Une histoire simple pour ne pas dire banale magnifiée par un dessin qui est d'une perfection rarement atteinte en bande dessinée. Sur le papier ça n'a pas l'air bien folichon et original : un gosse de riche qui prend parti pour les démunis et rejoint la révolution. Et pourtant ça prend, on est réellement ému par le destin de ce séminariste et on suit avec beaucoup d'intérêt son évolution idéologique, artistique et sexuelle. Les discussions sur l'art sont passionnantes. Les dessins de la jungle dans le tome 2 sont absolument époustouflants. Je crois que c'est la bd la plus belle que j'ai jamais lue.
Excellente série qui contrairement à d'autres (Berserk ou encore Gantz par exemple) ne perd pas en qualité de volume en volume malgré le nombre important de ceux-ci. Au contraire plus la série avance plus elle gagne en qualité jusqu'à devenir réellement brillante. En effet les 3 premiers tomes se laissaient lire mais n'étaient pas forcément les plus passionnants (j'arrive dans un village, je tue un Yoma et je vais dans un autre village) mais dès le flashback avec la jeunesse de Claire et Théresa l'histoire devient extraordinaire. Mes personnages préférés: Miria, Galatéa et Irène. Je la conseille particulièrement aux nostalgiques de Xena la guerrière (je sais pas pour vous mais moi ça m'a toujours éclaté une femme qui se bat: girl poweeeeeeeer!!!).
Pour ceux comme moi qui n'aiment pas le shonen, rassurez-vous et n'hésitez pas un instant, ce manga a été mal classé, ce n'est clairement pas du shonen, ou alors Berserk et Gantz sont aussi du Shonen.
Extrêmement ludique cette bd restera dans les mémoires pour son humour incroyable. Parfois à lire au 37 ème degré. C'est toujours subtil et ça marche, aussi absurde soit cet humour si particulier qui n'appartient qu'à Gotlib. Les références, les clins d'oeil et les pastiches s'entassent en grand nombre pour notre plus grand plaisir. On passe un temps fou à lire chaque page tant la moindre case fourmille de détails (l'exemple le plus connu étant la fameuse coccinelle de Gotlib). Gotlib est également un maître du gag récurent avec variation (le personnage de Newton, l'anecdote du fou qui repeint le plafond etc.). Il y a un côté méta tout à fait savoureux. C'est de la bd humoristique mais c'est quand même vachement poussé.
Une collection de pépites mêlant noirceur et ironie mordante. C'est brillant et l'ensemble offre une vision extrêmement cohérente sur l'absurdité de la condition humaine. De temps en temps perse également les convictions écologiques de Franquin. C'est une succession d'idées plus brillantes les unes que les autres : je me souviens en particulier de celle concernant la guillotine avec le bourreau lui même guillotiné par un autre bourreau qui lui même sera guillotiné par un autre bourreau etc.. Le dessin est superbe.
Sublime série d'une noirceur inégalable. Dessin et scénario avancent main dans la main pour nous peindre l'univers terrible de Sin city. Un choc esthétique. Le dessin de Frank Miller restitue à merveille la glauquitude (néologisme) de sa ville. Là où se trouve le génie, c'est dans les couleurs qui surgissent de temps à autre dans ce noir et blanc sinistre plus noir que blanc, ce qui peut s'avérer particulièrement dérangeant: le jaune du Yellow bastard par exemple. Le grand carnage et j'ai tué pour elle sont mes épisodes préférés. Tous les personnages sont excellents même si certains sortent du lot: Marv la brute épaisse qui entreprend une quête vengeresse pour venger Goldie la putain qu'il a aimée une nuit et Ava Lord, la femme fatale véritable garce manipulatrice. La très fidèle adaptation de Rodriguez (trop fidèle peut-être pour ses détracteurs) est également une merveille, c'est d'ailleurs grâce à elle que j'ai découvert Sin city.
Rien à redire tant le scénario et le dessin sont d'une perfection totale dans le premier album. Gal est le meilleur dessinateur avec qui Jodorowsky a colaboré avec Gimenez. C'est vraiment époustouflant. On croit réellement à la rédemption de cette reine. Le deuxième est très bon mais quand même loin du choc du premier album surtout d'un point de vue esthétique.
Seul Van Hamme pouvait faire un mix entre la Bible, 2001 l'odyssée de l'espace et Le seigneur des anneaux (le personnage principal ressemble vraiment à un hobbit) en donnant un résultat aussi cohérent et génial. Un véritable coup de poing. Le saddy end final devrai marquer les esprits. La vision que Van Hamme porte sur Dieu est assez frappante et profondément originale : fini le mythe du dieu bienfaisant.
A noter que la version colorisée est aussi de bonne qualité (fait suffisamment rare pour être signalé).
Jodorowsky décidément aussi à l'aise dans le western que la SF nous offre une fois de plus une série d'une grande qualité peuplée de personnages tous plus charismatiques les uns que les autres. La série conserve son excellent niveau d'un cycle à l'autre et tous sont d'un intérêt égal.
Je recommande chaudement l'achat de cette bd même à ceux qui ne supportent pas les oeuvres de science-fiction de Jodorowsky, le style est ici très différent et cela pourrait tout à fait leur plaire.
Série brillante qui regorge de pépites. Des albums tels que Au-delà des ombres, Le mal bleu, le maître des montagnes, Kriss de Valnor et tout le cycle de Qa sont de véritables merveilles. Même si c'est inégal pas un album n'est mauvais (Même si Le royaume sous le sable est assez raté il faut bien l'avouer). Kriss de Valnor est un personnage qui restera dans l'histoire de la bd, impitoyable, sexy, cruelle et en même temps si fragile. Contrairement à Largo Winch ou XIII Van Hamme a su ici s'arrêter à temps et a pu ainsi éviter de faire sombrer sa série dans la médiocrité.
Une nouvelle fois une superbe série de Jodorowsky qui est décidement capable de passer d'un genre à un autre avec toujours autant de brio. Le premier tome est particulièrement génial même si les autres restent de haut niveau. Y a que Jodorowsky qui est capable de nous raconter l'histoire d'un bébé avec une queue de chien recueilli par un nain prostitué travesti. Et ça marche. Ce personnage du nain m'a d'ailleurs beaucoup touché. Pour une fois le destin christique du héros et les délires spirituels de Jodorowsky sont mieux intégrés que d'habitude et semblent moins arriver comme un cheveu sur la soupe étant donné que l'on est mis dans le bain dès les premières page (Juan Solo=prophète qui se sacrifie) et que la suite est un flashback, cette construction est plutôt judicieuse (on ne pourra pas reprocher cette fois-ci à Jodo de ne pas s'avoir où il va et de saboter sa série).
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Muchacho
Une histoire simple pour ne pas dire banale magnifiée par un dessin qui est d'une perfection rarement atteinte en bande dessinée. Sur le papier ça n'a pas l'air bien folichon et original : un gosse de riche qui prend parti pour les démunis et rejoint la révolution. Et pourtant ça prend, on est réellement ému par le destin de ce séminariste et on suit avec beaucoup d'intérêt son évolution idéologique, artistique et sexuelle. Les discussions sur l'art sont passionnantes. Les dessins de la jungle dans le tome 2 sont absolument époustouflants. Je crois que c'est la bd la plus belle que j'ai jamais lue.
Claymore (manga)
Excellente série qui contrairement à d'autres (Berserk ou encore Gantz par exemple) ne perd pas en qualité de volume en volume malgré le nombre important de ceux-ci. Au contraire plus la série avance plus elle gagne en qualité jusqu'à devenir réellement brillante. En effet les 3 premiers tomes se laissaient lire mais n'étaient pas forcément les plus passionnants (j'arrive dans un village, je tue un Yoma et je vais dans un autre village) mais dès le flashback avec la jeunesse de Claire et Théresa l'histoire devient extraordinaire. Mes personnages préférés: Miria, Galatéa et Irène. Je la conseille particulièrement aux nostalgiques de Xena la guerrière (je sais pas pour vous mais moi ça m'a toujours éclaté une femme qui se bat: girl poweeeeeeeer!!!). Pour ceux comme moi qui n'aiment pas le shonen, rassurez-vous et n'hésitez pas un instant, ce manga a été mal classé, ce n'est clairement pas du shonen, ou alors Berserk et Gantz sont aussi du Shonen.
Rubrique-à-Brac
Extrêmement ludique cette bd restera dans les mémoires pour son humour incroyable. Parfois à lire au 37 ème degré. C'est toujours subtil et ça marche, aussi absurde soit cet humour si particulier qui n'appartient qu'à Gotlib. Les références, les clins d'oeil et les pastiches s'entassent en grand nombre pour notre plus grand plaisir. On passe un temps fou à lire chaque page tant la moindre case fourmille de détails (l'exemple le plus connu étant la fameuse coccinelle de Gotlib). Gotlib est également un maître du gag récurent avec variation (le personnage de Newton, l'anecdote du fou qui repeint le plafond etc.). Il y a un côté méta tout à fait savoureux. C'est de la bd humoristique mais c'est quand même vachement poussé.
Idées Noires
Une collection de pépites mêlant noirceur et ironie mordante. C'est brillant et l'ensemble offre une vision extrêmement cohérente sur l'absurdité de la condition humaine. De temps en temps perse également les convictions écologiques de Franquin. C'est une succession d'idées plus brillantes les unes que les autres : je me souviens en particulier de celle concernant la guillotine avec le bourreau lui même guillotiné par un autre bourreau qui lui même sera guillotiné par un autre bourreau etc.. Le dessin est superbe.
Sin City
Sublime série d'une noirceur inégalable. Dessin et scénario avancent main dans la main pour nous peindre l'univers terrible de Sin city. Un choc esthétique. Le dessin de Frank Miller restitue à merveille la glauquitude (néologisme) de sa ville. Là où se trouve le génie, c'est dans les couleurs qui surgissent de temps à autre dans ce noir et blanc sinistre plus noir que blanc, ce qui peut s'avérer particulièrement dérangeant: le jaune du Yellow bastard par exemple. Le grand carnage et j'ai tué pour elle sont mes épisodes préférés. Tous les personnages sont excellents même si certains sortent du lot: Marv la brute épaisse qui entreprend une quête vengeresse pour venger Goldie la putain qu'il a aimée une nuit et Ava Lord, la femme fatale véritable garce manipulatrice. La très fidèle adaptation de Rodriguez (trop fidèle peut-être pour ses détracteurs) est également une merveille, c'est d'ailleurs grâce à elle que j'ai découvert Sin city.
Diosamante
Rien à redire tant le scénario et le dessin sont d'une perfection totale dans le premier album. Gal est le meilleur dessinateur avec qui Jodorowsky a colaboré avec Gimenez. C'est vraiment époustouflant. On croit réellement à la rédemption de cette reine. Le deuxième est très bon mais quand même loin du choc du premier album surtout d'un point de vue esthétique.
Le Grand Pouvoir du Chninkel
Seul Van Hamme pouvait faire un mix entre la Bible, 2001 l'odyssée de l'espace et Le seigneur des anneaux (le personnage principal ressemble vraiment à un hobbit) en donnant un résultat aussi cohérent et génial. Un véritable coup de poing. Le saddy end final devrai marquer les esprits. La vision que Van Hamme porte sur Dieu est assez frappante et profondément originale : fini le mythe du dieu bienfaisant. A noter que la version colorisée est aussi de bonne qualité (fait suffisamment rare pour être signalé).
Bouncer
Jodorowsky décidément aussi à l'aise dans le western que la SF nous offre une fois de plus une série d'une grande qualité peuplée de personnages tous plus charismatiques les uns que les autres. La série conserve son excellent niveau d'un cycle à l'autre et tous sont d'un intérêt égal. Je recommande chaudement l'achat de cette bd même à ceux qui ne supportent pas les oeuvres de science-fiction de Jodorowsky, le style est ici très différent et cela pourrait tout à fait leur plaire.
Thorgal
Série brillante qui regorge de pépites. Des albums tels que Au-delà des ombres, Le mal bleu, le maître des montagnes, Kriss de Valnor et tout le cycle de Qa sont de véritables merveilles. Même si c'est inégal pas un album n'est mauvais (Même si Le royaume sous le sable est assez raté il faut bien l'avouer). Kriss de Valnor est un personnage qui restera dans l'histoire de la bd, impitoyable, sexy, cruelle et en même temps si fragile. Contrairement à Largo Winch ou XIII Van Hamme a su ici s'arrêter à temps et a pu ainsi éviter de faire sombrer sa série dans la médiocrité.
Juan Solo
Une nouvelle fois une superbe série de Jodorowsky qui est décidement capable de passer d'un genre à un autre avec toujours autant de brio. Le premier tome est particulièrement génial même si les autres restent de haut niveau. Y a que Jodorowsky qui est capable de nous raconter l'histoire d'un bébé avec une queue de chien recueilli par un nain prostitué travesti. Et ça marche. Ce personnage du nain m'a d'ailleurs beaucoup touché. Pour une fois le destin christique du héros et les délires spirituels de Jodorowsky sont mieux intégrés que d'habitude et semblent moins arriver comme un cheveu sur la soupe étant donné que l'on est mis dans le bain dès les premières page (Juan Solo=prophète qui se sacrifie) et que la suite est un flashback, cette construction est plutôt judicieuse (on ne pourra pas reprocher cette fois-ci à Jodo de ne pas s'avoir où il va et de saboter sa série).