Les derniers avis (7381 avis)

Par alban
Note: 5/5
Couverture de la série Morlac
Morlac

De temps en temps, dans notre monde aseptisé, sort un ovni. Un truc de fou, un concept de BD jamais vu auparavant. Pour Morlac, une fois lancé, je n’ai pu m’arrêter qu’une fois que la dernière page est tournée. L’originalité de cette ouvrage repose sur un jeu de cases. A partir de le première, Leif Tande nous propose deux directions possibles puis à chaque planche de nouvelles directions. Au fur et à mesure il tisse une toile impressionnante … L’absence de dialogue renforce l’effort de concentration nécessaire pour bien appréhender le concept. Une fois ou deux, la scène se poursuit dans la planche pour rompre avec la construction générale de l’album. Du grand art ! Par moment, l’album est un peu trop morbide à mon goût, mais je suis resté médusé par le talent qui défilait sous mes yeux ! Je vous laisse découvrir cette multitude de chemins possibles dans le récit proposé par Leif Tande et nous vous perdez pas en chemin.

14/02/2006 (modifier)
Par alban
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Candélabres
Candélabres

Deux hommes se regardent, assis de chaque côté d’une table, face à face leurs regards pourraient s’embraser mais pour le moment ils conversent. Paul Klarheit d’un côté est persuadé d’avoir retrouvé la trace de son ami le plus intime dans cet hôpital. Un homme sans nom lui fait face, ses pensées se sont évanouies … il est amnésique. Il est disposé à écouter l’histoire de Paul qui peut être le sortira du brouillard. Progressivement, Paul va lui raconter comment il croit l’avoir rencontré… Pour commencer Paul nous parle de son enfance, partagée avec son meilleur ami David, et cette terrible journée où lors d’une promenade à cheval, le feu s’est déclaré en forêt. Il chuta lourdement et se réveilla dans les bras d’un inconnu Julien Solédango et sa vie bascula. Julien, un candélabres, était un être fantastique issu du feu, et en ce jour lui donna le plus mystérieux des cadeaux. Une source de feu qui semblait éternelle et qui lui redonna notamment l’usage de ses jambes. Cette source était si forte qu’elle permis à Paul de maîtriser le plus improbable des arts vu son état originel, la danse. Paul s’aperçoit rapidement qu’il est le seul à pouvoir apercevoir Julien, mais ce qui l’a amené à venir voir cet homme amnésique est sa persuasion que cet homme ressemble étrangement à un peintre, Liam Lindhosrt, qui fut le seul à pourvoir peindre les … candélabres. Pour une première série, Algésiras est entrée directement parmi les grands noms de la BD, son dessin est en parfaite adéquation avec le rythme de son histoire et elle a un talent particulier pour nous présenter les pensées les plus profondes de ses personnages. Nadine Thomas l’accompagne pour la mise en couleur en utilisant tout son talent pour nous faire partager le plus justement toutes les situations où la série nous compte l’histoire des candélabres, ces fantastiques être issus du feu. *** T4 *** 4 ans que nous attendions ce tome … Certes pendant ce temps, les fans de la série l’ont mise en avant sur les principaux forums du net dédiés aux BD, et ainsi nous n’avons pas vu le temps passer. Après tant de spéculations, de trouvailles sur les origines supposées de la série, n’allions nous pas être déçus par l’arrivée de ce nouveau tome ? Algésiras avait-elle surmonté la pression que nous lui avions infligée ? Le tome 4 était enfin entre mes mains … Dès que je vis la couverture, je sentis que ce tome allait enfin nous donner des réponses. Aribal qui joue avec le feu, Paul effondré à ces pieds, la série semblait basculer … mais je n’étais pas au bout de mes surprises … La première scène est magnifique, telle que j’imagine l’univers des candélabres fait d’ombres et de lumières tamisée. Nadine Thomas éclaire magnifiquement cette scène et ses couleurs seront à la hauteur de l’album tout au long de ce tome 4. Le dessin d’Algésiras s’est encore amélioré dans ce tome, elle maîtrise de mieux en mieux son sujet et découpe très habillement son récit. Sur ces deux aspects, le tome 4 est le meilleur de la série. Concernant le scénario … là le lecteur n’est pas déçu ! Il manquait une touche intimiste au récit, et Algésiras nous la livre enfin dans ce quatrième opus. La scène des planches 14 à 16 est déjà entrée dans la légende de la série mais ce n’est pas là seule … toutes les scènes font brûler les personnages et mettent à nu leurs sentiments. Certes il reste énormément de questions en attente, mais le tome 5 arrivera bientôt. Pour conclure (provisoirement), le tome 4 est à mon avis le meilleur de la série (mais j’avais déjà dit cela des tomes précédents ;) ) et Algésiras nous démontre une nouvelle fois qu’elle n’avait aucune raison de douter de son talent.

14/02/2006 (modifier)
Couverture de la série Saraï
Saraï

La civilisation des humains est retournée dans un état moyenâgeux suite à un cataclysme provoqué par l’homme. Tout a changé, même l’espérance de vie. Désormais quasiment plus personne ne peut dépasser les 19/20 ans. Selon la région où il se trouve, l’humain se transforme en monstre ou en statue, ou encore dans bien d’autres formes. La civilisation a disparu, et elle a laissé place à l’anarchie, à la loi du plus fort. Seul reste l’ordre des servantes gardes du corps qui ont pour mission de protéger les faibles et de trouver le moyen de guérir des maladies dégénératives. Saraï et Flicka font partie de cet ordre. Ce sont de puissantes guerrières au physique de jeunes filles sexy. De plus, elles ont du respect pour la vie de ceux qui sont sans défense. Le premier tome comprend deux missions bien différentes, mais qui nous jettent d’emblée dans ce monde où le chaos règne. Nos servantes gardes du corps acceptent toutes les missions, que cela soit de protéger les châtelains d’une région qui arrivent à vieillir en buvant l’eau d’une fontaine pure et qui laissent mourir les villageois, ou également de protéger une vieille mère supérieure d’un couvent en ruine qui est peut-être une des dernières à avoir connu le monde avant le désastre. De l’action, de l’humour, un très beau cadre, et une petite touche érotique, voici la composition de cette nouvelle série.

14/02/2006 (modifier)
Couverture de la série Fierce
Fierce

Fierce n’a pas eu une enfance facile. Gosse des bidonvilles de la Jamaïque, élevé par sa grand-mère, il n’a pas énormément de chance. Mais en plus il a un don qui ne passe pas inaperçu. Il peut avoir des visions qui lui laissent apercevoir l’avenir proche. C’est à ce don qu’il doit que dès l’age de 8 ans il est surveillé par le FBI qu’il intègre presque de force pour échapper à la misère. On retrouve Fierce adulte faisant partie d’une équipe d’élite qui est en train de pourchasser des trafiquants de drogue. Mais un traître les dénonce et Fierce assiste impuissant à l’assassinat de son équipe. Fierce s’en échappe mais le traître en profite pour le faire soupçonner et l’accuser de la mort de ses coéquipiers. Fierce n’a plus le choix. Il doit se rendre en Jamaïque, sur le terrain de son enfance, pour retrouver le vrai coupable. Mais il n’a pas fini de perdre ceux qu’il aime. Fierce est un grand album Comics. Tout est présent. La qualité du dessin, du scénario, de l’intrique qui ne laisse jamais entrevoir la vraie réalité de l’histoire ni le vrai coupable. On tourne les pages et on rentre dans l’enfance de Fierce et on le suit dans sa recherche. On ressent sa haine et sa colère quand certains meurent. On aime, car sans facilite ni prise de tête, ce Comics se lit et se relit avec plaisir.

14/02/2006 (modifier)
Par artemis
Note: 5/5
Couverture de la série Garulfo
Garulfo

Tout a été dit. C'est bien trouvé, c'est parfaitement mené. Si le Tome 1 est, à mon sens, de loin le meilleur, l'ensemble touche à la perfection. Ce qui me semble le plus réussi, ce sont les dialogues, avec une réelle recherche. Globalement une réussite, je la conseille vivement si comme moi pendant longtemps, certains sont encore passés à côté.

11/02/2006 (modifier)
Par lulu
Note: 5/5
Couverture de la série Soda
Soda

Soda est une série à lire et à relire. On ne se lasse pas des aventures de notre David préféré. C'est une bonne série car l'histoire est bien gérée. La violence est présente mais pas choquante, on n'a pas l'impression de lire une bande dessinée basée que sur ça ! L'histoire est bien trouvée et captivante. UN GRAND BRAVO AUX AUTEURS. Pour moi cette série reste l'une de mes préférées.

11/02/2006 (modifier)
Couverture de la série Libertad !
Libertad !

Cet album retrace le parcours de combattant de Che Guevara, un argentin au cœur aussi grand que le ciel. Et cela commence mal puisque c’est sa mort en Bolivie qui ouvre l’histoire. On apprend beaucoup de choses sur cet homme. Pour quelle raison politique ce jeune docteur a échangé une vie facile pour celle de combattant barbu auprès de Fidel Castro pour libérer Cuba du capitalisme américain ! Par ses actions et sa volonté d’un monde meilleur, il a aidé et sauvé des pauvres qui n’auraient eu sans lui que le destin de mourir. Ce fut un homme au courage exemplaire, qui n’hésita pas à prendre les armes mais qui aussi savait pardonner. Ce n’était pas simplement un homme d’un pays, non, c’était l’homme du monde. Durant l’attaque ridicule des américains, le Che prit les armes pour défendre le pays qui l’avait accueilli. En octobre 1962, lors de l’affaire des missiles, au moment de la peur de la 3eme guerre mondiale, il se tenait au côté de Castro pour le soutenir lui et tout le peuple cubain. Quand il comprit que d’autres peuples voulaient eux aussi leur liberté, il fit le choix d’aller les aider. C’est comme cela que l’on a pu le voir au Congo belge et aussi en Bolivie. L’album se clôture avec le Che enfant et on arrive à comprendre d’où pouvait venir son amour pour la vie. Casterman nous fait un beau cadeau en publiant cet album. Les auteurs ne se sont pas contentés de raconter l’histoire d’un homme, ils ont su y mettre de l’émotion. On ne sort pas indemne de la lecture. A mettre dans les mains de tous les enfants en age de comprendre que la liberté est le plus beau cadeau de la vie.

11/02/2006 (modifier)
Par pacman
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Vol du Corbeau
Le Vol du Corbeau

Après Le Sursis, qui est déjà une oeuvre d'art, je ne peux qu'augmenter la note pour ce diptyque, d'une qualité graphique équivalente, et où les petits défauts de son prédécesseur ont disparu. Bon, bien sur, l'ambiance romantique l'emporte parfois un peu sur le réalisme, mais tout ceci est tellement beau ! Vraiment une bd pour faire aimer la bd. D'ailleurs, ma femme, qui n'est pas trop réceptive à ce support a adoré. Rien que pour ça, Gibrat mérite la note maximale.

10/02/2006 (modifier)
Couverture de la série Gaston Lagaffe
Gaston Lagaffe

Ah !!!!!!!! GASTON Lagaffe !! Qu'en dire ?!?! Déjà toute petite, je les dévorais, ces albums (bon, OK, avec mes 15 ans, je ne suis pas un modèle de vieillesse...) !!! Chaque gag provoque un éclat de rire, et, de plus, la tendresse n'est jamais loin, ce qui fait qu'on s'attache à ce personnage gaffeur et irrésistible !!

05/02/2006 (modifier)
Par Anandh
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Carne Argentina
Carne Argentina

Il s'agit de mon coup de coeur au Festival d'Angoulême 2006 ! De la BD argentine je ne connaissais que l'immense Breccia. Je sais désormais que la relève existe. Les auteurs de La Productora m'ont fait vibrer au rythme des soubresauts d'une Argentine en crise mais pleine de ressource. La vitalité et la noirceur du trait et des scenarii de ce courant indépendant donne vraiment envie de lire la suite des traductions de ce collectif déjà culte en Amérique latine et en Espagne. Un coup de chapeau aux éditeurs de ce roman graphique... très classe, présentation sobre qui fait ressortir la violence de la crise et les capacités d'adaptation des Argentins pendant la crise de 2002. Un essai de docu-fiction particulièrement réussi. Bravo!

04/02/2006 (modifier)