Les derniers avis (7365 avis)

Par Puma
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Terreur
Terreur

Dessin : 20 étoiles et encore davantage si cela était possible ... Scénario : bof ... 3/5 Voila un BD dont on s'abstiendra du scénario pour goutter, savourer, se délecter, humer, s'abattre de bonheur, devant une telle qualité graphique qui je crois n'a jamais été pareillement atteinte dans le petit univers du 9ème art. Le grand oeuvre graphique, telle une pierre philosophale, c'est ici qu'elle se trouve. René Follet s'est surpassé comme jamais. Graphiquement, on frôle les cimes. Quand d'aucuns s'essayent avec plus ou moins de bonheur (souvent moins) à une couverture à la peinture à l'huile .... ici, c'est toute la BD qui est peinte avec extrême talent, à la peinture à l'huile ; chaque case est un tableau en soi. Alors pour le conseil, ne passez pas devant se monument graphique. Pourquoi les plus grands scénaristes se contentent-t-ils de dessinateurs commerciaux souvent juste passables en comparaison des talents de ce peintre hors pair qu'est René Follet ? Et pourquoi un tel talent se voit réduit à devoir scénariser un album d'André-Paul Duchâteau .... Que le monde est bête, ou mal fait .... ou les lecteurs aveugles ?

03/03/2016 (modifier)
Par Tolllo
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Okko
Okko

J'ai commencé cette série sans rien en attendre, n'étant pas un grand fan du médiéval fantastique "asiatique". La première lecture fut laborieuse du fait du fantastique trop présent à mon goût. Je suis tombé par hasard sur la série complète à un prix défiant toute concurrence, et en ai fait l'acquisition, au cas où j'aurais loupé quelques chose. Et bien oui ! j'avais loupé une grande bd avec des personnages hauts en couleurs. Les 4 premiers diptyques, sur des thèmes à chaque fois différents sont prenants. Ils développent une solide histoire, et laissent les personnages évoluer au fil des tomes. Car oui les personnes évoluent, autant que notre vision des choses en en apprenant plus sur eux. Le dernier diptyque clôt magistralement la série. Tout nous est conté. D'où ils viennent, ce qu'il sont, et pourquoi. Je ne me posais pas particulièrement de questions à leur sujet et malgré tout les réponses sont là. Le scénariste ne s'est pas fichu de nous. Il nous a pondu une fin aux petits oignons. Bref une série magistrale, 5 grosses histoires réparties sur 10 tomes, qui forment un ensemble du tonnerre ! 18/20

29/02/2016 (modifier)
Couverture de la série Walking Dead
Walking Dead

(Après lecture des 24 premiers tomes) Cette série est vraiment une réussite. Pourtant je n’étais pas un public acquis d’avance : a priori , je ne suis pas spécialement attiré par les histoires de zombies et j’avoue que l’engouement général me faisait craindre que la série soit surévaluée. J’ai donc été très agréablement surpris : j’ai dévoré les 24 premiers tomes en quelques jours… Comme cela a déjà été dit, si Walking Dead fonctionne si bien, c’est parce que les scènes de baston avec les zombies ne remplissent pas toutes les pages, et qu’on s’attache davantage au comportement d’humains lambda en situation extrême, et leurs relations entre eux. Cela, Kirkman le maîtrise parfaitement. Malgré une série qui est maintenant relativement longue, il arrive à maintenir une multitude de personnages qui possèdent crédibilité et cohérence, même pour ceux qui ont évolué de façon importante au long du récit. De plus, il n’hésite jamais à faire avancer le scénario : en tuant des personnages, bien sûr, mais aussi en causant des changements de situation assez définitive. Ainsi, depuis le début de la série, on est passé d’un temps d’errance et de débrouille au jour le jour à un abri provisoire relativement protégé (la prison) puis à l’établissement d’une véritable vie en communauté (Alexandria). C’est toujours agréable de voir un auteur qui ne se contente pas de laisser toujours ses personnages dans la même situation, simplement parce que le début de la série a trouvé son public avec un certain schéma narratif. J’ai parfois un peu tiqué sur l’idéologie sous-jacente de la série, qui me semble globalement assez conservatrice, mais les personnages sont suffisamment bien écrits pour que j’aie pu passer outre. La période avec les Sauveurs (tomes 20 et quelques) m’a paru tirer un peu en longueur sur la baston, mais cela reste bien fait. Dès le début de la série, Kirkman a été parfaitement clair : cette série ne va nulle part en particulier, elle n’a pas de fin prévue, il n’y a pas de « clé de compréhension » cachée à tout cela. Mais ça ne pose aucun problème ! Tant que chaque tome continue à nous passionner... Ma note personnelle serait quatre étoiles, mais il est évident que Walking Dead servira désormais de point de comparaison pour toute histoire de zombie, que ce soit en BD ou pas. De mon point de vue, c’est précisément la définition d’une série culte.

27/02/2016 (modifier)
Par NicolasBD
Note: 5/5
Couverture de la série Panique organique
Panique organique

Topissime, on explore le corps grâce à 2 bactéries qui se baladent grâce à un sous-marin "cadeau céréales". C'est drôle et léger, chouettes situations et un bon scenario qui dose ce qu'il faut de suspense! Attention, il ne s'agit pas d'un cours d'anatomie mais bien d'un bon moment de détente.

25/02/2016 (modifier)
Par Erik
Note: 5/5
Couverture de la série La Lune est blanche
La Lune est blanche

Magnifique ! Il faudrait être semi-aveugle ou semi-inculte pour ne pas le percevoir. Il est vrai que la beauté ne peut être perçue que par un minimum de personnes ayant la sensibilité nécessaire. La Terre a néanmoins besoin de tout pour faire un monde. J'accepte la diversité. Emmanuel Lepage réitère l'exploit du Voyage aux îles de la Désolation ou de Un printemps à Tchernobyl mais il arrive à faire mieux pour nous faire ressentir l'étrange pureté du 6ème continent. Il nous émerveille par cette aventure humaine hors du commun. Des BD sur les découvreurs de l'Antarctique, il y en a plein mais pas une sur le devenir actuel de ce monde de l'extrême. Le sujet est bien évidemment passionnant. On ne lâche pas une case tant c'est intéressant à tous les points de vue. Et puis, nous avons ici une véritable expédition humaine avec ses innombrables dangers mortels. Je viens de lire l'une des meilleures BD documentaires de ces dernières années. Alors, j'ai juste envie de remercier les frères Lepage pour ce bon moment de lecture.

24/02/2016 (modifier)
Par Pierig
Note: 5/5
Couverture de la série In God We Trust
In God We Trust

Deuxième bd de Winshluss que je lis et deuxième claque que je me prends ! Après un Smart monkey évolutionniste, voici qu’il s’attaque au créationnisme en la personne de Dieu. Sans être un spécialiste es bible, les grands passages de l’ancien/nouveau testament sont pastichés. Car c’est bien d’une caricature et de second (voire troisième) degré dont il est question. La version revue et corrigée de la bible selon Winshluss met les zygomatiques à contribution. C’est quand même bien barré avec des rencontres hautement improbables (Dieu et Superman en est un exemple). Vous l’aurez compris, c’est irrévérencieux et les puristes s’en retrouveront choqués. Mais il n’y a pas de volonté gratuite de nuire à mon sens. Peut-on rire de tout ? Manifestement, l’auteur ne se pose pas la question. Une bonne bd pour peu qu’on ne se prenne pas trop au sérieux et qu’on soit open-minded.

19/02/2016 (modifier)
Par Jérem
Note: 5/5
Couverture de la série Okko
Okko

J'ai longtemps boudé Okko, pensant que c'était juste une énième série de fantasy grand public sans grand intérêt. La lecture des dix volumes m'a évidemment permis de réviser ce jugement aussi hâtif qu'injuste. Okko, c'est d'abord un univers japonisant envoûtant au background particulièrement développé. Hub s'est inspiré du Japon médiéval ravagé par les conflits entre seigneurs de la guerre. Il a imaginé un empire nippon alternatif englobant la magie, le folklore et les mythes japonais. L'ensemble, foisonnant et dense, n'est pas sans rappeler le très bon roman de Thomas Day La Voie du Sabre récemment adapté en BD. L'univers graphique est lui-aussi de très, très grande qualité. Les dessins sont juste magnifiques et Hub semble aussi à l'aise avec les extérieurs qu'avec les intérieurs. Tout y est extrêmement soigné et détaillé : costumes, décors ou design des personnages. Les environnements sont variés et habilement liés à chacun des quatre éléments. Rien à redire non plus sur la jolie colorisation. Bref que du tout bon ! Les personnages principaux, Okko en tête, semblent au début vraiment très classiques. Mais plus la saga progresse, plus ils gagnent en profondeur. Hub dévoile par petites touches leur passé, ce qui les rend plus singuliers et plus intéressants. La série fonctionne en diptyque ayant chacun son intrigue plus ou moins autonome. Chaque diptyque est passionnant car l'auteur soigne vraiment son scénario. Le passé d'Okko est simplement effleuré dans les premiers tomes. Mais plus la saga avance, plus ce passé se précise et interfère avec la trame principale et l'on se rend compte que tout est évidemment lié. Hub prend son temps, distille les révélations avec parcimonie jusqu’au diptyque final où tout est dévoilé. Bref une fin à la hauteur de la série. J'ai adoré Okko qui est définitivement une de mes séries préférées. Culte !

19/02/2016 (modifier)
Par SkAmby
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Sculpteur
Le Sculpteur

Quelle joie !! J'ai lu cet ouvrage dès sa sortie. Il me faut toujours un peu de recul pour ne pas en dire du bien ou du mal de façon précipitée. Alors déjà ce bouquin est un vrai pavé, le genre bottin que certains utiliseraient sous la lumière d'une lampe en pleine face. Pour ne pas laisser trop de traces. J'ai au départ été un peu dubitatif sur le choix de cette colorisation. Mais elle permet de se concentrer sur les aspects essentiels de l'histoire. Le mythe de Faust, on en parle beaucoup pour cette histoire. De mon point de vue, ce n'est pas autour de ce mythe que s'articule l'histoire. Ce n'est qu'un mécanisme pour parler d'un sujet beaucoup plus complexe. Le processus de création. La réalisation d'une œuvre... C'est vrai que le sujet est complexe pour beaucoup d'artistes, pour comprendre le cheminement de l'idée à sa concrétisation il s'en passe des choses. Comment créer une œuvre qui puisse être un prolongement de soi, de son être alors que nous ne cessons jamais d'être influencés par ce qui nous entoure. Comment être authentique, dénué de subjectivité pour mettre l'art à nu. Cela semble impossible... Le détachement est une chose difficile d'autant plus si on côtoie d'autres artistes, on baigne dans un milieux d'influences où chaque "vision des choses" peut déteindre sur vous. C'est là où je trouve que c'est une prouesse narrative absolument magistrale. Ce dégoût de lui même, rejeter et renier son art, c'est à mon sens un passage obligé pour se détacher, pour pouvoir créer au sens noble du terme. Détruire les bases pour repartir, partir de rien, du néant. Parfois David pense même qu'il faudrait détruire toutes les bases, pas seulement les siennes. Tout au long de ce roman graphique, David ne cesse de marcher sur ce fil, tantôt il envie, tantôt il renie, il aime puis il déteste. L'auteur nous démontre avec brio le tiraillement existentiel que peut être la volonté de créer à tout prix. C'est en soi, un véritable rite initiatique. Je me demande d'ailleurs si cette œuvre n'est pas en quelque sorte autobiographique. Il s'en est écoulé du temps depuis ses dernières publications. Est ce que "le sculpteur" n'aurait pas été accouché dans la douleur ? Jusqu’à cette libération, une fin exceptionnelle !

18/02/2016 (modifier)
Par ob
Note: 5/5
Couverture de la série Blankets - Manteau de neige
Blankets - Manteau de neige

Une BD culte. Un récit autobiographique d'une sensibilité et d'une justesse rares. On est très rapidement en empathie avec le protagoniste principal. A la fin du récit on se sent comme réchauffé par un bon gros manteau en plein hiver (d'ou le titre très bien choisi) et comme envahie par une nostalgie qui n'est pourtant pas la nôtre. Indiscutablement une BD à lire et relire. Chef d'oeuvre !

14/02/2016 (modifier)
Par Erik
Note: 5/5
Couverture de la série Esmera
Esmera

Qu'est-ce que j'ai pu être critique envers Zep surtout quand il a commencé sa manoeuvre d'émancipation de ces oeuvres d'adolescent attardé. Bon, on n'est pas là pour faire le procès de Titeuf. Je n'avais pas du tout aimé "Une Histoire d’hommes" et c'est presque un euphémisme que de le dire. Pourtant, dans Happy Sex, j'avais perçu quelque chose qui pouvait devenir intéressant. Mais là, je tombe de haut. C'est bien le même auteur ? Il est vrai que le dessinateur a fait des merveilles. Reconnaissons les mérites à chacun ! J'ai non seulement aimé mais adoré littéralement. Déjà le thème bien qu'exploité régulièrement dans la bd m'a beaucoup séduit. En effet, je suis un peu de ceux qui pensent que l'idéal de l'être humain se trouverait avec les hommes et les femmes. Autant être les deux à la fois pour la recherche du plaisir maximum. Une idée intéressante et riche qui a été habilement exploitée. Bref, une belle découverte mais à ne pas mettre entre toutes les mains. Puritains, s'abstenir !

13/02/2016 (modifier)