Je fais comme tout le monde, j'adore cette bd justement car le monsieur dont il est question n'est pas comme tout le monde.
Le scénario est bien ficelé, c'est un excellent polar tout en restant classique. Non ce qui est vraiment bien ici, c'est la richesse des personnages, surtout du tueur. Il nous livre sa pensee, une pensee coherente, froide, cynique, désabusée, mickey mouse, sans scrupules, sévère sur le monde. Il nous explique sa vision du monde de façon rationnelle et je trouve ce personnage vraiment convaincant. Son entourage est aussi bien approché, entre l'avocat véreux, le jeune mafieux, la fille ou même le flic, ils ont tous quelquechose qui les rend humains et accrocheurs. Une très belle galerie mais une galerie sombre, très sombre.
Il faut aussi rendre hommage au dessin qui est époustouflant et divers. Les cadrages sont bien sentis et toutes les scènes dynamiques nous font réellement vivre la scène. J'ai beaucoup apprécié les planches un peu étranges, notamment celles des moments clés, comme les meurtres etc Les couleurs sont excellentes également, réussissant à produire des vrais changements d'ambiance : chaleur du Vénézuela, gris de Paris...
Bref l'alliance des deux ne peut que donner une bd de très grande qualité. J'avais peur d'être déçu après avoir lu des éloges, et ce d'autant plus que j'aime bien les histoires de tueur (fan de Léon et de Victor oblige) et.... j'ai tout de même adoré et cela n'a en rien gâché mon plaisir ni ma lecture.
"Le troisième testament" ou la quête de la parole divine.
Le scénario de Dorison et de Alice (sur une idée de Dorison) se déroule sur quatre tomes. L’histoire mêle habillement différents thèmes tels que la religion, l’ésotérisme, le moyen age, le fantastique… et le tout est fabuleusement bien orchestré avec des flash back, des énigmes... Cet BD, en bien des points, me fait penser à l’excellent film "Au nom de la rose", à ceci près qu’il faut y ajouter plus d’action et de batailles, de grands espaces et de nombreux voyages. Ici et là, j’ai pu lire quelques critiques sur la fin de cette histoire où certains lecteurs reprochent une fin bâclée. Eh bien, je ne suis pas du tout d’accord, je viens de les lire et découvrir les 4 à la suite, je n’ai pas du tout eu ce sentiment. Et je me demande bien ce à quoi certains s’attendaient ?
Les dessins et les couleurs de Alice sont magnifiques. Les traits des paysages et les diverses architectures sont très réussis. Les planches sont remplies de prises de vu assez recherchées sans tomber dans le tape à l’œil. La palette de couleurs utilisée colle parfaitement à l’ambiance glauque avec des tons tantôt orangés tantôt bleutés mais toujours très sombres. (Ma seule critique, si je devais en faire une, porterait sur les visages que je trouve trop "réaliste" et dont je ne suis jamais "fan". C’est donc très subjectif comme reproche et puis ça ne m’a pas gêné dans ma lecture.)
Ça fait toujours plaisir de temps en temps de lire une bonne série assez courte et achevée.
Voilà une série qui commence très bien. L'ambiance, créée par le dessin, laisse planer une atmosphère mystérieuse, difficile de dire où l'histoire va nous mener. On se laisse agréablement porter par ce conte, qui dévoile juste ce qu'il faut, dans le premier tome, pour attendre le 2ème avec impatience.
Les jeux de lumières et les couleurs sont d'une qualité rare... trop rare!!!
J'avoue avoir un faible pour cette série d'Andreas, peut être parce que c'est la première de ses oeuvres que j'ai lue. Je n'étais alors pas bien vieux, et si je n'avais pas compris grand chose à l'histoire, j'avais été frappé par ce que cette série représentait de nouveau. Des découpages que je n'avais jamais vus auparavant, un style graphique hors du commun...
Mais ce qui retint mon attention plus que tout fut le scénario, compliqué à souhait (certes moins que ne l'est celui de Rork, mais je ne connaissais pas encore) et qui pouvait introduire des indices plusieurs tomes à l'avance, obligeant un lecteur consciencieux à relire plusieurs fois la série dans son intégralité pour pouvoir mettre tous les éléments en place (je tiens à préciser ici que ces relectures se font avec plaisir et n'ont généralement rien de fastidieuses).
Peu d'auteurs sont capables de tisser une toile scénaristique sur 9 volumes (actuellement) sans qu'il se glisse quelques incohérences dans leur histoire : Andreas en fait incontestablement partie.
Non, franchement. C'est grâce a cette BD que j'ai vraiment découvert Larcenet (que jusque-là je ne connaissais que par Donjon Parade). Ce livre est un cocktail, juste assez d'émotions, vrai, tellement vrai, ordinaire comme le dit le titre. Vraiment... Culte. Et le dessin ! Ah vraiment, dès la fin du tome 1 et le début du tome 2, le dessin se fait remarquable, tout ces paysages, dessins réalistes... Trés beau.
Mais cette série me fait peur. Oui. Déjà, il y a pas mal de moment d'angoisse et de tension... qui mettent assez mal à l'aise...
Et s'en suit une logique que j'ai établie : on finit par comprendre, trouver, deviner que à la fin... quelquechose de trés fort se passera. Quelquechose de soit trés heureux, soit très triste. Un extrême.
Et c'est ça que j'adore.
Par contre, je trouve que les rôles de persos ne sont pas très vrais, eux... Euh... Dur à expliquer...
Par exemple, je cite le 4e de couverture "une fille patiente" : pas tellement, je trouve... Elle ne sait surtout pas se mettre à la place des autres... Et puis le coup du "Adolf", franchement je trouve ça un peu exagéré... Déjà l'orthographe la plus courante est "Adolphe", prénom courant lui aussi, donc...
Oh, et... Album a lire en écoutant de la musique.
Et' le blafard.
Voici une BD, que j’ai achetée sur les conseils de mon Libraire (vive mon libraire !). Ce qui n’est absolument pas habituel pour moi puisque mon conseil n°1 c’est bdthèque (vive Bdtheque !). Enfin bref, c’était un super conseil. A la fin de lecture du premier tome, j’étais sur un sentiment du genre : c’est beau, c’est une belle histoire, gentille, triste, étrange et vraiment je m’attendais à un tome 2 sur la même lancé que le tome 1. Mais là surprise, on bascule totalement, on change de registre, on ne s’y attend pas ou peu. Cela reste toujours aussi beau, aussi triste, mais les étrangetés du premier tome sont expliquées. A la fin du 2ieme (et dernier tome), j’ai eu envie de relire tout de suite le 1. Serait-ce une histoire sans fin ? Je félicite les auteurs d’avoir contenu leur œuvre sur 2 gros volumes, mais pour une fois et c’est bien la première, j’aimerais bien une suite, une petite suite…du genre… que sont-ils devenus nos 5 personnages ?
Cette BD, c'est un Tarantino en BD, avec l'avantage qu'a la BD : celle de donner à son lecteur l'intimité de la lecture.
L’histoire se tient de bout en bout.
Les dessins et les couleurs sont excellents et nous posent, dés la première page dans l’ambiance malsaine dans laquelle évolue le héros.
Spirou et Fantasio avec tintin et les p’tits mickey, c’est ce par quoi j’ai commencé la bd…
Ce sont mes premières émotions de lecteur de bandes dessinés et j’ai beau avoir lu 30 fois « la mauvaise tete », « QRN sur Bretzelburg » ou n’importe lequel, le bonheur reste intact. Je suis un grand fan.
Les grandes époques de la série s’articulent autour des auteurs, Franquin a été le plus grand, suivi de très près par Tome et Janry, qui ont su donner un regain de profondeur et de dynamisme après les reprises successives et un peu poussives de Fournier et Nic et Cauvin. Mais la tache n’était pas facile derrière Franquin, d’autant plus qu’ils se voyaient privé d’un protagoniste de premier plan, le Marsupilami. Leurs histoires étaient riches d’imagination et d’audace mais, je ne sais pas, il manquait un petit quelque chose, une âme aux personnages, un souffle, qui faisait que la pilule ne passait pas après Franquin.
Franquin, malgré le fait que lui-même reprenait les personnages, a su les recréer à sa façon et leurs donner une dimension et un univers dans lequel évoluer.
Tome et Janry ont à mon sens su faire la même chose, en s’appropriant Spirou et Fantasio, en leurs donnant un univers, qui bien que dans la continuité de l’esprit de celui de Franquin, leurs étaient propre. Le point d’orgue de cette adaptation étant « machine qui rêve », un des meilleurs de la série, à la hauteur de « la frousse au trousse » et de « la vallée des bannis » (eux même d’un niveau très proche de celui des meilleurs albums du maître Franquin).
Munuera et Morvan reprennent aujourd’hui la suite, avec deux albums déjà parus. Mais il est un peu tôt encore pour se prononcer sur la qualité de la reprise. A suivre donc…
Spirou et Fantasio est pour moi un des monuments de la bd, un incontournable, avec certes ses hauts et ses bas, mais à posséder absolument.
Dessins magnifiques, scenario intéressant, mélange de médiéval, de fantastique et de gore. Quelques pointes d'humour et de sexe, une BD indispensable à lire au moins jusqu'au tome 6.
Le dessin change ensuite pour devenir moins clair mais n'enlève rien à l'intérêt de cette quête.
A lire absolument !
Rarement une série a su rester aussi palpitante jusqu’au dernier volume, distillant les éléments de cette vaste intrigue et des retournements de situation à chaque opus, sans jamais lasser. Sanctuary fait partie de ces albums susceptibles d’'amener au manga des lecteurs n'’en ayant jamais lu. La série transcende les préjugés que certains éprouvent à l’encontre du manga, elle est un condensé de tous les éléments qui font la force du genre. Les nombreuses pages que compte chacun des 12 volumes permettent de développer l’intrigue de façon passionnante, de poser les ambiances et surtout de percevoir la personnalité complexe de chaque personnage. Déjà une série incontournable du manga, en rappelant toutefois qu’elle est destinée à un public adulte. Certaines scènes sont sexuellement plus qu’explicites, d’autres très violentes. Mais tout cela sans aucune gratuité : ces scènes concourent à dépeindre au plus près le monde des Yakusas.
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Le Tueur
Je fais comme tout le monde, j'adore cette bd justement car le monsieur dont il est question n'est pas comme tout le monde. Le scénario est bien ficelé, c'est un excellent polar tout en restant classique. Non ce qui est vraiment bien ici, c'est la richesse des personnages, surtout du tueur. Il nous livre sa pensee, une pensee coherente, froide, cynique, désabusée, mickey mouse, sans scrupules, sévère sur le monde. Il nous explique sa vision du monde de façon rationnelle et je trouve ce personnage vraiment convaincant. Son entourage est aussi bien approché, entre l'avocat véreux, le jeune mafieux, la fille ou même le flic, ils ont tous quelquechose qui les rend humains et accrocheurs. Une très belle galerie mais une galerie sombre, très sombre. Il faut aussi rendre hommage au dessin qui est époustouflant et divers. Les cadrages sont bien sentis et toutes les scènes dynamiques nous font réellement vivre la scène. J'ai beaucoup apprécié les planches un peu étranges, notamment celles des moments clés, comme les meurtres etc Les couleurs sont excellentes également, réussissant à produire des vrais changements d'ambiance : chaleur du Vénézuela, gris de Paris... Bref l'alliance des deux ne peut que donner une bd de très grande qualité. J'avais peur d'être déçu après avoir lu des éloges, et ce d'autant plus que j'aime bien les histoires de tueur (fan de Léon et de Victor oblige) et.... j'ai tout de même adoré et cela n'a en rien gâché mon plaisir ni ma lecture.
Le Troisième Testament
"Le troisième testament" ou la quête de la parole divine. Le scénario de Dorison et de Alice (sur une idée de Dorison) se déroule sur quatre tomes. L’histoire mêle habillement différents thèmes tels que la religion, l’ésotérisme, le moyen age, le fantastique… et le tout est fabuleusement bien orchestré avec des flash back, des énigmes... Cet BD, en bien des points, me fait penser à l’excellent film "Au nom de la rose", à ceci près qu’il faut y ajouter plus d’action et de batailles, de grands espaces et de nombreux voyages. Ici et là, j’ai pu lire quelques critiques sur la fin de cette histoire où certains lecteurs reprochent une fin bâclée. Eh bien, je ne suis pas du tout d’accord, je viens de les lire et découvrir les 4 à la suite, je n’ai pas du tout eu ce sentiment. Et je me demande bien ce à quoi certains s’attendaient ? Les dessins et les couleurs de Alice sont magnifiques. Les traits des paysages et les diverses architectures sont très réussis. Les planches sont remplies de prises de vu assez recherchées sans tomber dans le tape à l’œil. La palette de couleurs utilisée colle parfaitement à l’ambiance glauque avec des tons tantôt orangés tantôt bleutés mais toujours très sombres. (Ma seule critique, si je devais en faire une, porterait sur les visages que je trouve trop "réaliste" et dont je ne suis jamais "fan". C’est donc très subjectif comme reproche et puis ça ne m’a pas gêné dans ma lecture.) Ça fait toujours plaisir de temps en temps de lire une bonne série assez courte et achevée.
L'Auberge du Bout du Monde
Voilà une série qui commence très bien. L'ambiance, créée par le dessin, laisse planer une atmosphère mystérieuse, difficile de dire où l'histoire va nous mener. On se laisse agréablement porter par ce conte, qui dévoile juste ce qu'il faut, dans le premier tome, pour attendre le 2ème avec impatience. Les jeux de lumières et les couleurs sont d'une qualité rare... trop rare!!!
Capricorne
J'avoue avoir un faible pour cette série d'Andreas, peut être parce que c'est la première de ses oeuvres que j'ai lue. Je n'étais alors pas bien vieux, et si je n'avais pas compris grand chose à l'histoire, j'avais été frappé par ce que cette série représentait de nouveau. Des découpages que je n'avais jamais vus auparavant, un style graphique hors du commun... Mais ce qui retint mon attention plus que tout fut le scénario, compliqué à souhait (certes moins que ne l'est celui de Rork, mais je ne connaissais pas encore) et qui pouvait introduire des indices plusieurs tomes à l'avance, obligeant un lecteur consciencieux à relire plusieurs fois la série dans son intégralité pour pouvoir mettre tous les éléments en place (je tiens à préciser ici que ces relectures se font avec plaisir et n'ont généralement rien de fastidieuses). Peu d'auteurs sont capables de tisser une toile scénaristique sur 9 volumes (actuellement) sans qu'il se glisse quelques incohérences dans leur histoire : Andreas en fait incontestablement partie.
Le combat ordinaire
Non, franchement. C'est grâce a cette BD que j'ai vraiment découvert Larcenet (que jusque-là je ne connaissais que par Donjon Parade). Ce livre est un cocktail, juste assez d'émotions, vrai, tellement vrai, ordinaire comme le dit le titre. Vraiment... Culte. Et le dessin ! Ah vraiment, dès la fin du tome 1 et le début du tome 2, le dessin se fait remarquable, tout ces paysages, dessins réalistes... Trés beau. Mais cette série me fait peur. Oui. Déjà, il y a pas mal de moment d'angoisse et de tension... qui mettent assez mal à l'aise... Et s'en suit une logique que j'ai établie : on finit par comprendre, trouver, deviner que à la fin... quelquechose de trés fort se passera. Quelquechose de soit trés heureux, soit très triste. Un extrême. Et c'est ça que j'adore. Par contre, je trouve que les rôles de persos ne sont pas très vrais, eux... Euh... Dur à expliquer... Par exemple, je cite le 4e de couverture "une fille patiente" : pas tellement, je trouve... Elle ne sait surtout pas se mettre à la place des autres... Et puis le coup du "Adolf", franchement je trouve ça un peu exagéré... Déjà l'orthographe la plus courante est "Adolphe", prénom courant lui aussi, donc... Oh, et... Album a lire en écoutant de la musique. Et' le blafard.
Où le regard ne porte pas...
Voici une BD, que j’ai achetée sur les conseils de mon Libraire (vive mon libraire !). Ce qui n’est absolument pas habituel pour moi puisque mon conseil n°1 c’est bdthèque (vive Bdtheque !). Enfin bref, c’était un super conseil. A la fin de lecture du premier tome, j’étais sur un sentiment du genre : c’est beau, c’est une belle histoire, gentille, triste, étrange et vraiment je m’attendais à un tome 2 sur la même lancé que le tome 1. Mais là surprise, on bascule totalement, on change de registre, on ne s’y attend pas ou peu. Cela reste toujours aussi beau, aussi triste, mais les étrangetés du premier tome sont expliquées. A la fin du 2ieme (et dernier tome), j’ai eu envie de relire tout de suite le 1. Serait-ce une histoire sans fin ? Je félicite les auteurs d’avoir contenu leur œuvre sur 2 gros volumes, mais pour une fois et c’est bien la première, j’aimerais bien une suite, une petite suite…du genre… que sont-ils devenus nos 5 personnages ?
Berceuse assassine
Cette BD, c'est un Tarantino en BD, avec l'avantage qu'a la BD : celle de donner à son lecteur l'intimité de la lecture. L’histoire se tient de bout en bout. Les dessins et les couleurs sont excellents et nous posent, dés la première page dans l’ambiance malsaine dans laquelle évolue le héros.
Spirou et Fantasio
Spirou et Fantasio avec tintin et les p’tits mickey, c’est ce par quoi j’ai commencé la bd… Ce sont mes premières émotions de lecteur de bandes dessinés et j’ai beau avoir lu 30 fois « la mauvaise tete », « QRN sur Bretzelburg » ou n’importe lequel, le bonheur reste intact. Je suis un grand fan. Les grandes époques de la série s’articulent autour des auteurs, Franquin a été le plus grand, suivi de très près par Tome et Janry, qui ont su donner un regain de profondeur et de dynamisme après les reprises successives et un peu poussives de Fournier et Nic et Cauvin. Mais la tache n’était pas facile derrière Franquin, d’autant plus qu’ils se voyaient privé d’un protagoniste de premier plan, le Marsupilami. Leurs histoires étaient riches d’imagination et d’audace mais, je ne sais pas, il manquait un petit quelque chose, une âme aux personnages, un souffle, qui faisait que la pilule ne passait pas après Franquin. Franquin, malgré le fait que lui-même reprenait les personnages, a su les recréer à sa façon et leurs donner une dimension et un univers dans lequel évoluer. Tome et Janry ont à mon sens su faire la même chose, en s’appropriant Spirou et Fantasio, en leurs donnant un univers, qui bien que dans la continuité de l’esprit de celui de Franquin, leurs étaient propre. Le point d’orgue de cette adaptation étant « machine qui rêve », un des meilleurs de la série, à la hauteur de « la frousse au trousse » et de « la vallée des bannis » (eux même d’un niveau très proche de celui des meilleurs albums du maître Franquin). Munuera et Morvan reprennent aujourd’hui la suite, avec deux albums déjà parus. Mais il est un peu tôt encore pour se prononcer sur la qualité de la reprise. A suivre donc… Spirou et Fantasio est pour moi un des monuments de la bd, un incontournable, avec certes ses hauts et ses bas, mais à posséder absolument.
Chroniques de la lune noire
Dessins magnifiques, scenario intéressant, mélange de médiéval, de fantastique et de gore. Quelques pointes d'humour et de sexe, une BD indispensable à lire au moins jusqu'au tome 6. Le dessin change ensuite pour devenir moins clair mais n'enlève rien à l'intérêt de cette quête. A lire absolument !
Sanctuary
Rarement une série a su rester aussi palpitante jusqu’au dernier volume, distillant les éléments de cette vaste intrigue et des retournements de situation à chaque opus, sans jamais lasser. Sanctuary fait partie de ces albums susceptibles d’'amener au manga des lecteurs n'’en ayant jamais lu. La série transcende les préjugés que certains éprouvent à l’encontre du manga, elle est un condensé de tous les éléments qui font la force du genre. Les nombreuses pages que compte chacun des 12 volumes permettent de développer l’intrigue de façon passionnante, de poser les ambiances et surtout de percevoir la personnalité complexe de chaque personnage. Déjà une série incontournable du manga, en rappelant toutefois qu’elle est destinée à un public adulte. Certaines scènes sont sexuellement plus qu’explicites, d’autres très violentes. Mais tout cela sans aucune gratuité : ces scènes concourent à dépeindre au plus près le monde des Yakusas.