vue, y a du style. Honnêtement le trait est particulier, y a une patte perso ou quelque chose. Alors lisons ! Et bien c’est franchement génial ! L’histoire est complètement barrée, originale et fraîche, les persos sont fouillés, bien définis, vivants même ! (hahahaha…) L’humour est canon, la parodie de Mickael Jackson, quoique classique, est tordante. L’univers est particulièrement réussi et on entre sans peine dans cette histoire un peu folle de zombies syndicalistes et de parc d’attraction carrément mortel. Des clins d’œil et des vannes à chaque case, du rythme, une ingénieuse narration et vous avez un premier tome d’une série destiné à cartonner. Alors il y en aura toujours pour vomir sur le trait un peu palot, sur les courbes trop nettes et les couleurs trop sèches. Mais inversement, le crayon de De Pins (enfin sa souris vraisemblablement…) lui ouvre des possibilités accrues sur le traitement de la lumière, des dynamismes. Le réel talent de l’auteur est finalement de s’être approprié ces techniques nouvelles et de les faire siennes au service de son univers. Tout est cohérent ! Pour exemple, quand le vampire, le squelette et la momie se penchent sur le héros, un contre-jour masque légèrement leur visage, contre-jour fait nécessairement à l’ordinateur mais qui donne un relief saisissant, un aspect cinéma aux personnages et à l’ambiance générale de l'histoire. Clouzot disait : « Pour faire un film, premièrement une bonne histoire, deuxièmement une bonne histoire troisièmement une bonne histoire ». L’aphorisme s’adapterait sans doute au 9ème art si tant est que l’on conçoive que la qualité d’une œuvre ne résulte pas nécessairement de sa réussite technique et artistique. L’émotion peut-elle naître d’un clic de souris ? Ici la réponse est oui ! Cette certaine démocratisation de l’art BD est-elle préjudiciable ? Ici la réponse est non ! Mais le débat reste ouvert…

20/07/2010 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série The New Frontier (La Nouvelle frontière)
The New Frontier (La Nouvelle frontière)

Après un premier tome introductif qui m'a laissé un peu sur ma faim, les 2 tomes suivants donnent vraiment toute sa substance à ce récit qui se révèle vraiment excellent, l'un des meilleurs dans le domaine des Super-Héros DC à mes yeux. La Nouvelle Frontière est une revisite des héros les plus connus de l'univers DC, une revisite de plus, peut-être, mais parfaitement construite et formidable à lire pour quelqu'un comme moi. Il s'agit de faire le lien entre l'époque du Golden Age des Comics (les premiers super-héros, ceux publiés lors de la seconde guerre mondiale) et le Silver Age (quand une grande partie des anciens super-héros avait disparu et que seuls quelques grands noms étaient restés et accueillaient de nouveaux héros un peu plus modernes). Les connaisseurs de l'univers DC Comics et de son histoire seront heureux de la façon logique et à la fois novatrice et respectueuse avec laquelle la transition est faite, expliquant l'abandon ou la mort des anciens héros, l'apparition des nouveaux et comment ceux-ci vont se rencontrer et devenir ce qui allait s'appeler la Ligue de Justice Américaine (JLA). Le récit se place dans le contexte d'après la Seconde Guerre Mondiale, sur une Terre où les Super-héros sont connus mais plus ou moins rendus illégaux par la loi fédérale des USA à l'exception de ceux qui se soumettent au gouvernement (oui, cela rappelle Watchmen mais ce n'est qu'un gage de qualité de plus à mes yeux). L'ambiance de l'époque est rendue de belle manière, rappelant un peu les meilleurs moments de Pin-up ou d'autres récits un peu rétro. Le dessin est très sympa, quelque part entre les vieux classiques style Milton Caniff et le trait de certains comics modernes, celui un peu carré et épuré. Il est en outre rehaussé par de très bonnes couleurs, assez originales, qui rappellent elles aussi l'aspect rétro de l'histoire. Mais c'est surtout le scénario qui est bon. Comme dit plus haut, le premier tome laisse un peu le lecteur dans l'expectative. A la manière de différentes scénettes ou histoires courtes, il nous met en présence de nombreux personnages et lieux, dont certains super-héros ou héros DC en devenir que nous reconnaissons et d'autres personnages, simples humains courageux et héros réalistes donc, qui semblent soit inventés soit issus des récits d'aventure de l'époque. Cet ajout de personnages, agents secrets, aviateurs d'élite et autres inventeurs, sans aucun pouvoir mais côtoyant les super-humains dans leur combat pour la justice, m'a paru à la fois réaliste et intéressant. Seul soucis, cette introduction de tous ces personnages inconnus sur lesquels on ne sait pas poser de références pré-existantes, rend un peu obscur le premier tome. Puis, au milieu du 2e tome, tous les éléments mystérieux s'imbriquent d'un coup et forment alors ce qui est amené à devenir une intrigue vraiment bien construite et sympathique. Je me suis retrouvé captivé, comme devant un très bon livre à suspens dont les ingrédients s'enchaînent parfaitement pour attirer inexorablement le lecteur vers leur résolution. Le tout pour mener à un final à la manière d'un film comme Independance Day, les gros défauts en moins (pas de drapeau américain où que ce soit par exemple, même si le discours assez "Rêve Américain" est présent un peu partout mais nettement plus digeste). Ce final, un peu grand spectacle mais digne d'une conclusion grandiose au récit, permet de nouveau de joindre tous les éléments du récit dans un tableau où chacun a sa place et où tout permettra de mener à la création de l'univers DC tel qu'on le connaît actuellement. L'épilogue, s'accompagnant d'un discours inspiré de J.F. Kennedy, rappelle à la fois le côté Rêve Américain du récit mais aussi la façon dont les super-héros, chantre de l'espoir et du manichéisme, s'insèrent désormais dans un monde où rien n'est plus aussi blanc et noir qu'à l'époque de la Seconde Guerre Mondiale. Une lecture excellente, un très bon scénario, une ambiance rétro tout à fait réussie : une lecture qui séduira tous les amateurs de l'univers DC et de comics de talent.

25/12/2006 (MAJ le 18/07/2010) (modifier)
Par Superjé
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Minimal
Minimal

Note approximative : 3.5/5 Minimal c'est une bonne bd d’humour de Larcenet. Tout est écrit/dessiné par lui, il change régulièrement de style, même si, comme Larcenet utilise plusieurs styles de dessin dans toutes ces BDs, on reconnaît toujours sa patte. Son dessin est toujours réussi et il est parfaitement adapté à ce genre de gags. À la première lecture que j’ai faites de cet album, (il y a quelques années) j'ai vraiment éclaté de rire en lisant certaines pages (les vies sans intérêt : le mec qui en a ras le bol du boulot, qui balance ses feuilles, ce gag m’a fait exploser de rire par exemple), quand je l'ai relu, j'ai bien souri quelques fois, mais je n'ai pas explosé de rire comme la première fois. L'humour qu'utilise Larcenet dans cet album est plus mordant que d'habitude, frôlant souvent avec l'absurde, ou avec l'humour noir, très très noir. Il aborde souvent des thèmes pas toujours politiquement corrects (la Shoah, le fascisme, le racisme, l'intégrisme) ça nous change de l'humour poétique et gentil du "Retour à la terre". Une bonne bd d’humour, je conseille l’achat aux fans de Larcenet.

07/05/2008 (MAJ le 17/07/2010) (modifier)
Par maelle
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série One Piece
One Piece

J'ai découvert tard cette série, puisque déjà 53 tomes étaient sortis quand mon chef (à qui j'adresse des remerciements éternels) a commencé à mes les prêter 4 par 4... Et là BAM ! La claque ! Comment j'ai pu passer à côté d'un tel phénomène ? J'adore, l'histoire, les personnages, les aventures ubuesques, les dessins exagérés (le rapport taille de robin sur poitrine de robin est sans commune mesure le plus petit que je connaisse !), les fruits du démon loufoques et propices à donner des pouvoirs absurdes à tout le monde (j'adore le fruit bubulle !!)... Eiichirō Oda a une imagination débordante et intarissable et je ne me lasse pas de le lire, même quand les vannes volent assez bas ! Il me donne envie de me mettre des baguettes dans le nez et de devenir pirate. C'est pour dire. Je conseille la lecture, l'achat si vous avez plein de sous ou si vous trouvez une occase, et puis après la relecture. Parce que une fois c'est pas assez pour tout voir !

16/07/2010 (modifier)