Cette bd qui raconte la quête iniatique de trois potes saumons qui désirent "pécho de la saumonette" m'a bien fait marrer. On suit donc les aventures de Josi, le casse-cou qui désire découvrir le monde avant de s'installer, Mr Nale qui au contraire préfere rester dans son lieu de naissance où la nourriture est suffisante et les dangers limités, et Marsha le timide qui suit les autres par curiosité ou habitude. Même s'ils sont unis dès le début, ils seront ensuite séparés, chacun vivant une expérience qui remettra en cause sa façon d'être ou de penser.
Étonnamment, on s'identifie facilement à ces trois saumons pour peu que l'envie de "tout lâcher" pour voyager vous ait déjà attiré. L'humour est omniprésent avec de nombreux jeux de mots ("t'es fumé ou quoi?!", dit un saumon à un autre) et des personnages secondaires caricaturaux vraiment drôles. Le poisson chamane, qui les incite à prendre des algues hallucinogènes pour continuer leur quête, le saumon d'élevage borgne, sorte d'ancien combattant qui se sacrifie pour son nouvel et jeune ami, ou les dauphins pris pour des surfeurs un peu bêtes.
Quant au dessin, même s'il n'est pas très beau (surtout pour les autres animaux comme l'ours, les castors ou les orques), il est assez expressif et colle au bien au thon (!) humoristique. De plus, le scénario ne finit pas en queue de poisson :-D.
Une bonne bd pour se détendre, peut-être un peu chère par rapport au temps de lecture.
Surprenante série au charme désuet : voir les véhicules de l'époque, superbement dessinés. Assez curieusement, on est déçu par une première lecture, trouvant cela même très moyen et outrancier, mais en reprenant le récit et en étudiant de plus près le dessin, on tombe sous le charme et l'on se rend compte que c'est magistralement conçu par son auteur, Brochard.
Chaque vignette fourmille de petits détails et les différents éléments du scénario qui paraissaient fades s'imbriquent pour donner quelques chose de tout à fait cohérent, le tout avec un humour très présent et je ne sais quoi qui fait qu'une BD est réussie...
Cet avis vaut pour les différentes parutions aux éditions du Triomphe.
Asterios Polyp est un livre bien singulier, aussi bien sur la forme que sur le fond.
Le choix d'une couverture n'est certes pas heureuse à mon goût (j'ai du faire plusieurs librairies avant de trouver un exemplaire en bon état, sans les coins écornés) mais David Mazzucchelli a su élaborer un dessin et un scénario très original et surtout une mécanique bien huilée. D'ailleurs, je rapproche cet album du fameux Jimmy Corrigan tant rien n'est laissé au hasard dans cette histoire: chaque personnage possède sa propre chartre graphique, Astérios n'apparait que de profil pendant tout l'album, chaque période possède ses propres couleurs (le bleu ou le rouge pour la période avec Hana, le jaune pour son errance après l'incendie de son appartement)
Un roman graphique d'une très grande qualité où les références mythologiques sont nombreuses.
Astérios Polyp c'est évidemment une adaptation d'Orphée et de sa descente aux Enfers- comme par hasard, il rencontre Willy Illium qui veut adapter "Orphée underground"-, c'est aussi Ulysse résistant aux sirènes (ses élèves).
Un roman graphique très exigeant, tant rempli d'allusions et de références, qu'une relecture est à conseiller.
L'album incontournable de 2010 est là, ne passez pas à côté. Il commence par ailleurs à amasser une jolie petite moisson de prix.
Incontournable vous-dis-je.
Et ben, le moins qu’on puisse dire, c’est que les avis sont partagés ! Personnellement je me retrouve beaucoup dans l’avis de Ro.
J’ai moi aussi apprécié l’aspect visuel de cet album. Je trouve les expérimentations graphiques intéressantes et judicieuses, et surtout je trouve l’ensemble vraiment esthétique (dans un style me rappelant un peu Jimmy Corrigan).
J’ai aussi beaucoup aimé l’histoire, et en particulier son personnage central, Asterios Polyp. J’aime son cynisme et son coté suffisant, et ses élucubrations philosophiques m’ont intéressé, voire parfois fasciné. J’ai trouvé l’ensemble prenant et surtout très digeste (contrairement à Jimmy Corrigan, justement !), et plusieurs semaines après ma lecture je me remémore encore de nombreux passages amusants ou intrigants.
Voila, je comprends tout à fait qu’on puisse n’y voir qu’un énième « roman graphique » un peu pompeux avec un habillage un peu prétentieux. Mais moi, je place « Asterios Polyp » dans mon top 10 du genre, et vous recommande chaudement de découvrir cet OVNI pour vous faire un avis.
Cela faisait un bon bout de temps que je n'ai pas rigolé de si bon coeur.
Sans vouloir plonger dans certains détails techniques, je dirais tout simplement que les couples mixtes (ceux qui s'aiment et vivent depuis des années, dans le bien et dans le mal, le bonheur le plus complet) et les amis des couples mixtes, vont forcement retrouver dans ces pages, des situations caricaturées, certes, mais réelles !
Si vous arrivez à lire entre les lignes, à en extraire le jus, vous en aurez les larmes aux yeux !
De magnifiques dessins comme je n'en ai rarement vu. Une histoire bien ficelée qui promet dans les tomes à venir. Des personnages charismatiques et de très belles scènes de combats.
Il est très agréable de voir des antagonistes aussi bien développés. Je ne connaissais pas ce dessinateur/scénariste avant GhostFace mais je suis fan. Il arrive à nous transporter dans un monde totalement nouveau, une île isolé du monde ou règne un chaos organisé par des factions et des gangs rivaux. Au fur et à mesure des pages et des bulles on découvre de nouvelles faction toutes plus originales (au niveau dessin, caractère, spécialités, ...) les unes que les autres.
Dans ces deux premiers tomes, il est difficile de comprendre où se situe la frontière entre le bien et le mal, les "méchants" et "gentils" mais quoi qu'il en soit on reste transporté par l'histoire et l'intrigue qui se passe sur Shodo.
Ce n'est pas une réelle destination de vacances si vous voyez se que je veux dire mais je suis impatient d'y retourner dans le ROUND 3 qui doit paraitre courant janvier 2011.
Une série à ne pas manquer sous aucun prétexte !!
Un pure moment de bonheur que je n'ai pas ressenti depuis longtemps.
Excellent conte !!!
Il y a des BD qui ne paient pas de mine et qui récompensent les courageux, "L'Homme bonsaï" en fait partie.
L'histoire est étonnante, fraiche, simple et bien narrée.
Les pages sont aérées et fluides et la mise en couleur est très belle.
Le scénario est un petit régal, ce conte nous mène par le bout du nez jusqu'au final à l'humour bien senti.
Le postulat de l'histoire est énorme mais on passe outre tant les pages sont chargées de plaisir et de beauté.
Fred Bernard mélange avec réussite l'aventure, l'exotisme et l'onirisme. Son conte est un modèle du genre, à la personnalité équilibrée.
C'est difficile d'en parler car il faut absolument le lire pour en saisir les qualités.
Peu de gens semblent avoir tenté l'expérience, beaucoup passent du coup à côté d'une petite merveille. Il n'est pas trop tard pour corriger le tir.
Un « Hugues Micol », c’est toujours un ravissement pour les yeux, si on aime son style particulier évidemment.
Le grand format qui a 2 cm de plus en hauteur que la normale le met parfaitement en valeur, de plus il y a pas mal de planches à bord perdus, Micol a profité de chaque recoin du papier pour SE faire plaisir et NOUS faire plaisir, avec pas moins de 62 planches ! Les couleurs sont vives, pétantes, joyeuses et chaudes, ce n’est pas un visuel qui détend mais qui met du baume au cœur. Le récit n’est pas des plus transcendant en soit, si ce n’est la manière dont raconte Micol, dans un style très moderne d’ailleurs dans ce conte d’une autre époque, mais bizarrement ça ne choque pas même si ça peut surprendre un tantinet. Donc, même si ce récit n’a rien de vraiment innovant, la chute par contre surprend ou tout au moins apporte une belle originalité et on ne peut que se dire : « bien vu ! ». C’est typiquement le genre de contes que l’on aime lire et relire, même si on le connait déjà, d’autant qu’il est magnifiquement mis en image par le talentueux Micol.
PS : J'ai coupé volontairement le résumé de Futuropolis qui raconte l'histoire presque dans son entier ! C'est aberrant !
Vraiment excellent.
Pour moi cette série corrige les défaut de la série originale : ici il n'y a plus de combat étape par étape (exemple : traverser les douzes maisons, détruire les 7 piliers, ...), les combats suivent un vrai scénario avec de vrais rebondissements ; les chevaliers d'or sont enfin sur le devant de la scène, c'est eux l'élite des chevaliers et ça se voit ; Sacha n'est plus la princesse à sauver systématiquement (Saori était une "boulet" monumentale), c'est enfin une princesse qui inspire ses troupes ; enfin une femme chez les héros en la personne de Yuzuriha, elles ne sont plus les personnages secondaires inutiles typique des années 80-90, même si malheureusement sa présence reste anecdotique ; les personnages meurent enfin, dans la série originale j'en avait marre de voir les chevaliers de bronze se relever après avoir reçu des coups soi disant mortel, les dialogues se limitant a des "Quoi?!" " Impossible!!!".
Bref, j'adore cette série, les combats sont épiques (les combats d'Albafica et de Manigoldo en tête), les personnages sont charismatiques, au point où on en vient à regretter la mort de certains tellement ils auraient mérité d'être plus présents. Les nouveaux personnages sont très réussis (les dieux mineurs, les nouveaux spectres comme Kagaho). Les dessins sont splendides, certains d'entre eux sont justes exceptionnels.
Je recommande fortement cette série.
Je mets seulement 4 étoiles, mais on est pas loin du culte.
Bien que cette série soit abandonnée (certaines mauvaises langues diront que c’est normal vu l’éditeur), j’y ai un attachement particulier – principalement en raison de la qualité des planches et de l’époque dans laquelle s’ancre ce récit.
De prime abord, il ne semble pas aisé de s’immerger dans l’histoire. Et c’est un fait. Il faut digérer quelques pages pour comprendre qui est qui, qui fait quoi, qui couche avec qui et qui n’a rien à faire dans le récit (si ce n’est comme clin d’œil). Ce côté hermétique et nébuleux du début est sans doute une maladresse des auteurs qui a eu raison de la série au bout de deux petits tomes. Car cela s’éclaircit par la suite en proposant un récit riche où l’on suit les tribulations bien sympathiques (pour le lecteur, moins pour lui) de notre petit détective privé O’Malley. C’est surtout l’ambiance enquête policière – fantastique (car y a du garou dedans) qui emporte mon adhésion. Enfin, le dessin caricatural et assez fabuleux de Kalonji a fini de me convaincre. A noter la présence de nombreuses références diverses et variées (à la littérature, à la bd, au cinéma).
Un petit coup de cœur donc mais un achat pas forcément justifié car la série est, à regret, abandonnée.
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Nage libre
Cette bd qui raconte la quête iniatique de trois potes saumons qui désirent "pécho de la saumonette" m'a bien fait marrer. On suit donc les aventures de Josi, le casse-cou qui désire découvrir le monde avant de s'installer, Mr Nale qui au contraire préfere rester dans son lieu de naissance où la nourriture est suffisante et les dangers limités, et Marsha le timide qui suit les autres par curiosité ou habitude. Même s'ils sont unis dès le début, ils seront ensuite séparés, chacun vivant une expérience qui remettra en cause sa façon d'être ou de penser. Étonnamment, on s'identifie facilement à ces trois saumons pour peu que l'envie de "tout lâcher" pour voyager vous ait déjà attiré. L'humour est omniprésent avec de nombreux jeux de mots ("t'es fumé ou quoi?!", dit un saumon à un autre) et des personnages secondaires caricaturaux vraiment drôles. Le poisson chamane, qui les incite à prendre des algues hallucinogènes pour continuer leur quête, le saumon d'élevage borgne, sorte d'ancien combattant qui se sacrifie pour son nouvel et jeune ami, ou les dauphins pris pour des surfeurs un peu bêtes. Quant au dessin, même s'il n'est pas très beau (surtout pour les autres animaux comme l'ours, les castors ou les orques), il est assez expressif et colle au bien au thon (!) humoristique. De plus, le scénario ne finit pas en queue de poisson :-D. Une bonne bd pour se détendre, peut-être un peu chère par rapport au temps de lecture.
Zéphyr
Surprenante série au charme désuet : voir les véhicules de l'époque, superbement dessinés. Assez curieusement, on est déçu par une première lecture, trouvant cela même très moyen et outrancier, mais en reprenant le récit et en étudiant de plus près le dessin, on tombe sous le charme et l'on se rend compte que c'est magistralement conçu par son auteur, Brochard. Chaque vignette fourmille de petits détails et les différents éléments du scénario qui paraissaient fades s'imbriquent pour donner quelques chose de tout à fait cohérent, le tout avec un humour très présent et je ne sais quoi qui fait qu'une BD est réussie... Cet avis vaut pour les différentes parutions aux éditions du Triomphe.
Asterios Polyp
Asterios Polyp est un livre bien singulier, aussi bien sur la forme que sur le fond. Le choix d'une couverture n'est certes pas heureuse à mon goût (j'ai du faire plusieurs librairies avant de trouver un exemplaire en bon état, sans les coins écornés) mais David Mazzucchelli a su élaborer un dessin et un scénario très original et surtout une mécanique bien huilée. D'ailleurs, je rapproche cet album du fameux Jimmy Corrigan tant rien n'est laissé au hasard dans cette histoire: chaque personnage possède sa propre chartre graphique, Astérios n'apparait que de profil pendant tout l'album, chaque période possède ses propres couleurs (le bleu ou le rouge pour la période avec Hana, le jaune pour son errance après l'incendie de son appartement) Un roman graphique d'une très grande qualité où les références mythologiques sont nombreuses. Astérios Polyp c'est évidemment une adaptation d'Orphée et de sa descente aux Enfers- comme par hasard, il rencontre Willy Illium qui veut adapter "Orphée underground"-, c'est aussi Ulysse résistant aux sirènes (ses élèves). Un roman graphique très exigeant, tant rempli d'allusions et de références, qu'une relecture est à conseiller. L'album incontournable de 2010 est là, ne passez pas à côté. Il commence par ailleurs à amasser une jolie petite moisson de prix. Incontournable vous-dis-je.
Asterios Polyp
Et ben, le moins qu’on puisse dire, c’est que les avis sont partagés ! Personnellement je me retrouve beaucoup dans l’avis de Ro. J’ai moi aussi apprécié l’aspect visuel de cet album. Je trouve les expérimentations graphiques intéressantes et judicieuses, et surtout je trouve l’ensemble vraiment esthétique (dans un style me rappelant un peu Jimmy Corrigan). J’ai aussi beaucoup aimé l’histoire, et en particulier son personnage central, Asterios Polyp. J’aime son cynisme et son coté suffisant, et ses élucubrations philosophiques m’ont intéressé, voire parfois fasciné. J’ai trouvé l’ensemble prenant et surtout très digeste (contrairement à Jimmy Corrigan, justement !), et plusieurs semaines après ma lecture je me remémore encore de nombreux passages amusants ou intrigants. Voila, je comprends tout à fait qu’on puisse n’y voir qu’un énième « roman graphique » un peu pompeux avec un habillage un peu prétentieux. Mais moi, je place « Asterios Polyp » dans mon top 10 du genre, et vous recommande chaudement de découvrir cet OVNI pour vous faire un avis.
Couscous aux lardons
Cela faisait un bon bout de temps que je n'ai pas rigolé de si bon coeur. Sans vouloir plonger dans certains détails techniques, je dirais tout simplement que les couples mixtes (ceux qui s'aiment et vivent depuis des années, dans le bien et dans le mal, le bonheur le plus complet) et les amis des couples mixtes, vont forcement retrouver dans ces pages, des situations caricaturées, certes, mais réelles ! Si vous arrivez à lire entre les lignes, à en extraire le jus, vous en aurez les larmes aux yeux !
Ghostface
De magnifiques dessins comme je n'en ai rarement vu. Une histoire bien ficelée qui promet dans les tomes à venir. Des personnages charismatiques et de très belles scènes de combats. Il est très agréable de voir des antagonistes aussi bien développés. Je ne connaissais pas ce dessinateur/scénariste avant GhostFace mais je suis fan. Il arrive à nous transporter dans un monde totalement nouveau, une île isolé du monde ou règne un chaos organisé par des factions et des gangs rivaux. Au fur et à mesure des pages et des bulles on découvre de nouvelles faction toutes plus originales (au niveau dessin, caractère, spécialités, ...) les unes que les autres. Dans ces deux premiers tomes, il est difficile de comprendre où se situe la frontière entre le bien et le mal, les "méchants" et "gentils" mais quoi qu'il en soit on reste transporté par l'histoire et l'intrigue qui se passe sur Shodo. Ce n'est pas une réelle destination de vacances si vous voyez se que je veux dire mais je suis impatient d'y retourner dans le ROUND 3 qui doit paraitre courant janvier 2011. Une série à ne pas manquer sous aucun prétexte !! Un pure moment de bonheur que je n'ai pas ressenti depuis longtemps.
L'Homme bonsaï
Excellent conte !!! Il y a des BD qui ne paient pas de mine et qui récompensent les courageux, "L'Homme bonsaï" en fait partie. L'histoire est étonnante, fraiche, simple et bien narrée. Les pages sont aérées et fluides et la mise en couleur est très belle. Le scénario est un petit régal, ce conte nous mène par le bout du nez jusqu'au final à l'humour bien senti. Le postulat de l'histoire est énorme mais on passe outre tant les pages sont chargées de plaisir et de beauté. Fred Bernard mélange avec réussite l'aventure, l'exotisme et l'onirisme. Son conte est un modèle du genre, à la personnalité équilibrée. C'est difficile d'en parler car il faut absolument le lire pour en saisir les qualités. Peu de gens semblent avoir tenté l'expérience, beaucoup passent du coup à côté d'une petite merveille. Il n'est pas trop tard pour corriger le tir.
Le Chien dans la Vallée de Chambara
Un « Hugues Micol », c’est toujours un ravissement pour les yeux, si on aime son style particulier évidemment. Le grand format qui a 2 cm de plus en hauteur que la normale le met parfaitement en valeur, de plus il y a pas mal de planches à bord perdus, Micol a profité de chaque recoin du papier pour SE faire plaisir et NOUS faire plaisir, avec pas moins de 62 planches ! Les couleurs sont vives, pétantes, joyeuses et chaudes, ce n’est pas un visuel qui détend mais qui met du baume au cœur. Le récit n’est pas des plus transcendant en soit, si ce n’est la manière dont raconte Micol, dans un style très moderne d’ailleurs dans ce conte d’une autre époque, mais bizarrement ça ne choque pas même si ça peut surprendre un tantinet. Donc, même si ce récit n’a rien de vraiment innovant, la chute par contre surprend ou tout au moins apporte une belle originalité et on ne peut que se dire : « bien vu ! ». C’est typiquement le genre de contes que l’on aime lire et relire, même si on le connait déjà, d’autant qu’il est magnifiquement mis en image par le talentueux Micol. PS : J'ai coupé volontairement le résumé de Futuropolis qui raconte l'histoire presque dans son entier ! C'est aberrant !
Saint Seiya - The lost canvas
Vraiment excellent. Pour moi cette série corrige les défaut de la série originale : ici il n'y a plus de combat étape par étape (exemple : traverser les douzes maisons, détruire les 7 piliers, ...), les combats suivent un vrai scénario avec de vrais rebondissements ; les chevaliers d'or sont enfin sur le devant de la scène, c'est eux l'élite des chevaliers et ça se voit ; Sacha n'est plus la princesse à sauver systématiquement (Saori était une "boulet" monumentale), c'est enfin une princesse qui inspire ses troupes ; enfin une femme chez les héros en la personne de Yuzuriha, elles ne sont plus les personnages secondaires inutiles typique des années 80-90, même si malheureusement sa présence reste anecdotique ; les personnages meurent enfin, dans la série originale j'en avait marre de voir les chevaliers de bronze se relever après avoir reçu des coups soi disant mortel, les dialogues se limitant a des "Quoi?!" " Impossible!!!". Bref, j'adore cette série, les combats sont épiques (les combats d'Albafica et de Manigoldo en tête), les personnages sont charismatiques, au point où on en vient à regretter la mort de certains tellement ils auraient mérité d'être plus présents. Les nouveaux personnages sont très réussis (les dieux mineurs, les nouveaux spectres comme Kagaho). Les dessins sont splendides, certains d'entre eux sont justes exceptionnels. Je recommande fortement cette série. Je mets seulement 4 étoiles, mais on est pas loin du culte.
O'Malley
Bien que cette série soit abandonnée (certaines mauvaises langues diront que c’est normal vu l’éditeur), j’y ai un attachement particulier – principalement en raison de la qualité des planches et de l’époque dans laquelle s’ancre ce récit. De prime abord, il ne semble pas aisé de s’immerger dans l’histoire. Et c’est un fait. Il faut digérer quelques pages pour comprendre qui est qui, qui fait quoi, qui couche avec qui et qui n’a rien à faire dans le récit (si ce n’est comme clin d’œil). Ce côté hermétique et nébuleux du début est sans doute une maladresse des auteurs qui a eu raison de la série au bout de deux petits tomes. Car cela s’éclaircit par la suite en proposant un récit riche où l’on suit les tribulations bien sympathiques (pour le lecteur, moins pour lui) de notre petit détective privé O’Malley. C’est surtout l’ambiance enquête policière – fantastique (car y a du garou dedans) qui emporte mon adhésion. Enfin, le dessin caricatural et assez fabuleux de Kalonji a fini de me convaincre. A noter la présence de nombreuses références diverses et variées (à la littérature, à la bd, au cinéma). Un petit coup de cœur donc mais un achat pas forcément justifié car la série est, à regret, abandonnée.