Je ne peux pas vous en dire grand chose à part que c'est hilarant; c'est certain, c'est un humour bien crade et tout le monde n'aime pas. Mais allez donc lire les pages de la galerie et vous verrez tout de suite si vous adorez ou si vous detester.
Pour moi c'est LA BD d'humour culte!
La BD est composée de plusieurs histoires, la plupart sont des histoires de quelques pages mais certaines tiennent en 2 cases ! (cf galerie)
Tout simplement l'une des meilleurs séries de S-F.
Aucun temps mort, un découpage et une narration parfaite de l'histoire (le summum est atteint dans le tome 3). Le scénario n'est pas original, mais présenté de manière très habile. Complexe, il n'étouffe cependant pas l'histoire. Le dernier tome se paye même le luxe de laisser le lecteur se faire sa propre interprétation de l'enchainement des évènements.
Chacun des protagonistes est crédible, et les auteurs parviennent à faire passer subtilement leur personnalité par quelques répliques bien senties, y compris pour la multitude de personnages secondaires (un comble pour une "vulgaire BD d'action"). Et surtout, on s'attache autant à Travis, qu'à Vlad ou Pacman, qui ne sont finalement pas que des "super-méchants" bien manichéens.
Le final pourrait décevoir certains (notamment parce qu'il casse l'image originelle de la série, à savoir celle du brave gars pris dans les embrouilles jusqu'au cou), mais il permet de jeter un oeil nouveau sur l'ensemble de la série (c'est toujours agréable de relire une BD en faisant attention aux "détails anodins").
Bref, une série qui allie action, crédibilité, scénario et émotions. On en redemande.
Michael cherche Barbara. Il est amoureux d’elle à en perdre la raison mais son retour à Londres le plonge dans un abîme glacé. Barbara a changé, beaucoup changé. Possédée par un démon, sous l’emprise des drogues dures, elle multiplie les trips sadomasochistes à la limite parfois du cannibalisme. Poussé par son amour éperdu, Michael engage le combat contre des croyances obscures et des rites sauvages.
« Tell me, dark » fait partie de ces rares comics que je m’accorde parfois à lire tellement ils sont différents de la super-production de super-héros. Peinture, dessin, gravure, reprises de photos, crayonnés, tous les styles graphiques s’alternent et s’enchaînent avec une cohérence visuelle déconcertante. Kent William est un maître pictural et sert parfaitement cette histoire sombre et romantique inspirée des Fleurs du Mal de Baudelaire. Une oeuvre qui méritait largement une traduction !
Note à Cassidy : Aller, Kent Williams il est super-plus-fort que Dave !!! ;-)
Comme son nom l’indique, David n’est pas un type passionnant. Il mène une vie minable, entouré de gens minables et son seul passe-temps consiste à collectionner des images pornographiques bizarres. Il recherche la femme idéale, les critères sont précis, on pourrait en dresser une liste. Normal qu’il ne la trouve pas et accumule des relations sexuelles aussi intéressantes que celles des protozoaires en milieu aqueux. David est un adolescent qui tarde à devenir adulte. Il flotte dans un état d’esprit désordonné, sans consistance, s’attardant sur des détails insignifiants du quotidien. Et pourtant, alors que le lecteur baigne continuellement dans ce marasme, Daniel Clowes réussi à en faire un ouvrage passionnant, bourré d’observations psychologiques ; à la fois dense, étonnant et drôle. Ça ne m’étonne pas que ce petit bijou du comics underground soit nominé aux Alph Art du meilleur album à Angoulême !
Quelle émotion ! Je vous avoue en toute sincérité que cette histoire a provoqué des larmes d'émoi au sens propre du terme… des larmes de compassion, cette compassion que l’auteur aborde et décortique.
C’est beau, une histoire d’amour comme je n’en avais pas lu depuis longtemps.
La détresse et l’euphorie s’emmêlent transportant le lecteur dans un univers si réel, si proche et si douloureux que l’on ne peut rester insensible.
Au-delà de nous faire réfléchir sur nous même, ce livre nous apprend également ce qu’est la maladie en réalité et nous la fait découvrir sous un angle abominable… quand elle touche au plus profond du cœur, à l’amour ultime que l‘on peut avoir dans sa vie.
Malgré tout, l’auteur réussi à convaincre d’un espoir au-delà de tout ce que l’on peut imaginer. On sait aisément la leçon que l’on retire quand on referme la dernière page, nous avons un don magnifique, capable de surpasser tous les malheurs, celui d’aimer et d’agir au nom de cet amour, sans peur nous pouvons alors outrepasser nos souffrances et nos doutes.
Le graphisme qui au début paraît bâclé se met rapidement à évoluer sous les yeux et devient partie inséparable du personnage principal. C’est sa vision de la vie et de ce qui l’entoure, nos vivons à travers lui jusqu’au bout. c'est simple mais tellement efficace.
Je reconnais que je suis encore sous l'emprise de ce que je viens de lire, mon avis est que l’on doit absolument lire « pilules bleues » si l’on a besoin d’aide ou tout simplement si l’on ne se pose pas de questions….
Pas du tout attiré par cet album, c'est du bout des doigts et juste avant de quitter le magasin que je l'ai ouvert... et qu'après avoir lu deux pages je suis reparti avec (sous le bras) et un gros sourire béat et un peu bête (sur la figure).
En effet, les toutes premières cases -- comme le reste de l'album, d'ailleurs -- sont somptueusement belles : de véritables tableaux à elles seules. Et quand je dis tableau, c'est parfois littéralement vrai, tant l'auteur a pris plaisir à "faire vivre" dans cette BD des éléments de grands chef d'oeuvre, voire le tableau entier. Ainsi les tournesols de Van Gogh, certains de ses paysages provençaux (la scène où le train traverse le champ de blés est... superbe !), les vahinés de Gauguin n'en sont que qelques exemples.
La deuxième chose qui frappe, c'est que sous cet académisme apparent, le dessin est extrêmement ironique ! Ainsi le personnage de Van Gogh, tout bien dessiné qu'il soit, a quelque chose de vraiment comique, de ridicule et de dérisoire. Je ne saurais dire exactement à quoi cela est dû, mais Smudja fait une caricature magistrale grâce à d'infimes détails (une pose à peine marquée, un visage étonné qui se démarque du contexte...).
Le résultat est un décalage complet entre la forme apparemment très classique, et... ces petits détails que je ne saurais nommer qui font le côté caricatural...
Le propos ensuite est quant à lui complètement farfelu. On le constate dès le tout début, avec non seulement la narration mais également les propos de Van Gogh... Le pauvre adore la peinture mais n'est vraiment, vraiment pas doué. C'est sur cette base que se construit l'histoire, originale à souhait, plaisante, distrayante, et prenante.
Le petit reproche que je ferai tout de même est qu'il y a parfois un peu de confusion, mais ça reste léger.
Enfin, humour et ironie se poursuivent jusque dans les deux dernières pages, regroupant et résumant les différents protagonistes de l'histoire, pour se finir -- toujours avec humour et dérision -- sur la dernière case qui à elle seule vaut le détour.
Bref, excellente surprise ! J'aurais presque envie de comparer "Vincent & Van Gogh" au meilleur des "Rubriques à brac" ou "Cinémastock" pour le ton employé. Sans compter le dessin, qui est splendide.
Alors voilà, ça m'arrive très rarement, mais là aucune hésitation : culte ! :)
Sambre, c'est une oeuvre graphique exceptionnelle. Des tons monochromes desquels se détachent le rouge des yeux de Julie, le rouge de son drapeau, le rouge de son sang. Elle est belle et effrayante, mystérieuse et envoutante. C'est sans aucune contestation possible un des personnages féminins les plus développés et marquants de la bande dessinée, une de ces héroines qui comme Magrit dans les Maîtres de l'orge ou Cueille-la-mort dans Neige écrase l'histoire de leur charisme.
Sambre c'est une oeuvre noire mais d'une poésie infinie qui n'est pas sans rappeler les poètes et les écrivains de ce début de siècle (Lamartine, Baudelaire, Stendhal, Hugo, Chateaubriand). Chaque fois que le lis les tomes qui composent cette série je suis envouté par la magie de l'histoire, par l'amour insensé et si fort de Bernard et Julie. Les tomes 3 et 4 sont à mon avis, sur ce plan, encore plus fort que les deux premiers. J'ai l'estomac noué chaque fois que je vois Julie agonisante dans les bras de Bernard, son drapeau rouge en guise de futur linceul.
Un des défauts que je vois dans Sambre, c'est le relatif manque de clarté quand à l'histoire familiale, leurs liens avec le Vicaire et le mystère entourant cette "guerre des yeux". A trop pencher dans le poétique et le mystère, Yslaire en vient à parfois manquer de liant et de fluidité dans son intrigue. J'ai également été un peu déçu par le tome 5: l'absence de Bernard casse le duo magique et les planches très sombres de ce tome ne sont pas du meilleur effet (de même que les copier/coller avec aggrandissement de la case précédente).
Pas suffisant toutefois pour gacher mon plaisir et l'envie de me plonger et me replonger dans la noirceur de cet amour maudit.
Entièrement d'accord avec Thepatrick. C'est Bd est magnifiquement dessinée, drôle, originale à souhait, inventive, délirante.
En un mot elle est indispensable pour ceux qui veulent quelque chose qui sort de l'ordinaire en se démarquant par sa qualité remarquable à tout point de vue.
Un must et la découverte du mois de janvier 2003.
On sent vraiment que l'auteur a mis beaucoup de lui même dans cette Bd. Et pour cause, il me semble que c'est un album qu'il a mis plusieurs années à faire. C'est l'album de sa vie d'artiste en quelque sorte.
Achetez le, vous ne le regretterez pas.
La vie est une grande surprise. Pourquoi la mort n’en serait pas une plus grande ? (Nabokov Vladimir, Times, 1981)
Monsieur Mardi-Gras descendres a certainement dit la même chose à l’aube de son aventure !
Je suis bouleversée par la singularité de cette BD. Et encore plus par son étonnante vision de l’après-vie.
Nous avons là un squelette tout en os, plus vivant que mourant, qui par sa tenacité nous oblige à prendre conscience de faits que l’on voudrait occulté… j’entends par là l’isondable et irrémédiable angoisse qu’après la vie il y ait le vide et l’oubli!
Ciel, quand on plonge dans l’univers de ce livre on en ressort pas indifférent du tout, mais différent certes.
Derrière un scénario très insolite se fond un dessin alternant sombre et clair, où les visages sans détails sont pourtant plein d’expression et de caractère. Que d’os ! Que d’os ! dirais-je pour conclure.
J’ai été interpellée par ce monde étrange décri par Liberge et je pense y replonger régulièrement hirtoire de voyager un peu ! j’ai hâte de découvrir la suite.
ATTENTION !!! je tiens à déclarer que mon avis est tout sauf objectif : c'est bien simple, je suis amoureux de cette série, comme de son héroine, tout simplement.
Entendez-moi bien : amoureux au sens propre - j'ai fait l'acquisition des 4 tomes ce week-end, il est 1h40 et c'est hors de question pour moi de me coucher avant de m'être replongé dans l'intégralité de tout ça.
"Plus ne m'est rien..." Et c'est ici que tout commence. Yslaire dès le premier tome de cette magistrale série nous asséne un vrai coup de gourdin et surcharge l'ensemble de ses planches d'une émotion intense. C'est dur psychologiquement, fort, noir, et la description de cet univers de 1848 est d'une incroyable réalité.
Les deux personnages principaux sont attachants au possible - Julie est superbe, sensible et libre de toutes chaînes, c'est de loin le personnage le plus élaboré de l'ensemble de la série. Rien de fleur bleue ni de mièvre, mais une intensité dramatique que j'ai rarement connu dans l'univers de la bande dessinée berce ce premier album. Et la rencontre du cimetierre est peut être la plus belle des scènes de l'intégralité de la série.
Le dessin d'Yslaire évoluera vite, apparence des personnages comme mise en couleur. Mais tout est déjà superbe ici, pur, et l'utilisation des tons donne une ambiance vraiment adéquate au récit. La composition des planches est parfaite sans etre non plus des plus originales, et la mise en scène laisse particulièrement rêveur...
Je suis complètement tombé amoureux du personnage de Julie à la lecture du second tome, Et ce depuis la couverture, superbe, qu'Yslaire a réalisé d'une main de maître...
Julie... (soupir). Peut être le personnage féminin de la bande dessinée à la plus forte personnalité. (Kris de Valnor en est une autre). Superbe, fine, son côté sombre donne un ton vraiment vraiment noir à l'ensemble de l'oeuvre d'Yslaire. J'aime tout en elle : sa prestance, son apparence, et chacune de ses apparitions donnent un poid énorme à la planche.
Je passerai très vite sur le coté physique du personnage : ne serait-ce que pour son regard, Sambre mérite d'être lu, tout simplement.
Abandonnée et traquée, elle doit maintenant trouver une issue et se réfugie à Paris, à la recherche de son passé. Yslaire donne un sens vraiment particulier à l'ensemble de son oeuvre par la simplicité de la narration, par sa façon de mettre en scène l'intrigue et de nous présenter l'une des plus belles histoires d'amour du monde de la bande dessinée.
La mise en page est très poussée, technique, et le style graphique à fait un bon gigantesque en avant. Bernard et Julie semblent plus adultes, plus responsables, physiquement comme psychologiquement. L'intégralité des textes, des dialogues, fait mouche à chaque page. L'univers est très fourni et fait preuve d'un travail de documentation énorme pour retranscrire au mieux la vie de l'époque, les personnages sont formidables car détaillés, à la psychologie très forte, et jouent tous un grand rôle dans le déroulement de l'histoire.
La mise en couleur est une fois de plus très réfléchie, mûre, et donne à l'ensemble de la série cette originalité qui fait de Sambre une oeuvre culte.
Un second tome extraordinaire... et particulièrement touchant.
Le troisième tome quant à lui est surement celui dont la densité scénaristique est la plus forte.
D'autre part, le style graphique fera un grand bond en avant ici, dans la mise en couleur en particulier.
Nous voici donc à l'aube de la révolution de 1848. Le peuple s'agite, s'arme, rêve de liberté, et Yslaire dépeint cela avec brio. Les deux amants se détruisent malgré eux par leur séparation forcée, et Bernard fouillera la ville pour retrouver Julie sans se douter le moins du monde de la cachette de celle-ci.
Le scénario est rythmé, sans temps mort, et possède une narration rarement aussi développée dans le monde de la Bande dessinée. Les dialogues sont toujours aussi très travaillés, écrits dans un français superbe - ça change beaucoup de pas mal de productions actuelles...
Avec les albums, le dessin a changé, indéniablement. Pas vraiment dans le trait, vraiment fin et détaillé, mais surtout dans la mise en couleur qui devient très fine, et dont le choix des teintes est tout à fait dans le ton.
Julie, de tomes en tomes, est devenue superbe, très sombre...
Le quatrième tome est de loin celui possèdant la plus forte intensité dramatique de toute la série. Tout simplement le plus beau !
La révolution est en marche, et tout va se jouer ici pour nos deux héros. Alors que Bernard recherche son passé pour comprendre la folie de son père et peut être pouvoir revoir Julie, cette dernière devient emblème de Liberté, en première ligne du peuple.
La période historique est traitée de façon très originale, et surtout avec une minutie incroyable. Une fois de plus, on sent un grand travail de recherche derrière la réalisation de cet album, qui gagne ainsi en réalisme.
Le dessin d'Yslaire est au top, les couleurs sombres et contrastées, et le trait détaillé. Aucun défauts techniques, une mise en page superbe, tout est en corrélation pour donner au final surement le meilleur album de la série.
SECOND CYCLE :
5ème opus, et ouverture du second cycle de la plus belle des séries d'Yslaire... Nouveau cycle, donc, qui couvrira la troisième génération, de 1856 à 1871.
Superbe... pas d'autre mot.
Superbe surtout pour le traitement graphique d'Yslaire, qui repousse très loin les limites de son propre travail. On sent l'influence de XXeme ciel.com sur ce tome, même si ce dernier reste storyboardé dans la veine de sambre.
Les couleurs sont magnifiques, tout en restant dans les teintes rouges et noires ("rouges comme l'amour, noires comme la mort"), et instaurent dès les toutes premières pages une ambiance propre à cette série : Sambre n'a pas changé, on retrouve cet univers tragique et romantique qui a marqué 15 ans de bande dessinée.
Ce tome 5, c'est du cinéma : storyboard, ambiances, couleur, tout est là... il ne manque que la musique de fond que vous choisirez avec parcimonie (Non, Eminem n'est PAS le meilleur choix !).
Bon, Yslaire a tendance à exagérer les copier/coller de case, pour réaliser des effets de caméra, genre zoom avant/arriere. Rien de grave, mais c'est un peu étrange. Surtout quand on sait que ce n'est pas par fainéantise... 7 ans pour faire un album, 20 planches à la poubelle, c'est pas le genre de l'auteur.
Le scénario est très bien pensé : Yslaire évite la bête histoire de vangeance pour donner une importance toute autre aux deux femmes les plus charismatiques de sa série : Julie, bien sûr, belle et prisonnière, et Sarah, folle et dirigiste.
Bernard-Marie, pour sa part, est tiraillé entre la vision que lui impose sa tante Sarah, qui prend bien soin d'occulter certains éléments, et la curiosité qu'il nourrit envers sa mère, la grande inconnue de la fresque familiale.
Superbe objet, enfin, parcequ'une couverture mate agrémentée d'une police brillante, c'est plutôt classe (mais fragile). La réédition couleur du premier cycle bénéficie du même habillage d'exception, pour une série d'exception...
Sambre, c'est un roman graphique noir, dur, sur fond de révolte populaire en approche. Et c'est surtout un hommage à la bande dessinée et au lecteur, tout simplement...
Beaucoup (trop) de superlatifs dans mon avis, j'en ai conscience. Mais c'était inévitable...
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Léon-la-Terreur (Léon Van Oukel)
Je ne peux pas vous en dire grand chose à part que c'est hilarant; c'est certain, c'est un humour bien crade et tout le monde n'aime pas. Mais allez donc lire les pages de la galerie et vous verrez tout de suite si vous adorez ou si vous detester. Pour moi c'est LA BD d'humour culte! La BD est composée de plusieurs histoires, la plupart sont des histoires de quelques pages mais certaines tiennent en 2 cases ! (cf galerie)
Travis
Tout simplement l'une des meilleurs séries de S-F. Aucun temps mort, un découpage et une narration parfaite de l'histoire (le summum est atteint dans le tome 3). Le scénario n'est pas original, mais présenté de manière très habile. Complexe, il n'étouffe cependant pas l'histoire. Le dernier tome se paye même le luxe de laisser le lecteur se faire sa propre interprétation de l'enchainement des évènements. Chacun des protagonistes est crédible, et les auteurs parviennent à faire passer subtilement leur personnalité par quelques répliques bien senties, y compris pour la multitude de personnages secondaires (un comble pour une "vulgaire BD d'action"). Et surtout, on s'attache autant à Travis, qu'à Vlad ou Pacman, qui ne sont finalement pas que des "super-méchants" bien manichéens. Le final pourrait décevoir certains (notamment parce qu'il casse l'image originelle de la série, à savoir celle du brave gars pris dans les embrouilles jusqu'au cou), mais il permet de jeter un oeil nouveau sur l'ensemble de la série (c'est toujours agréable de relire une BD en faisant attention aux "détails anodins"). Bref, une série qui allie action, crédibilité, scénario et émotions. On en redemande.
Tell me, Dark
Michael cherche Barbara. Il est amoureux d’elle à en perdre la raison mais son retour à Londres le plonge dans un abîme glacé. Barbara a changé, beaucoup changé. Possédée par un démon, sous l’emprise des drogues dures, elle multiplie les trips sadomasochistes à la limite parfois du cannibalisme. Poussé par son amour éperdu, Michael engage le combat contre des croyances obscures et des rites sauvages. « Tell me, dark » fait partie de ces rares comics que je m’accorde parfois à lire tellement ils sont différents de la super-production de super-héros. Peinture, dessin, gravure, reprises de photos, crayonnés, tous les styles graphiques s’alternent et s’enchaînent avec une cohérence visuelle déconcertante. Kent William est un maître pictural et sert parfaitement cette histoire sombre et romantique inspirée des Fleurs du Mal de Baudelaire. Une oeuvre qui méritait largement une traduction ! Note à Cassidy : Aller, Kent Williams il est super-plus-fort que Dave !!! ;-)
David Boring
Comme son nom l’indique, David n’est pas un type passionnant. Il mène une vie minable, entouré de gens minables et son seul passe-temps consiste à collectionner des images pornographiques bizarres. Il recherche la femme idéale, les critères sont précis, on pourrait en dresser une liste. Normal qu’il ne la trouve pas et accumule des relations sexuelles aussi intéressantes que celles des protozoaires en milieu aqueux. David est un adolescent qui tarde à devenir adulte. Il flotte dans un état d’esprit désordonné, sans consistance, s’attardant sur des détails insignifiants du quotidien. Et pourtant, alors que le lecteur baigne continuellement dans ce marasme, Daniel Clowes réussi à en faire un ouvrage passionnant, bourré d’observations psychologiques ; à la fois dense, étonnant et drôle. Ça ne m’étonne pas que ce petit bijou du comics underground soit nominé aux Alph Art du meilleur album à Angoulême !
Pilules bleues
Quelle émotion ! Je vous avoue en toute sincérité que cette histoire a provoqué des larmes d'émoi au sens propre du terme… des larmes de compassion, cette compassion que l’auteur aborde et décortique. C’est beau, une histoire d’amour comme je n’en avais pas lu depuis longtemps. La détresse et l’euphorie s’emmêlent transportant le lecteur dans un univers si réel, si proche et si douloureux que l’on ne peut rester insensible. Au-delà de nous faire réfléchir sur nous même, ce livre nous apprend également ce qu’est la maladie en réalité et nous la fait découvrir sous un angle abominable… quand elle touche au plus profond du cœur, à l’amour ultime que l‘on peut avoir dans sa vie. Malgré tout, l’auteur réussi à convaincre d’un espoir au-delà de tout ce que l’on peut imaginer. On sait aisément la leçon que l’on retire quand on referme la dernière page, nous avons un don magnifique, capable de surpasser tous les malheurs, celui d’aimer et d’agir au nom de cet amour, sans peur nous pouvons alors outrepasser nos souffrances et nos doutes. Le graphisme qui au début paraît bâclé se met rapidement à évoluer sous les yeux et devient partie inséparable du personnage principal. C’est sa vision de la vie et de ce qui l’entoure, nos vivons à travers lui jusqu’au bout. c'est simple mais tellement efficace. Je reconnais que je suis encore sous l'emprise de ce que je viens de lire, mon avis est que l’on doit absolument lire « pilules bleues » si l’on a besoin d’aide ou tout simplement si l’on ne se pose pas de questions….
Vincent et Van Gogh
Pas du tout attiré par cet album, c'est du bout des doigts et juste avant de quitter le magasin que je l'ai ouvert... et qu'après avoir lu deux pages je suis reparti avec (sous le bras) et un gros sourire béat et un peu bête (sur la figure). En effet, les toutes premières cases -- comme le reste de l'album, d'ailleurs -- sont somptueusement belles : de véritables tableaux à elles seules. Et quand je dis tableau, c'est parfois littéralement vrai, tant l'auteur a pris plaisir à "faire vivre" dans cette BD des éléments de grands chef d'oeuvre, voire le tableau entier. Ainsi les tournesols de Van Gogh, certains de ses paysages provençaux (la scène où le train traverse le champ de blés est... superbe !), les vahinés de Gauguin n'en sont que qelques exemples. La deuxième chose qui frappe, c'est que sous cet académisme apparent, le dessin est extrêmement ironique ! Ainsi le personnage de Van Gogh, tout bien dessiné qu'il soit, a quelque chose de vraiment comique, de ridicule et de dérisoire. Je ne saurais dire exactement à quoi cela est dû, mais Smudja fait une caricature magistrale grâce à d'infimes détails (une pose à peine marquée, un visage étonné qui se démarque du contexte...). Le résultat est un décalage complet entre la forme apparemment très classique, et... ces petits détails que je ne saurais nommer qui font le côté caricatural... Le propos ensuite est quant à lui complètement farfelu. On le constate dès le tout début, avec non seulement la narration mais également les propos de Van Gogh... Le pauvre adore la peinture mais n'est vraiment, vraiment pas doué. C'est sur cette base que se construit l'histoire, originale à souhait, plaisante, distrayante, et prenante. Le petit reproche que je ferai tout de même est qu'il y a parfois un peu de confusion, mais ça reste léger. Enfin, humour et ironie se poursuivent jusque dans les deux dernières pages, regroupant et résumant les différents protagonistes de l'histoire, pour se finir -- toujours avec humour et dérision -- sur la dernière case qui à elle seule vaut le détour. Bref, excellente surprise ! J'aurais presque envie de comparer "Vincent & Van Gogh" au meilleur des "Rubriques à brac" ou "Cinémastock" pour le ton employé. Sans compter le dessin, qui est splendide. Alors voilà, ça m'arrive très rarement, mais là aucune hésitation : culte ! :)
Sambre
Sambre, c'est une oeuvre graphique exceptionnelle. Des tons monochromes desquels se détachent le rouge des yeux de Julie, le rouge de son drapeau, le rouge de son sang. Elle est belle et effrayante, mystérieuse et envoutante. C'est sans aucune contestation possible un des personnages féminins les plus développés et marquants de la bande dessinée, une de ces héroines qui comme Magrit dans les Maîtres de l'orge ou Cueille-la-mort dans Neige écrase l'histoire de leur charisme. Sambre c'est une oeuvre noire mais d'une poésie infinie qui n'est pas sans rappeler les poètes et les écrivains de ce début de siècle (Lamartine, Baudelaire, Stendhal, Hugo, Chateaubriand). Chaque fois que le lis les tomes qui composent cette série je suis envouté par la magie de l'histoire, par l'amour insensé et si fort de Bernard et Julie. Les tomes 3 et 4 sont à mon avis, sur ce plan, encore plus fort que les deux premiers. J'ai l'estomac noué chaque fois que je vois Julie agonisante dans les bras de Bernard, son drapeau rouge en guise de futur linceul. Un des défauts que je vois dans Sambre, c'est le relatif manque de clarté quand à l'histoire familiale, leurs liens avec le Vicaire et le mystère entourant cette "guerre des yeux". A trop pencher dans le poétique et le mystère, Yslaire en vient à parfois manquer de liant et de fluidité dans son intrigue. J'ai également été un peu déçu par le tome 5: l'absence de Bernard casse le duo magique et les planches très sombres de ce tome ne sont pas du meilleur effet (de même que les copier/coller avec aggrandissement de la case précédente). Pas suffisant toutefois pour gacher mon plaisir et l'envie de me plonger et me replonger dans la noirceur de cet amour maudit.
Vincent et Van Gogh
Entièrement d'accord avec Thepatrick. C'est Bd est magnifiquement dessinée, drôle, originale à souhait, inventive, délirante. En un mot elle est indispensable pour ceux qui veulent quelque chose qui sort de l'ordinaire en se démarquant par sa qualité remarquable à tout point de vue. Un must et la découverte du mois de janvier 2003. On sent vraiment que l'auteur a mis beaucoup de lui même dans cette Bd. Et pour cause, il me semble que c'est un album qu'il a mis plusieurs années à faire. C'est l'album de sa vie d'artiste en quelque sorte. Achetez le, vous ne le regretterez pas.
Monsieur Mardi-Gras Descendres
La vie est une grande surprise. Pourquoi la mort n’en serait pas une plus grande ? (Nabokov Vladimir, Times, 1981) Monsieur Mardi-Gras descendres a certainement dit la même chose à l’aube de son aventure ! Je suis bouleversée par la singularité de cette BD. Et encore plus par son étonnante vision de l’après-vie. Nous avons là un squelette tout en os, plus vivant que mourant, qui par sa tenacité nous oblige à prendre conscience de faits que l’on voudrait occulté… j’entends par là l’isondable et irrémédiable angoisse qu’après la vie il y ait le vide et l’oubli! Ciel, quand on plonge dans l’univers de ce livre on en ressort pas indifférent du tout, mais différent certes. Derrière un scénario très insolite se fond un dessin alternant sombre et clair, où les visages sans détails sont pourtant plein d’expression et de caractère. Que d’os ! Que d’os ! dirais-je pour conclure. J’ai été interpellée par ce monde étrange décri par Liberge et je pense y replonger régulièrement hirtoire de voyager un peu ! j’ai hâte de découvrir la suite.
Sambre