Happy!

Note: 3.57/5
(3.57/5 pour 7 avis)

L'histoire de Miyuki Umino, voulant devenir championne de tennis pour rembourser les dettes de sa famille contractées auprès de yakusas.


Seinen Shogakukan Sport Tennis

Depuis la mort de ses parents, Miyuki Umino élève seule ses frères et sa sœur. Elle reçoit un jour la visite de deux yakusas qui lui demandent le remboursement d’une dette de 250 millions de yens contractée par son frère aîné dont elle est sans nouvelles. Pour échapper à la prostitution, elle quitte le lycée et entame une carrière de joueuse de tennis professionnelle. Douée dans cette discipline, elle a déjà remporté de nombreux prix mais elle doit maintenant exceller afin de rembourser rapidement ses créanciers qui préféreraient la voir sur un trottoir.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Avril 2010
Statut histoire Série terminée 15 tomes parus

Couverture de la série Happy! © Panini 2010
Les notes
Note: 3.57/5
(3.57/5 pour 7 avis)
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11/04/2010 | Rody Sansei
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Par yaglourt
Note: 1/5
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C'est l'histoire d'une jeune fille naïve à en donner des claques qui se fait martyriser et exploiter par toute une galerie de personnages détestables. Ah, et aussi elle est haïe par la terre entière, pour de fausses raisons. Je ne vois pas comment on peut lire et supporter 15 tomes comme ça, à moins d'être un peu sadique sur les bords... (Désolé pour ceux qui ont aimé !) Et pourtant j'aime bien l'auteur et le tennis...

14/06/2020 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
L'avatar du posteur gruizzli

Là je m'inquiète, parce qu'en voyant l'avis de Gaston je me suis rendu compte que je n'ai pas publié mon avis, ce dont j'étais certain. Mais trêve de divagations incessantes sur ma mémoire, parlons plutôt de cette très jolie série qu'est Happy!, une série que j'ai savouré tout au long de sa publication. Car c'est le genre de série dont on apprécie la découverte progressive d'un tome à l'autre, les petits suspenses dont l'auteur nous régale à chaque fin de chapitre donnant envie de découvrir la suite. L'histoire est moins en force lorsqu'on la lit d'une traite, je pense. D'ailleurs je préfère encore la relire par petite touche. Le dessin est toujours dans la veine de ce que fait Ursawa, même si je le trouve moins soigné que dans Monster. Il dégage cependant un petit quelque chose, à la fois léger et enfantin. C'est probablement lié au ton de la série, bien loin de la gravité de Monster, bien que toujours dans une veine assez réaliste. D'ailleurs, c'est ce que j'ai apprécié dans cette BD : le ton mélangé entre le sérieux du fond (histoire de Yakuza, de famille endeuillé, de dettes et d'odieux connards) et la forme très légère et humoristique. L'alternance des deux à quelque chose de très décalé, donnant encore plus de piquant à l'histoire. On ne sait jamais si le chapitre va basculer dans le propos humoristique ou le propos sérieux. L'idée du héros (ou de l'héroïne) qui cherche à tout prix à monter au meilleur niveau de sa discipline, c'est du déjà vu et ressassé, certes. Mais là, on a quelque chose de différent : directement dans le bain (la joueuse est déjà excellente), pas de visée progressive (elle cherche à devenir première mondiale dès le début), et surtout des personnages très atypiques : un coach alcoolique et pervers, une rivale absolument horrible en plus d'être excellente joueuse, des acolytes très peu conventionnels (j'adore le Yakuza notamment) ... C'est pas forcément ce qu'on imaginerait d'une telle série : l'héroïne ne se fait pas aider par le pouvoir de l'amitié (en vrai elle se fait une seule amie de tout le manga !) et c'est bien plus réaliste sur les dures conditions des circuits professionnels. On joue plus pour les sponsors et les placements que pour le réel niveau. Par contre, je dois reconnaitre un bémol à la BD : l'héroïne est ... très peu intéressante. Elle devient rapidement personnage secondaire de sa propre histoire, tant elle connait peu d'évolution : toujours forte et souriante, excellente et battante. En soi, ce sont les personnages autour d'elles qui vont connaitre une véritable évolution (avec en tête le Yakuza, Choko et son sempaï), ce qui est un peu dommage pour un tel genre de BD. Mais ne boudons pas notre plaisir : pour une série de ce style, avec une héroïne de ce calibre (l'auteur aime bien faire des filles fortes et ça fait plaisir !) et une histoire qui tient sur les quinze tomes, c'est du bon ! J'ai toujours un peu de tendresse pour cette BD qui m'a beaucoup plu au moment de sa sortie et pour laquelle j'ai toujours une certaine tendresse, notamment avec sa fin absolument épique après tout ces volumes dans lequel on voit un personnage se faire autant haïr ... Il y a un vrai plaisir dans la montée progressive, et ça fait du bien de voir des fins comme ça. C'est un manga que j'aime pour son titre, qui est bien résumé : c'est une histoire très heureuse !

23/01/2018 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
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3.5 La dernière série d'Urasawa paru en français qui me restait à lire. Je n'aime pas généralement les mangas de sport hormis quelques exception (Ashita No Joe et les mangas d'Adachi entre autre) et j'ai eu un peu peur de m'ennuyer. Heureusement, j'ai vite embarqué dans le récit. Un point positif c'est que l’héroïne a déjà fait du tennis avant les événements qui commencent l'histoire du coup on a pas droit au cliché chiant du personnage principal qui se découvre un grand talent dans un sport auquel il n'a jamais joué avant. L'ambiance de la série me rappelle les vieux shojos du type avec son héroïne naïve et ses méchants riches dont une qui est sa rivale durant tout le long du manga. Le récit est prenant et la plupart des personnages sont attachants quoique certaines choses m'ont fait sourcillé. L’héroïne est attachante et gentille, mais aussi terriblement naïve (elle ne se rend pas compte que la méchante fille riche l'aime pas et fait tout pour détruire sa vie même lorsque ça se voit gros comme un camion que la méchante fille riche est manipulatrice) et passe son temps à dire que tout est de sa faute même lorsque ce n'est pas le cas. Il y a des répétitions dans le scénario qui ont fini par m'énerver un peu. Par exemple, pratiquement tout le monde est contre l’héroïne qui obtient une mauvaise réputation et on la blâme pour n'importe quoi (c'est de sa faute si une adversaire marche sur une balle et se casse la jambe, c'est de sa faute si un type qui parie contre elle est ruiné et c'est probablement de sa faute si la deuxième guerre mondiale a eu lieu tant qu'on y est). Aussi, il y a la vieille riche qui ne l'aime pas trop et qui va passer les premiers tomes à la prendre dans son club puis à la renvoyer pour finalement la reprendre. Vers les deux dernières fois que cela arrivait, j'en avais un peu marre. Il y aussi l'humour qui marche parfois et qui parfois est franchement lourd. La fin n'est pas mauvaise, mais il arrive des trucs à trois personnages durant les derniers chapitres et je fus surpris de leurs situations finales. C'est dur d'expliquer sans spoiler, mais je pense que ceux qui ont lu la série au complet vont comprendre de quoi je parle. Donc c'est un bon manga, mais avec des défauts et des moments moins passionnant (ce qui me semble un peu normal pour un manga avec autant de chapitres). Même si je conseille l'achat, je pense qu'il faut mieux emprunter les deux ou trois premiers tomes pour voir si on aime ou pas.

22/01/2018 (modifier)
Par Belhou
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

La sortie de cet album est un petit événement. Voilà pourquoi je me suis décidé à l’acheter. Cette série est une œuvre de jeunesse d’Urasawa ( « Monster », « 21st Century Boys », « 20th Century Boys », « Pluto »), et elle vaut son pesant d’or. Panini a décidé de sortir tout de suite l’édition de luxe, et je les remercie de cette décision, car cela donne un bel album de 300 pages, avec des planches en couleurs. Le papier est un peu fin mais cela ne m’a pas gêné. Parlons de l’histoire, maintenant. Naoki Urasawa est une sorte de touche à tout, il a exploré la science fiction, l’horreur, mais c’est la première fois qu’il nous livre une telle série. En effet, c’est un manga sportif, qui parle de tennis, mais c’est aussi un drame. En effet, le frère de Miyuki Umino, l’héroïne de ce manga, a cumulé des dettes. Deux Yakusas se rendent chez Miyuki pour lui demander de rentrer dans un bordel pour gagner de l’argent facilement, afin de rembourser. Miyuki décide de devenir une tenniswoman professionnelle. Mais le parcours sera semé d’embûches. Nous avons ici un premier tome rafraîchissant, drôle et captivant. Les deux petits frères et la petite sœur de Miyuki ajoutent une touche d’humour que l’on ne trouve qu’ici. Les situations sont un peu exagérées, mais en même temps, c’est fait exprès. Le dessin est fluide, un peu moins beau que dans « Pluto », mais les scènes d’action sont très bien rendues. Alors, un conseil, les réfractaires aux mangas sportifs, lisez tout de même ce « Happy ! », car c’est plus qu’un manga sportif, c’est une tranche de vie en manga (en effet, il n’y a qu’un match de tennis dans ce tome !). Je ne vous dévoile pas tout de cet album, car il y a tant à découvrir, tant de situations drôles, tristes, joyeuses, que je pourrais en écrire un roman ! Bref, ce tome 1, une fois dévoré, me donne vraiment envie de connaître la suite ! Edit après achat et lecture du tome 2 (18 juin 2010): Le tome 2 continue sur sa lancée, avec une plongée dans le milieu du tennis (sponsors, rivalités entre joueuses....) bref, du tout bon encore, et on est toujours suspendu à cette série. La suite! viiiiiite! Edit après l'achat et lecture des tomes 3,4,5,6 et 7: J'ajoute une étoile. Plus on avance dans l'histoire plus on s'attache aux personnages, l'auteur maîtrise bien son récit, on est scotché de la première à la dernière page. Exemple, j'ai lu les tome 5 et 6 en une seule fois alors qu'il sont longs de plus de 300 pages!Le dessin, même s'il s'améliore dans les prochaines séries de l'auteur, est tout de même très bien maîtrisé. Par contre bémol, plus de pages couleurs à partir du tome 5. Quel merveille! Drôle, bouleversant, captivant... de la grande comédie dramatique! It's magic!! (par contre, il y a des défauts sur la couv du tome 7/ le personnage de la couverture du tome 8 apparait sur le dos et la quatrième de couverture du tome 7, je me demande q'il n'y aurait pas doublon du personnage sur le dos avec le tome 8, mais ce n'est que de l'esthétique, tout ça... ;) )

15/04/2010 (MAJ le 10/07/2011) (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ro

Sur la base de la réputation de l'auteur et de ses oeuvres comme Pluto et 20th Century Boys que j'ai beaucoup aimées, je partais sur un plutôt bon à-priori pour cet album. Mais de nombreuses choses m'ont agacé en cours de lecture et ne me donnent qu'une envie mitigée de lire la suite. Premier mauvais point, le concept de base de l'intrigue. Cette histoire de soeur obligée de rembourser la dette de son frère et de yakuzas prêts à la vendre à un bordel m'a énervé. En tant qu'occidental, ça me parait totalement aberrant, d'une part, de s'engager totalement et d'engager aussi la vie de ses jeunes frères et soeurs pour rembourser la dette titanesque d'un grand frère inconséquent qui a fui ses responsabilités, et, d'autre part, d'accepter ainsi que des petits yakuzas soient prêts à vous vendre comme prostitutée comme si c'était une conséquence normale et sans chercher à alerter la police. S'il n'y avait une pointe d'humour dans ces passages-là, je trouverai ça assez révoltant. J'espère qu'il ne s'agit que de fiction et que la société japonaise n'est pas aussi passive sur de tels agissements. D'ailleurs le fait de tourner en ridicule les deux petits malfrats au point de finalement les rendre attachants me parait aussi un peu choquant. C'est à nouveau comme si ce n'était pas bien grave de vendre des innocentes comme du bétail soumis. Après ça, d'autres points m'ont encore un peu agacé. Il y a par exemple la haine viscérale de la mère Ohtori envers la jeune Miyuki qui ne l'a même jamais vue de sa vie et le fait que, parce qu'elle est très riche, tout le monde convient, et Miyuki la première, que c'est "la faute à pas de chance" mais qu'il faut bien accepter que la pauvre petite peut bien crever la bouche ouverte, personne ne l'aidera. Il y a aussi ce passage où les petits frères et soeurs de Miyuki font, sans raison, des conneries sans précédent et à répétition dans la demeure de la vieille : ça m'a paru aussi artificiel que franchement lourdingue. Alors certes quand je passe outre ces points subjectifs qui n'ont peut-être énervé que moi, le reste du récit est assez sympathique. Le dessin est bon, la narration aussi et le récit est plutôt bien mené. Bon, on peut s'étonner de voir l'héroïne aussi incontestablement forte au tennis et avoir fait le choix, encore une fois typiquement japonais, de mettre sa carrière sportive incroyablement brillante de côté pour être une bonne ménagère soumise s'occupant consciencieusement de sa petite famille, mais on peut l'accepter puisque c'est expliqué par la mort de son père (la pauvrette est orpheline de père et mère, c'est encore une fois "la faute à pas de chance"). Donc malgré quelques agacements, l'histoire est assez divertissante. Mais on est vraiment loin de la maturité dont l'auteur fera preuve par la suite sur ses oeuvres plus récentes.

05/07/2010 (modifier)
Par Altaïr
Note: 4/5

Ce premier tome de "happy" m'a fait passer un moment de lecture tout à fait exquis. C'est un manga relativement peu ambitieux par rapport aux oeuvres qu'on connait par ailleurs d'Urasawa (Monster, Pluto et 20th Century Boys pour ne pas les nommer), mais c'est frais, drôle, entrainant, et parfaitement distrayant, ce qui est son but avoué, et donc rempli. Le talent d'Urasawa pour dépeindre des personnages cocasses mais tous plus attachants les uns que les autres n'est plus à démontrer, et ce n'est pas ce 1er tome de "happy" qui changera la donne. J'avoue avoir un gros faible pour le yakuza qui est un clône de Kenji... mais les autres ne sont pas en reste. J'attends avec impatience la suite, mais un peu d'appréhension aussi vu que, si Urasawa est particulièrement doué pour commencer ses histoires, il peine à les finir... et que Happy a fini sa carrière avec un succès très mitigé au Japon. En tous cas, ce début est réussi, affaire à suivre !

04/06/2010 (modifier)

Voici enfin pour la première fois en France, une œuvre pre-Monster de Urasawa (du moins commencé avant, mais finie en parallèle). Beaucoup moins sombre que ses titres connus jusqu'ici, Happy! est plutôt à classer dans les mangas dits "nekketsu", mais avec le talent de conteur de Urasawa en plus (ce qui n'est pas rien). L'histoire est plutôt classique (c'est le principe même du nekketsu), mais les personnages secondaires gravitant autour de l'héroïne sont truculents. Il y a plein d'humour, un peu d'émotion, et le dessin ressemble à ce que fait Urasawa d'habitude. Concernant l'édition française, elle reprend celle de luxe parue au Japon : le format est grand, certaines pages sont en couleur. Seul petit regret, le papier semble un poil trop fin (certaines planches ayant tendances à être légèrement visibles par transparence à certains moments, si on y prête vraiment attention). En bref, un manga à mi-chemin du shonen (humour, action, rythme) et du seinen (dessin et côté adulte de certains passages) dont les deux premiers tomes donnent vraiment envie de lire la suite.

11/04/2010 (modifier)