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Couverture de la série Furieuse
Furieuse

Furieuse est un récit de fantasy principalement axé sur le divertissement mais qui ne l’empêche pas d’inciter le lecteur à se questionner sur la place des femmes dans notre société mais aussi sur le caractère sournois de la quête de pouvoir. J’ai vraiment passé un excellent moment à lire ce récit. Les personnages sont attachants, les rebondissements sont bien amenés, le dessin est très expressif, les couleurs très tranchées conviennent bien au sujet. Pour le côté divertissement, ça le fait ! J’ai aimé le fait que ce récit nous pousse à nous questionner sur le caractère corrupteur du pouvoir. Ici, le pouvoir est symbolisé par une épée (qui donne d’ailleurs son nom à l’album). Cette épée, dotée de pouvoirs magiques, pousse son détenteur à abuser de sa force, de son pouvoir, au point d’oublier ses objectifs premiers, sa soif de justice ou son envie d’aider ses semblables. On peut donc lire ce récit comme une fable sur le pouvoir. Et pour une histoire ‘tout public’, je trouve que c’est là une thématique intéressante et finement développée. Au final, je peux vraiment dire que j’ai bien aimé cette lecture. 4/5 !

01/03/2023 (modifier)
Couverture de la série Le Château des Animaux
Le Château des Animaux

Du pur bonheur cette série !! 2 auteurs au diapason pour régaler le lecteur, j’ai hâte de connaître la conclusion et pourquoi pas revoir la note à la hausse. Pour faire court, j’ai tout aimé. Du très très bon Dorison, un récit intelligent, bien construit, des personnages réussis. Je manque d’adjectifs mais à mes yeux vraiment une belle qualité d’écriture. Je ne suis pas spécialement fan de l’auteur mais ici il me surprend plus que positivement. Il rend un bel hommage à la ferme des animaux. Une bd ne serait rien sans la partie graphique, Felix Delep fait une entrée remarquable dans le monde du 9eme art, que dire sinon : Quel talent !! Les animaux sont exquis, découpage et couleurs aux petits oignons, ça envoie du lourd. Une réalisation de haute volée pour un récit hyper prenant, je dis OUI !!, bravo et merci.

28/02/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
Couverture de la série Preacher
Preacher

Mais non de dieu, combien de BD j'ai oublié d'aviser sur ce site, moi ? "Preacher", le genre de séries très controversées qui fait hésiter les lecteurs. Rien qu'a voir les notes, certes en escalier descendant, mais qui sont tout de même assez réparties le long des différentes valeur. Une masse de critique (17 à l'heure où je parle) qui disserte sur une même série sans véritablement trouver d'accord, c'est assez peu courant. Personnellement je pense que ça tient surtout à ce qu'est, en essence, "Preacher". Dans la lignée de Sandman, Transmetropolitan, Fables ou autre comics réédité chez Vertigo (très belle édition au passage), "Preacher" est une série au long-cours, dont les volumes se sont vus publiés sur des années, avec pléthore de personnages hauts en couleurs qui parsèment l’œuvre, revenant parfois et surtout vivant autour d'arcs narratifs qui parlent à chaque fois d'autres thématiques. Ces œuvres, très américaines dans leurs conceptions, sont des série qu'il est difficile de catégoriser, tant elles partent en tout sens au gré de l'imagination des narrateurs. Ici Garth Ennis se permets de parler de tout ce qui lui chante en plaçant moult références à diverses œuvres qui l'intéressent, à commencer par le western et John Wayne. Je pense que c'est principalement là qu'il faut voir le point de dissension entre divers posteurs : "Preacher" est une œuvre qui est avant tout purement américaine. Bien que n'étant pas un féru de culture américaine, et encore moins de son hégémonie, je trouve pourtant que "Preacher" est une œuvre qui s'en sort honorablement. Surtout parce qu'elle a un point de qualité non-négligeable : elle est iconoclaste. L'Amérique que l'on voit ici est une image de quelqu'un qui l'aime profondément malgré ses travers. Le message de Preacher me semble contenu dans cette ambivalence : un amour pour les USA et un regard qui n'hésite pas à en soulever tout les travers. Et ça, ça me plait. Parce qu'au-delà d'un message trop souvent entendu d'amour à ce pays, l'auteur sait prendre un recul bienvenu. La BD brasse trop de sujets pour que je puisse en faire le tour, mais je trouve qu'au-delà des personnages (dont Jesse est sans doute le plus fade), on parlera de nombreux personnages incarnant des déviances de l'Amérique comme terre de libertés et de tout les rêves. Que ce soit l'aristocratie décadente prête à baiser tout les animaux, que ce soit la religion et l'organisation hiérarchique trop implantée, les rednecks tarés du fin fond de leur cambrousse, les homosexuels rêvant de liberté en faisant détective privé, tout porte à déconstruire les valeurs de l'Amérique telles que présentées et nous parler d'autres valeurs, fraternels, amoureuses, épris de liberté. Je trouve à cet égard que le commandant Starr est parfaitement représentant de la dérive du masculinisme, puisqu'au fur et à mesure des morceaux qui lui seront retirées, il arrivera à perdre son pénis et utiliser un flingue devant son miroir pour le remplacer en hurlant qu'il en a une grosse. Comme message contre la masculinité toxique, je trouve que ça déménage ! Mais il y a aussi les considérations envers les ouvriers, la jeunesse qui subit la violence d'une génération passée par la guerre du Vietnam et l'idée d'être un vrai mec même avec ses enfants (l'histoire de tête de fion, tout aussi drôle qu'elle est, est avant tout tragique). On ne parlera pas du poids obsédant de la religion catholique qui reste en filigrane de tout, dans les campagnes reculées tout comme dans les plus hautes sphères de l’État. A ce niveau-là, la BD semble dire que tout faire péter pour repartir sur des bases plus saines semble être le meilleur des remèdes. Je ne suis pas loin de dire qu'il a raison. Cette BD n'est pas à mettre entre toutes les mains. Le ton volontairement violent et irrévérencieux, l'humour décalé qui joue sur les improbabilités des personnages mais aussi sur les situations loufoques est autant gore qu'absurde. Le tout dans un dessin qui fait très "comics" et assez peu moderne, enrobant une histoire qui se permets d'aller en tout sens pour parler de façon large d'une Amérique. J'aime bien l'idée de ce foutoir jamais bienveillant, toujours trash et qui se veut comme une sale histoire destinée à mettre des coups de pieds dans la fourmilière. Une histoire de sale gosse, quoi. C'est pas fait pour tout le monde, pas aussi fin et pas aussi drôle que Transmetropolitan qui reste supérieur à mes yeux, mais ça ose, ça dénonce en même temps que ça ne se prend jamais au sérieux. Une sorte de road-trip décalé, sous acide et en compagnie d'un fan de western qui a décidé de dire tout ce qu'il pense. Si ça n'en fait pas un chef-d’œuvre à mes yeux, ça reste quelque chose de neuf et étrange que je regarde avec une certaine fascination. C'est l'une des premières BD qui m'a fait comprendre pourquoi les américains peuvent être aussi amoureux de leurs pays malgré tout ce qu'il peut s'y passer. Rien que ça, c'est déjà beaucoup. Alors certes, il faut se farcir les 6 volumes qui sont inégaux entre eux, avec des passages qui sentent plus le creux avant l'action que l'histoire tenue, mais en passant outre je me suis retrouvé à sortir de ma lecture satisfait. Histoire pour lecteurs avertis, BD qui ne convient pas à tout le monde, "Preacher" est le genre de BD que j'adore commenter. Finalement j'en apprends beaucoup sur moi en lisant ce genre de BD. C'est tout de même chouette.

28/02/2023 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5
Couverture de la série Courtney Crumrin
Courtney Crumrin

J’avais découvert et adoré cette série avec les 4 premiers tomes noir et blanc, au point d’interviewer Ted Naifeh. 14 ans après je relis les intégrales couleurs, et découvre enfin le dénouement de l’histoire… et j’aime toujours beaucoup, du haut de mes 46 ans. La série s’adresse en priorité aux ados, je pense… On pense bien entendu à Harry Potter, mais aussi au plus récent Wednesday sur Netflix : Courtney Crumrin est une jeune ado un peu rebelle qui a du mal à se faire des amis à l’école. Elle est taciturne, gothique, et ses remarques sarcastiques et cyniques n’ont rien à envier à la repartie de Wednesday Addams. Les différents chapitres sont prenants et variés, et proposent des personnages intéressants aux intentions pas toujours très claires, à commencer par le mystérieux oncle Aloysius. L’intrigue se développe petit à petit au cours des 6 tomes, et le dénouement final est satisfaisant. Le trait de Ted Naifeh est maitrisé et élégant, et je dois avouer que la mise en couleur est réussie et contribue grandement à l’ambiance magique et inquiétante du récit. Certaines planches représentant le village des « Choses de la nuit » sont vraiment magnifiques. Une chouette série, pour les ados, mais aussi leurs parents !

22/05/2005 (MAJ le 28/02/2023) (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
Couverture de la série Et toi, quand est-ce que tu t'y mets ?
Et toi, quand est-ce que tu t'y mets ?

Je suis très étonné de la BD, qui est éditée par Fluide glaciale et se présente comme une BD d'humour mais qui est avant tout sérieuse. Un mélange des genres qui doit surprendre et explique sans doute que plusieurs personnes ne s'y retrouvent pas en le lisant. Mais personnellement j'ai beaucoup aimé la façon dont cette BD prend à partie les idées autour de la non-parentalité. Les auteures se font un plaisir de lister les différentes phrases que l'on entends autour de la parentalité, le fameux "tu en auras envie" et autres conneries qu'on sort aux femmes, au point de les faire culpabiliser lorsqu'elles ne veulent pas enfanter. Ce souci qui est bien plus sociétal que naturel, contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, est ici bien exposé dans les différentes façons dont le problème est abordé. Et franchement, je suis assez étonné que les auteures aient un discours qui me parle autant. C'est simple et efficace, mais rien que son copain qui déclare préférer "ne pas avoir d'enfants avec toi plutôt que d'en avoir avec une autre" est franchement touchant. Et dans plein de situations, je m'y suis retrouvé : à voir certains parents expérimenter la paternité, je suis content de ne pas en avoir actuellement. Le graphisme fait faussement blog-girly, mais c'est une représentation qui fait presque décalée avec le propos, assez peu drôle et surtout sérieux. C'est un peu couverture mensongère, mais l'intérieur est franchement de bon ton et de bonne qualité pour ceux qui se posent des questions sur la paternité. La multiplicité des témoignages est franchement agréable à lire, avec plusieurs façons de comprendre le refus d'enfanter, aussi bien pour des garçons que pour des filles. Ce genre de témoignage est intéressant et précieux, alors que se multiplient les prises de paroles autour de la question de la parentalité. J'ai entendu nombre de personnes déclarer qu'avoir eu un/des enfant(s) ne les a jamais comblé et qu'ils considèrent désormais cela comme une erreur. Ce genre de BD, sans faire de considération sociale énorme, permets de faire une petite place aux voix qui ne sont pas d'accord avec les courants majoritaires, et rien que ça me fait déjà plaisir. C'est principalement ce qui motive ma note, et je suis très content d'être tombé dessus par hasard.

28/02/2023 (modifier)
Par Alix
Note: 4/5
Couverture de la série Mbote Kinshasa - Article 15
Mbote Kinshasa - Article 15

Cet album est l’adaptation fidèle et réussie du film court métrage « Debout kinshasa », par son réalisateur Sébastien Maitre et un dessinateur originaire de la République Démocratique du Congo, Thembo Kash. Je vous invite d’ailleurs à regarder le film d’une vingtaine de minutes sur YouTube. L’histoire nous présente le quotidien d’un petit garçon qui fait preuve d’ingénuité pour obtenir assez d’argent et ainsi s’acheter des chaussures neuves, essentielles pour ne pas se faire refouler au portail de l’école. On découvre toute une culture d’improvisation par toujours très honnête pour se faire quelques francs, le fameux « Article 15 ». Le ton est léger et plutôt humoristique, même si la situation est finalement bien triste (ce qu’il ne faut pas faire pour avoir accès à sa scolarité). La mise en image est excellente, et capture parfaitement l’ambiance cacophonique et colorée de Kinshasa. La narration est fluide et maitrisée. Un chouette moment de lecture.

28/02/2023 (modifier)
Par karibou79
Note: 4/5
Couverture de la série Le Mort amoureux
Le Mort amoureux

Note: lecture de l'édition de Mangetsu qui comprend le Mort amoureux mais d'autres nouvelles plus courtes. Cet avis ne porte que sur ce long récit de 240 pages. Merci à eux de rééditer ce livre dont les anciens exemplaires Tonkam se revendent à des prix honteux. Une histoire plus tragique qu'horrifique malgré les effets d'épouvante ponctuant cet ouvrage à part. C'est, je crois, l'une des seules d'Ito où l'ensemble des protagonistes (exception faite de ce beau jeune homme évidemment) subissent et luttent sans provoquer les tristes événements qui se succèdent. La haine est ici une prison dans laquelle est poussée la victime par la négativité ayant pris forme. Même l'humoir noir qui pointe son nez habituellement n'ose pas s'aventurer dans ce brouillard mystérieux et hypnotique. Et l'auteur sait y faire, question mystère et hypnose, on ne lâche pas le bouquin une fois pris par l'ambiance pesante, en prenant son temps, non pas à la manière d'un page-turner seinen classique mais plutôt d'un Stephen King de la vieille époque. On a de la peine pour toutes ces personnes qui ne trouvent la sérénité ni dans leur quotidien ni dans leur purgatoire. Ryusuke et Midori forme un joli couple, rongés par un dilemme amour-haine et qui sauront assumer leurs choix. La fin est rapide, c'est courageux, mais répond clairement aux questions et laisse flotter quelques instants les sensations qui se sont accumulées au long des 4 chapitres. Le dessin est à l'avenant. Les visages, intérieurs et situations portent bien la patte de Junji Ito. Mais ici il s'est lancé dans un beau challenge en représentant une brume interminable sur tant de pages, c'est à la limite du pointillisme, sans artifices. Et le résultat est probant, on distingue les formes et les volumes, on imagine les teintes. Comme toujours, l'intemporalité est de mise et permettra une relecture avec plaisir dans quelques années. L'option d'achat est donc naturellement encouragée (surtout pour l'édition cartonnée et analysée de Mangetsu qui fait décidément du super boulot.)

28/02/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
Couverture de la série Koko n'aime pas le capitalisme & autres histoires
Koko n'aime pas le capitalisme & autres histoires

J'ai eu l'occasion de lire cette BD lorsqu'un ami me l'a prêtée, et j'ai personnellement bien aimé ! Sans aller jusqu'à me taper le cul par terre, j'aime bien ce genre de BD qui allie humour parfois très con avec une réelle habilité à marier les thématiques anti-capitalistes. La Bd est un mélange des gags parus pendant deux ans sur le compte instagram de l'auteur, ce qui donne un ensemble assez hétérogène. Comme souvent, des gags font mouches, d'autre non : par exemple celui du type qui vapote, disponible en galerie, ne me fait pas rire avec son absence de chute que je n'ai pas compris. En revanche, certains autres jouent parfaitement sur le décalage des situations et des dialogues, mais toujours avec un vocabulaire qui sent bon la décroissance, l'anti-capitalisme, la déconstruction des clichés ou encore la non-productivité. Le dessin est assez étonnant, avec cet aspect crayon de couleur qui donne parfois lieu à de très jolis représentations, notamment des animaux. L'ensemble me rappelle bon nombre d'autres BD qui existent dans ce genre d'idée, comme Faut pas prendre les cons pour des gens, Petit traité d'écologie sauvage ou les BD de Fabcaro et Karibou. Mais là, l'intérêt est franchement dans le condensé de pensée anti-capitaliste qu'on y trouve, avec des parodies des couvertures du Surfer d'argent, devenu ici la Main d'argent, défenseur de la main invisible du marché. Le ton est résolument ancré dans une gauche révolutionnaire, et je dois dire que personnellement ça fait du bien de lire des considérations parfois évidentes mais qui en deviennent drôle. Le tout avec quelques notes parfois un peu touchantes, ne serait-ce que dans la façon de représenter Koko, la gorille la plus célèbre, qui se permet de parler de capitalisme, hégémonie du grand capital et oppression systémique. Bref, c'est le genre de BD qui me plait, que je trouve drôle sans crier à l'hilarité, mais qui s'adresse à un public cible très particulier, que j'apprécie mais qui ne conviendra pas à tout le monde. Si l'idée ne vous semble pas intéressante, passez directement votre chemin ! L'intérieur est exactement ce qu'on imagine. Je suis personnellement très content de l'avoir lu. Je finirais juste avec un petit commentaire sur la considération qu'on peut avoir avec cette BD : elle est éditée par un éditeur qui s'inscrit en droite ligne du discours développée ici. C'est une maison d'édition valorisant la part des auteurs dans la BD, mais aussi qui développe des moyens plus humains aussi bien sur la question écologique. C'est bête, mais j'aime l'idée de ne pas avoir une BD hypocrite qui dénonce juste un monde sans essayer par soi-même de faire autre chose. Donc voila, le fond, la forme, ça me plait !

28/02/2023 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Jesse James
Jesse James

Malgré les bonnes notes, j'avais des doutes avant de commencer ce one-shot. Les albums des collections à thèmes de Glénat ne m'ont pas laissé de grand souvenir la plupart du temps et j'avais peur de juste lire une autre biographie en BD qui expédie rapidement la vie de son sujet en ce contenant de montrer le strict minimum. Ce n'est pas le cas ici. Certes, c'est une biographie typique où on montre surtout les moments les plus importants de la vie de Jesse James, mais là c'est bien fait. Le scénariste montre bien la personnalité trouble du hors-la-loi. On voit pourquoi il a basculé dans la criminalité et comment cela a empiré au fil du temps. Le coup de génie est de ne pas seulement parler de Jesse James, mais aussi de sa légende. On explique bien l'état de la situation au sud des États-Unis à l'époque et comment un bandit violent a pu être vu comme un Robin-des-bois par une population traumatisée par la défaite des sudistes durant la guerre. Le dessin est aussi très bon. Il est expressif et la mise en scène est dynamique. Cela change du dessin réaliste froid et sans personnalité qu'on retrouve souvent dans ce type d'album. Une bonne biographie qui donne envie de lire les prochains titres de cette collection.

27/02/2023 (modifier)
Couverture de la série Arcana
Arcana

Bah alors ça ?! Je ne m’attendais pas à succomber. Une belle surprise de l’éditeur Drakoo que j’avais bien trop vite catalogué. Déjà un bel objet, soigné dans sa réalisation, et l’intérieur l’est tout autant. Serena Blasco que je découvre m’a emporté. Pourtant on a affaire à de la Fantasy orientée vers le jeune public, une prophétie, une école, des jeunes qui vont apprendre à maîtriser un pouvoir… du classique mais plein de fraîcheur ici. Tout est bien dosé, un 1er tome dense, la « banalité » de l’histoire est magnifiquement compensée par le dessin coloré et le cadre ésotérique. Ma lecture a eu un petit côté magique, j’y ai trouvé une belle osmose. La découverte de ce microcosme tournant autour des arcanes du Tarot me fut fort sympathique. Franchement un chouette univers de créé, c’est plein de vie à chaque page. Décidément, après d’autres récentes lectures, j’apprécie beaucoup la patte féminine dans ce genre. Une belle découverte. MàJ après tome 2 : Je viens réitérer tout le bien que je pense de cet univers, qu’est-ce que c’est bon de s’y perdre !! L’ensemble m’est paru encore plus attachant et rondement mené. Hâte de découvrir la suite, j’agrémente ma note d’un joli coup de cœur.

04/10/2022 (MAJ le 27/02/2023) (modifier)