Avant tout il faut avouer que ce one-shot est vraiment particulier et les amoureux de Liberge, ceux qui avaient adoré "Monsieur Mardi-Gras Descendres" vont ne pas forcément aimer ce changement radical car c'est à l'opposée de cette série. Liberge adopte un style différent aussi bien au niveau graphique que scénaristique. Il cherche à inover, évoluer et tester les nouvelles possibilités qui s'ouvrent à la BD...
L'histoire n'est, il est vrai, pas des plus originale : une simple histoire de maison hântée, la plus hântée d'Angleterre. Il se base sur des faits réels et en fait l'amalgame pour créer son histoire : celle de Nunhead. Nous avons à faire ici à une histoire emboîtée dans une autre : d'un côté nous avons le héros, Alois Squire, qui se trouve en présence de Benedict et l'histoire de la maison hântée, les évènement ultérieurs. En fait il est interessant de remarquer que Liberge n'apporte pas autant d'importance au scénario comme il le fait pour MMGD, il s'interesse surtout aux personnages, la façon dont ils s'en sortent. On pourrait rapprocher "Tonnerre Rampant" à un film, où le but premier est en fait de donner du plaisir à celui qui regarde cela. Personellement j'aime beaucoup la façon dont est raconté l'histoire, narré par Alois Squire, j'aime les dialogues de Liberge et on peut retrouver la finesse de MMGD. C'est léger et ça se laisse lire facilement, les premières planches sont captivantes. J'ai bien aimé la fin donnant en fait très peu d'importance aux évènements, comme si c'était une enquête parmie tant d'autres, une simple routine. Les personnages ont leur caractère bien approprié, par exemple Squire est un homme très froid et Kate une libertine qui ne supporte pas son entourage, totalement paumée...
Il suffit d'ouvrir l'album pour se rendre compte que "Tonnerre Rampant" est une BD assez spéciale. Liberge cherche à pousser toujours plus loins son style. Il s'essaye aux couleurs et laisse tomber le temps d'un one-shot le noi et blanc. Il faut avouer que c'est très réussis à mon goût. Une véritable recherche des attitudes, des sentiments, par exemple la peur. Il adopte alor des planches totalement éclatées montrant des couleurs très sombres. Il donne alors comme on l'aurait fait pour un film une athmosphère très particulières à sa BD avec ces teintes. Il va même juste à utiliser la 3D, la photographie. Il mèle alors dessin et d'autres ingrédients pour donner naissances à des illustrations de toute beauté....
Vous l'aurez très certainement compris "Tonnerre Rampant" est un album assez particulier qui ne fait pas l'unanimité. Mais uniquement pour le style graphique il faut la lire !
Deja le scenario , rien a dire, l'idée de Bajram est excellente !
Attila dans l'espace qui y aurait pensé ?
Des vaisseaux gigantesques, des guerriers barbares du futurs, des sacrifices humains, le melanges d' ingrediantde s-f/peplum est très bien mené ! De la bonne s-f bien bourine avec des dessins a coupé le soufle !
Alan Moore est réellement surprenant ! Il arrive à faire des histoires aussi différentes que les Watchmen ou V pour Vendetta et d'un coup il nous plonge dans un espèce de polar-fantastique avec des personnages célèbres provenant de la littérature populaire et qui se croisent tout le long d'un scénario parfaitement maitrisés. Voir le Capitaine Nemo avec Sherlock Holmes ou encore le Dc Jekyll et Mister Hyde, c hallucinant.
Du délire selon Alan Moore !
C'est rafraichisant que de lire ce genre de BD complètement méconnu et tellement abouti. L'humour y est omniprésent et si j'ai un conseil courrez chez votre libraire préféré !
BD Culte car c'est vraiment un bon début .. on attend tous la suite ..
Une des meilleures BD de 2002 à coup sur .. et vivement le n°2 au printemps de 2003 !!!
Le graphisme est magnifique, l'histoire pose l'ambiance et la suite va etre terrible à coup sûr !!
A acheter les yeux fermés si ce n'est déjà fait !!
Excellent
Le scénario est palpitant jusqu'à la moitié du tome 3 puis ca commence à tirer en longueur, on oublie un peu la menace des nains et le tome 4 est assez plat et délayé. Il y a un défi à relever là monsieur Frezzato! Enfin ca reste énorme les dessins sont somptueux et on ne sait toujours pas pourquoi on court après la tour :) On devine un univers gigantesque derrière ce que veut bien nous laisser entrevoir l'auteur. Et puis viv Dumb dumb !
Mon gros coup de coeur du moment. Plaidoyer brillant contre la mondialisation, Garduno est l'illustration parfaite que la bédé est un média qui permet aussi de témoigner de son engagement. Garduno, c'est l'histoire d'un certain ras le bol vis-à-vis de l'évolution de notre monde. Mais aussi d'une certaine impuissance. Une oeuvre pleine de lucidité. Jamais culcul, jamais gnangnan, j'ai retrouvé dans ce bouquin une foule de sentiments et de sensations que je rencontre très souvent dans ma vie quotidienne.
L'illustration, qui mêle très habilement photos, montages et dessin plus classique, est sobre, certains diront un peu fade, mais elle fait dans l'ensemble très bonne impression (les illustrations de la galerie ne rendent pas vraiment justice à l'oeuvre...). Ce qui est particulièrement intéressant, c'est le traitement graphique d'une série de symboles universels et évocateurs, le jeu des répétitions en fonction du contexte, l'utilisation d'images qui soulignent le propos.
Vraiment excellent!
Ceci dit, d'autres critiques posent la question de savoir si cet ouvrage parviendra a convaincre d'autres personnes que celles convaicues d'avance. C'est effectivement une bonne question, et il faut bien reconnaître que dans le genre convaincu d'avance, on fait difficilement mieux que moi...
Quant au second tome de la série, Zapata, en temps de guerre, celui-ci enfonce un peu plus le clou (à coups de masse d'arme). Et ça fait mal, très mal...
Une lecture géniale, qui réveille, à lire, à relire, à prêter à tous ses potes, histoire de sortir, quelques minutes au moins, la tête de notre trou, et d'ouvrir les yeux sur un monde à la dérive...
1 . SIN CITY : 4/5
Quelle Quelle émotion! Cette BD est plus qu'une BD, c'est un véritable chef d'oeuvre à elle seule! Frank Miller est un virtuose du Noir & Blanc et ses dessins sont hallucinants.
Ce 1er tome m'a littéralement secoué les mirettes. Marv est une force de la nature qu'il ne vaut mieux pas contrarier, rappelant certains personnages dignes du grand James Ellroy, ou des héros taciturnes et solitaires comme le cinéma en compte tant... Oui c'est une grosse brute, oui il a un grain de folie mais il a des convictions et dans la ville du pêché, c'est ce qui le rend d'autant plus attachant.
A la manière des polars US des années 50 ou des créations cinématographiques de Clint Eastwood, la femme occupe dans Sin City une place quelque part entre la p*** et la nonne. Mais elle en est d'autant plus impliquée doublement dans le récit. A côté d'elle (d'elles) les malfrats corrompus sont subversifs et détestables à souhait, et la haine de Marv est si palpable qu'on pourrait la toucher du doigt juste en posant la main sur ces planches N&B où Miller nous démontre tout son génie.
Maniant les ombres comme personne, il crée une atmosphère unique, lourde et violente, sans en faire l'apologie mais en s'en servant pour dénoncer la violence plus horrible encore, celle de la démagogie et de l'hypocrisie humaine...
Chapeau bas !
2 . J'AI TUE POUR ELLE : 5/5
Après un premier tome excellent, la série Sin City se poursuit sur le même tempo, mais avec une histoire peut être encore plus réussie que sa devancière. En effet là où Marv' n'était qu'une montagne de muscles, Dwight nous apparait plus sensible, plus humain, même si lui aussi a indubitablement de gros problèmes psychologiques à régler...
Le jeu d'Ava est très bien monté, on ne sait pas ce qu'elle cherche vraiment, on ne sait pas où commence la duperie et où s'arrête la réalité. Son personnage est vraiment réussi, d'autant plus que ses formes voluptueuses sont encore une fois superbement mises en image par le grand F.Miller.
Ce 2° tome nous apprend aussi à connaître les filles de la ville : sauvages, ce sont des bombes sensuelles mais armées et dangereuses.
Le dessin reste superbe du début à la fin, l'histoire passionnante, et Miller prouve qu'il est un véritable génie du genre.
3. LE GRAND CARNAGE : 4/5
Comme son nom l'indique, "Le grand carnage" donne dans l'excès. Les scènes sont noires bien sûr mais aussi très violentes, et Miller retombe dans une exagération qui même si elle se laisse lire, ne concourt pas à donner une impression de génie (à la différence du tome 2 par exemple).
Mais Dwight est un personnage vraiment attachant, ces filles de la ville qui massacrent pour sauver leur liberté sont intrigantes, et franchement le dessin de Miller est toujours fascinant. Ces jeux de lumières et d'ombres avec le noir et le blanc sont d'une telle maîtrise que le dessin pourrait à lui seul excuser une histoire bidon. Oui mais voilà, l'histoire est loin d'être bidon, là aussi on ne lâche plus la BD avant de l'avoir fini, tellement ça prend aux tripes.
Un Sin City efficace, pas culte mais pas loin...
4 . CET ENFANT DE SALAUD : 5/5
Ah quel bonheur les enfants! Un Sin City de plus à rajouter dans la catégorie des œuvres cultes!
La couverture déjà… Où l'on voit une main en sang tenir un revolver, prêt à tirer, revolver que tous les amateurs de Dirty Harry auront reconnu : c'est le fameux Smith & Wesson modèle 29, calibre .44, de Clint !
Dès les premières pages, ça part à fond de train, avec toujours cette ambiance Sin City inimitable, et ces planches en noir et blanc à tomber par terre.
John Hartigan, flic cardiaque, à une journée de sa retraite doit sauver Nancy Callahan des griffes d'un violeur sadique. Même truffé de balles dans le corps, Hartigan ne cesse de répéter "nancy, 11 ans, je dois la sauver!". L'hommage à Eastwood continue avec le personnage principal, ce vieux flic aux manières expéditives qui se dévoue complètement aux victimes. Si, rappelez-vous, dans le 1er Dirty Harry (contre Scorpio), sa réplique "On parle du droit de ce fils de p*** (le tueur)! Mais bon dieu qui se soucie du droit des victimes?"… Et ça continue plus loin avec un plan sur le 44 AutoMag, le pistolet que Dirty Harry utilise dans le 4° film (Sudden Impact, le meilleur à mon goût) lorsqu'il venge son pote après avoir été passé à tabac (un peu comme notre Hartigan quoi…)
Miller signe ici un polar inspiré, efficace, noir à souhait, glauque, psychologique… un véritable chef d'œuvre sur lequel apparaît un peu de couleur (juste une goutte de jaune pour le méchant vilain).
On croise avec un réel plaisir des personnages aperçus dans les tomes précédents, même s'ils ont un simple rôle de figurant (Dwight, Shellie…) mais aussi un rôle important, comme Nancy…
Bref, impossible de passer à côté de cette BD, culte parmi les cultes du genre.
5. VALEURS FAMILIALES : 3/5
Bon alors autant le dire tout net : ce n'est pas le meilleur Sin City!
Je dirai même plus que c'est le moins bon que j'ai lu jusqu'à ce jour (des 5 premiers donc).
Le dessin est largement, très largement en dessous des autres opus de la série. Les détails sont moins soignés, il n'y a aucun jeu de contraste noir/blanc vraiment saisissant... Bref, ça fait vraiment "Sous-Miller like"... Bon, attention, il y a quand même des planches soignées mais pas beaucoup par rapport aux tomes 1,2 ou 4.
Le personnage principal est Miho, déjà croisée dans les autres tomes, cette fois elle a le rôle principal et elle le vaut bien même si c'est pas une poupée barbie péroxydée à la Loréal. Non, elle son truc c'est pas le shampoing et la pause lascive, mais les rollers, et le kung-fu, façon ninja. Et là elle assure la petite! Ah ça, même quand Miller est moins en forme, il faut qu'il nous mette des planches noires de sang, avec un plaisir évident!
Le personnage masculin est transparent, il ne sert vraiment pas à grand chose sinon à donner le tempo du mode narratif.
Pour le reste, le rythme est dans la même veine que les autres Sin City mais avec 100 pages de moins... Le scénario reste conventionnel mais c'est surtout le traitement que Miller en fait qui est efficace. En fait ce tome 5 n'est qu'un prétexte pour dessiner Miho, sous toutes les coutures, un héros pour lequel son auteur avoue franchement un faible.
Un polar bien ficelé, avec l'esprit Sin City qui sous-entend la lecture pour nous rattraper à la fin. Peut-être moins endurant que les autres tomes, plus léger en intrigue comme en volume, mais ça reste pas mal.
6 . DES FILLES ET DES FLINGUES : 3/5
"Des filles et des flingues" se veut un tome à part dans la série Sin City puisqu'il s'agit de planches indépendantes, de petites histoires courtes à la façon de nouvelles. On y retrouve bien entendu les thèmes de prédilection de Frank Miller et comme le nom de l'ouvrage l'indique, toujours des belles filles aux formes généreuses et des armes qui ne restent pas longtemps sans être utilisées.
Certaines histoires sont si courtes que Miller n'a pas le temps de s'appesantir sur les personnages et le lecteur a alors droit à une ambiance, tout simplement. Peut-être un peu déroutant pour ceux qui ne seraient pas habitués à Sin City, tout simplement un peu répétitif pour les autres…
Pas de grande révolution au niveau scénario donc, avec les mêmes traits de personnages paumés, seuls, qui succombent facilement aux femmes, et l'envers du décor de Sin City toujours présent, oppressant.
En revanche il faut signaler, car à mes yeux c'est là ce qui fait le grand plus de ce 6° tome, les planches tout simplement éblouissantes de la première histoire qui présentent le héros en proie à une tempête de neige. Le jeu de Miller sur le noir et le blanc est tout bonnement ahurissant et sur ces quatre ou cinq pages mérite à lui seul la lecture de cet opus.
7 . L'ENFER EN RETOUR : 3/5
Gros pavé que ce tome 7 avec en plus quelques planches en couleurs qui nous présentent Wallace, un vétéran de guerre à la barbe naissante et au cheveu long.
Ces planches en couleur justement ne sont pas nombreuses et heureusement, parce que franchement je suis très très sceptique. Rajoutez du jaune, du rouge, du bleu, et toute l'atmosphère de Sin City fiche le camp :( Bon, sinon, l'histoire en elle même présente des airs de déjà vu : un héros à la recherche d'une femme enlevée, des gros bras méchants qui lui mettent des bâtons dans les roues, et des flics pas toujours du bon côté de la force… Effectivement et même si ça me coûte de le dire, ce tome 7 est quand même le moins bon des six tomes que j'ai lus. On n'y retrouve pas le rythme, la force de caractère et l'ambiance si particulière qui caractérisaient les meilleurs opus de Sin City. Bon, toutefois, attention, ça reste quand même très en dessus de pas mal de BD, et notamment de BD qui se veulent du même acabit que la série de Miller. Ce dernier paraît simplement moins inspiré, moins en verve. Pour la première fois dans le monde de Sin City, l'univers comics super héros US fait son apparition avec Captain America notamment mais aussi l'univers US tout court (à force de lui faire des clins d'œil, fallait bien que Miller dessine Dirty Harry!) bref, l'univers de Frank Miller tout entier.
Il en résulte donc ce patchwork parfois un peu trop lourd mais heureusement certaines planches sauvent l'ensemble, avec toujours une ou deux vraies réussites de noir et de blanc.
Même moins bon, Miller & Sin City restent tout à fait acceptables et c'est toujours un bon moment de lecture.
Un des meilleurs mangas que j'ai jamais lu.
L'histoire est très bien menée, le suspens vraiment présent, il y a une ambiance vraiment noire sans que l'humour soit oublié ...
En plus, personnellement j'aime beaucoup le dessin, qui n'est certes pas très original mais qui reste très réussi.
Un must (meilleur que Monster, d'après moi).
Le seul défaut : les couvertures, pas très belles :o)
Edit le 23/3 : le tome 6 est sorti la semaine dernière, et il est vraiment très bon. On découvre un de nos héros en 2014, et le Japon tel qu'il est alors. La série s'assombrit de tome en tome, alors que la pression en fait qu'augmenter ! Et on retrouve tout le talent d'Urasawa en ce qui concerne le traitement des personnages secondaires.
Edit le 24/5 : cette semaine, le tome 7 est paru ... On suit le Shogun et le mangaka dans leur évasion, mais surtout on revient enfin sur la journée du 31 Décembre. Toujours aussi bon.
Ma Bd culte !
Bon, c'est sûr, au niveau du dessin c'est assez particulier, il y en aura toujours pour dire que Trondheim a le niveau d'un gosse. Ce qui est faux.
Justement, il ne faut pas se laisser impressioner par ces personnages, sans quoi on passerait vraiment à côté d'un monument d'humour. Chaque tome est drôle, et juste.
Personnellement, je préfère les tomes pairs, formant une histoire continue et contemporaine. Les meilleurs : Pichenettes et Amour & Interim. Sinon, je recommande à tout le monde le tome 1, Blacktown, celui qui m'a fait découvrir cette série, qui est un bijou d'humour noir.
Quant au dernier, l'accélérateur atomique, je l'ai trouvé seulement bon. En attendant le nouveau Lapinot, prévu pour Novembre il me semble ...
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Tonnerre Rampant
Avant tout il faut avouer que ce one-shot est vraiment particulier et les amoureux de Liberge, ceux qui avaient adoré "Monsieur Mardi-Gras Descendres" vont ne pas forcément aimer ce changement radical car c'est à l'opposée de cette série. Liberge adopte un style différent aussi bien au niveau graphique que scénaristique. Il cherche à inover, évoluer et tester les nouvelles possibilités qui s'ouvrent à la BD... L'histoire n'est, il est vrai, pas des plus originale : une simple histoire de maison hântée, la plus hântée d'Angleterre. Il se base sur des faits réels et en fait l'amalgame pour créer son histoire : celle de Nunhead. Nous avons à faire ici à une histoire emboîtée dans une autre : d'un côté nous avons le héros, Alois Squire, qui se trouve en présence de Benedict et l'histoire de la maison hântée, les évènement ultérieurs. En fait il est interessant de remarquer que Liberge n'apporte pas autant d'importance au scénario comme il le fait pour MMGD, il s'interesse surtout aux personnages, la façon dont ils s'en sortent. On pourrait rapprocher "Tonnerre Rampant" à un film, où le but premier est en fait de donner du plaisir à celui qui regarde cela. Personellement j'aime beaucoup la façon dont est raconté l'histoire, narré par Alois Squire, j'aime les dialogues de Liberge et on peut retrouver la finesse de MMGD. C'est léger et ça se laisse lire facilement, les premières planches sont captivantes. J'ai bien aimé la fin donnant en fait très peu d'importance aux évènements, comme si c'était une enquête parmie tant d'autres, une simple routine. Les personnages ont leur caractère bien approprié, par exemple Squire est un homme très froid et Kate une libertine qui ne supporte pas son entourage, totalement paumée... Il suffit d'ouvrir l'album pour se rendre compte que "Tonnerre Rampant" est une BD assez spéciale. Liberge cherche à pousser toujours plus loins son style. Il s'essaye aux couleurs et laisse tomber le temps d'un one-shot le noi et blanc. Il faut avouer que c'est très réussis à mon goût. Une véritable recherche des attitudes, des sentiments, par exemple la peur. Il adopte alor des planches totalement éclatées montrant des couleurs très sombres. Il donne alors comme on l'aurait fait pour un film une athmosphère très particulières à sa BD avec ces teintes. Il va même juste à utiliser la 3D, la photographie. Il mèle alors dessin et d'autres ingrédients pour donner naissances à des illustrations de toute beauté.... Vous l'aurez très certainement compris "Tonnerre Rampant" est un album assez particulier qui ne fait pas l'unanimité. Mais uniquement pour le style graphique il faut la lire !
Le Fléau des Dieux
Deja le scenario , rien a dire, l'idée de Bajram est excellente ! Attila dans l'espace qui y aurait pensé ? Des vaisseaux gigantesques, des guerriers barbares du futurs, des sacrifices humains, le melanges d' ingrediantde s-f/peplum est très bien mené ! De la bonne s-f bien bourine avec des dessins a coupé le soufle !
La Ligue des Gentlemen Extraordinaires
Alan Moore est réellement surprenant ! Il arrive à faire des histoires aussi différentes que les Watchmen ou V pour Vendetta et d'un coup il nous plonge dans un espèce de polar-fantastique avec des personnages célèbres provenant de la littérature populaire et qui se croisent tout le long d'un scénario parfaitement maitrisés. Voir le Capitaine Nemo avec Sherlock Holmes ou encore le Dc Jekyll et Mister Hyde, c hallucinant. Du délire selon Alan Moore !
Usagi Yojimbo
C'est rafraichisant que de lire ce genre de BD complètement méconnu et tellement abouti. L'humour y est omniprésent et si j'ai un conseil courrez chez votre libraire préféré !
Le Régulateur
BD Culte car c'est vraiment un bon début .. on attend tous la suite .. Une des meilleures BD de 2002 à coup sur .. et vivement le n°2 au printemps de 2003 !!! Le graphisme est magnifique, l'histoire pose l'ambiance et la suite va etre terrible à coup sûr !! A acheter les yeux fermés si ce n'est déjà fait !!
Les Gardiens du Maser
Excellent Le scénario est palpitant jusqu'à la moitié du tome 3 puis ca commence à tirer en longueur, on oublie un peu la menace des nains et le tome 4 est assez plat et délayé. Il y a un défi à relever là monsieur Frezzato! Enfin ca reste énorme les dessins sont somptueux et on ne sait toujours pas pourquoi on court après la tour :) On devine un univers gigantesque derrière ce que veut bien nous laisser entrevoir l'auteur. Et puis viv Dumb dumb !
Garduno, en temps de paix
Mon gros coup de coeur du moment. Plaidoyer brillant contre la mondialisation, Garduno est l'illustration parfaite que la bédé est un média qui permet aussi de témoigner de son engagement. Garduno, c'est l'histoire d'un certain ras le bol vis-à-vis de l'évolution de notre monde. Mais aussi d'une certaine impuissance. Une oeuvre pleine de lucidité. Jamais culcul, jamais gnangnan, j'ai retrouvé dans ce bouquin une foule de sentiments et de sensations que je rencontre très souvent dans ma vie quotidienne. L'illustration, qui mêle très habilement photos, montages et dessin plus classique, est sobre, certains diront un peu fade, mais elle fait dans l'ensemble très bonne impression (les illustrations de la galerie ne rendent pas vraiment justice à l'oeuvre...). Ce qui est particulièrement intéressant, c'est le traitement graphique d'une série de symboles universels et évocateurs, le jeu des répétitions en fonction du contexte, l'utilisation d'images qui soulignent le propos. Vraiment excellent! Ceci dit, d'autres critiques posent la question de savoir si cet ouvrage parviendra a convaincre d'autres personnes que celles convaicues d'avance. C'est effectivement une bonne question, et il faut bien reconnaître que dans le genre convaincu d'avance, on fait difficilement mieux que moi... Quant au second tome de la série, Zapata, en temps de guerre, celui-ci enfonce un peu plus le clou (à coups de masse d'arme). Et ça fait mal, très mal... Une lecture géniale, qui réveille, à lire, à relire, à prêter à tous ses potes, histoire de sortir, quelques minutes au moins, la tête de notre trou, et d'ouvrir les yeux sur un monde à la dérive...
Sin City
1 . SIN CITY : 4/5 Quelle Quelle émotion! Cette BD est plus qu'une BD, c'est un véritable chef d'oeuvre à elle seule! Frank Miller est un virtuose du Noir & Blanc et ses dessins sont hallucinants. Ce 1er tome m'a littéralement secoué les mirettes. Marv est une force de la nature qu'il ne vaut mieux pas contrarier, rappelant certains personnages dignes du grand James Ellroy, ou des héros taciturnes et solitaires comme le cinéma en compte tant... Oui c'est une grosse brute, oui il a un grain de folie mais il a des convictions et dans la ville du pêché, c'est ce qui le rend d'autant plus attachant. A la manière des polars US des années 50 ou des créations cinématographiques de Clint Eastwood, la femme occupe dans Sin City une place quelque part entre la p*** et la nonne. Mais elle en est d'autant plus impliquée doublement dans le récit. A côté d'elle (d'elles) les malfrats corrompus sont subversifs et détestables à souhait, et la haine de Marv est si palpable qu'on pourrait la toucher du doigt juste en posant la main sur ces planches N&B où Miller nous démontre tout son génie. Maniant les ombres comme personne, il crée une atmosphère unique, lourde et violente, sans en faire l'apologie mais en s'en servant pour dénoncer la violence plus horrible encore, celle de la démagogie et de l'hypocrisie humaine... Chapeau bas ! 2 . J'AI TUE POUR ELLE : 5/5 Après un premier tome excellent, la série Sin City se poursuit sur le même tempo, mais avec une histoire peut être encore plus réussie que sa devancière. En effet là où Marv' n'était qu'une montagne de muscles, Dwight nous apparait plus sensible, plus humain, même si lui aussi a indubitablement de gros problèmes psychologiques à régler... Le jeu d'Ava est très bien monté, on ne sait pas ce qu'elle cherche vraiment, on ne sait pas où commence la duperie et où s'arrête la réalité. Son personnage est vraiment réussi, d'autant plus que ses formes voluptueuses sont encore une fois superbement mises en image par le grand F.Miller. Ce 2° tome nous apprend aussi à connaître les filles de la ville : sauvages, ce sont des bombes sensuelles mais armées et dangereuses. Le dessin reste superbe du début à la fin, l'histoire passionnante, et Miller prouve qu'il est un véritable génie du genre. 3. LE GRAND CARNAGE : 4/5 Comme son nom l'indique, "Le grand carnage" donne dans l'excès. Les scènes sont noires bien sûr mais aussi très violentes, et Miller retombe dans une exagération qui même si elle se laisse lire, ne concourt pas à donner une impression de génie (à la différence du tome 2 par exemple). Mais Dwight est un personnage vraiment attachant, ces filles de la ville qui massacrent pour sauver leur liberté sont intrigantes, et franchement le dessin de Miller est toujours fascinant. Ces jeux de lumières et d'ombres avec le noir et le blanc sont d'une telle maîtrise que le dessin pourrait à lui seul excuser une histoire bidon. Oui mais voilà, l'histoire est loin d'être bidon, là aussi on ne lâche plus la BD avant de l'avoir fini, tellement ça prend aux tripes. Un Sin City efficace, pas culte mais pas loin... 4 . CET ENFANT DE SALAUD : 5/5 Ah quel bonheur les enfants! Un Sin City de plus à rajouter dans la catégorie des œuvres cultes! La couverture déjà… Où l'on voit une main en sang tenir un revolver, prêt à tirer, revolver que tous les amateurs de Dirty Harry auront reconnu : c'est le fameux Smith & Wesson modèle 29, calibre .44, de Clint ! Dès les premières pages, ça part à fond de train, avec toujours cette ambiance Sin City inimitable, et ces planches en noir et blanc à tomber par terre. John Hartigan, flic cardiaque, à une journée de sa retraite doit sauver Nancy Callahan des griffes d'un violeur sadique. Même truffé de balles dans le corps, Hartigan ne cesse de répéter "nancy, 11 ans, je dois la sauver!". L'hommage à Eastwood continue avec le personnage principal, ce vieux flic aux manières expéditives qui se dévoue complètement aux victimes. Si, rappelez-vous, dans le 1er Dirty Harry (contre Scorpio), sa réplique "On parle du droit de ce fils de p*** (le tueur)! Mais bon dieu qui se soucie du droit des victimes?"… Et ça continue plus loin avec un plan sur le 44 AutoMag, le pistolet que Dirty Harry utilise dans le 4° film (Sudden Impact, le meilleur à mon goût) lorsqu'il venge son pote après avoir été passé à tabac (un peu comme notre Hartigan quoi…) Miller signe ici un polar inspiré, efficace, noir à souhait, glauque, psychologique… un véritable chef d'œuvre sur lequel apparaît un peu de couleur (juste une goutte de jaune pour le méchant vilain). On croise avec un réel plaisir des personnages aperçus dans les tomes précédents, même s'ils ont un simple rôle de figurant (Dwight, Shellie…) mais aussi un rôle important, comme Nancy… Bref, impossible de passer à côté de cette BD, culte parmi les cultes du genre. 5. VALEURS FAMILIALES : 3/5 Bon alors autant le dire tout net : ce n'est pas le meilleur Sin City! Je dirai même plus que c'est le moins bon que j'ai lu jusqu'à ce jour (des 5 premiers donc). Le dessin est largement, très largement en dessous des autres opus de la série. Les détails sont moins soignés, il n'y a aucun jeu de contraste noir/blanc vraiment saisissant... Bref, ça fait vraiment "Sous-Miller like"... Bon, attention, il y a quand même des planches soignées mais pas beaucoup par rapport aux tomes 1,2 ou 4. Le personnage principal est Miho, déjà croisée dans les autres tomes, cette fois elle a le rôle principal et elle le vaut bien même si c'est pas une poupée barbie péroxydée à la Loréal. Non, elle son truc c'est pas le shampoing et la pause lascive, mais les rollers, et le kung-fu, façon ninja. Et là elle assure la petite! Ah ça, même quand Miller est moins en forme, il faut qu'il nous mette des planches noires de sang, avec un plaisir évident! Le personnage masculin est transparent, il ne sert vraiment pas à grand chose sinon à donner le tempo du mode narratif. Pour le reste, le rythme est dans la même veine que les autres Sin City mais avec 100 pages de moins... Le scénario reste conventionnel mais c'est surtout le traitement que Miller en fait qui est efficace. En fait ce tome 5 n'est qu'un prétexte pour dessiner Miho, sous toutes les coutures, un héros pour lequel son auteur avoue franchement un faible. Un polar bien ficelé, avec l'esprit Sin City qui sous-entend la lecture pour nous rattraper à la fin. Peut-être moins endurant que les autres tomes, plus léger en intrigue comme en volume, mais ça reste pas mal. 6 . DES FILLES ET DES FLINGUES : 3/5 "Des filles et des flingues" se veut un tome à part dans la série Sin City puisqu'il s'agit de planches indépendantes, de petites histoires courtes à la façon de nouvelles. On y retrouve bien entendu les thèmes de prédilection de Frank Miller et comme le nom de l'ouvrage l'indique, toujours des belles filles aux formes généreuses et des armes qui ne restent pas longtemps sans être utilisées. Certaines histoires sont si courtes que Miller n'a pas le temps de s'appesantir sur les personnages et le lecteur a alors droit à une ambiance, tout simplement. Peut-être un peu déroutant pour ceux qui ne seraient pas habitués à Sin City, tout simplement un peu répétitif pour les autres… Pas de grande révolution au niveau scénario donc, avec les mêmes traits de personnages paumés, seuls, qui succombent facilement aux femmes, et l'envers du décor de Sin City toujours présent, oppressant. En revanche il faut signaler, car à mes yeux c'est là ce qui fait le grand plus de ce 6° tome, les planches tout simplement éblouissantes de la première histoire qui présentent le héros en proie à une tempête de neige. Le jeu de Miller sur le noir et le blanc est tout bonnement ahurissant et sur ces quatre ou cinq pages mérite à lui seul la lecture de cet opus. 7 . L'ENFER EN RETOUR : 3/5 Gros pavé que ce tome 7 avec en plus quelques planches en couleurs qui nous présentent Wallace, un vétéran de guerre à la barbe naissante et au cheveu long. Ces planches en couleur justement ne sont pas nombreuses et heureusement, parce que franchement je suis très très sceptique. Rajoutez du jaune, du rouge, du bleu, et toute l'atmosphère de Sin City fiche le camp :( Bon, sinon, l'histoire en elle même présente des airs de déjà vu : un héros à la recherche d'une femme enlevée, des gros bras méchants qui lui mettent des bâtons dans les roues, et des flics pas toujours du bon côté de la force… Effectivement et même si ça me coûte de le dire, ce tome 7 est quand même le moins bon des six tomes que j'ai lus. On n'y retrouve pas le rythme, la force de caractère et l'ambiance si particulière qui caractérisaient les meilleurs opus de Sin City. Bon, toutefois, attention, ça reste quand même très en dessus de pas mal de BD, et notamment de BD qui se veulent du même acabit que la série de Miller. Ce dernier paraît simplement moins inspiré, moins en verve. Pour la première fois dans le monde de Sin City, l'univers comics super héros US fait son apparition avec Captain America notamment mais aussi l'univers US tout court (à force de lui faire des clins d'œil, fallait bien que Miller dessine Dirty Harry!) bref, l'univers de Frank Miller tout entier. Il en résulte donc ce patchwork parfois un peu trop lourd mais heureusement certaines planches sauvent l'ensemble, avec toujours une ou deux vraies réussites de noir et de blanc. Même moins bon, Miller & Sin City restent tout à fait acceptables et c'est toujours un bon moment de lecture.
20th Century Boys
Un des meilleurs mangas que j'ai jamais lu. L'histoire est très bien menée, le suspens vraiment présent, il y a une ambiance vraiment noire sans que l'humour soit oublié ... En plus, personnellement j'aime beaucoup le dessin, qui n'est certes pas très original mais qui reste très réussi. Un must (meilleur que Monster, d'après moi). Le seul défaut : les couvertures, pas très belles :o) Edit le 23/3 : le tome 6 est sorti la semaine dernière, et il est vraiment très bon. On découvre un de nos héros en 2014, et le Japon tel qu'il est alors. La série s'assombrit de tome en tome, alors que la pression en fait qu'augmenter ! Et on retrouve tout le talent d'Urasawa en ce qui concerne le traitement des personnages secondaires. Edit le 24/5 : cette semaine, le tome 7 est paru ... On suit le Shogun et le mangaka dans leur évasion, mais surtout on revient enfin sur la journée du 31 Décembre. Toujours aussi bon.
Les Formidables Aventures de Lapinot
Ma Bd culte ! Bon, c'est sûr, au niveau du dessin c'est assez particulier, il y en aura toujours pour dire que Trondheim a le niveau d'un gosse. Ce qui est faux. Justement, il ne faut pas se laisser impressioner par ces personnages, sans quoi on passerait vraiment à côté d'un monument d'humour. Chaque tome est drôle, et juste. Personnellement, je préfère les tomes pairs, formant une histoire continue et contemporaine. Les meilleurs : Pichenettes et Amour & Interim. Sinon, je recommande à tout le monde le tome 1, Blacktown, celui qui m'a fait découvrir cette série, qui est un bijou d'humour noir. Quant au dernier, l'accélérateur atomique, je l'ai trouvé seulement bon. En attendant le nouveau Lapinot, prévu pour Novembre il me semble ...