J'aime beaucoup le duo Trillo/Risso, mais là, je doit dire qu'ils ont particulièrement fait fort. Un oeuvre magistrale. Des personnages passionnés, pris dans un contexte de guerre d'indépendance, qui continuent à lutter pour des idéaux auxquels ils ne croient plus vraiment, s'affrontent, se déchirent, s'aiment... Là-dessus le dessin, noir et blanc, sert parfaitement le scénario.
C'est vraiment une bd que je conseillerais à tout ceux qui aiment l'exotisme, ou qui désirent connaître ce qui se fait en bd ailleurs (les auteurs sont sud-américains)
Je tiens d'abord à dire que je suis plutôt du genre exigeant en matière de BD. Quand j'ai lu le premier album de "Garulfo", je me suis dit: "Ouais pas mal mais ça casse rien". J'achète alors quand même le second tome et là, tout devient meilleur: l'histoire, la profondeur des personnages, etc.
C'est au tome trois, début du second cycle que cette BD prend toute sa dimension. Certains peut-être, devront comme moi persévérer pour apprécier le chef-d'oeuvre qu'est "Garulfo". Les dessins et couleurs sont magnifiques et collent parfaitement à l'ambiance "conte de fée" de la série, les personnages sont attachants comme Garulfo, le prince Romuald ou encore l'ogre et l'histoire est passionante (j'ai lu les tomes 3 à 6 d'une seule traite). J'ai apprécié également les références à d'autres contes connus (ex: "Le petit Poucet") et le style féodal du texte. Pour résumer, deux mots: CULTE et IMMANQUABLE.
J'espère que vous aurez autant de plaisir que moi à lire et relire "Garulfo".
Salut à tous et bonne lecture.
J'adore l'oeuvre de Tiburce Oger et Gorn en est la pièce maîtresse.
Je me suis plongé dans cette série en achetant les 8 tomes d'un coup après avoir lu et adoré "la Piste des Ombres" et je n'ai à aucun moment regretté cette petite folie.
Certes comme beaucoup l'on fait remarquer les premiers tomes sont un ton en-dessous du fait de passages lourdingues ou plutôt maladroits (je ne les citerai pas, il suffit de relire les avis précédents) et d'un dessin manquant par moment de finesse. Cependant je voudrais intervenir et remettre quelques pendules à l'heure, en effet nombre de séries devenues cultes ou passées à la postérité ont eu des premiers épisodes tâtonnants (Blueberry, La Quête de l'Oiseau du Temps...), tout dépend de la maturité artistique de l'auteur à ce moment.
Dans Gorn le graphisme ne cesse de s'améliorer et les derniers tomes sont splendides tant par le dessin que par les techniques de mise en couleur. Cependant curieusement ce n'est pas le principal atout de cette série.
Non, ce qui prime dans cette série, plus que l'histoire en elle même, c'est l'atmosphère, ce côté onirique et poétique et pourtant très dur (Tiburce Oger nous parle d'intégrisme religieux, de pédophilie ...) où rien ne nous est épargné. On rit, on pleure, en bref on vit les aventures aux côtés de ces héros qui sont loins d'être parfaits mais se battent pour leur survie.
Merci Monsieur Tiburce Oger de m'avoir procuré de tels moments de plaisirs. De telles oeuvres me font dire que la Bande Dessinée peut être Grande et est un art à part entière.
Je viens de lire les 3 tomes et j'avais les larmes aux yeux à la fin....
C'est une histoire sublime, vraiment j'ai été touché par l'histoire de cet enfant...
Que dire des dessins ? J'adore le trait d'Andreae et ne parlons même pas des couleurs qui sont magnifiques :langue: C'est beau, lumineux... Les planches toutes en peinture sont somptueuses, un vrai coup de foudre pour le dessin d'Andreae :ok: :ok: :ok:
Je ne sais pas quoi dire sur l'histoire tant elle forme un rêve.
C'est une des premières fois où j'ai du mal à exprimer ce que j'ai ressenti à la lecture d'une série. Je peux juste dire que j'ai adoré et qu'elle est une de mes séries préférées. Un joyau à découvrir !!!!
Voilà je la conseille à tout le monde ;)
Une des œuvres les plus célèbres de Frank Miller, il y a beaucoup de choses à en dire. A commencer probablement par sa célébrité parmi les fans du genre, qu'elle a en son temps (1986) révolutionné. Le Batman montré ici est vieux, il a pris sa retraite depuis dix ans déjà. Cependant ses démons hantent Bruce Wayne, et nuit après nuit, ne lui laissent guère de répit que dans un sommeil agité et dans l'alcool.
Le célèbre millionnaire est présenté ici comme un psychotique, un malade dont la névrose prend l'aspect de Batman, mais qui ne se limite pas à lui. Au contraire, elle prend l'allure d'un phénomène de société, avec ses effets sur les gens, suscitant diverses réactions, entre approbation et rejet. C'est également elle qui suscite des ennemis, tels que Harvey Dent ("Double Face") ou le Joker. Ce qui n'est au départ qu'une initiative individuelle, le combat d'un homme contre des criminels, est devenu un problème de société.
La chose est présentée de façon assez intéressante quoique plutôt brutale. Ici, le super héros pose problème, il n'est pas juste cette image enfantine qu'on adore, ce héros noble qui sauve et veille, mais un élément de la société, dans laquelle se pose le problème de son insertion, de son image, de sa perception. Ainsi, Batman protège les gentils et combat les méchants. Certes. Mais il se substitue de ce fait à la justice, recourt à une violence illégale, et son action est assimilable à celle d'une milice. Il se place au-delà de la loi, au-delà des hommes, et cela fait peur. C'est autour de ce thème que tourne The Dark Knight Returns, traité également (mais plus en douceur) dans Watchmen, ainsi que dans ce qui me semble être son successeur direct, Kingdom Come.
Cette dernière référence n'est pas innocente, car son histoire poursuit (des années après) celle racontée ici, qui reprend elle-même de nombreuses références à des histoires passées. Le tout tisse tout simplement une véritable mythologie autour du personnage, avec sa personnalité, les grands événement marquant sa vie, mais aussi ses choix. Je dois avouer n'avoir pas l'habitude de cette façon de faire (qui me semble d'autant plus atypique que Batman a été utilisé par de nombreux scénaristes), qui est pourtant loin d'être désagréable. Même si cela me semble un peu puéril par certains côtés (autant que d'épiloguer sans fin sur la vie supposée de Néron, Phèdre ou Ulysse…), le résultat présente une force certaine, ici largement amplifiée par la violence de l'œuvre.
Car Batman n'est pas tendre, et la violence est ici présente sous les formes physique, sociale et politique. Comme cela est montré, il punit brutalement. Son existence même suscite de fortes haines (celle du gang des mutants par exemple), et il ainsi accusé par le bouffon psychiatre de l'album, de créer toute cette criminalité, d'en être l'instigateur, l'origine. Cette thèse est appuyée par la réapparition (la rechute) de Harvey Dent et du Joker suite à la reprise d'activités de Batman.
On peut d'ailleurs remarquer que l'ouvrage en général est traité sur le mode "téstostérone only"… Après un tome de Sin City, 300 et Bad Boy, je vais finir par croire que c'est là une marque de fabrique de Frank Miller. La réflexion en tant que telle n'y a en effet qu'assez peu de place, au contraire de l'action. Les quatre comics originaux -- formant donc ici quatre chapitres -- voient en effet chacun un affrontement (assez titanesque, disons-le), le point culminant étant incontestablement Batman contre Superman. Eh oui, carrément. La vieille lutte entre l'intelligence rusée et la force un peu stupide… Ulysse contre le cyclope, puisqu'on parlait de mythologie précédemment.
Ces quatre chapitres paraissent un peu décousus entre eux, mais ils ont évidemment comme point commun l'évolution de Batman et sa perception auprès de la société et de ses instances. Miller a beaucoup fait appel à la télévision dans ses pages pour montrer cela, et représente les politiques sous la forme de bouffons, qu'il s'agisse du maire, un petit bonhomme obèse et sans opinion sauf lorsqu'un conseiller en communication se tient derrière lui, ou du président, un Ronald Reagan tout vieux à la limite du gâtisme le plus complet, parlant aux Américains comme à des enfants de trois ans. Même lorsqu'il met en scène un Batman en difficulté, malmené, rejeté, haï, on sent bien qu'il a choisi son camp et qu'il prend parti. En un sens c'est dommage, car développer plus intelligemment l'opposition à Batman aurait pu donner un résultat un poil plus intellectuel et approfondi. Ceci dit, l'ensemble est -- comme souvent avec Miller -- d'une grande efficacité, même si je me demande toujours ce que Carrie Kelley (le nouveau Robin) vient faire dans cette Batgalère.
Le dessin, brièvement, n'est pas le plus beau qui soit, et on a même parfois quelques petits problèmes à comprendre le déroulement de l'action. Cependant il est lui aussi d'une grande efficacité et d'une grande force, malgré la sobriété apparente de nombreuses pages, et certaines cases donneraient presque des frissons tellement elles sont bien composées. Le script en fin d'album donne également l'occasion de voir le chemin entre scénario et réalisation, et permet de se rendre compte que celle-ci a été faite très intelligemment, avec un important travail d'adaptation.
Loin de ressembler à Watchmen, nettement plus premier degré bien que remettant complètement en cause le modèle classique du super héros, The Dark Knight Returns est une œuvre sombre, violente, tourmentée, débordant d'action, qui suscite des réactions fortes, et pousse à se poser quelques questions. Lecture conseillée à sa suite : Kingdom Come.
Bon d'accord....vous allez dire que 5/5 pour un shonen de plus avec baston, tournoi, et amitié viril, c'est un peu beaucoup... D'autant plus que dans le genre, on peut trouver des titres objectivement mieux construits ( HxH )... Et pourtant...
Dans Shaman King, il y a un je ne sais quoi qui assure toute la différence... En termes d'ambiance ce manga est inimitable : on se retrouve plongé dans un univers empreint d'une sorte d'ésotérisme cool (merci Yoh!). Il se dégage des page de ce manga une force peu commune : derrière une ambiance ultra-décontractée, l'auteur arrive à mettre en jeu beaucoup de thèmes plus sérieux : le respect des disparus à travers les fantômes, la responsabilité de chacun envers ses proches et les nombreuses culpabilités qu'il en découle, des amours perdues ou complexes (Anna, c'est tout un poème..), etc. etc. La mort est aussi un aspect récurrent de cette série : ici, on ne tue pas à tour de bras et de manière froide, chaque mort a engrangé tristesse, doutes, et des répercussions multiples (même une dizaine de volumes plus tard). Shaman King parvient même parfois à dépasser le shonen pour aller dans un registre plus intimiste, j'en veux pour preuve le volume 19...
Au delà de tout ça, qu'on se rassure, bonnes gens, Shaman King reste un manga tout ce qu'il de plus haletant avec des persos aux charismes explosifs et aux caractères bien trempés (mais crédibles..), aux dessins franchement géniaux et avec des bastons à pleurer de bonheur !
Je conseille donc ce manga à tout le monde, tout précisant à ceux qui commencent : pas de panique, si c'est un peu lent à démarrer, c'est que l'auteur prend le temps de poser ses persos et son histoire... Rien ici n'est laissé au hasard et tout finit par prendre une ampleur plus que considérable...
En 2 mots : CA DECHIRE !!!!!!!!!
SUPERBE !!! Voilà ce que je me suis dit après avoir lu d'une traite l'intégrale de cette série.
Le dessin est tout bonnement magnifique, on voit au premier coup d'oeil que la dessinatrice est une femme. Toute en légèreté, en douceur. Un dessin apaisant et extrêmement agréable à l'oeil. Le trait d'Isabelle Dethan évolue au fur et à mesure des planches, prend de l'assurance. Il en va de même pour les couleurs, elles aussi très douces ;)
L'histoire est assez classique, mais Isabelle Dethan a des talents de conteuse, tels qu'on ne fait plus trop attention à l'originalité. Le rythme est comme il faut, la série se clôt parfaitement en 3 tomes.
Bref une grande série !!!
J'avais découvert cette série il y a de cela plus de 15 ans, mais j'étais resté sur ma faim, il faut dire que je n'avais que 2 tomes et pas franchement les meilleurs...
...Et puis récemment, en passant et repassant devant le linéaire de cette série, je me suis laissé tenter par le diptyque de la mine qui est certes tenu pour beaucoup comme le must de cette série mais que je juge, quant à moi, comme étant surtout le plus accessible graphiquement. Toujours est-il que sa lecture m'a rendu accro (une fois de plus) et que j'ai très vite acheté la collection entière.
Cette oeuvre est un monument, certes tous les cycles ne sont pas équivalents entre eux et encore moins les albums où l'on ressent parfois comme une baisse de régime de la part de Giraud, un manque d'implication qui parfois gâche quelque peu l'histoire (l'exemple le plus probant concerne le cycle du Trésor des Confédérés), mais l'ensemble conserve une cohérence, une qualité globale extraordinaire au vu de sa longévité. On pourrait même aller jusqu'à dire que cette oeuvre est une aubaine pour qui veut étudier le travail d'un artiste sur une échelle de plusieurs décennies.
Si je m'attarde sur le formidable travail de Giraud, Charlier n'est pas en reste et nous propose une galerie de personnages hors du commun pour des aventures extraordinaires.
Sur l'ensemble des tomes, je voudrais attirer l'attention sur l'album "Nez cassé", qui est pour moi le chef d'oeuvre de cette série. Tout d'abord il s'agit du premier épisode d'un cycle très important car montrant Blueberry défenseur actif des indiens (en effet, jusque-là, même s'il prenait leur défense devant ses supérieurs, Blueberry se retranchait devant son devoir de soldat en dernier recours : cf "Général Tête Jaune") et surtout, Charlier évoque la fin des grandes tribus indiennes et une page qui se tourne dans l'histoire de la conquête de l'Ouest. Ensuite, graphiquement, cet album représente l'équilibre parfait entre les 2 personnalités du dessinateur, regardez le trait, les couleurs, ce n'est plus vraiment du Giraud mais pas encore totalement du Moebius et c'est cette cohabitation qui rend cet album si beau et spécial.
Je voudrais ajouter que le cycle en cours, dessiné et scénarisé par le seul Giraud, est loin d'être anodin et relance très bien cette série en confrontant son personnage principal à de véritables légendes de l'Ouest américain, et ce même si ,j'en conviens le dessin peut rebuter de prime abord les fans de Giraud première époque.
Pour résumer, si vous ne savez pas par quel cycle commencer, je vous conseille le diptyque de la mine (tomes 11 et 12), puis celui de la tribu fantôme (18, 19, 20).
Avec Chute de vélo, Etienne Davodeaux nous prouve, une fois de plus, qu'il a beaucoup de talent. Cette album est une pure merveille de sensibilité et d'humilité. C'est beau, c'est sain. Enfin bref, j'ai totalement succombé.
Une fois de plus, l'auteur nous raconte la vie, celle de tous les jours avec ses bonheurs et ses soucis quotidiens. L'originalité de ce récit se situe dans le fait que cette fois-ci, l'histoire est centrée sur une famille en particulier. Les aléas du destin l'ayant un peu disloquée, tous les membres se retrouvent lors de la vente de la maison familiale. Sous ce prétexte, c'est l'occasion de se remémorer certains souvenirs, douloureux ou agréables, qu'importe. La famille s'est réunie, c'est magnifique !
Comme à son habitude, l'auteur a très bien compris à quel instant il faut donner de l'importance au récit et quels sont les détails qu'il faut mettre en valeur. Les relations entre chaque membre sont décrites avec beaucoup de subtilité et de réalisme. Les émotions sont palpables à chaque instant et la fluidité de la narration accentue encore plus le sentiment de bien-être que l'on ressent à la lecture de cette bd. Ce n'est peut-être qu'une impression mais je crois que l'auteur attache beaucoup d'importance au choix de la saison. Car, tout comme pour Le Constat, c'est la période estivale qui a été choisie dans ce cas-ci. Choix judicieux car ce contexte donne une certaine profondeur au récit.
Le tempérament de chacun des protagonistes est bien mis en avant, ce qui les rend attachants. Personnellement, j'ai eu un petit faible pour Mathias que j'ai trouvé très touchant avec ses remords et sa spontanéité.
Chute de vélo foisonne de moments forts : Les retrouvailles avec le frère déchu, le vieux maçon qui a perdu la photo de sa femme décédée, la fille qui s'occupe de sa mère qui, atteinte de sénilité, ne la reconnaît pas, ect.....
Au niveau du dessin, rien de bien neuf. Le trait de Davodeau est toujours aussi percutant. Ses personnages sont brûlants de vérité. J'ai particulièrement bien aimé les scènes de chaudes soirées d'été qui sont tellement réalistes qu'on a l'impression de sentir le parfum du chèvrefeuille vous chatouiller les narines. De plus, la collection Aire Libre où cet album est édité colle très bien au graphisme de l'auteur.
A noter : la couverture qui est très belle, également !
En résumé, Davodeau fait une entrée fracassante chez Dupuis. Chute de Vélo est une bd magnifique qui mérite que l'on s'y intéresse.
Cet album, comme d'ailleurs toute l'oeuvre de cet auteur, est un peu le miroir de notre existence, un regard sur ceux qu'on aime.
Et c'est donc avec beaucoup de logique que je vous conseille ce one-shot de toute beauté.
Si vous aimez la vie, vous aimerez Etienne Davodeau !
Culte ! Sans hésiter ! Ce batracien-là ne m'a pas lâché, du début à la fin, je suis restée scotchée à ses basques avec un plaisir évident.
C'est drôle, inventif (sauf la grenouille transformée en prince, celle-là, on me la sert depuis que je suis petite :) ), bien traité,
C'est beau, tout est fait en finesse, les personnages, les animaux, les "monstres", les décors...
Les deux cycles se complètent à merveille, d'ailleurs, j'ai rarement vu un rebondissement aussi crédible, aussi "juste". Le 2e, plus long, permet à l'histoire de s'étoffer un peu plus que dans le 1er, et donne lieu à des scènes inoubliables.
C'est l'une des rares BD que je relis souvent, avec toujours le même plaisir.
Aaah, des comme ça, j'en veux tous les jours !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Simon - Une aventure américaine
J'aime beaucoup le duo Trillo/Risso, mais là, je doit dire qu'ils ont particulièrement fait fort. Un oeuvre magistrale. Des personnages passionnés, pris dans un contexte de guerre d'indépendance, qui continuent à lutter pour des idéaux auxquels ils ne croient plus vraiment, s'affrontent, se déchirent, s'aiment... Là-dessus le dessin, noir et blanc, sert parfaitement le scénario. C'est vraiment une bd que je conseillerais à tout ceux qui aiment l'exotisme, ou qui désirent connaître ce qui se fait en bd ailleurs (les auteurs sont sud-américains)
Garulfo
Je tiens d'abord à dire que je suis plutôt du genre exigeant en matière de BD. Quand j'ai lu le premier album de "Garulfo", je me suis dit: "Ouais pas mal mais ça casse rien". J'achète alors quand même le second tome et là, tout devient meilleur: l'histoire, la profondeur des personnages, etc. C'est au tome trois, début du second cycle que cette BD prend toute sa dimension. Certains peut-être, devront comme moi persévérer pour apprécier le chef-d'oeuvre qu'est "Garulfo". Les dessins et couleurs sont magnifiques et collent parfaitement à l'ambiance "conte de fée" de la série, les personnages sont attachants comme Garulfo, le prince Romuald ou encore l'ogre et l'histoire est passionante (j'ai lu les tomes 3 à 6 d'une seule traite). J'ai apprécié également les références à d'autres contes connus (ex: "Le petit Poucet") et le style féodal du texte. Pour résumer, deux mots: CULTE et IMMANQUABLE. J'espère que vous aurez autant de plaisir que moi à lire et relire "Garulfo". Salut à tous et bonne lecture.
Gorn
J'adore l'oeuvre de Tiburce Oger et Gorn en est la pièce maîtresse. Je me suis plongé dans cette série en achetant les 8 tomes d'un coup après avoir lu et adoré "la Piste des Ombres" et je n'ai à aucun moment regretté cette petite folie. Certes comme beaucoup l'on fait remarquer les premiers tomes sont un ton en-dessous du fait de passages lourdingues ou plutôt maladroits (je ne les citerai pas, il suffit de relire les avis précédents) et d'un dessin manquant par moment de finesse. Cependant je voudrais intervenir et remettre quelques pendules à l'heure, en effet nombre de séries devenues cultes ou passées à la postérité ont eu des premiers épisodes tâtonnants (Blueberry, La Quête de l'Oiseau du Temps...), tout dépend de la maturité artistique de l'auteur à ce moment. Dans Gorn le graphisme ne cesse de s'améliorer et les derniers tomes sont splendides tant par le dessin que par les techniques de mise en couleur. Cependant curieusement ce n'est pas le principal atout de cette série. Non, ce qui prime dans cette série, plus que l'histoire en elle même, c'est l'atmosphère, ce côté onirique et poétique et pourtant très dur (Tiburce Oger nous parle d'intégrisme religieux, de pédophilie ...) où rien ne nous est épargné. On rit, on pleure, en bref on vit les aventures aux côtés de ces héros qui sont loins d'être parfaits mais se battent pour leur survie. Merci Monsieur Tiburce Oger de m'avoir procuré de tels moments de plaisirs. De telles oeuvres me font dire que la Bande Dessinée peut être Grande et est un art à part entière.
MangeCoeur
Je viens de lire les 3 tomes et j'avais les larmes aux yeux à la fin.... C'est une histoire sublime, vraiment j'ai été touché par l'histoire de cet enfant... Que dire des dessins ? J'adore le trait d'Andreae et ne parlons même pas des couleurs qui sont magnifiques :langue: C'est beau, lumineux... Les planches toutes en peinture sont somptueuses, un vrai coup de foudre pour le dessin d'Andreae :ok: :ok: :ok: Je ne sais pas quoi dire sur l'histoire tant elle forme un rêve. C'est une des premières fois où j'ai du mal à exprimer ce que j'ai ressenti à la lecture d'une série. Je peux juste dire que j'ai adoré et qu'elle est une de mes séries préférées. Un joyau à découvrir !!!! Voilà je la conseille à tout le monde ;)
Batman - The Dark Knight returns
Une des œuvres les plus célèbres de Frank Miller, il y a beaucoup de choses à en dire. A commencer probablement par sa célébrité parmi les fans du genre, qu'elle a en son temps (1986) révolutionné. Le Batman montré ici est vieux, il a pris sa retraite depuis dix ans déjà. Cependant ses démons hantent Bruce Wayne, et nuit après nuit, ne lui laissent guère de répit que dans un sommeil agité et dans l'alcool. Le célèbre millionnaire est présenté ici comme un psychotique, un malade dont la névrose prend l'aspect de Batman, mais qui ne se limite pas à lui. Au contraire, elle prend l'allure d'un phénomène de société, avec ses effets sur les gens, suscitant diverses réactions, entre approbation et rejet. C'est également elle qui suscite des ennemis, tels que Harvey Dent ("Double Face") ou le Joker. Ce qui n'est au départ qu'une initiative individuelle, le combat d'un homme contre des criminels, est devenu un problème de société. La chose est présentée de façon assez intéressante quoique plutôt brutale. Ici, le super héros pose problème, il n'est pas juste cette image enfantine qu'on adore, ce héros noble qui sauve et veille, mais un élément de la société, dans laquelle se pose le problème de son insertion, de son image, de sa perception. Ainsi, Batman protège les gentils et combat les méchants. Certes. Mais il se substitue de ce fait à la justice, recourt à une violence illégale, et son action est assimilable à celle d'une milice. Il se place au-delà de la loi, au-delà des hommes, et cela fait peur. C'est autour de ce thème que tourne The Dark Knight Returns, traité également (mais plus en douceur) dans Watchmen, ainsi que dans ce qui me semble être son successeur direct, Kingdom Come. Cette dernière référence n'est pas innocente, car son histoire poursuit (des années après) celle racontée ici, qui reprend elle-même de nombreuses références à des histoires passées. Le tout tisse tout simplement une véritable mythologie autour du personnage, avec sa personnalité, les grands événement marquant sa vie, mais aussi ses choix. Je dois avouer n'avoir pas l'habitude de cette façon de faire (qui me semble d'autant plus atypique que Batman a été utilisé par de nombreux scénaristes), qui est pourtant loin d'être désagréable. Même si cela me semble un peu puéril par certains côtés (autant que d'épiloguer sans fin sur la vie supposée de Néron, Phèdre ou Ulysse…), le résultat présente une force certaine, ici largement amplifiée par la violence de l'œuvre. Car Batman n'est pas tendre, et la violence est ici présente sous les formes physique, sociale et politique. Comme cela est montré, il punit brutalement. Son existence même suscite de fortes haines (celle du gang des mutants par exemple), et il ainsi accusé par le bouffon psychiatre de l'album, de créer toute cette criminalité, d'en être l'instigateur, l'origine. Cette thèse est appuyée par la réapparition (la rechute) de Harvey Dent et du Joker suite à la reprise d'activités de Batman. On peut d'ailleurs remarquer que l'ouvrage en général est traité sur le mode "téstostérone only"… Après un tome de Sin City, 300 et Bad Boy, je vais finir par croire que c'est là une marque de fabrique de Frank Miller. La réflexion en tant que telle n'y a en effet qu'assez peu de place, au contraire de l'action. Les quatre comics originaux -- formant donc ici quatre chapitres -- voient en effet chacun un affrontement (assez titanesque, disons-le), le point culminant étant incontestablement Batman contre Superman. Eh oui, carrément. La vieille lutte entre l'intelligence rusée et la force un peu stupide… Ulysse contre le cyclope, puisqu'on parlait de mythologie précédemment. Ces quatre chapitres paraissent un peu décousus entre eux, mais ils ont évidemment comme point commun l'évolution de Batman et sa perception auprès de la société et de ses instances. Miller a beaucoup fait appel à la télévision dans ses pages pour montrer cela, et représente les politiques sous la forme de bouffons, qu'il s'agisse du maire, un petit bonhomme obèse et sans opinion sauf lorsqu'un conseiller en communication se tient derrière lui, ou du président, un Ronald Reagan tout vieux à la limite du gâtisme le plus complet, parlant aux Américains comme à des enfants de trois ans. Même lorsqu'il met en scène un Batman en difficulté, malmené, rejeté, haï, on sent bien qu'il a choisi son camp et qu'il prend parti. En un sens c'est dommage, car développer plus intelligemment l'opposition à Batman aurait pu donner un résultat un poil plus intellectuel et approfondi. Ceci dit, l'ensemble est -- comme souvent avec Miller -- d'une grande efficacité, même si je me demande toujours ce que Carrie Kelley (le nouveau Robin) vient faire dans cette Batgalère. Le dessin, brièvement, n'est pas le plus beau qui soit, et on a même parfois quelques petits problèmes à comprendre le déroulement de l'action. Cependant il est lui aussi d'une grande efficacité et d'une grande force, malgré la sobriété apparente de nombreuses pages, et certaines cases donneraient presque des frissons tellement elles sont bien composées. Le script en fin d'album donne également l'occasion de voir le chemin entre scénario et réalisation, et permet de se rendre compte que celle-ci a été faite très intelligemment, avec un important travail d'adaptation. Loin de ressembler à Watchmen, nettement plus premier degré bien que remettant complètement en cause le modèle classique du super héros, The Dark Knight Returns est une œuvre sombre, violente, tourmentée, débordant d'action, qui suscite des réactions fortes, et pousse à se poser quelques questions. Lecture conseillée à sa suite : Kingdom Come.
Shaman King
Bon d'accord....vous allez dire que 5/5 pour un shonen de plus avec baston, tournoi, et amitié viril, c'est un peu beaucoup... D'autant plus que dans le genre, on peut trouver des titres objectivement mieux construits ( HxH )... Et pourtant... Dans Shaman King, il y a un je ne sais quoi qui assure toute la différence... En termes d'ambiance ce manga est inimitable : on se retrouve plongé dans un univers empreint d'une sorte d'ésotérisme cool (merci Yoh!). Il se dégage des page de ce manga une force peu commune : derrière une ambiance ultra-décontractée, l'auteur arrive à mettre en jeu beaucoup de thèmes plus sérieux : le respect des disparus à travers les fantômes, la responsabilité de chacun envers ses proches et les nombreuses culpabilités qu'il en découle, des amours perdues ou complexes (Anna, c'est tout un poème..), etc. etc. La mort est aussi un aspect récurrent de cette série : ici, on ne tue pas à tour de bras et de manière froide, chaque mort a engrangé tristesse, doutes, et des répercussions multiples (même une dizaine de volumes plus tard). Shaman King parvient même parfois à dépasser le shonen pour aller dans un registre plus intimiste, j'en veux pour preuve le volume 19... Au delà de tout ça, qu'on se rassure, bonnes gens, Shaman King reste un manga tout ce qu'il de plus haletant avec des persos aux charismes explosifs et aux caractères bien trempés (mais crédibles..), aux dessins franchement géniaux et avec des bastons à pleurer de bonheur ! Je conseille donc ce manga à tout le monde, tout précisant à ceux qui commencent : pas de panique, si c'est un peu lent à démarrer, c'est que l'auteur prend le temps de poser ses persos et son histoire... Rien ici n'est laissé au hasard et tout finit par prendre une ampleur plus que considérable... En 2 mots : CA DECHIRE !!!!!!!!!
Le Roi Cyclope
SUPERBE !!! Voilà ce que je me suis dit après avoir lu d'une traite l'intégrale de cette série. Le dessin est tout bonnement magnifique, on voit au premier coup d'oeil que la dessinatrice est une femme. Toute en légèreté, en douceur. Un dessin apaisant et extrêmement agréable à l'oeil. Le trait d'Isabelle Dethan évolue au fur et à mesure des planches, prend de l'assurance. Il en va de même pour les couleurs, elles aussi très douces ;) L'histoire est assez classique, mais Isabelle Dethan a des talents de conteuse, tels qu'on ne fait plus trop attention à l'originalité. Le rythme est comme il faut, la série se clôt parfaitement en 3 tomes. Bref une grande série !!!
Blueberry
J'avais découvert cette série il y a de cela plus de 15 ans, mais j'étais resté sur ma faim, il faut dire que je n'avais que 2 tomes et pas franchement les meilleurs... ...Et puis récemment, en passant et repassant devant le linéaire de cette série, je me suis laissé tenter par le diptyque de la mine qui est certes tenu pour beaucoup comme le must de cette série mais que je juge, quant à moi, comme étant surtout le plus accessible graphiquement. Toujours est-il que sa lecture m'a rendu accro (une fois de plus) et que j'ai très vite acheté la collection entière. Cette oeuvre est un monument, certes tous les cycles ne sont pas équivalents entre eux et encore moins les albums où l'on ressent parfois comme une baisse de régime de la part de Giraud, un manque d'implication qui parfois gâche quelque peu l'histoire (l'exemple le plus probant concerne le cycle du Trésor des Confédérés), mais l'ensemble conserve une cohérence, une qualité globale extraordinaire au vu de sa longévité. On pourrait même aller jusqu'à dire que cette oeuvre est une aubaine pour qui veut étudier le travail d'un artiste sur une échelle de plusieurs décennies. Si je m'attarde sur le formidable travail de Giraud, Charlier n'est pas en reste et nous propose une galerie de personnages hors du commun pour des aventures extraordinaires. Sur l'ensemble des tomes, je voudrais attirer l'attention sur l'album "Nez cassé", qui est pour moi le chef d'oeuvre de cette série. Tout d'abord il s'agit du premier épisode d'un cycle très important car montrant Blueberry défenseur actif des indiens (en effet, jusque-là, même s'il prenait leur défense devant ses supérieurs, Blueberry se retranchait devant son devoir de soldat en dernier recours : cf "Général Tête Jaune") et surtout, Charlier évoque la fin des grandes tribus indiennes et une page qui se tourne dans l'histoire de la conquête de l'Ouest. Ensuite, graphiquement, cet album représente l'équilibre parfait entre les 2 personnalités du dessinateur, regardez le trait, les couleurs, ce n'est plus vraiment du Giraud mais pas encore totalement du Moebius et c'est cette cohabitation qui rend cet album si beau et spécial. Je voudrais ajouter que le cycle en cours, dessiné et scénarisé par le seul Giraud, est loin d'être anodin et relance très bien cette série en confrontant son personnage principal à de véritables légendes de l'Ouest américain, et ce même si ,j'en conviens le dessin peut rebuter de prime abord les fans de Giraud première époque. Pour résumer, si vous ne savez pas par quel cycle commencer, je vous conseille le diptyque de la mine (tomes 11 et 12), puis celui de la tribu fantôme (18, 19, 20).
Chute de Vélo
Avec Chute de vélo, Etienne Davodeaux nous prouve, une fois de plus, qu'il a beaucoup de talent. Cette album est une pure merveille de sensibilité et d'humilité. C'est beau, c'est sain. Enfin bref, j'ai totalement succombé. Une fois de plus, l'auteur nous raconte la vie, celle de tous les jours avec ses bonheurs et ses soucis quotidiens. L'originalité de ce récit se situe dans le fait que cette fois-ci, l'histoire est centrée sur une famille en particulier. Les aléas du destin l'ayant un peu disloquée, tous les membres se retrouvent lors de la vente de la maison familiale. Sous ce prétexte, c'est l'occasion de se remémorer certains souvenirs, douloureux ou agréables, qu'importe. La famille s'est réunie, c'est magnifique ! Comme à son habitude, l'auteur a très bien compris à quel instant il faut donner de l'importance au récit et quels sont les détails qu'il faut mettre en valeur. Les relations entre chaque membre sont décrites avec beaucoup de subtilité et de réalisme. Les émotions sont palpables à chaque instant et la fluidité de la narration accentue encore plus le sentiment de bien-être que l'on ressent à la lecture de cette bd. Ce n'est peut-être qu'une impression mais je crois que l'auteur attache beaucoup d'importance au choix de la saison. Car, tout comme pour Le Constat, c'est la période estivale qui a été choisie dans ce cas-ci. Choix judicieux car ce contexte donne une certaine profondeur au récit. Le tempérament de chacun des protagonistes est bien mis en avant, ce qui les rend attachants. Personnellement, j'ai eu un petit faible pour Mathias que j'ai trouvé très touchant avec ses remords et sa spontanéité. Chute de vélo foisonne de moments forts : Les retrouvailles avec le frère déchu, le vieux maçon qui a perdu la photo de sa femme décédée, la fille qui s'occupe de sa mère qui, atteinte de sénilité, ne la reconnaît pas, ect..... Au niveau du dessin, rien de bien neuf. Le trait de Davodeau est toujours aussi percutant. Ses personnages sont brûlants de vérité. J'ai particulièrement bien aimé les scènes de chaudes soirées d'été qui sont tellement réalistes qu'on a l'impression de sentir le parfum du chèvrefeuille vous chatouiller les narines. De plus, la collection Aire Libre où cet album est édité colle très bien au graphisme de l'auteur. A noter : la couverture qui est très belle, également ! En résumé, Davodeau fait une entrée fracassante chez Dupuis. Chute de Vélo est une bd magnifique qui mérite que l'on s'y intéresse. Cet album, comme d'ailleurs toute l'oeuvre de cet auteur, est un peu le miroir de notre existence, un regard sur ceux qu'on aime. Et c'est donc avec beaucoup de logique que je vous conseille ce one-shot de toute beauté. Si vous aimez la vie, vous aimerez Etienne Davodeau !
Garulfo
Culte ! Sans hésiter ! Ce batracien-là ne m'a pas lâché, du début à la fin, je suis restée scotchée à ses basques avec un plaisir évident. C'est drôle, inventif (sauf la grenouille transformée en prince, celle-là, on me la sert depuis que je suis petite :) ), bien traité, C'est beau, tout est fait en finesse, les personnages, les animaux, les "monstres", les décors... Les deux cycles se complètent à merveille, d'ailleurs, j'ai rarement vu un rebondissement aussi crédible, aussi "juste". Le 2e, plus long, permet à l'histoire de s'étoffer un peu plus que dans le 1er, et donne lieu à des scènes inoubliables. C'est l'une des rares BD que je relis souvent, avec toujours le même plaisir. Aaah, des comme ça, j'en veux tous les jours !