Les derniers avis (9565 avis)

Par Blue Boy
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Pinocchio (Winshluss)
Pinocchio (Winshluss)

Un prix du meilleur album du Festival d'Angoulême largement mérité pour cette reprise très librement inspirée et surtout complètement déjantée du « Pinocchio » de Carlo Collodi. Ici, Pinocchio est un petit robot quasiment indestructible, le seul à ne pas mentir au milieu de personnages tout aussi abjects et méprisables les uns que les autres, y compris Geppetto son créateur, qui cherchera à vendre « son invention » aux militaires. Ces derniers finiront par le considérer comme dangereux alors que c’est davantage leur propre stupidité qui constitue la menace numéro un… Voilà en tous cas un album ô combien rafraîchissant et complètement hors normes, on en reste littéralement sur le cul ! L’auteur, issu de la BD indépendante tendance destroy, a pris quasiment toutes les libertés graphiques et scénaristiques, les seules limites étant celles imposées par les dimensions de la page… N’hésitant pas à alterner un trait sale à la Vuillemin avec des illustrations superbes, délicates et poétiques, en passant par un fusain délibérément désuet ou encore des crobards minimalistes proches de l’amateurisme, esprit punk oblige, l’auteur nous scotche littéralement tout au long de ce pavé de près de 200 pages. Ce mélange des genres ne choque même pas, tant la fascination pour cette histoire (quasiment) sans paroles joue à plein. Il s’agit bien là d’un parti pris car sous ses faux airs de bazar graphique, l’auteur sait exactement où il veut nous emmener et suit son fil rouge sans dévier d’un pouce. Quant au scénario, il est à l’image du graphisme, complètement azimuté : Blanche-Neige y fait même une apparition au milieu de sept nains maniaques sexuels, c’est dire… L’histoire avance à un rythme d’enfer, sans temps mort, un peu comme le robot incontrôlable qu’est ce « punkocchio ». Ce récit picaresque fait d’ailleurs beaucoup penser au Candide de Voltaire, avec un héros qui se finit toujours par se sortir des situations les plus périlleuses. Question textes, seuls les « intermèdes » avec Jiminy Cafard en comportent, et c’est toujours très décalé… Ce dernier, qui se contente de squatter le crâne de Pinocchio au lieu de lui faire la morale comme son double « Cricket » dans la version de Disney, débite des vérités pas toujours bonnes à dire, telle cette sentence prononcée à l’adresse de son pote lors d’une soirée alcoolisée : « Le grand projet, c’est de nous rendre débile pour mieux nous enfiler, mec ! ». Parole d’alcoolo certes mais pas moins lucide pour autant… C’est donc à la fois créatif, foisonnant, trash, drôle, poétique, et surtout sans compromission pour les âmes sensibles ou inhibées, mais cet OVNI a été conçu un peu comme un cocktail explosif jeté à la gueule du monde, en situation pré apocalyptique du fait de la bêtise, de l’égoïsme et de la rapacité de l’espèce dominante : la nôtre. C’est aussi un joli conte pour enfants qui ne veulent pas s’en laisser conter, ou pour adultes qui ont su garder leur âme d’enfant… Et comme en guise de pied de nez, l’ouvrage est présenté dans un format luxueux, ce qui en fait un objet magnifique qu’on a peur d’abîmer… Pas très punk, j’en conviens, mais si ça peut servir la cause, après tout… Comment ça, j’ai pas parlé de chef d’œuvre ? Fuck, who cares anyway ?…

05/01/2011 (modifier)
Par Lowhic
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Mutafukaz
Mutafukaz

Si c'était possible, je lui aurais enlevé un demi point pour sa fin en queue de poisson assez décevante. Hormis cette déception, je ne vois pas quoi reprocher à Run ; en effet, sa création est magistrale. Le premier album est juste envoûtant : des dessins avec un style excellent, des pages de papiers différents, en couleurs, en noir et blanc, et des bonus vraiment superbes ; des photos, des dessins et j'en passe.. Bref, graphiquement, le titre est à mes yeux le plus beau et le plus fun que j'ai pu lire. Niveau personnage, la BD n'est pas en reste : Vinz et Angelino sont des charismatiques, et leurs ennemis sont aussi mystérieux que rancuniers. Le scénario vous chope dès les premières pages et ne vous lâche plus, tant la BD se laisse lire et relire indéfiniment. Il faut dire que le fun et l'humour de ce comics n'y sont pas étrangers. Sous une toile d'un scénario du style des Visiteurs, les péripéties et révélations qui nous sont contées nous mettent l'eau à la bouche de page en page, bien que l'on soit déçu d'une fin si... Hum, pour éviter de spoiler, je dirais qu'on ne se rend pas vraiment compte que c'est une fin, et qu'on reste un moment à se dire à quel point il aurait été ... Oulah, mais c'est que je commence à m'emballer moi, je vous garde la surprise ! Bref, pour conclure, on peut dire que Mutafukaz est une bd tout simplement indispensable, tant parce que son style déjanté en séduira plus d'un, que parce qu'elle représente une oeuvre d'art à elle-même.

03/01/2011 (modifier)
Par Gregory
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Yaxin
Yaxin

Je n'avais jamais entendu parler de cette BD et c'est un ami qui me l'a offerte. Eh bien, je suis totalement tombé sous le charme. Du dessin d'abord qui m'a transporté dans cette île aux contours incertains dont parle le livre, peuplée de fées et de faunes, et surtout du petit Gabriel et de Merlin dont les discussions parfois à la limite de l'ésotérique m'ont fait rire et réfléchir à la fois. Et puis ensuite c'est le texte qui m'a fait voyager, comme un chant magique qui reste encore longtemps en tête après avoir fermé le livre. Moi qui ne suis pas un grand fan de poésie, j'ai trouvé celle-ci complètement assumée et tout-à-fait accessible, beaucoup plus proche d'une chanson ou de la voix du narrateur d'un conte que d'un poème classique. J'ai lu des commentaires disant qu'il n'y a pas d'histoire et ça me surprend. Pour moi, l'histoire découpée en petits chapitres, comme autant de petites nouvelles de quelques pages, fourmille d'anecdotes et de détails sur ce monde fantastique qui rappelle un peu Tolkien mais sur un ton très différent. J'adore. Un total petit bonheur !

03/01/2011 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Mille Visages
Mille Visages

C'est bizarre... Il y a des Bd que je lis et j'accroche tout de suite. Celle-ci en fait partie contre toute attente et malgré mes avis très critiques du moment ... Dernièrement, la série W.E.S.T qui mélangeait également le western et l'ésotérique m'avait laissé un goût amer. Ici, c'est tout l'inverse qui s'est produit. Comme quoi ! Il est difficile que d'expliquer une véritable alchimie ! Je dois dire qu'il y a véritablement une bonne maîtrise narrative. Ma lecture a été très agréable. Le dessin de Malès est plutôt réussi quoiqu'en dise ses détracteurs. Il faut avouer qu'il a un style bien à lui pour représenter les visages des personnages. Après, on aime ou pas ! J'ai également été surpris par l'audace des cases. Les couleurs méritent également une mention spéciale tout comme la couverture du premier tome. Passons au scénario, maintenant ! Il semble plein de surprises et chaque tome est différent dans une espèce de montée en puissance. J'observe également une certaine cohérence très appréciable. Le mélange des genres fonctionne ici à merveille. En effet, le récit mêle habilement l’histoire contée aux flashback sans que cela ne nuise à la clarté de l’intrigue. Les personnages sont presque attachants. On suit leur tourmente et leur fragilité. On s’engage également dans leur combat presque perdu d’avance devant la dureté de l’épreuve. Bref, on tremble pour les héros qui peuvent disparaître et être remplacé au pied levé par d’autres personnages qui prennent la relève. Il n’y a pas de linéarité. On remarquera que le dernier volume s'est fait attendre. Curieusement, le dessinateur Marc Malès (un auteur que j'apprécie tout particulièrement) a préféré jeté le crayon pour s'en aller vers d'autres cieux. Son remplaçant achève le travail dans un autre style qui lui ait propre. On pourra regretter le manque d'homogénéité de l'ensemble. On sent que ce dernier tome est une commande à terminer pour clore quelque chose qui n'a pas très bien fonctionné commercialement parlant. Néanmoins, on peut féliciter le scénariste d'avoir mené ce projet jusqu'à son terme ! C'est pourtant bien une Bd qui gagnerait à être connue car elle renouvelle le genre western en introduisant une bonne dose de fantastique dans un genre maléfique presque horrifique. Cette série le mériterait amplement. Vous serez rapidement envouté par cette bd tout à fait originale ! Note Dessin: 3.75/5 - Note Scénario: 3.75/5 - Note globale: 3.75/5

28/08/2007 (MAJ le 01/01/2011) (modifier)
Par Tomeke
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Namor - Voyage au fond des mers
Namor - Voyage au fond des mers

Un coup de cœur en cette fin 2010, que demander de plus ? Namor est un excellent one-shot et pour plusieurs raisons. La première est qu’il arrive à offrir en un volume une aventure fouillée et prenante. Une fois arrivé dans les dernières planches de l’album, je ressentais cette même curiosité, cette même excitation montante que lorsque j’ai vu pour la première fois Abyss… Le récit est donc bien développé et propose une fin étonnante, à la fois logique et surprenante. Ensuite, j’ai apprécié le background de l’histoire : le milieu du XXème siècle, les découvertes scientifiques, le mythe de l’Atlantide, le fond marin,… Un bon cocktail donc, bien exploité par l’auteur, et qui permet d’offrir une réelle consistance au côté fantastique du récit. Comme dans Sanctuaire, j’ai apprécié l’aspect suffoquant et claustrophobe du sous-marin perdu à des milliers de pieds sous terre. L’aspect graphique n’est pas en reste, que du contraire. Bien réussi, il propose un dessin qui sort un peu des sentiers battus. La colorisation est pastelle et l’ensemble donne un rendu un peu de flou permanent. Cela ne m’a pas dérangé. Seules les expressions faciales m’ont semblé par moment hasardeuses. En conclusion, je vous conseille cet album très réussi. Captivant, vous ne devriez pas en ressortir déçu. En outre, vous pourriez commencer 2011 par un bon petit one-shot, non ?

31/12/2010 (modifier)
Couverture de la série Voleurs d'Empires
Voleurs d'Empires

Je viens de dévorer l’intégrale de ‘Voleurs d’Empires’ ! Quelle série ! L’histoire débute en France en 1870 et a pour décor initial la pension de Froidecoeur, un internat pour jeunes gens de bonne famille. C’est là-bas que le lecteur découvrira les personnages centraux de cette aventure et assistera à l’envahissement du pays par les troupes prussiennes. Par la suite, les héros prendront la fuite vers la capitale, où ils assisteront de loin à la négociation de l’armistice avec Bismarck, puis à la naissance de la Commune et à l’éclatement de la guerre civile. ‘Voleurs d’Empires’ a pour indéniable qualité sa rigueur historique. Ses auteurs ont toutefois pris le parti de jeter dans l’Histoire des personnages de fiction, et de surcroît d’ajouter à cela une touche de fantastique non négligeable, faisant ainsi toute l’originalité de la série. Mais le point fort de la série réside, à mon sens, dans sa galerie de personnages. En choisissant de jeunes protagonistes, Dufaux a pu injecter une bonne dose de fougue à son histoire. Si les personnalités des quatre personnages principaux sont sensiblement variées, chacun d’eux se révèle tout à fait attachant. Les deux hommes, tout d’abord, Nicolas et Julien, deviennent vite amis. Ce qui ne les empêchera cependant pas de se disputer gentiment – et jamais ouvertement – les faveurs des mêmes femmes. Anaïs, ensuite, frappe par sa charmante simplicité et l’amour inébranlable qu’elle voue à Nicolas. Mais la beauté et la franchise de Madeleine en feront sa rivale constante. Par ailleurs, le scénario regorge d’idées véritablement marquantes – que je ne pourrais qu’évoquer ici, ne voulant pas gâcher le plaisir des lecteurs à venir –, tels la litanie « pour une livre de chair, tout un festin, rien de moins », les « fleurs de peau », les « chats », etc. Le trait classique de Jamar, enfin, m’a séduit d’emblée, vu son réalisme et le soin patiemment consacré aux détails. Bref, j’ai vraiment été captivé par cette série ! Merci à ses auteurs !

31/12/2010 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Séraphin Illustré
Séraphin Illustré

Avant de commencer à donner mon avis sur cette bd, je vais vous faire un petit cours d'histoire. En 1933 parait le roman 'Un homme et son péché' de Claude-Henri Grignon. L'intrigue se passe dans les années 1880-1890 au temps de la colonisation de la région des Laurentides. Le protagoniste du roman est Séraphin Poudrier, un avare sans scrupule qui prête son argent à des taux d'intérêt très élevé et qui a pour femme Donalda, l'incarnation de la parfaite ménagère qui subit l'avarice de son mari. Le roman fut un grand succès et depuis il y a eu plusieurs adaptations de l'univers du roman dont 3 films (1949, 1950 et 2002), une émission radiophonique qui durera du 1939 à 1962, une émission de télévision qui durera du 1956 à 1970 et finalement une bande dessinée mensuelle qui durera de 1951 à 1970. À l'exception du dernier film, Claude-Henri Gagnon a écrit tout se que je viens d'énumérer et on peut dire qu'il avait de l'imagination ! En ce qui concerne la bande dessinée, il faut savoir qu'il y a eu deux périodes. Celle des années 50 qui est une adaptation de l'univers du roman et celles des années 60 qui adapte l'univers de la série télé qui était tellement populaire que les éditeurs du journal où paraissait 'Séraphin Illustré' voulaient profiter pleinement de cette popularité. Heureusement, on n'a pas de besoin de connaitre la série télé pour se retrouver car on comprend facilement qui est qui et quel est leur rôle dans l'histoire. Comme la bande dessinée se résumait à une planche par mois, le court récit est souvent un gag avec une chute à la fin. Cela tourne pratiquement toujours sur la pingrerie de Séraphin, qui est tellement avare qu'il invite les gens pour Noël et qu'ensuite il leur fait payer pour le repas, et je ne sais pas trop quoi penser de ce choix. D'un coté, le scénariste a assez d'imagination pour ne pas que cela soit répétitif, mais en même temps à la longue on devine un peu comment cela va finir. Il y a tout de même des moments très drôles et certains gags me semblent un peu osés pour l'époque (du genre Séraphin dit qu'il aime bien son chien et quelques jours plus tard il va le noyer parce qu'il y a une nouvelle taxe sur les chiens). Il y a ensuite les planches qui semblent plus avoir comme sujet la vie quotidienne de Séraphin et qui ne sont pas des gags (ou alors les blagues étaient tellement pas drôles que je ne me suis pas rendu compte que c'était sensé faire rire). J'aime un peu moins ces planches même si elles ne sont pas dénuées d'intérêt pour moi qui aime bien l'univers de Séraphin Poudrier. Certaines planches ont une construction un peu étrange. Parfois, on commence avec un sujet et puis soudainement il y en a un autre qui arrive de nulle part. Par exemple, une fois cela commence avec deux cases avec Donalda qui se demande pourquoi Séraphin ne l'embrasse pas le jour de l'an et ensuite tout le reste de la planche on parle d'un homme qui n'a pas payé Séraphin et il s'en va chercher son remboursement. Pour ce qui est du dessin, je l'aime beaucoup. Albert Chartier a un style beaucoup plus réaliste que dans ses autres séries et ce n'est pas pour me déplaire. Il est aussi bon dans le dessin humoristique que dans le dessin réaliste. On voit pourquoi il est considéré comme un grand de la bande dessinée québécoise. Bref, j'ai bien aimé 'Séraphin Illustré', mais les scénarii sont malheureusement trop inégaux pour que je donne la note maximale et je ne recommande pas l'achat car je ne sais pas trop si quelqu'un qui ne connait rien de Séraphin Poudrier puisse apprécier cette série.

29/12/2010 (modifier)
Par rincevent
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Quête de l'Oiseau du Temps
La Quête de l'Oiseau du Temps

Il y eut avant "La quête de l'oiseau du temps" et après. Avant : l'heroic fantasy française n'existait pas ou n'était qu'une pâle copie américaine. Après : elle existe et a acquis directement ses lettres de noblesse. Depuis il existe de bonnes séries mais elles sont et seront toujours comparées à "La quête de l'oiseau du temps". Le graphisme somptueux n'a pas pris une ride en pratiquement 30 ans. L'histoire est tout simplement parfaite. Cette série est absolument indispensable dans toute bibliothèque de BD digne de ce nom. Vous ne me verrez pas souvent noter une BD car je trouve cela trop suggestif. Mais celle ci est tout simplement hors norme.

27/12/2010 (modifier)
Par Belhou
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Mondes de Thorgal - Kriss de Valnor
Les Mondes de Thorgal - Kriss de Valnor

Cela fait plusieurs mois que l'on nous annonce la sortie de ce premier tome d'une série "hors série" de Thorgal, développant plus chaque personnage de la saga. Et quoi de mieux que Kriss de Valnor, la diabolique, pour entamer une série? Je suis très content que l'on s'intéresse à ce qu'il se passe "après" sa mort (tome 28 de Thorgal), car à la lecture dudit tome 28 j'étais resté sur ma faim": je voulais savoir à quelle mort Kriss aurait affaire"! Au départ, le fait d'employer un autre dessinateur, Giulio de Vita, m'avait laissé sceptique : finalement il est très agréable, assez ressemblant avec le dessin de Rosinski dans la période pré-le sacrifice. Le lettrage respecte la série mère, malgré les couleurs un peu "vintage" :). Les scénario est lui très intéressant, on est vite pris par l'histoire, on en apprend davantage sur la jeunesse de Kriss sans dénaturer la série mère. Une large place est accordée au récit sur Sigwald le Brûlé, très riche soit dit en passant. A la toute fin de ce premier tome, on est plus que jamais pressé de connaître la fin de ce savoureux dyptique dévoilant les origines de Kriss, et, dans le tome 2, sa rencontre avec un certain Thorgal Aegirsson... Bref, un véritable coup de coeur pour ce spin-off (à la couverture magnifique, merci à Gregorz Rosinski!) qui permet de complexifier un peu plus l'univers de la série mère. Merci Papa Noël pour m'avoir permis d'acquérir ce très bon album !

27/12/2010 (modifier)
Par THOR
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Grand Duc
Le Grand Duc

Enfin une BD sur le front russe mettant en scène les combats aériens. Scénario qui tient la route, dessins magnifiques et parfaitement colorisés. Une BD sympa pour ajouter dans la hotte du père Noel Les 3 tomes sont tous plus beaux les uns que les autres

24/12/2010 (modifier)