J'ai déjà fait part en d'autres lieux de tout l'enthousiasme que je ressentais pour cet ouvrage. Je persiste et signe.
J'ai lu quelques nouveautés à l'occasion de cette rentrée 2003 et, après quelques déceptions ("West", "Blueberry"...), j'ai fini un peu par hasard par mettre la main sur ce petit bijou. Cet album est doté d'un dessin particulièrement soigné et efficace et d'un scénario qui se révèle être un petit bijou d'ingéniosité. C'est intelligent, sensible, musclé et complètement inattendu. Dès les premières pages, c'est la secousse et en révéler de trop ne ferait que nuire à ceux qui ne l'ont pas encore lu. A noter comme le signale le précédent avis qu'il s'agit des derniers travaux de Biukovic qui décédera peu après à l'âge de 29 ans. Quant à Milligan que je ne connaissais que de nom, il force mon admiration et me fait dire qu'il y a vraiment des gens qui gagnent à être connus. Une mention particulière pour les fabuleuses couvertures réalisées par Tim Bradstreet ! Superbe ! Un grand moment de lecture et un véritable coup de coeur...
"V pour Vendetta" était pour moi avant sa lecture une bande dessinée mythique.
Pourquoi ?
Probablement par le fait d’entendre ou de lire quasiment que des avis enthousiastes et passionnés. Et puis tout ne s’explique pas !
C'est avec beaucoup d’envie que j’ai entrepris la lecture de ce monument, en version intégrale. On est de suite plongé dans l’ambiance par le dessin. Celui ci est pourtant réputé pour sa dureté et même parfois décrié pour son manque de lisibilité. C’est certain, il est particulier, mais il rend parfaitement l’atmosphère de l’histoire. Je le trouve de qualité, très bien travaillé et en adéquation permanente avec le récit. Le découpage et les cadrages sont d’une grande maîtrise. Lloyd et Moore sont allés au bout de leur travail (création) avec maestria, sans tomber dans la facilité.
Quel scénario de Moore, la vengeance de V est une terrifiante machination, orchestrée avec justesse. Jamais l’on ne sent la haine, c’est une vengeance dramatique et parfois pathétique. Le personnage de V est complexe, difficile à comprendre, surprenant mais terriblement humain. En fait aucun des personnages n’est stéréotypé, ils tous capables de nous réserver quelques surprises…
« V pour vendetta » est effectivement un monument de la bd. Ne serait ce que pour la lettre de Valérie (Vol. 4, je crois) l’histoire la plus prenante et la plus émouvante de mes lectures graphiques.
Maintenant je sais pourquoi " V " est une bande dessinée mythique, mais de la à vous l'expliquer...
A la différence d'ArzaK, je suis loin d'avoir détesté cette série. Oui, le dessin en est bien souvent moche voire très moche. Mais le scénario en est original et relativement sans limite.
Il y a certaines nouvelles (car la série est une suite de nouvelles plus ou moins longues) qui sont franchement noires, voire gores, mais la plupart sont intéressantes et captivantes.
Plus je lis (et relis) les albums parus de Sandman, plus je suis fasciné par cet univers et admiratif devant l'auteur Neil Gaiman. Ce dernier m'impressionne carrément par ce monde incroyablement riche qu'il a su créer pour cette série. Il m'a fallu passer outre deux choses : le dessin, tout d'abord, qui est vraiment moche sur les premiers tomes (notamment au niveau des couleurs) mais auquel j'ai fini par m'habituer et qui est parfois très bon sur des histoires plus récentes, et la tendance qu'a Gaiman de mettre du vraiment sordide dans ses histoires (tueurs en séries, morts violentes, sadisme humain...). Mais passé cela, le reste de Sandman m'a touché de plus en plus au fil des tomes. Je trouve que le scénario et l'univers de Sandman se rapproche de la poésie lyrique. Il y a une telle force et une telle imagination dans cette série que je ressens l'impression de savourer une œuvre d'art d'un genre nouveau, quelque chose qui touche mon âme.
Quand, ajouté à cela, les histoires sont particulièrement bien construites, bien racontées et très prenantes, je lis vraiment Sandman avec passion.
Tant pis pour ce dessin médiocre et ces couleurs bizarres : Sandman est un chef d'oeuvre total pour moi.
Oeuvre que j'ai découverte il y a de nombreuses années, alors que je ne connaissais encore quasiment que les BDs jeunesse style Éditions Dupuis, elle m'a tout de suite marqué. J'avais à chaque lecture la gorge nouée à la fin de chacun des tomes. Bien sûr, "la Guerre Éternelle" n'est en rien une apologie de la guerre, tout au contraire. Il s'agit de la vie (ou de la survie) d'un homme ballotté dans un monde en guerre qu'il ne reconnaît plus, car ce n'est plus celui où il est né.
Je ne peux que vous inviter à la lire.
Toutes les pages de Gaston (enfin, je me borne à celles réellement réalisées par Franquin) valent la peine d'être étudiées dans les moindres détails pour leur richesse et je ne compte plus les fous rires qui m'ont pris à la lecture de ces bandes-dessinées.
Je relisais hier encore un tome de Gaston (le tome 14 que je trouve vraiment très bon) : j'ai beau inspecter les dessins de Franquin de près, je ne parviens pas à réaliser comment il peut dessiner avec une telle virtuosité et que ça passe en plus tout simplement aux yeux de tout lecteur !
Les "Idées Noires", véritables pièces de collection du monde de la BD, sont de pures merveilles. Le dessin noir et blanc y est une référence du genre : la maîtrise de Franquin y est manifeste. L'humour est précis, percutant et hilarant.
Les deux tomes de cette série sont excellents !
Qui n'a pas déjà entendu parler de Corto Maltese ? Et pourtant, finalement, cette bande dessinée reste peu connue des néophytes, rebutante par ses dessins en noir et blanc et le style très particulier de Hugo Pratt. Pourtant, le monde à la fois réel, mystique et onirique qu'elle fait parcourir m'a enchanté depuis le début de mon adolescence. Elle fourmille de personnages que j'adore, Raspoutine le premier, qui bien qu'étant l'antithèse de Corto Maltese pourrait bien être son frère; Corto Maltese, avec son flegme et sa chance incroyable (ne s'est-il pas lui-même dessiné sa ligne de chance ?) et tant d'autres qui apparaissent aux longs de ses innombrables aventures... De plus, Hugo Pratt, dans cette oeuvre, nous apprend tant et tant de choses sur le monde des aventuriers du début du siècle et sur des croyances et mythes on ne peut plus intéressants.
Mes histoires préférées restent celles contenues dans les recueils "Fables de Venise" et "Les Celtiques".
Bon, tout d'abord il faut préciser que je suis fan de motos, donc forcément mon avis risque de ne pas être totalement objectif...
En résumé, dès que mon regard se pose sur un "Joe Bar Team", je lis la première page, et je suis bon pour me taper les 4 volumes d'affilée! C'est pire qu'un toc! C'en est même gênant dans la vie courante, on en oublie de manger, d'aller travailler, etc... (j'vous avais bien dit que je ne serais pas objectif)
Et je ne vous parle même pas des autocollants Joe Bar qui traînent de partout dans la maison, des porte-clefs, des verres, des jeux de cartes... je possède toute la panoplie et je trouve toujours le moyen d'acheter de nouveaux gadgets que je sais même pas a quoi ça sert!
Non, franchement, si on n'est pas réfractaire à "l'esprit motard" on est obligé d'adorer "Joe Bar Team".
Je tiens tout de même a préciser que les volumes ne sont pas tous égaux en terme de qualité : le tome 1 est PHENOMENAL, les tome 2 et 3 sont légèrement en deça, et le tome 4 est le moins bon (et de loin) de toute la série.
tome 1 : 5/5
tome 2 et 3 : 4.5/5
tome 4 : 3/5
Human Target (Milligan/Biukovic/Loughridge/Bradstreet/Vertigo/DCComics)
Devant le miroir
deux yeux cherchent leurs jumeaux
sans les reconnaître
La quête d'identité a toujours été le thème favori de Peter Milligan (Shade, X-Force, etc). Human Target ne pouvait que lui plaire. Human Target alias Christopher Chance, est un héros crée par Len Wein et Carmine Infantino. C'est un Caméléon qui peut prendre les traits et le comportement de n'importe qui. Don qui lui permet de protéger efficacement des personnes en danger de mort, en prenant leur place.
Mais dans cette histoire, c'est lui la cible, un tueur à gages est à ses basques, et dans le même temps il doit protéger un prêtre dans sa croisade antidrogue contre un gang menaçant sa paroisse...
"Human Target" est un récit dense et fort, admirablement bien constuit et écrit, rempli de faux-semblants, de non-dits, de fausses pistes, d'intrigues parrallèles qui pourtant se croisent à l'infini, de personnages à la fois paumés et forts, de situations désespérées ou tendres ou les deux à la fois, avec une fin assez ouverte. Bref Milligan est un des rares à avoir compris les méandres et la complexité de l'âme humaine, on sort de ce comics avec un sourire doux-amer mais sourire quand même.
Et puis on a aussi le temps de regretter que Biukovic ne puisse plus nous offrir son trait épuré, sans fioritures, fluide, narrativement brillant et les regards de ses personnages à la fois si semblables et si différents, illustrant parfaitement le propos de Peter Milligan... Le propre des grands dessinateurs étant d'ailleurs de saisir au mieux les idées des meilleurs scénaristes. Les couleurs sobres et parfois froides de Loughridge renforcent un peu l'atmosphère un peu désenchantée de la minisérie...
Instantanément Culte.
J'ai découvert cette série il y a peu car les dessins m'ont tout de suite acroché. Hormis un style graphique à la limite de la perfection, le scénario est ,on peut l'admettre, un peu léger et lent. Mais les idées originales de Frezzato font remonter le niveau. Vaisseaux, monstres et personnages, rien n'est laissé au hasard dans ce design si particulier qui fait la force de la série. Vive Frezzato, vive les Gardiens du Maser !
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Human Target
J'ai déjà fait part en d'autres lieux de tout l'enthousiasme que je ressentais pour cet ouvrage. Je persiste et signe. J'ai lu quelques nouveautés à l'occasion de cette rentrée 2003 et, après quelques déceptions ("West", "Blueberry"...), j'ai fini un peu par hasard par mettre la main sur ce petit bijou. Cet album est doté d'un dessin particulièrement soigné et efficace et d'un scénario qui se révèle être un petit bijou d'ingéniosité. C'est intelligent, sensible, musclé et complètement inattendu. Dès les premières pages, c'est la secousse et en révéler de trop ne ferait que nuire à ceux qui ne l'ont pas encore lu. A noter comme le signale le précédent avis qu'il s'agit des derniers travaux de Biukovic qui décédera peu après à l'âge de 29 ans. Quant à Milligan que je ne connaissais que de nom, il force mon admiration et me fait dire qu'il y a vraiment des gens qui gagnent à être connus. Une mention particulière pour les fabuleuses couvertures réalisées par Tim Bradstreet ! Superbe ! Un grand moment de lecture et un véritable coup de coeur...
V pour Vendetta
"V pour Vendetta" était pour moi avant sa lecture une bande dessinée mythique. Pourquoi ? Probablement par le fait d’entendre ou de lire quasiment que des avis enthousiastes et passionnés. Et puis tout ne s’explique pas ! C'est avec beaucoup d’envie que j’ai entrepris la lecture de ce monument, en version intégrale. On est de suite plongé dans l’ambiance par le dessin. Celui ci est pourtant réputé pour sa dureté et même parfois décrié pour son manque de lisibilité. C’est certain, il est particulier, mais il rend parfaitement l’atmosphère de l’histoire. Je le trouve de qualité, très bien travaillé et en adéquation permanente avec le récit. Le découpage et les cadrages sont d’une grande maîtrise. Lloyd et Moore sont allés au bout de leur travail (création) avec maestria, sans tomber dans la facilité. Quel scénario de Moore, la vengeance de V est une terrifiante machination, orchestrée avec justesse. Jamais l’on ne sent la haine, c’est une vengeance dramatique et parfois pathétique. Le personnage de V est complexe, difficile à comprendre, surprenant mais terriblement humain. En fait aucun des personnages n’est stéréotypé, ils tous capables de nous réserver quelques surprises… « V pour vendetta » est effectivement un monument de la bd. Ne serait ce que pour la lettre de Valérie (Vol. 4, je crois) l’histoire la plus prenante et la plus émouvante de mes lectures graphiques. Maintenant je sais pourquoi " V " est une bande dessinée mythique, mais de la à vous l'expliquer...
Sandman
A la différence d'ArzaK, je suis loin d'avoir détesté cette série. Oui, le dessin en est bien souvent moche voire très moche. Mais le scénario en est original et relativement sans limite. Il y a certaines nouvelles (car la série est une suite de nouvelles plus ou moins longues) qui sont franchement noires, voire gores, mais la plupart sont intéressantes et captivantes. Plus je lis (et relis) les albums parus de Sandman, plus je suis fasciné par cet univers et admiratif devant l'auteur Neil Gaiman. Ce dernier m'impressionne carrément par ce monde incroyablement riche qu'il a su créer pour cette série. Il m'a fallu passer outre deux choses : le dessin, tout d'abord, qui est vraiment moche sur les premiers tomes (notamment au niveau des couleurs) mais auquel j'ai fini par m'habituer et qui est parfois très bon sur des histoires plus récentes, et la tendance qu'a Gaiman de mettre du vraiment sordide dans ses histoires (tueurs en séries, morts violentes, sadisme humain...). Mais passé cela, le reste de Sandman m'a touché de plus en plus au fil des tomes. Je trouve que le scénario et l'univers de Sandman se rapproche de la poésie lyrique. Il y a une telle force et une telle imagination dans cette série que je ressens l'impression de savourer une œuvre d'art d'un genre nouveau, quelque chose qui touche mon âme. Quand, ajouté à cela, les histoires sont particulièrement bien construites, bien racontées et très prenantes, je lis vraiment Sandman avec passion. Tant pis pour ce dessin médiocre et ces couleurs bizarres : Sandman est un chef d'oeuvre total pour moi.
La Guerre Eternelle
Oeuvre que j'ai découverte il y a de nombreuses années, alors que je ne connaissais encore quasiment que les BDs jeunesse style Éditions Dupuis, elle m'a tout de suite marqué. J'avais à chaque lecture la gorge nouée à la fin de chacun des tomes. Bien sûr, "la Guerre Éternelle" n'est en rien une apologie de la guerre, tout au contraire. Il s'agit de la vie (ou de la survie) d'un homme ballotté dans un monde en guerre qu'il ne reconnaît plus, car ce n'est plus celui où il est né. Je ne peux que vous inviter à la lire.
Gaston Lagaffe
Toutes les pages de Gaston (enfin, je me borne à celles réellement réalisées par Franquin) valent la peine d'être étudiées dans les moindres détails pour leur richesse et je ne compte plus les fous rires qui m'ont pris à la lecture de ces bandes-dessinées. Je relisais hier encore un tome de Gaston (le tome 14 que je trouve vraiment très bon) : j'ai beau inspecter les dessins de Franquin de près, je ne parviens pas à réaliser comment il peut dessiner avec une telle virtuosité et que ça passe en plus tout simplement aux yeux de tout lecteur !
Idées Noires
Les "Idées Noires", véritables pièces de collection du monde de la BD, sont de pures merveilles. Le dessin noir et blanc y est une référence du genre : la maîtrise de Franquin y est manifeste. L'humour est précis, percutant et hilarant. Les deux tomes de cette série sont excellents !
Corto Maltese
Qui n'a pas déjà entendu parler de Corto Maltese ? Et pourtant, finalement, cette bande dessinée reste peu connue des néophytes, rebutante par ses dessins en noir et blanc et le style très particulier de Hugo Pratt. Pourtant, le monde à la fois réel, mystique et onirique qu'elle fait parcourir m'a enchanté depuis le début de mon adolescence. Elle fourmille de personnages que j'adore, Raspoutine le premier, qui bien qu'étant l'antithèse de Corto Maltese pourrait bien être son frère; Corto Maltese, avec son flegme et sa chance incroyable (ne s'est-il pas lui-même dessiné sa ligne de chance ?) et tant d'autres qui apparaissent aux longs de ses innombrables aventures... De plus, Hugo Pratt, dans cette oeuvre, nous apprend tant et tant de choses sur le monde des aventuriers du début du siècle et sur des croyances et mythes on ne peut plus intéressants. Mes histoires préférées restent celles contenues dans les recueils "Fables de Venise" et "Les Celtiques".
Joe Bar Team
Bon, tout d'abord il faut préciser que je suis fan de motos, donc forcément mon avis risque de ne pas être totalement objectif... En résumé, dès que mon regard se pose sur un "Joe Bar Team", je lis la première page, et je suis bon pour me taper les 4 volumes d'affilée! C'est pire qu'un toc! C'en est même gênant dans la vie courante, on en oublie de manger, d'aller travailler, etc... (j'vous avais bien dit que je ne serais pas objectif) Et je ne vous parle même pas des autocollants Joe Bar qui traînent de partout dans la maison, des porte-clefs, des verres, des jeux de cartes... je possède toute la panoplie et je trouve toujours le moyen d'acheter de nouveaux gadgets que je sais même pas a quoi ça sert! Non, franchement, si on n'est pas réfractaire à "l'esprit motard" on est obligé d'adorer "Joe Bar Team". Je tiens tout de même a préciser que les volumes ne sont pas tous égaux en terme de qualité : le tome 1 est PHENOMENAL, les tome 2 et 3 sont légèrement en deça, et le tome 4 est le moins bon (et de loin) de toute la série. tome 1 : 5/5 tome 2 et 3 : 4.5/5 tome 4 : 3/5
Human Target
Human Target (Milligan/Biukovic/Loughridge/Bradstreet/Vertigo/DCComics) Devant le miroir deux yeux cherchent leurs jumeaux sans les reconnaître La quête d'identité a toujours été le thème favori de Peter Milligan (Shade, X-Force, etc). Human Target ne pouvait que lui plaire. Human Target alias Christopher Chance, est un héros crée par Len Wein et Carmine Infantino. C'est un Caméléon qui peut prendre les traits et le comportement de n'importe qui. Don qui lui permet de protéger efficacement des personnes en danger de mort, en prenant leur place. Mais dans cette histoire, c'est lui la cible, un tueur à gages est à ses basques, et dans le même temps il doit protéger un prêtre dans sa croisade antidrogue contre un gang menaçant sa paroisse... "Human Target" est un récit dense et fort, admirablement bien constuit et écrit, rempli de faux-semblants, de non-dits, de fausses pistes, d'intrigues parrallèles qui pourtant se croisent à l'infini, de personnages à la fois paumés et forts, de situations désespérées ou tendres ou les deux à la fois, avec une fin assez ouverte. Bref Milligan est un des rares à avoir compris les méandres et la complexité de l'âme humaine, on sort de ce comics avec un sourire doux-amer mais sourire quand même. Et puis on a aussi le temps de regretter que Biukovic ne puisse plus nous offrir son trait épuré, sans fioritures, fluide, narrativement brillant et les regards de ses personnages à la fois si semblables et si différents, illustrant parfaitement le propos de Peter Milligan... Le propre des grands dessinateurs étant d'ailleurs de saisir au mieux les idées des meilleurs scénaristes. Les couleurs sobres et parfois froides de Loughridge renforcent un peu l'atmosphère un peu désenchantée de la minisérie...
Les Gardiens du Maser
Instantanément Culte. J'ai découvert cette série il y a peu car les dessins m'ont tout de suite acroché. Hormis un style graphique à la limite de la perfection, le scénario est ,on peut l'admettre, un peu léger et lent. Mais les idées originales de Frezzato font remonter le niveau. Vaisseaux, monstres et personnages, rien n'est laissé au hasard dans ce design si particulier qui fait la force de la série. Vive Frezzato, vive les Gardiens du Maser !