3.5
La dernière série d'Urasawa paru en français qui me restait à lire. Je n'aime pas généralement les mangas de sport hormis quelques exception (Ashita No Joe et les mangas d'Adachi entre autre) et j'ai eu un peu peur de m'ennuyer.
Heureusement, j'ai vite embarqué dans le récit. Un point positif c'est que l’héroïne a déjà fait du tennis avant les événements qui commencent l'histoire du coup on a pas droit au cliché chiant du personnage principal qui se découvre un grand talent dans un sport auquel il n'a jamais joué avant. L'ambiance de la série me rappelle les vieux shojos du type avec son héroïne naïve et ses méchants riches dont une qui est sa rivale durant tout le long du manga.
Le récit est prenant et la plupart des personnages sont attachants quoique certaines choses m'ont fait sourcillé. L’héroïne est attachante et gentille, mais aussi terriblement naïve (elle ne se rend pas compte que la méchante fille riche l'aime pas et fait tout pour détruire sa vie même lorsque ça se voit gros comme un camion que la méchante fille riche est manipulatrice) et passe son temps à dire que tout est de sa faute même lorsque ce n'est pas le cas.
Il y a des répétitions dans le scénario qui ont fini par m'énerver un peu. Par exemple, pratiquement tout le monde est contre l’héroïne qui obtient une mauvaise réputation et on la blâme pour n'importe quoi (c'est de sa faute si une adversaire marche sur une balle et se casse la jambe, c'est de sa faute si un type qui parie contre elle est ruiné et c'est probablement de sa faute si la deuxième guerre mondiale a eu lieu tant qu'on y est). Aussi, il y a la vieille riche qui ne l'aime pas trop et qui va passer les premiers tomes à la prendre dans son club puis à la renvoyer pour finalement la reprendre. Vers les deux dernières fois que cela arrivait, j'en avais un peu marre. Il y aussi l'humour qui marche parfois et qui parfois est franchement lourd.
La fin n'est pas mauvaise, mais il arrive des trucs à trois personnages durant les derniers chapitres et je fus surpris de leurs situations finales. C'est dur d'expliquer sans spoiler, mais je pense que ceux qui ont lu la série au complet vont comprendre de quoi je parle.
Donc c'est un bon manga, mais avec des défauts et des moments moins passionnant (ce qui me semble un peu normal pour un manga avec autant de chapitres). Même si je conseille l'achat, je pense qu'il faut mieux emprunter les deux ou trois premiers tomes pour voir si on aime ou pas.
Ultimex, tu peux pas test. On côtoie là le summum de l’humour graveleux no limit et sans complexe. Je l’ai découvert la première fois il y a un paquet d’années via son blog qui existe toujours et d'où sont tirés les strip gag des albums. Je ne sais pas trop ce que j’ai dû lire mais en gros ça doit représenter la moitié de la production.
Ultimex s’adresse à tous ceux qui ont du mal à tendre les muscles zygomatiques devant la majorité des humoristes actuels qu’on voit dans tous les médias avec leurs sketchs inoffensifs pour le grand public, à tous ceux qui ne se marrent que lorsque ça dérange avec des vannes aussi corrosives que l’acide. Ultimex se fout de tout et tous, des riches, des pauvres, des hominidés, il crame des églises, bute des gosses, il est pété de tune, égocentrique et mégalo, obsédé violeur misogyne, la liste est longue et il n’y a pas de frontière au déglingage mais il fait tout ça avec une certaine « classe » à coups de punch line cultes. Et son pote faire-valoir Steve n’est pas en reste lui non plus. C’est de l’humour absurde hyper 15ème degré. De toute façon c’est souvent du gros n’importe quoi, je me suis tapé des barres des rire pendant des heures avec ces conneries. On pourra cependant regretter le mauvais côté du blog qui fait qu’on a souvent qu’une succession de blagues sans réelle narration.
Graphiquement on dirait que c’est fait sous paint mais j’imagine que c’est moins pour des questions d’esthétisme que de rapidité d’exécution. Ça passe bien de mon côté.
Wouah, et Wouah, et Wouah encore. Vraiment, je suis soufflé.
C'est assez étrange comme certaine BD peuvent vous attraper parfois, sans vous lâcher, et vous laisser ensuite quelque chose en tête que vous ne parvenez pas à déloger. Comme une pensée qui revient vous démanger la réflexion pendant deux semaines. Voila plus ou moins l'état d'esprit dans lequel je suis depuis cette lecture.
Ce qui est curieux, c'est que je n'ai pas vraiment été pris au début, trouvant le style de dessin très proche (trop proche) de Bastien Vives. L'idée de base me rappelait d'autres scénaris ... Bref on partait sur des mauvaises bases. Mais à partir du moment où l'histoire enclenche son rythme ... J'ai été vraiment sur le cul.
C'est très rare de trouver ce genre d'histoires, où l'on suivra le "perdant" et l'enfer qu'il connaitra, voyant sa vie disparaitre au fur et à mesure du temps. Et alors qu'on pourrait se dire qu'il n'y a pas grand-chose à en tirer ... C'est bluffant.
Je n'ai pas vraiment les mots pour dire ce qui s'est passé à la lecture, mais l'auteur a réussi un tour de force narratif incroyablement réussi. On peut être réfractaire à la façon qu'il a de représenter le futur (j'avoue avoir été un peu réticent sur certains points également), mais globalement c'est surtout pour le propos humain qu'il faut lire cette BD. Parce qu'elle pose des questions justes, et efficaces. Des petites pointes de réflexions, mais aussi de tristesse et quelque chose d'assez mélancolique. On peut y lire un adieu à l'adolescence, une façon de considérer le temps qui passe, un regard sur la vieillesse ... J'y vois surtout quelque chose sur la mort et la mémoire, sur ce qui fait de nous un être humain. Et un superbe regard sur la vie. Sur la vie qui avance malgré tout, et bien qu'elle soit une salope, elle reste incroyablement belle.
C'est très difficile de parler de cette BD sans faire de digressions ou d'extrapolations, et surtout sans dévoiler le dernier tiers de la BD qui donne toute la saveur à l'ensemble, alors je me contenterais de vous la recommander chaudement. Parce que c'est une surprise, une grosse surprise et que j'ai vraiment été pris dans l'histoire. Et parce que quand une BD vous trotte en tête pendant aussi longtemps après la lecture, c'est qu'il doit y avoir quelque chose, non ?
En grand amateur de cosplay et d'univers fantastique que je suis, je ne pouvais qu'aimer cette BD ! Je surnote peut-être un poil, mais ça fait vraiment plaisir de voir une BD sortir sur du Steampunk où l’héroïne (car c'est un genre qui le privilégie souvent) n'est pas une simple paire de seins bien exposée par le décolleté plongeant. Bon, certes elle a une devanture bien aérée, mais l'essentiel de la BD ne se base pas dessus. L’héroïne est ici une femme forte et indépendante, cherchant pour son propre compte dans les mystérieuses découvertes.
Ce que j'ai apprécié, outre le soin évident apporté aux dessins par un auteur visiblement enthousiaste, c'est les incartades dans les différents domaines, de l'Afrique au Mexique, avec chaque fois d'autres représentations de costumes qui font plaisir à voir. Rien que ce style visuel est tout à l'honneur de la BD.
Niveau histoire on reste sur quelque chose de classique, mais d'efficace. Je ne me consume pas d'impatience pour lire la suite, mais j'ai bien envie de découvrir le prochain tome à sa sortie. Actuellement c'est plutôt rare pour des sorties récentes, et je tiens à le préciser. J'ai bien envie de découvrir ce qu'il va en être de cette Lady Mechanika.
Une série qui reste dans les codes du genre, mais qui exploite très bien le steampunk et est un vrai régal visuel pour toute personne adepte du genre. Pour un peu, ça donne envie de se remettre à sa machine à coudre pour en faire un cosplay. Bref, une série que j'ai bien aimé !
Très bonne série. Bien dessinée. Elle est surtout bien documentée. Agréable à lire, elle m a permis de me documenter sur le pont, les galantes scythe sur et autres peuples.
Que du bonheur.
J'ai franchement bien aimé ce retour sur Belzagor qui nous entraîne aux confis de la galaxie dans un monde ayant subi une décolonisation avec un anti-héros en quête de rédemption après une lourde faute commise que l'on ignore encore.
On retrouve la dessinatrice de l'excellente série Les Epées de verre ainsi que le scénariste de la série Mille Visages ou Mandalay qui m'avait bien plu. Je perçois une certaine maturité dans le graphisme mais également dans le récit. C'est une aventure qui se rapproche beaucoup des mondes d'Aldebaran de Léo grâce aux bestiaires. Il y a également un côté assez exotique qui assure un dépaysement garantie. Les auteurs ont véritablement bien assuré dans leur domaine respectif.
Les thèmes sont connus (préjugés raciaux, décolonisation, écologie...) mais c'est traité de manière assez efficace. Par ailleurs, il y a un déroulé des faits assez dynamique qui fait que l'on ne s'ennuie pas une seule minute dans cette faune et flore assez riche.
Je serai en tout cas le premier aviseur à décerner le 4 étoiles bien mérité et évidemment, cela n'engage que moi. Oui, c'est de la très bonne science-fiction adapté d'un chef d'oeuvre encore américain. On en redemande !
Suite au second tome
Mon impression première se confirme suite à un tome qui fait la part belle à un rite assez monstrueux dans tous les sens du terme. Cette fois-ci, on va réellement découvrir les secrets de cette planète avec ces deux races d'autochtones assez étranges. La science-fiction retrouve ses lettres de noblesse avec un récit plus intelligent qu'il n'y paraît sur fond de découverte d'un nouveau monde.
Même si les « vieux » albums de Foerster ne sont pas toujours faciles à trouver, je suis quand même étonné que celui-ci, datant d’une trentaine d’années, n’ait pas déjà été répertorié et avisé sur ce beau site !?
Certes, ce n’est pas forcément le meilleur de Foerster, mais cela reste quand même une lecture sympa. On y retrouve quelques constantes de ses albums fantastiques.
A savoir un chouette dessin en Noir et Blanc, très adapté au ton employé, jouant très bien avec les ombres. D’ailleurs je trouve la couverture (tiré de l’histoire « Mosquito ») moins intéressante avec sa colorisation.
Mais aussi des décors un peu brinquebalants, des maisons à l’équilibre aléatoire, des logements hauts de plafonds. Comme beaucoup de personnages, filiformes et maigrichons, avec des têtes improbables. Quelques hydrocéphales aussi (moins que dans certains recueils toutefois).
Du fantastique pur jus donc, mâtiné d’humour noir, transformant un quotidien quelconque en scène étrange, où tout est possible. L’imagination de Foerster semble inépuisable !
Aucun album Fluide de Foerster ne m’a déçu pour le moment, et celui-ci ne déroge pas à la règle. Si vous le rencontrez, jetez-y un coup d’œil.
note réelle 3,5/5.
Cet album est une vraie réussite. La sobriété du dessin renforce la mise en valeur du texte.
La vue n’est pas fatiguée par une profusion de détails. Seule sera détaillée la zone qui doit être mise en valeur et c’est suffisant. Cette démarche rationnelle du dessinateur apporte un certain confort visuel à la lecture.
Partout, la perspective savamment maitrisée donne de la profondeur. Le rythme est présent dans chaque image. Lorsque les plans sont rapprochés, le mouvement est remplacé par l’intensité du regard plein de vie des personnages qui vous transperce.
Que dire de ce carreau de pétanque… on a l’oeil carrément sur la boule !
Le récit baigne dans une ambiance provençale colorée et lumineuse d’une justesse éblouissante.
Au-delà de la verve monumentale du texte, on peut vraiment s’émerveiller de l’intelligence du dessin. Moi, j’adhère !
Avant tout je dois préciser que j’ai acheté cette B.D. uniquement pour son graphisme à tomber raide mort et avant même d’avoir vu les avis pas très emballés des autres lecteurs, du coup je l’ai lue sans tarder pour être fixée. Je me dois de préciser que je n’ai jamais lu une histoire concernant Mickey ni même regardé un dessin animé ou juste une poignée de minutes, ce personnage ne m’a jamais attirée ni même ses acolytes en dehors du fait qu’ils soient des personnages animaliers, de ce fait je n’attendais rien de particulier dans le comportement et personnalités des personnages.
L’objet est beau, dos toilé, beau papier, belle couverture et à l’ouverture ce que l’ont trouve ce sont entre de belles couleurs, un beau dessin, une multitude de détails, un chouette cadrage, il n’y a rien à jeter c’est purement parfait, ça m’a fait un bien fou aux yeux. Par ailleurs le papier est mâte ce qui ajoute une impression de qualité fort appréciée. J'ajoute que le prix reste raisonnable par rapport à d'autres B.D. pas franchement folichonnes graphiquement.
Le scénario m’a plu aussi, j’ai trouvé l’histoire originale et qui donne lieu à de très belles scènes. Je l’ai trouvé aussi assez bien équilibré sans longueurs et sans omettre de données. La seule chose qui m’a un peu déboussolée c’est le langage scientifique très actuels que j’ai eu au début un peu de mal à intégrer, mais passé la moitié de l'histoire j’ai trouvé au contraire que ça ajoutait une touche d’originalité à celle-ci. En tant que one shot il est très bien mais en diptyque il aurait été merveilleux car certains éléments auraient pu être approfondis.
Je pense qu’il faut prendre du recul et ne rien attendre du personnage original comme c’est mon cas pour ne pas lui trouver trop de défauts inhérents à cette attente.
J’avais lu quelques albums il y a bien longtemps, et viens d’avoir l’occasion de (re)lire les 4 premiers tomes de la série.
Sans doute créée au départ pour un lectorat assez jeune, je dois dire que ça passe relativement bien la barrière de l’âge, et que j'ai bien apprécié ma lecture..
Aucune esbroufe dans ces enquêtes policières, parfois teintées de fantastiques, mais qui s’insèrent dans un univers très classique, un quotidien on ne peut plus « normal ». Idem pour le héros (au nom improbable !), sorte d’adolescent attardé, rêveur et pas forcément très rigoureux.
Jérome est détective, s’habille comme dans les polars noirs américains des années 40-50. Mais là s’arrête la comparaison : pas de grosse berline, mais un solex ; pas d’alcool et de clopes, mais des tartines beurrées trempées dans un café…
Les enquêtes elles-mêmes sont menées tranquillement, en parallèle de la vie ordinaire, « banale » de Jérome – sa copine Babette cherchant à le ramener à plus de concret (les concernant par exemple). L’élucidation du mystère est souvent brutale et quelque peu improbable, l’essentiel est dans la manière de traiter cette banalité évoquée, qui passe ici sans lasser.
Le dessin de Dodier est classique, avec un trait semi-réaliste bien fichu. Un trait assez fluide adapté aux textes.
Bref, une série pas révolutionnaire, et sans doute plus faite pour de jeunes ados, mais qui peut procurer un divertissement sympa à toute la famille.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Happy!
3.5 La dernière série d'Urasawa paru en français qui me restait à lire. Je n'aime pas généralement les mangas de sport hormis quelques exception (Ashita No Joe et les mangas d'Adachi entre autre) et j'ai eu un peu peur de m'ennuyer. Heureusement, j'ai vite embarqué dans le récit. Un point positif c'est que l’héroïne a déjà fait du tennis avant les événements qui commencent l'histoire du coup on a pas droit au cliché chiant du personnage principal qui se découvre un grand talent dans un sport auquel il n'a jamais joué avant. L'ambiance de la série me rappelle les vieux shojos du type avec son héroïne naïve et ses méchants riches dont une qui est sa rivale durant tout le long du manga. Le récit est prenant et la plupart des personnages sont attachants quoique certaines choses m'ont fait sourcillé. L’héroïne est attachante et gentille, mais aussi terriblement naïve (elle ne se rend pas compte que la méchante fille riche l'aime pas et fait tout pour détruire sa vie même lorsque ça se voit gros comme un camion que la méchante fille riche est manipulatrice) et passe son temps à dire que tout est de sa faute même lorsque ce n'est pas le cas. Il y a des répétitions dans le scénario qui ont fini par m'énerver un peu. Par exemple, pratiquement tout le monde est contre l’héroïne qui obtient une mauvaise réputation et on la blâme pour n'importe quoi (c'est de sa faute si une adversaire marche sur une balle et se casse la jambe, c'est de sa faute si un type qui parie contre elle est ruiné et c'est probablement de sa faute si la deuxième guerre mondiale a eu lieu tant qu'on y est). Aussi, il y a la vieille riche qui ne l'aime pas trop et qui va passer les premiers tomes à la prendre dans son club puis à la renvoyer pour finalement la reprendre. Vers les deux dernières fois que cela arrivait, j'en avais un peu marre. Il y aussi l'humour qui marche parfois et qui parfois est franchement lourd. La fin n'est pas mauvaise, mais il arrive des trucs à trois personnages durant les derniers chapitres et je fus surpris de leurs situations finales. C'est dur d'expliquer sans spoiler, mais je pense que ceux qui ont lu la série au complet vont comprendre de quoi je parle. Donc c'est un bon manga, mais avec des défauts et des moments moins passionnant (ce qui me semble un peu normal pour un manga avec autant de chapitres). Même si je conseille l'achat, je pense qu'il faut mieux emprunter les deux ou trois premiers tomes pour voir si on aime ou pas.
Ultimex
Ultimex, tu peux pas test. On côtoie là le summum de l’humour graveleux no limit et sans complexe. Je l’ai découvert la première fois il y a un paquet d’années via son blog qui existe toujours et d'où sont tirés les strip gag des albums. Je ne sais pas trop ce que j’ai dû lire mais en gros ça doit représenter la moitié de la production. Ultimex s’adresse à tous ceux qui ont du mal à tendre les muscles zygomatiques devant la majorité des humoristes actuels qu’on voit dans tous les médias avec leurs sketchs inoffensifs pour le grand public, à tous ceux qui ne se marrent que lorsque ça dérange avec des vannes aussi corrosives que l’acide. Ultimex se fout de tout et tous, des riches, des pauvres, des hominidés, il crame des églises, bute des gosses, il est pété de tune, égocentrique et mégalo, obsédé violeur misogyne, la liste est longue et il n’y a pas de frontière au déglingage mais il fait tout ça avec une certaine « classe » à coups de punch line cultes. Et son pote faire-valoir Steve n’est pas en reste lui non plus. C’est de l’humour absurde hyper 15ème degré. De toute façon c’est souvent du gros n’importe quoi, je me suis tapé des barres des rire pendant des heures avec ces conneries. On pourra cependant regretter le mauvais côté du blog qui fait qu’on a souvent qu’une succession de blagues sans réelle narration. Graphiquement on dirait que c’est fait sous paint mais j’imagine que c’est moins pour des questions d’esthétisme que de rapidité d’exécution. Ça passe bien de mon côté.
Ces jours qui disparaissent
Wouah, et Wouah, et Wouah encore. Vraiment, je suis soufflé. C'est assez étrange comme certaine BD peuvent vous attraper parfois, sans vous lâcher, et vous laisser ensuite quelque chose en tête que vous ne parvenez pas à déloger. Comme une pensée qui revient vous démanger la réflexion pendant deux semaines. Voila plus ou moins l'état d'esprit dans lequel je suis depuis cette lecture. Ce qui est curieux, c'est que je n'ai pas vraiment été pris au début, trouvant le style de dessin très proche (trop proche) de Bastien Vives. L'idée de base me rappelait d'autres scénaris ... Bref on partait sur des mauvaises bases. Mais à partir du moment où l'histoire enclenche son rythme ... J'ai été vraiment sur le cul. C'est très rare de trouver ce genre d'histoires, où l'on suivra le "perdant" et l'enfer qu'il connaitra, voyant sa vie disparaitre au fur et à mesure du temps. Et alors qu'on pourrait se dire qu'il n'y a pas grand-chose à en tirer ... C'est bluffant. Je n'ai pas vraiment les mots pour dire ce qui s'est passé à la lecture, mais l'auteur a réussi un tour de force narratif incroyablement réussi. On peut être réfractaire à la façon qu'il a de représenter le futur (j'avoue avoir été un peu réticent sur certains points également), mais globalement c'est surtout pour le propos humain qu'il faut lire cette BD. Parce qu'elle pose des questions justes, et efficaces. Des petites pointes de réflexions, mais aussi de tristesse et quelque chose d'assez mélancolique. On peut y lire un adieu à l'adolescence, une façon de considérer le temps qui passe, un regard sur la vieillesse ... J'y vois surtout quelque chose sur la mort et la mémoire, sur ce qui fait de nous un être humain. Et un superbe regard sur la vie. Sur la vie qui avance malgré tout, et bien qu'elle soit une salope, elle reste incroyablement belle. C'est très difficile de parler de cette BD sans faire de digressions ou d'extrapolations, et surtout sans dévoiler le dernier tiers de la BD qui donne toute la saveur à l'ensemble, alors je me contenterais de vous la recommander chaudement. Parce que c'est une surprise, une grosse surprise et que j'ai vraiment été pris dans l'histoire. Et parce que quand une BD vous trotte en tête pendant aussi longtemps après la lecture, c'est qu'il doit y avoir quelque chose, non ?
Lady Mechanika
En grand amateur de cosplay et d'univers fantastique que je suis, je ne pouvais qu'aimer cette BD ! Je surnote peut-être un poil, mais ça fait vraiment plaisir de voir une BD sortir sur du Steampunk où l’héroïne (car c'est un genre qui le privilégie souvent) n'est pas une simple paire de seins bien exposée par le décolleté plongeant. Bon, certes elle a une devanture bien aérée, mais l'essentiel de la BD ne se base pas dessus. L’héroïne est ici une femme forte et indépendante, cherchant pour son propre compte dans les mystérieuses découvertes. Ce que j'ai apprécié, outre le soin évident apporté aux dessins par un auteur visiblement enthousiaste, c'est les incartades dans les différents domaines, de l'Afrique au Mexique, avec chaque fois d'autres représentations de costumes qui font plaisir à voir. Rien que ce style visuel est tout à l'honneur de la BD. Niveau histoire on reste sur quelque chose de classique, mais d'efficace. Je ne me consume pas d'impatience pour lire la suite, mais j'ai bien envie de découvrir le prochain tome à sa sortie. Actuellement c'est plutôt rare pour des sorties récentes, et je tiens à le préciser. J'ai bien envie de découvrir ce qu'il va en être de cette Lady Mechanika. Une série qui reste dans les codes du genre, mais qui exploite très bien le steampunk et est un vrai régal visuel pour toute personne adepte du genre. Pour un peu, ça donne envie de se remettre à sa machine à coudre pour en faire un cosplay. Bref, une série que j'ai bien aimé !
Da Qin
Très bonne série. Bien dessinée. Elle est surtout bien documentée. Agréable à lire, elle m a permis de me documenter sur le pont, les galantes scythe sur et autres peuples. Que du bonheur.
Retour sur Belzagor
J'ai franchement bien aimé ce retour sur Belzagor qui nous entraîne aux confis de la galaxie dans un monde ayant subi une décolonisation avec un anti-héros en quête de rédemption après une lourde faute commise que l'on ignore encore. On retrouve la dessinatrice de l'excellente série Les Epées de verre ainsi que le scénariste de la série Mille Visages ou Mandalay qui m'avait bien plu. Je perçois une certaine maturité dans le graphisme mais également dans le récit. C'est une aventure qui se rapproche beaucoup des mondes d'Aldebaran de Léo grâce aux bestiaires. Il y a également un côté assez exotique qui assure un dépaysement garantie. Les auteurs ont véritablement bien assuré dans leur domaine respectif. Les thèmes sont connus (préjugés raciaux, décolonisation, écologie...) mais c'est traité de manière assez efficace. Par ailleurs, il y a un déroulé des faits assez dynamique qui fait que l'on ne s'ennuie pas une seule minute dans cette faune et flore assez riche. Je serai en tout cas le premier aviseur à décerner le 4 étoiles bien mérité et évidemment, cela n'engage que moi. Oui, c'est de la très bonne science-fiction adapté d'un chef d'oeuvre encore américain. On en redemande ! Suite au second tome Mon impression première se confirme suite à un tome qui fait la part belle à un rite assez monstrueux dans tous les sens du terme. Cette fois-ci, on va réellement découvrir les secrets de cette planète avec ces deux races d'autochtones assez étranges. La science-fiction retrouve ses lettres de noblesse avec un récit plus intelligent qu'il n'y paraît sur fond de découverte d'un nouveau monde.
Instants damnés
Même si les « vieux » albums de Foerster ne sont pas toujours faciles à trouver, je suis quand même étonné que celui-ci, datant d’une trentaine d’années, n’ait pas déjà été répertorié et avisé sur ce beau site !? Certes, ce n’est pas forcément le meilleur de Foerster, mais cela reste quand même une lecture sympa. On y retrouve quelques constantes de ses albums fantastiques. A savoir un chouette dessin en Noir et Blanc, très adapté au ton employé, jouant très bien avec les ombres. D’ailleurs je trouve la couverture (tiré de l’histoire « Mosquito ») moins intéressante avec sa colorisation. Mais aussi des décors un peu brinquebalants, des maisons à l’équilibre aléatoire, des logements hauts de plafonds. Comme beaucoup de personnages, filiformes et maigrichons, avec des têtes improbables. Quelques hydrocéphales aussi (moins que dans certains recueils toutefois). Du fantastique pur jus donc, mâtiné d’humour noir, transformant un quotidien quelconque en scène étrange, où tout est possible. L’imagination de Foerster semble inépuisable ! Aucun album Fluide de Foerster ne m’a déçu pour le moment, et celui-ci ne déroge pas à la règle. Si vous le rencontrez, jetez-y un coup d’œil. note réelle 3,5/5.
Jean de Florette
Cet album est une vraie réussite. La sobriété du dessin renforce la mise en valeur du texte. La vue n’est pas fatiguée par une profusion de détails. Seule sera détaillée la zone qui doit être mise en valeur et c’est suffisant. Cette démarche rationnelle du dessinateur apporte un certain confort visuel à la lecture. Partout, la perspective savamment maitrisée donne de la profondeur. Le rythme est présent dans chaque image. Lorsque les plans sont rapprochés, le mouvement est remplacé par l’intensité du regard plein de vie des personnages qui vous transperce. Que dire de ce carreau de pétanque… on a l’oeil carrément sur la boule ! Le récit baigne dans une ambiance provençale colorée et lumineuse d’une justesse éblouissante. Au-delà de la verve monumentale du texte, on peut vraiment s’émerveiller de l’intelligence du dessin. Moi, j’adhère !
Mickey et l'océan perdu
Avant tout je dois préciser que j’ai acheté cette B.D. uniquement pour son graphisme à tomber raide mort et avant même d’avoir vu les avis pas très emballés des autres lecteurs, du coup je l’ai lue sans tarder pour être fixée. Je me dois de préciser que je n’ai jamais lu une histoire concernant Mickey ni même regardé un dessin animé ou juste une poignée de minutes, ce personnage ne m’a jamais attirée ni même ses acolytes en dehors du fait qu’ils soient des personnages animaliers, de ce fait je n’attendais rien de particulier dans le comportement et personnalités des personnages. L’objet est beau, dos toilé, beau papier, belle couverture et à l’ouverture ce que l’ont trouve ce sont entre de belles couleurs, un beau dessin, une multitude de détails, un chouette cadrage, il n’y a rien à jeter c’est purement parfait, ça m’a fait un bien fou aux yeux. Par ailleurs le papier est mâte ce qui ajoute une impression de qualité fort appréciée. J'ajoute que le prix reste raisonnable par rapport à d'autres B.D. pas franchement folichonnes graphiquement. Le scénario m’a plu aussi, j’ai trouvé l’histoire originale et qui donne lieu à de très belles scènes. Je l’ai trouvé aussi assez bien équilibré sans longueurs et sans omettre de données. La seule chose qui m’a un peu déboussolée c’est le langage scientifique très actuels que j’ai eu au début un peu de mal à intégrer, mais passé la moitié de l'histoire j’ai trouvé au contraire que ça ajoutait une touche d’originalité à celle-ci. En tant que one shot il est très bien mais en diptyque il aurait été merveilleux car certains éléments auraient pu être approfondis. Je pense qu’il faut prendre du recul et ne rien attendre du personnage original comme c’est mon cas pour ne pas lui trouver trop de défauts inhérents à cette attente.
Jérôme K. Jérôme Bloche
J’avais lu quelques albums il y a bien longtemps, et viens d’avoir l’occasion de (re)lire les 4 premiers tomes de la série. Sans doute créée au départ pour un lectorat assez jeune, je dois dire que ça passe relativement bien la barrière de l’âge, et que j'ai bien apprécié ma lecture.. Aucune esbroufe dans ces enquêtes policières, parfois teintées de fantastiques, mais qui s’insèrent dans un univers très classique, un quotidien on ne peut plus « normal ». Idem pour le héros (au nom improbable !), sorte d’adolescent attardé, rêveur et pas forcément très rigoureux. Jérome est détective, s’habille comme dans les polars noirs américains des années 40-50. Mais là s’arrête la comparaison : pas de grosse berline, mais un solex ; pas d’alcool et de clopes, mais des tartines beurrées trempées dans un café… Les enquêtes elles-mêmes sont menées tranquillement, en parallèle de la vie ordinaire, « banale » de Jérome – sa copine Babette cherchant à le ramener à plus de concret (les concernant par exemple). L’élucidation du mystère est souvent brutale et quelque peu improbable, l’essentiel est dans la manière de traiter cette banalité évoquée, qui passe ici sans lasser. Le dessin de Dodier est classique, avec un trait semi-réaliste bien fichu. Un trait assez fluide adapté aux textes. Bref, une série pas révolutionnaire, et sans doute plus faite pour de jeunes ados, mais qui peut procurer un divertissement sympa à toute la famille.