Les derniers avis (31407 avis)

Par Alix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Gotham Central
Gotham Central

Cette série allait forcément me plaire, j’adore l’univers de Gotham, et je suis friand de ces séries télévisées genre NCIS, CSI (Les experts), Esprits Criminels etc. où on s’intéresse autant aux enquêtes criminelles qu’aux vies personnelles des enquêteurs. Et comme « Gotham Central » réunit ces deux éléments avec brio, j’ai passé un excellent moment de lecture. Alors attention, être un fan d’histoires de Batman plus traditionnelles ne garantit pas que vous aimiez « Gotham Central ». Le personnage de Batman n’a vraiment qu’un rôle secondaire, et l’action passe souvent au second plan, laissant le premier rôle aux petits soucis personnels des différents détectives, ce qui ne sera sans doute pas au gout de tout le monde. De même, être un fan des séries télévisées suscitées n’est pas une garantie en soi, car il faut s’accommoder du fait que nos enquêteurs sont opposés à des super méchants genre Mister Freeze ou Joker :) Bref, un concept hybride qui ne plaira sans doute pas à tout le monde. Les intrigues elles-mêmes sont intéressantes dans l’ensemble, mais sans pour autant être renversantes… j’allais quand même mettre un bon 3/5, et puis… j’ai lu le 5eme tome (en VO. La VF chez Urban Comics est en 4 tomes). Je l’ai trouvé remarquable, prenant au possible, et la fin m’a bouleversé comme peu de BDs le font. Je vous recommande vraiment d’aller jusqu’au bout avant de vous faire une opinion sur l’ensemble de la série. Du coup ma note passe à 4/5, et je mets un coup de cœur ! Quel dommage que « Gotham Central » ait enflammé la critique US, mais sans jamais décoller au niveau des ventes… phénomène pas exclusivement « bien de chez nous » malheureusement.

06/08/2009 (MAJ le 02/03/2023) (modifier)
Par Alix
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Ex Machina
Ex Machina

(MAJ 2023 : Avis après lecture des 10 tomes parus en VO – la série est terminée, mais la VF semble toujours abandonnée, malgré la reprise chez Urban Comics… dommage) Je me retrouve face au même dilemme que lorsque j’ai écrit mon avis sur Y Le Dernier Homme, autre série du même auteur : les défauts sautent aux yeux, et pourtant je n’ai pas pu m’empêcher d’apprécier la série dans son ensemble. L’histoire frise souvent le ridicule. Je pense notamment à la façon dont notre héros se débarrasse de son ennemi juré, ou encore aux nombreuses dernières pages de chapitre versant dans le cliffhanger ridicule. L’histoire tire en longueur, et sa qualité varie énormément d’un tome à un autre. J’ai littéralement englouti les 6 premiers tomes. Le scenario est très moderne, très « post-9/11 ». Il est composé d’une trame générale (le phénomène mystérieux qui a donné ce pouvoir étrange à Mitchell Hundred) et la gestion quotidienne de la ville de New-York. La trame générale avance assez peu dans les 5 premiers tomes, mais décolle littéralement dans le 6eme, et m’a vraiment enchanté. Les amateurs de SF complexe (uchronie, dimensions parallèles…) vont être ravis, avec l’apparition d’un personnage complètement inattendu qui va éclaircir de nombreux points. Les 5 premiers tomes se concentrent donc sur le passé du héros, et sur le présent, cad la gestion politique et sociale de New-York. L’action pure se fait rare, et des sujets tels que les droits des homosexuels, la peine de mort, la classification des drogues douces, la communication avec la presse, etc… sont traités avec intelligence. Ca fait plaisir de voir une BD mélanger une histoire typée SF avec des concepts aussi intéressants. Par contre j’imagine que le manque d’action et le coté assez pointu de certaines discussions (révisez votre politique américaines, le nom des deux partis politiques principaux etc…) risque de barber les lecteurs avides d’action. Et puis les tomes 7 et 8 viennent tout gâcher, et sont d’une médiocrité inconcevable. Que s’est-il passé ?! Heureusement l’histoire se reprend dans les tomes 9 et 10, qui nous offrent un final plaisant. Ouf. Une série inégale, mais remplie de qualités, que je recommande malgré les défauts ci-dessus.

12/05/2008 (MAJ le 02/03/2023) (modifier)
Couverture de la série Songes
Songes

Amateurs de beautés aux galbes envoûtants et à la poitrine généreuse, cette série est faite pour vous. Cette série ne se contente pas de vendre les charmes éblouissants de la très belle Coraline, elle y ajoute de l'humour et presque de la poésie. En effet dans un univers érotique et onirique Filippi nous entraîne dans un scénario plutôt bien construit. Filippi semble être dans sa zone de confort avec les thématiques du rêve et des changements d'époques. Je trouve que le récit réussit à trouver un nouveau souffle au tome 2 en nous révélant qui est cette mystérieuse Célia inconnue au tome 1 avec une relecture imprévue d'un célèbre conte. J'ai beaucoup aimé la construction du personnage de Coralie qui a une plastique de miss monde mais qui se révèle d'une fine intelligence. Le graphisme de Dodson est admirable. Il y a déjà ces deux couvertures qui embelliraient n'importe quelle vitrine. Ensuite Dodson propose un dessin très soigné non seulement pour les beautés féminines que l'on croise mais aussi pour toutes les machineries qui donnent cette atmosphère étrange et singulière au récit. Au cinéma on parle d'érotisme en costumes. Les auteurs réussissent à merveille à sublimer le genre. Ils ont su créer un diptyque tout en élégance et en finesse. Un petit bijou pour le genre.

02/03/2023 (modifier)
Par Creamy
Note: 4/5
Couverture de la série Les Chimères de Vénus
Les Chimères de Vénus

Dans cette série dérivée du "Château des Etoiles", le ton est légèrement différent. On lorgne davantage vers le blockbuster Hollywoodien ("Atlantide, l'empire perdu", ''Jurassic Park''...) mais les talents de conteur et l'humour décalé d'Alain Ayrolles (De Cape et de Crocs,...) rendent la lecture digeste, avec ces allusions amusantes au XIXe siècle. Le dessin est soigné aussi. Un bon moment de détente.

01/03/2023 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Itinéraire d'une garce
Itinéraire d'une garce

Je n'aurais rien à ajouter aux autres avis sur cette BD tant ils ont décrit à merveille ce que je ressens aussi : une BD touchante, juste et qui nous fait ressentir tout une remise en question d'une femme mature. C'est beau, enveloppé dans des textes qui font mouche autant qu'ils nous plongent directement au cœur du sujet. C'est sensible, dans le sens noble du terme, et ça m'a sincèrement touché. Je lorgnais sur cette BD comme celles qui font partie de la nouvelle collection de Glénat "Porn'pop", dirigée par Céline Tran, dont j'ai envie de lire tout les titres (sauf Petit Paul). Céline Tran était connue comme actrice du X, puis comme actrice tout court notamment dans des fictions youtube, en tant qu'auteure dans des petites histoires du label 619, et maintenant comme directrice de collection. Et ce bagage, on le sent dans l'histoire qu'elle nous donne ici, avec un ton maitrisé de bout en bout, l'utilisation de textes qui frisent la poésie et une histoire en totale empathie. C'est surtout la façon dont le récit évolue autour de cette femme qui en fait sa force. Il n'y a pas ici de regard extérieur, tout est posé dans la façon dont cette femme voit le monde, mais surtout dont elle se voit. Les textes qui parsèment l’œuvre sont une petite merveille à lire, permettant de se plonger réellement dans la pensée de Élise. Le regard conduit tout le récit, regard d’Élise sur elle-même et sa vie, regard des autres sur elle, regard du lecteur sur l'ensemble. Bien sur, la collection reste portée sur la pornographie, mais nous sommes très loin du genre de BD qui se lit à une main. Pour être honnête, ça s'approche bien plus du roman graphique pour moi. La pornographie n'est utilisée que comme outil de narration, à tel point que j'ai du réfléchir pour me rappeler les scènes osées qui parsèment l'ouvrage. C'est vraiment ce qui marque le moins. Non, la BD est marquante pour son dessin, qui sublime le propos en nous montrant le désir, l'envie, le mystère, la séduction, le regard ... C'est un dessin sensuel, qui explore un corps vieillissant mais qui sait encore frémir à l'envie. C'est un dessin qui joue sur les cadrages, les couleurs (magnifiques au passage) et sur les expressions pour que passe plus que simplement le texte. C'est beau, vraiment beau, et ce dessin nous entraine dans un propos qui reste toujours à hauteur d'humain. Je pourrais encore ajouter, mais les autres avis l'ont déjà mieux dit, alors je ne peux que rester sur un conseil de lecture très sincère. C'est franchement un gros coup de cœur que j'ai eu à la lecture, et c'est une chaude recommandation que je fais. Ça fait longtemps que je n'ai pas lu une BD qui donne autant l'impression d'être sincère dans son propos et humaine dans son traitement. Lisez-là !

01/03/2023 (modifier)
Par Cacal69
Note: 4/5
Couverture de la série Les Esclaves oubliés de Tromelin
Les Esclaves oubliés de Tromelin

Je connaissais l'existence de cette île, ainsi que l'histoire de ces malheureux. Le récit que propose Savoia est une petite merveille mêlant astucieusement documentaire, histoire et fiction. Tout commence par le naufrage de 'l'Utile' en 1761, un navire négrier, au large de l'île de Tromelin et de ses 210 survivants dont 80 esclaves sur cette portion de terre plate comme une limande, longue de 1700m et large de 700m. Un confetti perdu au milieu de l'océan Indien. Après deux mois, le temps de fabriquer une embarquation, les blancs quittent Tromelin en promettant de revenir chercher les malgaches. Il faudra attendre et attendre.... Une narration croisée entre l'expédition archéologique de 2008, dont faisait partie Savoia, et celle de la survie des rescapés. Une narration qui utilise les phylactères pour la partie rescapée, alors qu'elle n'utilise que la voix off de Savoia pour la partie expédition. Un récit qui permet de comprendre les enjeux et les difficultés de cette fouille archéologique et la vie au jour le jour de ces naufragés, leurs interrogations, leurs capacités à survivre et leur solitude. Comment ne pas être touché par ces esclaves abandonnés à une mort presque certaine. Après 15 années, il ne restera que sept femmes et un enfant à secourir. Un témoignage poignant qui nous replonge dans un passé peu glorieux. La partie graphique n'est pas ma tasse de thé, mais je lui reconnais d'être efficace pour ce style de récit. La mise en page ou plutôt le contour différent des cases entre les deux époques est une jolie trouvaille. A lire, incontestablement.

01/03/2023 (modifier)
Couverture de la série Enola et les animaux extraordinaires
Enola et les animaux extraordinaires

Encore une excellente série imaginée par Joris Chamblain. J'ai déjà beaucoup aimé la conduite de ses récits dans 'Les Carnets de Cerise" et " Le Journal d'Enfant de Lune". J'ai de nouveau été sous le charme avec la petite véto Enola. Seul le prénom Enola me gène un peu, car même si c'est un joli prénom il a une connotation historique très lourde à porter. Je trouve que le concept rappelle celui de la série Archibald le détective de monstres. À chaque épisode on retrouve un animal fantastique qui pose un gentil souci, Enola se transformant en petite détective pour trouver la source du problème. Le récit est simple avec des pointes d'humour. Le langage est adapté aux plus jeunes et reste d'un bon niveau. Ce qui fait le charme de la série pour moi, sont sa mise en couleur et les éclairages choisis par Lucile Thibaudier. C'est une vraie douceur de regarder les dessins. J'adore le look d'Enola très moderne qui se retrouve dans des environnements bien plus rustiques et datés. Cela crée un effet comique apprécié par mes enfants. Une très bonne lecture pour les enfants mais qu'il faut s'empresser de leur emprunter.

01/03/2023 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5
Couverture de la série Achille
Achille

Et voilà comment l’acquisition de cette série m’a valu d’être traité comme « obsédé sexuel » auprès de mes potes rencontrés au festival d’Angoulême. J’avais beau leur expliquer qu’au-delà des scènes de boules, « Achille » est une retranscription apparemment fidèle de l’Iliade écrit par Homère, rien à faire, me voici désormais catalogué… Bon, je précise quand même qu’il existe une version d’« Achille » sans ces séquences « olé olé » pour ceux et celles qui sont prudes ou qu’ils veulent découvrir la version bande dessinée de l’Iliade au jeune lectorat. Alors pourquoi avoir acheté cette version Tabou me direz-vous ? Parce que l’auteur, Cosimo Ferri, était présent au stand de maison d’édition au festival d’Angoulême et qu’il fait de sacrées dédicaces le bougre ! Parce que, graphiquement, c’est une sacrée claque, surtout au niveau de la colorisation (réalisée à la peinture à l’huile) : c’est beau tous ces corps musclés, ces belles nanas, ces bâtiments, ces paysages méditerranéens, cette débauche de couleurs… ça sent vraiment l’Antiquité grecque, la vision que je me fais de cette époque ! Et enfin, parce que le cul, c’est la vie quoi que l’on dise ! Sur ce dernier point, n’allez pas croire que cette bande dessinée en regorge : c’est mis avec pertinence, avec grâce, sans vulgarité, on sent que l’auteur n’en abuse pas et ça s’insère vraiment bien dans cette histoire. Pour exemple, la relation d’Achille avec Patrocle n’a pas été mise comme ça pour allécher le lectorat, elle fait vraiment partie intégrante de l’œuvre d’Homère. Il y a vraiment une volonté de la part de Cosimo Ferri de respecter l’épopée de l’écrivain grecque. Au niveau du scénario, Cosimo Ferri semble avoir repris avec grande fidélité les écrits d’Homère. Ainsi, les principaux chapitres de l’Iliade sont bien présents dans « Achille » pour preuves la nomination des différents chapitres (ou « chants ») en référence à ce mythe. L’ensemble m’est apparu très plaisant et aisé à lire, la narration est fluide (il faut dire aussi que la représentation graphique des différents héros y est faite de façon aisée pour qu’on puisse les identifier rapidement). Cette version dessinée de l’Iliade a le mérite d’être plus accessible et compréhensible à la lecture que l’œuvre originelle (La faute aux envolées lyriques et sous forme de poèmes présents dans cet ouvrage qui m’ont fait abandonner à mainte fois sa lecture). Je ressors donc très satisfait de cette version de l’Iliade, Cosimo Ferri a fait un beau boulot aussi bien sur le plan graphique qu’au niveau du scénario. Il a su ainsi repérer les principaux chapitres du roman originel pour en faire une bande dessinée facilement accessible à tous (sauf bien entendu aux plus jeunes, je pense que vous l’aurez compris !) et plaisante à lire. Si la bd pornographique vous rebute généralement, faites au moins l’effort de découvrir cette série qui vous fera certainement changer positivement d’avis par son savant mélange de scènes crues mais respectueuses et son scénario digne d’intérêt. En tout cas et à l’adresse de mes tortionnaires, vos moqueries ne m’empêcheront pas d’acquérir l’autre série de Cosimo Ferri : « Ulysse », ça, vous pouvez en être sûrs !

01/03/2023 (modifier)
Couverture de la série L'Université des Chèvres
L'Université des Chèvres

Un livre déroutant dans lequel Christian Lax nous parle de sujets qui lui tiennent à cœur et qui sont tous liés à l’instruction et à l’éducation. Livre déroutant car il semble dépourvu de fil conducteur (même si à la fin, tout se recoupe). Durant la première partie du récit, nous allons suivre un personnage qui deviendra instituteur itinérant, bibliothécaire ambulant, chasseur d’or ou encore instituteur auprès d’indiens Hopis. Une destinée hors du commun marquée par l’envie de partager son savoir, sans distinction de race ou de sexe et, surtout, sans chercher à l’imposer. Durant la deuxième partie du récit, nous retrouvons une lointaine descendante de cet homme, journaliste américaine. Les deux sujets majeurs de cette partie sont alors les massacres réguliers perpétrés par des étudiants et qui ont lieu dans les établissements scolaires aux USA et la situation des femmes en Afghanistan. Ne pouvant parler du premier sujet, l’héroïne sera envoyée en Afghanistan pour écrire des papiers sur des femmes militantes là-bas. A nouveau, ça peut paraître un peu foutraque, comme si Christian Lax ne parvenait pas à se limiter à une seule thématique, mais tout est en lien. Un personnage d’instituteur itinérant en Afghanistan rappelle immanquablement l’instituteur de la première partie. La thématique de l’importance de l’instruction demeure constamment présente, avec un accent mis sur l’instruction accessible à tous, quel que soit son sexe, sa religion, sa classe sociale. Le danger des armes à feu aux USA, la répression en Afghanistan, le sort des indiens Hopis au siècle dernier, autant de faits contre lesquels l’auteur s’élève, nous criant ses craintes quant à une autorité qui imposerait un savoir par la force, brisant les uns pour glorifier les autres. J’ai vraiment senti le besoin de Christian Lax de parler de ces sujets, et il en parle bien. Ses personnages sont formidablement crédibles (et c’est un réel exploit de donner autant de matière à des personnages de fiction), son dessin est de toute beauté, sa colorisation apporte les lumières nécessaires, ses dialogues sonnent d’une manière naturelle… et la conclusion du récit émeut par son absurdité. Franchement, une très belle lecture.

01/03/2023 (modifier)
Couverture de la série La Maison qui rêvait
La Maison qui rêvait

Mais mais mais, c’est qu’il est bien plaisant ce petit album jeunesse. Un album sans prétention, dont les qualités principales résident dans de grandes illustrations dans lesquelles le jeune lecteur aura plaisir à se promener, et dans un récitatif travaillé qui enrichira à coup sûr son vocabulaire tout en l’amusant. J’ai beaucoup aimé le ton de l’album. Léger mais pas idiot, il convient parfaitement tant au scénario imaginé par l’auteur qu’à ses illustrations. Et on sent bien que Max Braslavsky a écrit cette histoire pour s’éclater sur les illustrations dont le point d’orgue est cette maison. D’abord par son architecture, ensuite par ses envies de voyages, la maison est un régal visuel, frais, amusant et très imaginatif. J’ai adoré me promener dans ces illustrations (mention spéciale pour les petites voitures) et je suis convaincu qu’un jeune lecteur prendra au moins autant de plaisir que moi devant ces images immersives. Le récitatif est très présent, au contraire des dialogues. Bien écrit et pourvu d’un vocabulaire plus riche que la moyenne pour ce genre d’album jeunesse, il a le grand mérite de ne pas prendre le jeune lecteur pour un idiot. Ce dernier devra sans doute faire quelques recherches ou demander de l’aide à ses parents face à l’un ou l’autre mot, ou devant l’une ou l’autre allusion (au détour d’une case vous verrez Néron jouer de la lyre devant Rome en feu, je ne suis pas sûr qu’un enfant comprendra de suite la référence). Amusant sans être hilarant, beau et faisant montre de beaucoup d’imagination, cet album est une vraie invitation au voyage. La petite morale qui l’accompagne est de peu d’importance et pourtant pas idiote.

01/03/2023 (modifier)