Quand j’ai eu le bouquin dans les mains, et que j’ai vu cette couverture, j’ai eu peur. Peur de quitter cette image magnifique, ce petit être tout simple en creux et en relief à la fois, entouré par un grand vide (celui du titre ?) et ces créatures étranges qui semblent l’attendre dans la forêt alentour. Et puis j’avais trop envie de voir ce qu’était cette petite fille aux longs bras, ce reflet seul dans une mare, à qui appartenaient ces pieds géants derrière la futaie… Embarqué dans le TGV d’Alphonse Tabouret, je me suis retrouvé à suivre les aventures de ce personnage naïf, mais si attachant, intelligent mais si seul… Car c’est là le vide d’Alphonse. Il se sent seul, il s’ennuie, il sait à peine qui il est… alors il se promène, il rencontre des gens, qui lui apprennent des choses… ou pas. Il y a des jeux de mots, des situations qui sont vraiment bien trouvés ; j’ai bien aimé par exemple l’histoire du saule pleureur, un fil narratif qui ne se dévoile qu’à sa toute fin ; ou encore un inventaire à la Prévert sur une certaine couleur, véritable trouvaille… Et puis cette langue si particulière à Sibylline, que vous ne pouvez connaître qu’en discutant avec elle, si unique, si déroutante et si jolie…
Le dessin de Jérôme d’Aviau, alias Poipoipanda, vaut à lui seul le détour. Son personnage tout simple, avec ses bras en fils, son visage lunaire et ses yeux minimalistes est d’une poésie rare, que l’on ne retrouve que dans certains albums de Lewis Trondheim, et les personnages qui l’entourent sont également d’une grande efficacité dans leur simplicité. Les décors, s’ils ne sont pas forcément fouillés, ont le mérite d’être aussi vivants que les personnages : l’omniprésence des arbres procure un sentiment de sécurité, mais aussi des possibilités narratives alléchantes. Il y a pas mal de pleines pages, où l’on trouve Alphonse en train de marcher dans la forêt, et il n’y a rien de plus universel.
Il faut aussi associer Capucine à cette belle réussite, puisque son lettrage délicat permet de suivre les dialogues tout à la fois absurdes et redoutables entre Alphonse et les gens qu’il rencontre. Ce livre est chatoyant.
Avant d'aller plus loin, je tiens à préciser que cette note est subjective et personnelle.
J'ai adoré cette lecture mais il ne sera pas de même pour tout le monde. En fait cela dépend de ce que l'on attend d'une BD.
"Omni-Visibilis" est le fruit du travail collaboratif de deux grands auteurs.
Ils font un sans-faute sur ce pavé à l'édition de qualité, similaire à du Futuropolis avec son dos rond.
Le scénario part d'un postulat étrange bien résumé dans l'avis précédent de Ro. La suite est pour moi une merveille, le récit déborde d'ingéniosité, certains gags sont multipliés ou plutôt déclinés avec systématiquement des sourires voir des rires garantis. Les auteurs ne lésinent pas sur l'humour.
J'ai adhéré à l'histoire qui fonctionne bien sans tomber dans la facilité. Les situations sont bien réfléchies, on voit que le sujet a été creusé sérieusement et que le travail de synthèse qui en a découlé est très propre.
Le dessin est la cerise sur le gâteau : il est superbe et le choix de la bichromie le sublime.
Une telle production, j'en redemande tous les jours.
Bravo aux auteurs mais également à Dupuis.
Alors là je dis chapeau bas à Manu Larcenet pour cette œuvre toute en finesse et simplicité. Le combat ordinaire, c’est l’histoire de Marco, un homme ordinaire, avec ses défauts, ses failles, ses complexes, mais aussi ses envies, ses désirs. Marco est un éternel adolescent qui refuse de grandir, et pourtant la vie ne lui laissera pas forcément le choix. Tout au long des quatre tomes, qui couvrent pas loin d’une décennie, on suit son évolution, sa manière d’affronter la vie et les inéluctables changements qui l’accompagnent.
Le dessin, bien que très simple, sert parfaitement l’histoire. Les visages sont expressifs, et les paysages naturels sont réussis. Restent les couleurs qui sont bien choisies, avec un petit plus pour les ombrages des arbres.
J’ai passé en compagnie de Marco un moment très agréable, plein de sourires et d’émotions, et sans un dernier tome que j’ai trouvé un cran en-dessous des précédents (notamment vers la fin, le long monologue qui suit les élections m’a ennuyée), j’aurais mis sans hésiter 5 étoiles.
Merci déjà à Aurélien qui vient de créer la fiche de cette BD coup de coeur et coup de poing pour moi au moment où je venais de la finir et où je me demandais pourquoi diable personne ici n'en avait encore parlé car ce Spider-Man Noir au design des plus séduisants par son âpreté et sa sobriété et rencontré dans le récent jeu vidéo "Spider-Man Dimensions" avait tout pour m'intriguer...
La collection Marvel Noir est un peu chez Marvel ce que DC Elseworlds représente et notamment par la transposition réussie de son Batman dans un Gotham victorien au XIXème siècle, en gros ça passe ou pas mais je dois reconnaitre que l'idée est aussi culottée que séduisante, transposer des personnages que l'on croit connaitre sur le bout des ongles dans un lieu et surtout une époque différente avec ce que ce genre d'uchronies peut procurer...
Et rendons à César ce qui appartient à César, c'est bien séduit par le travail effectué par ce trio d'artistes (dont un scénariste français Cocorico) que Marvel a décidé de poursuivre l'expérience en l'étendant sur Daredevil et Punisher.
Mais au fond, de quoi ça parle exactement ? Le récit est bien plus adulte et désespéré que dans les Spider-Man classique, ici on est en pleine dépression économique dans une Amérique désemparée des années 30. Tante May est une veuve syndicaliste active et sans concessions oeuvrant pour les plus pauvres. Et Peter Parker un jeune homme rempli de haine et de vengeance suite à l'assassinat de son oncle. Une piqure inopinée par une araignée mystique va bouleverser sa condition physique mais pas son acharnement.
Disons le de plein pied, l'ambiance lourde et brutale de ce one-shot ne le destine pas aux jeunes lecteurs mais bien à un public un peu plus hardcore. Le flashback mettant en scène la mort de l'oncle Ben donne un ton résolument morbide et la combinaison épurée et sombre de notre héros rompt définitivement avec le coté fun du costume rouge et bleu. Spider-Man ne réchigne pas non plus aux armes à feu plus qu'à sa toile et l'apprentissage de ses responsabilités est assez bien amené également.
Les dessins amènent un style différent également. On aime ou pas effectivement mais je trouve que c'est assez réussi pour des traits assez européens qui donnent une touche unique à une oeuvre que fans de Spider-Man ou pas mais amateurs d'oeuvres légèrement hardcore devraient fortement apprécier et lire. Pari réussi !
Bref ce Spider-Man qui met en scène également pas mal de super vilains connus offre une facette différente d'un personnage populaire pour se conclure de façon classique mais
Lone Wolf & Cub, c'est assurément l'association de deux talents et la production d'une série hors du commun.
Le talent du dessinateur d'une part : la finesse du trait, le souci du détail et la capacité à dessiner aussi bien la luminosité de la neige, la fraicheur ou au contraire l'oppression d'un jour de pluie, la quiétude comme la violence de l'eau, la clarté du jour, l'obscurité de la nuit, l'anatomie humaine et animale (les chevaux au galop, la main qui tient le sabre) et tout ceci avec un très bon rendu du mouvement (même si certaines scènes sont parfois difficiles à décrypter). Que dire sur la technique du sumi-e utilisée pour les quelques premières pages de chaque histoire sinon que c'est tout simplement magnifique !
Le talent du scénariste d'autre part : une relation père-fils incroyable et une imagination sans borne pour trouver, encore après une vingtaine de volumes et plus d'une centaine d'histoires, des idées pour raconter des tranches de vie ou des assassinats sanglants et bien ficelés ou simplement l'honneur, l'orgueil, l'esprit de vengeance ou la fierté dans la société japonaise de l'époque. Autour du tome 17, on entrevoit dans certains chapitres une facette profondément humaine d'Ogami Itto, quand il croit son fils en danger de mort ou qu'il doit affronter un de ses anciens élèves. Après avoir assisté à tant de violence et maîtrise de soi de sa part, c'est d'autant plus fort et émouvant. La mentalité de Daigoro est parfois dérangeante mais les histoires qui tournent autour de son personnage sont toujours surprenantes.
Comme le laisse présager le thème de cette série, il y a beaucoup de sang versé, mais sans pour autant tomber dans la boucherie-charcuterie comme c'est le cas dans l'Habitant de l'infini. L'assassinat en lui même est souvent court et efficace, tout est dans la préparation, la mise en scène, la traque, la ruse et les regards échangés. J'admire vraiment la capacité qu'ont certains auteurs et dessinateurs à pouvoir tout exprimer ou presque par le dessin, les attitudes et les expressions.
Décembre 2008 - Petit complément après la lecture des tomes 20, 21, 22 et 23 : l'histoire du loup solitaire et de son fils se divise en fin de compte pour l'instant en deux parties : une première partie avec les assassinats rémunérés pour accumuler de l'or puis une deuxième partie avec le retour à Edo et la (tentative de) vengeance proprement dite du clan Ogami contre le clan Yagyu. Et cette deuxième partie, et notamment les 4 derniers tomes que j'ai lus, sont d'une intensité croissante voire même exceptionnelle pour les derniers, qui font intervenir notamment dans un rôle de premier plan un empoisonneur fourbe et ignoble. Un vrai régal et un suspens toujours aussi prenant. Vivement la suite !
Août 2009 - Les tomes 24 et 25 sont sortis et je n'en reviens toujours pas que la tension et la qualité de cette oeuvre puissent continuer à grimper de la sorte. Plus que 3 tomes avant la fin et s'il ne se passait pas 5 ou 6 mois maintenant entre la sortie de chaque volume, je retiendrais presque ma respiration jusqu'au prochain... Graphiquement, c'est parfois tellement beau que c'en est émouvant.
Juillet 2010 - Plus qu'un tome à se mettre sous la dent et on aura le fin mot de cette épopée grandiose. Les derniers chapitre mettent en scène les "herbes", ces espions à la solde des Yagyu qui depuis des générations se sont installés dans des villages et y ont vécu comme si de rien n'était. Je trouve le chapitre de leur "éveil" absolument magnifique. La force qui se dégage de ce récit et de ses deux personnages principaux est tout simplement incroyable... Dire que tout ça va bientôt s'arrêter :((
Septembre 2010 - après lecture du 28ème et dernier tome : définitivement culte... cette fin n'aurait pas pu être plus belle... :::((::
Excellent ! J'ai vraiment apprécié cette série !
Le dessin est d'une toute beauté ! Une maîtrise parfaite ; un dessin de qualité sur tous les plans ! Perspective, couleurs, émotions etc... excellent !
Les personnages sont vraiment bien pensés et leurs expressions sont dessinées de façon prodigieuse !
Le scénario est prenant ! J. Blacksad mène ses enquêtes tout en nous entrainant dans son quotidien finalement maussade et noir. Enquêtes vraiment bien à chaque tome ! Le même plaisir à la lecture des trois premiers tomes et la même envie de retrouver notre détective séducteur et aux méthodes expéditives dans une nouvelle enquête !
Le petit 'hic' (il en faut), c'est peut-être un peu trop de "politique" ... mais bon, j'exagère un peu (beaucoup ?!)
Une BD dont on ne regrette absolument pas l'achat ! J'en recommande vivement l'achat !!!
4,5/5
Je confirme les avis précédents.
Cette série démarre de façon étonnante, avec des personnages hauts en couleurs (peut-être un peu trop !) et des situations assez loufoques.
Alors que le thème et certaines scènes sont assez morbides, le rire nous cueille régulièrement au détour d'une case, par surprise.
Le tout est rehaussé par de superbes dessins (pour peu que l'on soit sensible à ce style).
A noter aussi la mise en page assez classieuse, tout à fait dans le ton et l'époque évoquée.
Bref vivement la suite ! :-)
Mon coup de cœur du moment.
"Ernest & Rebecca", c'est pour moi LA série jeunesse de cette rentrée !
Bianco qui m'avait apprivoisé avec son terrible et génial Billy Brouillard récidive, mais cette fois accompagné de Antonello Dalena au dessin. Si graphiquement les univers n'ont strictement rien à voir, la force d'évocation de Bianco reste intacte. Cette qualité à retranscrire les sentiments, ressentiments et le monde de l'enfance est d'une rare puissance chez cet auteur !
Surtout qu'il ne les ménage pas nos têtes blondes ! La maladie, la mort, la séparation : toutes les "grandes" questions que se posent les enfants et que nous essayons trop souvent de biaiser ou d'y répondre de manière évasive, Bianco y va franco.
Mais heureusement, ces sujets difficiles sont traités et amenés avec une grande intelligence et tout en finesse. Car c'est vrai que face à la séparation inéluctable de ses parents, la petite Rebecca, 6 ans (et demi !) est bien impuissante et malheureuse. Et ses tentatives pour essayer de rabibocher ses parents sont à la fois drôles et poignantes, tant on ressent ce qu'elle doit éprouver pour imaginer de tels stratagèmes... L'innocence de l'enfance face à la dure réalité du monde des adultes est souvent douloureuse
Et puis il y a Ernest. Ernest, c'est un peu le Hobbes (cf. Calvin et Hobbes) de Rebecca. Mais sans en être une pâle copie non plus, car Ernest va en fait incarner sous la forme d'une drôle de petite bestiole la maladie que traîne Rebecca. Refuge, confident, instigateur d'idées farfelues, copain imaginaire : il est à la fois tout cela également, et entraine Rebecca dans des situations qui vont du cocasse au dangereux !
Et c'est là que le dilemme se pose. Car s'il est son meilleur ami, Ernest est aussi le mal qui la tient... Et Bianco sait parfaitement jouer de cette situation pour faire évoluer ses personnages au fil des 3 tomes sortis à ce jour, surtout qu'il distille un humour de-ci de-là, sans que ce la soit artificiel.
Antonello Dalena va, lui, apporter beaucoup de fraîcheur à cette histoire par son trait rond, doux et une colorisation très peps. Du coup, les situations difficiles et les moments poignants sont vraiment bien rendus et passent facilement sans tomber dans le tragique. Il sait imposer une ambiance par sa colorisation et sa mise en page. Les scènes de campagne avec le grand-père en sont un exemple fort.
Mais surtout ce qui frappe, c'est l'énergie qui transparait de son travail. Cadrages, découpages, couleurs : tout transpire le caractère de Rebecca, véritable Zébulon sur ressort !
Du coup, ce duo réussit à nous produire une série qui aborde des sujets parfois difficiles de façon plus que réussi ! Reste à voir comment va évoluer la suite de cette série. Un choix douloureux sera à un certain moment nécessaire entre sa maladie et Ernest...
La claque !
Pourtant, à sa sortie en librairie, j’avais rapidement feuilleté ce one shot, le dessin au premier abord simplet m’avait fait reposer rapidement la BD, sans me poser d’avantage de questions.
Ce sont les avis positifs et les éloges venus d’ici et d’ailleurs, qui m’ont fait me repencher sur cet opus, grand bien m’en a pris !
Le pitch : Le monde politique vu par l’intermédiaire d’un jeune conseiller fraîchement débarqué dans les arcanes du pouvoir. Tout simplement enthousiasmant.
Cette plongée dans ce microcosme si particulier sonne tellement juste, de l’organisation de la communication à la gloire du ministre, à la résolution des problèmes diplomatiques, en passant par les longs discours et les grandes visions d’avenir, le tout en mode déphasage complet de la vraie vie.
Une brochette de personnages assez jubilatoires, avec en tête de gondole le magnifique animal politique Alexandre Taillard de Worms (Clone de Dominique de Villepin), superbement croqué.
Un humour omniprésent, qui tombe souvent juste et flirte parfois avec l’absurde, pour mon plus grand bonheur. Des références aussi jouissives qu’originales (De Star Wars à X-or) et certaines séquences qui sont assez mythiques, voir notamment le passage du stabilo, tout simplement irrésistible !
Finalement, le dessin qui m’avait laissé froid au premier abord, est également un grand atout de ce one shot, par son dynamisme et son sens du mouvement. Il faut voir le ministre ajouter le geste à la parole, il semble prendre vie, insaisissable et toujours en mouvement, traversant les bureaux tel un courant d’air.
Il y a longtemps que je n’avais pas pris un tel pied à lire une BD et je sais déjà que je la relirai avec plaisir. Culte !
Difficile de noter autrement, je me suis éclaté avec les aventures délirantes des 2 singes héros de cette BD. Le ton est délibérément débridé, l'humour va très très loin, mais il ne me semble jamais avoir dépassé les limites.
Ce one shot est composé d'une petite dizaine de récits pouvant se lire indépendamment. Seuls les 2 derniers étaient un cran au dessous (mais bons tout de même). Les autres sont tous cultes, ils garantissent chacun des éclats de rire impossibles à retenir.
Le dessin n'est pas exceptionnel mais il convient bien au scénario. Il n'est pas toujours facile à déchiffrer mais son dynamisme est communicatif. La colorisation manque de contraste, les couleurs sont parfois ton sur ton et ne facilitent pas toujours la lecture. Mais il ne faut pas bouder son plaisir, le dessin est agréable et de qualité.
Une fois la BD fermée, je me suis dit qu'elle était culte et qu'il ne faudrait pas répondre aux sirènes du commerce, car ce serait dommage de casser cet excellent travail par une suite de moindre qualité. Cette BD se suffit à elle même, elle est tellement bonne que l'on en voudrait plus mais il me semble que le tour du sujet est fait et que l'on irait alors vers du déjà vu.
En tout cas : CULTE !!!!
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Le Trop Grand Vide d'Alphonse Tabouret
Quand j’ai eu le bouquin dans les mains, et que j’ai vu cette couverture, j’ai eu peur. Peur de quitter cette image magnifique, ce petit être tout simple en creux et en relief à la fois, entouré par un grand vide (celui du titre ?) et ces créatures étranges qui semblent l’attendre dans la forêt alentour. Et puis j’avais trop envie de voir ce qu’était cette petite fille aux longs bras, ce reflet seul dans une mare, à qui appartenaient ces pieds géants derrière la futaie… Embarqué dans le TGV d’Alphonse Tabouret, je me suis retrouvé à suivre les aventures de ce personnage naïf, mais si attachant, intelligent mais si seul… Car c’est là le vide d’Alphonse. Il se sent seul, il s’ennuie, il sait à peine qui il est… alors il se promène, il rencontre des gens, qui lui apprennent des choses… ou pas. Il y a des jeux de mots, des situations qui sont vraiment bien trouvés ; j’ai bien aimé par exemple l’histoire du saule pleureur, un fil narratif qui ne se dévoile qu’à sa toute fin ; ou encore un inventaire à la Prévert sur une certaine couleur, véritable trouvaille… Et puis cette langue si particulière à Sibylline, que vous ne pouvez connaître qu’en discutant avec elle, si unique, si déroutante et si jolie… Le dessin de Jérôme d’Aviau, alias Poipoipanda, vaut à lui seul le détour. Son personnage tout simple, avec ses bras en fils, son visage lunaire et ses yeux minimalistes est d’une poésie rare, que l’on ne retrouve que dans certains albums de Lewis Trondheim, et les personnages qui l’entourent sont également d’une grande efficacité dans leur simplicité. Les décors, s’ils ne sont pas forcément fouillés, ont le mérite d’être aussi vivants que les personnages : l’omniprésence des arbres procure un sentiment de sécurité, mais aussi des possibilités narratives alléchantes. Il y a pas mal de pleines pages, où l’on trouve Alphonse en train de marcher dans la forêt, et il n’y a rien de plus universel. Il faut aussi associer Capucine à cette belle réussite, puisque son lettrage délicat permet de suivre les dialogues tout à la fois absurdes et redoutables entre Alphonse et les gens qu’il rencontre. Ce livre est chatoyant.
Omni-Visibilis
Avant d'aller plus loin, je tiens à préciser que cette note est subjective et personnelle. J'ai adoré cette lecture mais il ne sera pas de même pour tout le monde. En fait cela dépend de ce que l'on attend d'une BD. "Omni-Visibilis" est le fruit du travail collaboratif de deux grands auteurs. Ils font un sans-faute sur ce pavé à l'édition de qualité, similaire à du Futuropolis avec son dos rond. Le scénario part d'un postulat étrange bien résumé dans l'avis précédent de Ro. La suite est pour moi une merveille, le récit déborde d'ingéniosité, certains gags sont multipliés ou plutôt déclinés avec systématiquement des sourires voir des rires garantis. Les auteurs ne lésinent pas sur l'humour. J'ai adhéré à l'histoire qui fonctionne bien sans tomber dans la facilité. Les situations sont bien réfléchies, on voit que le sujet a été creusé sérieusement et que le travail de synthèse qui en a découlé est très propre. Le dessin est la cerise sur le gâteau : il est superbe et le choix de la bichromie le sublime. Une telle production, j'en redemande tous les jours. Bravo aux auteurs mais également à Dupuis.
Le Combat ordinaire
Alors là je dis chapeau bas à Manu Larcenet pour cette œuvre toute en finesse et simplicité. Le combat ordinaire, c’est l’histoire de Marco, un homme ordinaire, avec ses défauts, ses failles, ses complexes, mais aussi ses envies, ses désirs. Marco est un éternel adolescent qui refuse de grandir, et pourtant la vie ne lui laissera pas forcément le choix. Tout au long des quatre tomes, qui couvrent pas loin d’une décennie, on suit son évolution, sa manière d’affronter la vie et les inéluctables changements qui l’accompagnent. Le dessin, bien que très simple, sert parfaitement l’histoire. Les visages sont expressifs, et les paysages naturels sont réussis. Restent les couleurs qui sont bien choisies, avec un petit plus pour les ombrages des arbres. J’ai passé en compagnie de Marco un moment très agréable, plein de sourires et d’émotions, et sans un dernier tome que j’ai trouvé un cran en-dessous des précédents (notamment vers la fin, le long monologue qui suit les élections m’a ennuyée), j’aurais mis sans hésiter 5 étoiles.
Spider-Man Noir
Merci déjà à Aurélien qui vient de créer la fiche de cette BD coup de coeur et coup de poing pour moi au moment où je venais de la finir et où je me demandais pourquoi diable personne ici n'en avait encore parlé car ce Spider-Man Noir au design des plus séduisants par son âpreté et sa sobriété et rencontré dans le récent jeu vidéo "Spider-Man Dimensions" avait tout pour m'intriguer... La collection Marvel Noir est un peu chez Marvel ce que DC Elseworlds représente et notamment par la transposition réussie de son Batman dans un Gotham victorien au XIXème siècle, en gros ça passe ou pas mais je dois reconnaitre que l'idée est aussi culottée que séduisante, transposer des personnages que l'on croit connaitre sur le bout des ongles dans un lieu et surtout une époque différente avec ce que ce genre d'uchronies peut procurer... Et rendons à César ce qui appartient à César, c'est bien séduit par le travail effectué par ce trio d'artistes (dont un scénariste français Cocorico) que Marvel a décidé de poursuivre l'expérience en l'étendant sur Daredevil et Punisher. Mais au fond, de quoi ça parle exactement ? Le récit est bien plus adulte et désespéré que dans les Spider-Man classique, ici on est en pleine dépression économique dans une Amérique désemparée des années 30. Tante May est une veuve syndicaliste active et sans concessions oeuvrant pour les plus pauvres. Et Peter Parker un jeune homme rempli de haine et de vengeance suite à l'assassinat de son oncle. Une piqure inopinée par une araignée mystique va bouleverser sa condition physique mais pas son acharnement. Disons le de plein pied, l'ambiance lourde et brutale de ce one-shot ne le destine pas aux jeunes lecteurs mais bien à un public un peu plus hardcore. Le flashback mettant en scène la mort de l'oncle Ben donne un ton résolument morbide et la combinaison épurée et sombre de notre héros rompt définitivement avec le coté fun du costume rouge et bleu. Spider-Man ne réchigne pas non plus aux armes à feu plus qu'à sa toile et l'apprentissage de ses responsabilités est assez bien amené également. Les dessins amènent un style différent également. On aime ou pas effectivement mais je trouve que c'est assez réussi pour des traits assez européens qui donnent une touche unique à une oeuvre que fans de Spider-Man ou pas mais amateurs d'oeuvres légèrement hardcore devraient fortement apprécier et lire. Pari réussi ! Bref ce Spider-Man qui met en scène également pas mal de super vilains connus offre une facette différente d'un personnage populaire pour se conclure de façon classique mais
Lone Wolf & Cub
Lone Wolf & Cub, c'est assurément l'association de deux talents et la production d'une série hors du commun. Le talent du dessinateur d'une part : la finesse du trait, le souci du détail et la capacité à dessiner aussi bien la luminosité de la neige, la fraicheur ou au contraire l'oppression d'un jour de pluie, la quiétude comme la violence de l'eau, la clarté du jour, l'obscurité de la nuit, l'anatomie humaine et animale (les chevaux au galop, la main qui tient le sabre) et tout ceci avec un très bon rendu du mouvement (même si certaines scènes sont parfois difficiles à décrypter). Que dire sur la technique du sumi-e utilisée pour les quelques premières pages de chaque histoire sinon que c'est tout simplement magnifique ! Le talent du scénariste d'autre part : une relation père-fils incroyable et une imagination sans borne pour trouver, encore après une vingtaine de volumes et plus d'une centaine d'histoires, des idées pour raconter des tranches de vie ou des assassinats sanglants et bien ficelés ou simplement l'honneur, l'orgueil, l'esprit de vengeance ou la fierté dans la société japonaise de l'époque. Autour du tome 17, on entrevoit dans certains chapitres une facette profondément humaine d'Ogami Itto, quand il croit son fils en danger de mort ou qu'il doit affronter un de ses anciens élèves. Après avoir assisté à tant de violence et maîtrise de soi de sa part, c'est d'autant plus fort et émouvant. La mentalité de Daigoro est parfois dérangeante mais les histoires qui tournent autour de son personnage sont toujours surprenantes. Comme le laisse présager le thème de cette série, il y a beaucoup de sang versé, mais sans pour autant tomber dans la boucherie-charcuterie comme c'est le cas dans l'Habitant de l'infini. L'assassinat en lui même est souvent court et efficace, tout est dans la préparation, la mise en scène, la traque, la ruse et les regards échangés. J'admire vraiment la capacité qu'ont certains auteurs et dessinateurs à pouvoir tout exprimer ou presque par le dessin, les attitudes et les expressions. Décembre 2008 - Petit complément après la lecture des tomes 20, 21, 22 et 23 : l'histoire du loup solitaire et de son fils se divise en fin de compte pour l'instant en deux parties : une première partie avec les assassinats rémunérés pour accumuler de l'or puis une deuxième partie avec le retour à Edo et la (tentative de) vengeance proprement dite du clan Ogami contre le clan Yagyu. Et cette deuxième partie, et notamment les 4 derniers tomes que j'ai lus, sont d'une intensité croissante voire même exceptionnelle pour les derniers, qui font intervenir notamment dans un rôle de premier plan un empoisonneur fourbe et ignoble. Un vrai régal et un suspens toujours aussi prenant. Vivement la suite ! Août 2009 - Les tomes 24 et 25 sont sortis et je n'en reviens toujours pas que la tension et la qualité de cette oeuvre puissent continuer à grimper de la sorte. Plus que 3 tomes avant la fin et s'il ne se passait pas 5 ou 6 mois maintenant entre la sortie de chaque volume, je retiendrais presque ma respiration jusqu'au prochain... Graphiquement, c'est parfois tellement beau que c'en est émouvant. Juillet 2010 - Plus qu'un tome à se mettre sous la dent et on aura le fin mot de cette épopée grandiose. Les derniers chapitre mettent en scène les "herbes", ces espions à la solde des Yagyu qui depuis des générations se sont installés dans des villages et y ont vécu comme si de rien n'était. Je trouve le chapitre de leur "éveil" absolument magnifique. La force qui se dégage de ce récit et de ses deux personnages principaux est tout simplement incroyable... Dire que tout ça va bientôt s'arrêter :(( Septembre 2010 - après lecture du 28ème et dernier tome : définitivement culte... cette fin n'aurait pas pu être plus belle... :::((::
Blacksad
Excellent ! J'ai vraiment apprécié cette série ! Le dessin est d'une toute beauté ! Une maîtrise parfaite ; un dessin de qualité sur tous les plans ! Perspective, couleurs, émotions etc... excellent ! Les personnages sont vraiment bien pensés et leurs expressions sont dessinées de façon prodigieuse ! Le scénario est prenant ! J. Blacksad mène ses enquêtes tout en nous entrainant dans son quotidien finalement maussade et noir. Enquêtes vraiment bien à chaque tome ! Le même plaisir à la lecture des trois premiers tomes et la même envie de retrouver notre détective séducteur et aux méthodes expéditives dans une nouvelle enquête ! Le petit 'hic' (il en faut), c'est peut-être un peu trop de "politique" ... mais bon, j'exagère un peu (beaucoup ?!) Une BD dont on ne regrette absolument pas l'achat ! J'en recommande vivement l'achat !!!
Chambres Noires
4,5/5 Je confirme les avis précédents. Cette série démarre de façon étonnante, avec des personnages hauts en couleurs (peut-être un peu trop !) et des situations assez loufoques. Alors que le thème et certaines scènes sont assez morbides, le rire nous cueille régulièrement au détour d'une case, par surprise. Le tout est rehaussé par de superbes dessins (pour peu que l'on soit sensible à ce style). A noter aussi la mise en page assez classieuse, tout à fait dans le ton et l'époque évoquée. Bref vivement la suite ! :-) Mon coup de cœur du moment.
Ernest & Rebecca
"Ernest & Rebecca", c'est pour moi LA série jeunesse de cette rentrée ! Bianco qui m'avait apprivoisé avec son terrible et génial Billy Brouillard récidive, mais cette fois accompagné de Antonello Dalena au dessin. Si graphiquement les univers n'ont strictement rien à voir, la force d'évocation de Bianco reste intacte. Cette qualité à retranscrire les sentiments, ressentiments et le monde de l'enfance est d'une rare puissance chez cet auteur ! Surtout qu'il ne les ménage pas nos têtes blondes ! La maladie, la mort, la séparation : toutes les "grandes" questions que se posent les enfants et que nous essayons trop souvent de biaiser ou d'y répondre de manière évasive, Bianco y va franco. Mais heureusement, ces sujets difficiles sont traités et amenés avec une grande intelligence et tout en finesse. Car c'est vrai que face à la séparation inéluctable de ses parents, la petite Rebecca, 6 ans (et demi !) est bien impuissante et malheureuse. Et ses tentatives pour essayer de rabibocher ses parents sont à la fois drôles et poignantes, tant on ressent ce qu'elle doit éprouver pour imaginer de tels stratagèmes... L'innocence de l'enfance face à la dure réalité du monde des adultes est souvent douloureuse Et puis il y a Ernest. Ernest, c'est un peu le Hobbes (cf. Calvin et Hobbes) de Rebecca. Mais sans en être une pâle copie non plus, car Ernest va en fait incarner sous la forme d'une drôle de petite bestiole la maladie que traîne Rebecca. Refuge, confident, instigateur d'idées farfelues, copain imaginaire : il est à la fois tout cela également, et entraine Rebecca dans des situations qui vont du cocasse au dangereux ! Et c'est là que le dilemme se pose. Car s'il est son meilleur ami, Ernest est aussi le mal qui la tient... Et Bianco sait parfaitement jouer de cette situation pour faire évoluer ses personnages au fil des 3 tomes sortis à ce jour, surtout qu'il distille un humour de-ci de-là, sans que ce la soit artificiel. Antonello Dalena va, lui, apporter beaucoup de fraîcheur à cette histoire par son trait rond, doux et une colorisation très peps. Du coup, les situations difficiles et les moments poignants sont vraiment bien rendus et passent facilement sans tomber dans le tragique. Il sait imposer une ambiance par sa colorisation et sa mise en page. Les scènes de campagne avec le grand-père en sont un exemple fort. Mais surtout ce qui frappe, c'est l'énergie qui transparait de son travail. Cadrages, découpages, couleurs : tout transpire le caractère de Rebecca, véritable Zébulon sur ressort ! Du coup, ce duo réussit à nous produire une série qui aborde des sujets parfois difficiles de façon plus que réussi ! Reste à voir comment va évoluer la suite de cette série. Un choix douloureux sera à un certain moment nécessaire entre sa maladie et Ernest...
Quai d'Orsay
La claque ! Pourtant, à sa sortie en librairie, j’avais rapidement feuilleté ce one shot, le dessin au premier abord simplet m’avait fait reposer rapidement la BD, sans me poser d’avantage de questions. Ce sont les avis positifs et les éloges venus d’ici et d’ailleurs, qui m’ont fait me repencher sur cet opus, grand bien m’en a pris ! Le pitch : Le monde politique vu par l’intermédiaire d’un jeune conseiller fraîchement débarqué dans les arcanes du pouvoir. Tout simplement enthousiasmant. Cette plongée dans ce microcosme si particulier sonne tellement juste, de l’organisation de la communication à la gloire du ministre, à la résolution des problèmes diplomatiques, en passant par les longs discours et les grandes visions d’avenir, le tout en mode déphasage complet de la vraie vie. Une brochette de personnages assez jubilatoires, avec en tête de gondole le magnifique animal politique Alexandre Taillard de Worms (Clone de Dominique de Villepin), superbement croqué. Un humour omniprésent, qui tombe souvent juste et flirte parfois avec l’absurde, pour mon plus grand bonheur. Des références aussi jouissives qu’originales (De Star Wars à X-or) et certaines séquences qui sont assez mythiques, voir notamment le passage du stabilo, tout simplement irrésistible ! Finalement, le dessin qui m’avait laissé froid au premier abord, est également un grand atout de ce one shot, par son dynamisme et son sens du mouvement. Il faut voir le ministre ajouter le geste à la parole, il semble prendre vie, insaisissable et toujours en mouvement, traversant les bureaux tel un courant d’air. Il y a longtemps que je n’avais pas pris un tel pied à lire une BD et je sais déjà que je la relirai avec plaisir. Culte !
Monkey Bizness
Difficile de noter autrement, je me suis éclaté avec les aventures délirantes des 2 singes héros de cette BD. Le ton est délibérément débridé, l'humour va très très loin, mais il ne me semble jamais avoir dépassé les limites. Ce one shot est composé d'une petite dizaine de récits pouvant se lire indépendamment. Seuls les 2 derniers étaient un cran au dessous (mais bons tout de même). Les autres sont tous cultes, ils garantissent chacun des éclats de rire impossibles à retenir. Le dessin n'est pas exceptionnel mais il convient bien au scénario. Il n'est pas toujours facile à déchiffrer mais son dynamisme est communicatif. La colorisation manque de contraste, les couleurs sont parfois ton sur ton et ne facilitent pas toujours la lecture. Mais il ne faut pas bouder son plaisir, le dessin est agréable et de qualité. Une fois la BD fermée, je me suis dit qu'elle était culte et qu'il ne faudrait pas répondre aux sirènes du commerce, car ce serait dommage de casser cet excellent travail par une suite de moindre qualité. Cette BD se suffit à elle même, elle est tellement bonne que l'on en voudrait plus mais il me semble que le tour du sujet est fait et que l'on irait alors vers du déjà vu. En tout cas : CULTE !!!!