Les derniers avis (9564 avis)

Par herve
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Superman - Identité secrète
Superman - Identité secrète

Je l'avoue tout de suite: je ne suis guère fan des comics (j'ai d'ailleurs revendu l'ensemble des comics que je possédais, excepté un seul : ce fameux dyptique). Très loin de cet univers, j'ai pourtant succombé à la lecture et surtout à la relecture de cette aventure.(je ne compte plus combien de fois je l'ai relu) Tout d'abord, le scénario est béton, il fallait oser créer l'histoire d'un Clark Kent, qui se trouve avoir les mêmes super-pouvoirs d'un autre Clark Kent, idéalisé dans les comics. Et puis, surtout ce qui m'a vraiment séduit dans cette histoire, c'est de suivre sur plusieurs années l'histoire de ce héros, qui de la jeunesse fougueuse et parfois dangeureuse à une vieillesse plus apaisée , vit des aventures hors du commum, en essayant de protéger sa famille. En imaginant un Superman, adolescent puis père de famille, puis grand-père,Kurt Busiek prend à rebours tout l'imaginaire que nous avons sur ce héros tant de fois illustré et repris. Enfin, le dessin de Stuart Immonem n'est pas en reste. Il s'éloigne des comics que j'ai pu lire, et c'est sans doute pour cela que cela me plait. Si comme moi, vous n'aimez pas les comics, n'en lisez qu'un seul: celui-ci qui est un chef d'oeuvre absolu.

02/11/2011 (modifier)
Couverture de la série Okko
Okko

J'ai a-do-ré cette série !! Ca a été un vrai régal de plonger dans ces aventures tous les soirs pendant la semaine qui vient de s'écouler. Okko m'a fait voyager dans l'univers féodal du Japon moyenâgeux. On fait connaissance avec le mode de vie et les légendes de cette époque. En résumé, une bande de rônins dont le sensei s’appelle Okko envoit onis et autres mahootsukai droit en jigoku, le plus souvent pour le compte d’un daimyo, afin de gagner des kokus ou quelques zenis. A l’aide de Yaris, de Tetsubos, de katanas, et de bunrakus, nos fameux bushis enverront paitre ces gun’tai et kimabusha du mal, (qui arborent d’ailleurs souvent des mons pas très nets...), sans pitié, les traitant comme des kono yaro. Après l’effort, ils chausseront leurs geta pour déguster un maigre shôshû tout en savourant un spectacle de jôruri au son des taikos. (Après avoir lu quelques albums, ce résumé n'aura plus de secret pour vous) Chacune de leur quête est passionnante, j'avais envie de connaitre le fin mot de l'histoire, et comment ils allaient arriver à renverser leur ennemi. L'intrigue est bien menée, riche en action, en rebondissements, avec une touche d'humour et d'émotion pour parfaire le tout. De plus, j'ai été pris par le charisme des personnages, la force de caractère d'Okko san, la force physique de Naburo (mon perso préféré ^^...), l'innocence de Tikku, et la sympathie du moine. Côté graphisme, c'est superbe, la richesse des costumes des personnages, la splendeur des couleurs, le raffinement des décors...rien à redire. Un mérité, et pourtant, c'est pas souvent que j'attribue cette note ! C'est clair, cette série finira par se retrouver un jour au complet dans ma bibliothèque ! (75)

02/11/2011 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Georges et la Mort
Georges et la Mort

Cet album est assez surprenant. L'idée est de confronter un petit musicien, qui sera connu plus tard sous le nom de Georges Brassens (même si son nom complet ne sera jamais évoqué), à la Mort qui vient le faucher dans ses années de vaches maigres. Et bien sûr, charmée par sa musique, elle décide de l'épargner. Blaise Guinin a conféré à son histoire une atmosphère de conte, un peu universelle, en y adoptant un ton presque universel, allié à un dessin tout en rondeur, très lisible (il faut dire que les couleurs, en dégradés de beige, de son frère Robin, aident grandement à cette clarté). Il se permet quelques cadrages assez sympathique,sans en faire trop non plus. On sent que le garçon a de belles idées, et il les utilise bien dans cet album au parfum léger. Seul un élément m'empêche de recommander ce one shot pour tous les âges, deux adultes en train de faire crac-crac ; ce n'est pas montré de façon crue, mais ce qu'ils font est quand même assez clair... Le ton est celui d'un conte, ça se lit bien, mais il me semble manquer d'un chouïa de poésie, d'un supplément d'âme pour être véritablement très bon. La jalousie de la Mort, par exemple, me semble sous-exploitée... De même, la jeune fille que fréquentait Georges, n'apparaît plus ou presque après deux passages éclair. Un album sympathique donc, qui place Blaise Guinin comme un jeune auteur à suivre.

01/11/2011 (modifier)
Par Jetjet
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série The Last Days of American Crime
The Last Days of American Crime

Brillant, tout simplement brillant. Voici un comics à part où on ne va pas parler des états d'âme de lopettes en collants, ici pas ou peu d'éléments fantastiques en vue si ce n'est une nouvelle loi américaine qui sert de prétexte au contexte en interdisant par un traitement "radical" l'escalade de la violence dans le pays de l'Oncle Sam en éradiquant purement et simplement toute tentative de crime. La monnaie va être remplacée par des comptes numériques donc exit les banques et leurs attaques à main armée... Seulement voilà, l'information a filtré dans les masses populaires et le pays est depuis lors soumis à un niveau de chaos et d'anarchie maximal dans l'attente de l'exécution de l'I.P.A. (Initiative de Paix Américaine). C'est dans ce contexte bien précis que Graham, ancien bourlingueur ayant déjà tâté de la taule, se manifeste avec pour seul désir de réaliser le casse du siècle tant qu'il en est encore temps. Pour ce faire, il n'a pas d'autre choix que de s'adjoindre à un couple haut en couleurs constitué d'une femme plus que fatale, Shelby et de son petit ami le chien fou Kevin. Haut en couleurs, c'est un peu ce qui ressort de cette histoire en trois tomes avec les dessins magnifiques de l'inconnu (gageons qu'il ne le restera plus très longtemps) Greg Tocchini. Ses dessins, pardon, ses esquisses usent et abusent de couleurs chaudes aquarelle pour dépeindre un trait nerveux et vif, précis et flou à la fois et débordant des cadres. Tout ça ne serait rien sans une mise en scène quasi cinématographique avec des plans et un découpage qui imposent un rythme d'enfer à un récit somme toutes banal au demeurant afin que le lecteur ne décroche plus passé une introduction lente mais plutôt aguicheuse (rhaaah Shelby va en faire transpirer plus d'un !!!!). Le canevas ne va guère plus loin que le schéma classique du casse qui tourne mal avec son lot de violences et d'érotisme à fleur de peau. Pour peu on a presque affaire à un synopsis taillé sur mesure pour un Tony Scott (True Romance) ou consorts et ça se lit même presque trop vite. Oui mais voilà, pour combien de scénarios ambitieux et alambiqués peut-on éprouver le même plaisir de lecture que pour cette œuvre barrée qui va droit dans le décor ? Il est tellement rare d'éprouver autant de plaisir à regarder les dessins tout en prenant son pied dans l'accumulation des événements narrés ici que passer à coté des derniers jours du crime américain serait totalement hors de propos. Dans un registre différent mais similaire je ne vois guère qu'un Mutafukaz pour me procurer autant d'adrénaline. Il s'agit surement d'une œuvre complaisante pour le mâle que je représente avide de formes girondes et de scènes violentes mais bordel que cela fait du bien ! Après on pourra toujours argumenter que les trois bouquins sont édités à un tarif fort élevé (et ils le sont) mais il est peut être urgent aussi de savoir se contenter de belles couvertures pour un contenu qui en justifie les moyens et zapper d'autres titres plus mineurs mais ce n'est qu'une opinion à parti pris parmi tant d'autres. Bref, volez-le, empruntez-le ou achetez-le mais ne passez pas à côté tant que cela est encore possible :) Allez pour le plaisir une tirade entre Graham et Shelby la fille étoilée juste après une petite sauterie : "Qu'est-ce qu'on a ôté de ta liste ?" La fille : "Baiser un loser !" Instantanément culte je vous dis ! :)

31/10/2011 (modifier)
Couverture de la série Fée et tendres Automates
Fée et tendres Automates

Une série fantastique comme je les aime. Un scénario plein de poésie et d'une grande intensité dramatique, des créatures fantastiques et féériques, un dessin tout simplement sublime... que demander de plus ? Les personnages sont très attachants et on ne peut qu'espérer que l'histoire d'amour entre Jam et sa fée se termine bien. Les dessins sont superbes, d'une grande finesse. Que ce soit ceux de Béatrice Tillier ou ceux de Franck Leclercq d'ailleurs. Le passage d'un dessinateur à l'autre au cours de la série s'est fait tout en douceur. Leurs fées sont magnifiques. J'ai hésité à mettre un "culte"... ce que j'aurais fait sans problème si le scénario ne m'avait pas un peu déçue dans le troisième tome. Allez, un bon 4,5 sur 5 avec coup de coeur amplement mérité. A lire et à relire !

31/10/2011 (modifier)
Par Miranda
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Valérian - L'Armure du Jakolass
Valérian - L'Armure du Jakolass

Série collective en hommage à Valérian, ce premier tome « Valérian par Manu Larcenet », m'a grandement plu. Même si je n’ai pas lu la série originelle et même si je ne suis pas une grande fan de Larcenet, ça m’a intriguée suffisamment pour feuilleter la B.D. Et quelle surprise à l’intérieur ! Une colorisation de Jeff Pourquié tout à fait splendide, aussi gaie qu’elle est reposante, avec profusion de bleu turquoise décliné sur tous les tons, agrémenté de marron-orangé, qui donne à la B.D. une ambiance particulière et particulièrement agréable à regarder. En même temps que j’admirai la colorisation, le dessin au trait fin de Larcenet et l’univers futuriste déjanté m’ont tout de suite incitée à lire le récit, d’autant qu’on y retrouve comme un petit air des « Donjons », notamment dans le bestiaire. Côté scénario, n’ayant pas lu les Valérian je ne peux pas vraiment juger de l’exercice, d'ailleurs je ne sais pas si Christin et Mézières y ont participé, mais je me suis magistralement amusée à sa lecture, c’est drôle et entrainant, avec profusion de rebondissements inattendus et de trouvailles originales. L’aspect vieille S.-F. de la série mère ressort parfaitement bien mais sans que ce soit péjoratif, c’est traité avec humour et tendresse. D’ailleurs les personnages sont tous très attachants, au point que j’aimerais bien les retrouver dans une suite. Une multitude d’auteurs - 19 au total - ont participé à sa réalisation en y apposant leur coup de crayon dans certaines cases, par contre j’ai été incapable des les retrouver. J’aurais bien aimé une petite liste de leurs dessins en fin d’album. J'espère que les tomes suivants seront tout aussi captivants que celui-ci.

31/10/2011 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Barracuda
Barracuda

J‘ai été éblouie par le dessin de Jérémy, aussi coloriste de Murena, il est en solo graphiquement sur cette nouvelle série et je peux dire que cette dernière égale largement la précédente, j’oserai même dire qu’elle la dépasse. L’auteur dédie cette bd à Delaby, son mentor, délicate attention. Il faut dire aussi que le format normal met bien en valeur son graphisme alors que Murena, elle, doit se contenter du petit format. Commençons par le commencement : la couverture, magnifique avec cette tête de pirate balafré, borgne et à l’œil bleu perçant, c'est ce qu'on appelle avoir de la gueule et faire de l'œil au lecteur potentiel. Après la lecture des premières pages j’étais déjà fébrile, quel talent ! Quel animal ce Jérémy ! Les couleurs sont époustouflantes, vives, chaudes, variées, vivantes, appliquées avec minutie ; du bleu, du rouge, de l’orangé, pour les dominantes, elles m’ont un peu fait penser à Marini, encore un grand nom ! Quant au trait il est fin et détaillé, les visages sont à se pâmer de beauté et d‘expressivité, il arrive même à donner de l’élégance au dernier des gueux. La seule chose qui m’a parue un peu inférieure, ce sont les chiens, moins réussis, en même temps ils n’apparaissent que sur 3 ou 4 cases, donc ça ne gêne pas vraiment. Le scénario est tout aussi jouissif et déjà riche en évènements pour un premier tome. Cette histoire de pirates diffère tout de même des autres, car on ne part pas immédiatement à la recherche d’un éventuel trésor, même s’il existe ici aussi. Dufaux préfère nous guider vers une autre source, son atout majeur, qui manque souvent aux autres productions : ses personnages. Ceux-ci ont des personnalités variées et complexes, ce qui donne une richesse infinie à l’ouvrage, on a même l’impression de déjà les connaître tant ils sont bien campés. Mon préféré reste et restera Emilio l’ambigu, homme et femme en même temps, c’est lui qui me titille le plus, car ce genre de personnage se rencontre rarement et sa dualité est présage de bonnes surprises. Il n’y a pas manichéisme, de gentils ou de méchants, Dufaux nous les présente chacun de leur côté, on a donc accès aux points de vue individuels en toute partialité. Tome 2 Nom de Dieu quelle déception ! Dès que j’ai ouvert la B.D. j’ai vu que la colorisation n’avait rien à voir avec le premier tome et en plus elle réalise l’exploit de se dégrader encore un peu plus en fin d’album. Les premières planches de ce second tome sont presque dans la même veine que le premier mais très vite elles perdent en qualité et sont moins détaillées. Si on n’est pas exigeant ça reste correct, mais à mes yeux la différence est trop grande, je n’ai eu aucun émerveillement visuel. Côté scénario c’est le fiasco total. L’histoire n’avance pas, elle piétine et s’enlise dans les histoires de cul des personnages et de pauvres vengeances sans intérêt, l‘art de la rallonge dans toute sa splendeur ! De plus, ils sont devenus agaçants et d'une étrange médiocrité, tout ce qui faisait leur charme s’est envolé. Emilio est relégué au rôle d’amant efféminé sans aucune personnalité. Maria, de « caractère fort » passe à « mauvais caractère » et se transforme en mégère et connasse absolue, quant à Raffy, égal à lui-même il reste toujours aussi con. Le traitement de ce second tome est très simpliste et manque cruellement d’imagination, comment peut-on faire un premier tome aussi bon et - comparativement - un second aussi mauvais ? Par ailleurs Dufaux n’a pas pu s’empêcher d’introduire une petite touche de fantastique, très légère certes, mais ô combien agaçante, inutile et qui rend la scène concernée insipide et à la limite, stupide. Je passe de 4/5 à 2/5, et j’envoie ces tomes sur la pile de mes B.D. à vendre.

28/10/2010 (MAJ le 31/10/2011) (modifier)
Par Superjé
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Socrate le demi-chien
Socrate le demi-chien

Ohlala, ça c'est le Sfar que j'aime !!!... ... ... Ohlala, ça c'est VRAIMENT le Blain que j'aime. Donc résumons, "Socrate le Demi-chien" est une série assez hétérogène (même si elle en est qu'à son -je l'espère- début). Tout d'abord, le premier tome, sans être nul était assez moyen, on se demandait vraiment où les auteurs nous emmenaient avec leurs histoires de demi-dieu (fils de Zeus) et demi-chien (mi-chien, mi-philosophe, fils du chien de Zeus), mais je dois avouer qu'après plusieurs relectures, j'apprécie plus ce tome. Mais c'est vrai que la première fois que j'ai ouvert l'album, je trouvais que ça sonnait comme Le Chat du Rabbin en moins bien, et qu'un album entier pour une introduction d'une série, ça faisait trop. Si je m'étais arrêté à cet album, je l'aurais noté que 3/5. Mais les deux albums suivants sont géniaux et mérite la note maximum. L'histoire est dense ! Très dense (en fait, j'ai bien l'impression que le tome 2 est la fin d'un cycle, et le tome 3, le début d'un nouveau). Il se passe pleins d'évènements et on découvre beaucoup de personnages mythologiques, c'est vraiment superbement et intelligemment écrit (surtout pour moi, fan de mythologie grecque). Je me suis vraiment éclaté à lire une histoire mélangeant pas mal d'éléments de la mythologie (péripéties, héros -qui ne devraient pas se rencontrer- et auteurs) avec quelques fois des références à la culture populaire et des réflexions philosophiques, le tout mâtiné d'un humour assez tordant. Le dessin de Blain, quant à lui, est excellent. Son trait est légèrement biscornu, avec des décors très épuré, mais il a une maitrise des ombres (et des poils) parfaite. Bref grâce à ça (et aussi aux couleurs très chouettes), la série possède encore plus de charme (même si son style est peut être moins recherché que dans Gus). Je recommande cette série... Mr. Sfar, s'il-vous-plaît, abandonnez tout vos projets du moments et écrivez la suite de "Socrate le génial demi-chien", j'ai hâte de lire la suite :) !!!

30/10/2011 (modifier)
Par jurin
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Frenchman
Frenchman

Une superbe couverture de Patrick Prugne, Turner le maître de l’aquarelle l’aurait probablement apprécié, le contenu du livre est da la même veine chaque case est à découvrir, chaque case est une petite merveille. Patrick Prugne nous fait découvrir les magnifiques paysages du territoire du Mississippi et décrit avec beaucoup de talent l’ambiance et les enjeux de l’ époque. Même si l’histoire est sans beaucoup d’originalité je me suis jamais ennuyé, le scénario est écrit par Patrick Prugne (Canoë Bay par Oger) et prouve donc qu’il a le sens du rythme et de la narration. Dommage ce scénario trop convenu, j’ai hésité entre 4* et 5* assez longtemps.

30/10/2011 (modifier)
Par Seb94
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Urban
Urban

Attention pépite SF en perspective. J’ai pris un pied énorme à lire ce premier tome. Certes il reste encore de nombreuses zones d’ombre après cette première partie, mais l’univers de Monplaisir est plus que prometteur. Zach, le personnage principal est assez touchant, semblant tellement perdu et éloigné de la frénésie de cette ville tentaculaire, que l’on découvre à travers sa vision un peu naïve. Le background est donc vraiment excellent, Monplaisir s’avérant être une entité à part entière, ou derrière le vernis festif et décadent, semble se cacher un système beaucoup plus effrayant. Les pièces de l’échiquier ont été mises en place, et j’ai hâte d’obtenir les premières réponses, qui est ce personnage à priori imaginaire qui hante l’esprit de Zach, quel est le lien avec cet enfant ressemblant étrangement à cette chimère et enfin, dans cette ville où tout le monde est déguisé, quel est le vrai visage de cette cité envoutante. Le scénario s’annonce donc prometteur, mais que dire du dessin tout simplement magnifique, et je pèse mes mots. Je ne connaissais pas Roberto Ricci, mais Mamma Mia ma rétine en reste bouche bée ! Quel style graphique, complètement immersif, avec des couleurs au diapason. Une bonne grosse claque visuelle. Pour chipoter un peu, on pourrait dire que les séquences représentant les écrans de télé géants (omniprésents dans Monplaisir) sont un cran en dessous en terme de rendu, mais bon ça reste un détail mineur. Et puis, quel plaisir d’essayer d’identifier tous les costumes qui jalonnent ces superbes planches ainsi que la couverture, qui m’a immédiatement happée vers elle. Urban est pour ma part, une des plus belles surprises de l’année.

28/10/2011 (modifier)