Les derniers avis (31324 avis)

Couverture de la série Les Croques
Les Croques

Bonne surprise que cette série. La première impression que l'on a face à ce triptyque c'est qu'on se dit que c'est classique, une histoire sur le harcèlement et le mal-être des enfants. Et puis en fait on se rend compte que les deux enfants en question, Céline et Colin, sont fille et fils de croque-morts (enfin, d'employé-e-s de pompes funèbres) et que leur vie familiale n'est pas toute rose. Leurs parents les ont catégorisés comme "enfants à problèmes" et ne les écoutent plus, ne prêtent plus vraiment attention à elleux, ne remarque même pas que leurs enfants vont mal. Alors, quand un jour Céline et Colin tombent sur d'étranges marques sur des tombes, c'est une grande enquête qui se lance. Mais quand bien-même découvriraient-iels quelque chose, qui donc voudraient croire deux enfants bizarres ? L'histoire est prenante de bout en bout, nos deux protagonistes sont attachant-e-s dans leur imagination enfantine et la dureté de ce qu'iels subissent, l'enquête prend rapidement des tournants dramatiques, la tension monte, nos protagonistes se montrent malins mais l'on craint jusqu'au bout qu'un malheur ne parvienne, ... bref, mine de rien un bon rythme s'installe rapidement et on est pris dans le récit. J'ai été personnellement très touchée par la situation de ce frère et de cette sœur, martyrisé-e-s à l'école car vu-e-s comme des parias et ignoré-e-s à la maison car vu-e-s comme des enfants à problème. Ayant moi-même subit beaucoup de brimade durant ma scolarité et ayant été malheureusement aussi ignorée par mes parents et statufiée comme "enfant à problème" sans espoir de changement, les émotions que Céline et Colin vivent m'ont beaucoup parlé et surtout beaucoup émue (après, je rassure, je n'ai personnellement pas vécue de situation aussi grave que ces deux enfants). Je peux vous dire que des scènes et petits dialogues qui m'ont donné des larmes aux yeux, il y en avait à quelques tournants de page. Le dessin de Léa Mazé est très beau, très expressif, vif quand il le faut. Je l'avais déjà apprécié dans Elma - Une vie d'ours et je compte bien trouver d'autres œuvres qu'elle aurait illustrer. Bien sûr que je recommande la lecture.

07/03/2025 (modifier)
Par Cacal69
Note: 4/5
Couverture de la série The One Hand & The Six Fingers
The One Hand & The Six Fingers

Un comics sous forme de fascicule, il y en aura cinq, un par mois. Autre particularité, chaque fascicule va nous proposer deux points de vue différents d'une même histoire. D'abord celle de l'inspecteur Ari Nassar qui vient de fêter son départ en retraite, elle sera suivie de celle d'un tueur en série. Ram V et Laurence Campbell s'occupent de notre inspecteur, tandis que Dan Watters et Sumit Kumar du serial killer et Lee Loughridge aux couleurs. Fascicule 1. Une entrée en matière réussie, l'intrigue prend doucement forme et j'aime beaucoup cette lecture en parallèle des deux points de vue. L'inspecteur Ari est intrigant, c'est aussi un solitaire qui cherche la compagnie féminine dans une boutique spécialisée dans l'Intelligence Artificielle, sous forme de robots. Il va reprendre du service sur une enquête qu'il a déjà résolue deux fois dans le passé... Côté tueur en série, on découvre un jeune homme doctorant en archéologie, un petit gars comme beaucoup d'autres, il a un job d'appoint pour joindre les deux bouts. Des personnages que nos scénaristes prennent le temps de bien développer. Un polar noir, dans un monde futuriste, qui tient ses promesses, c'est captivant et j'ai hâte d'être au prochain numéro. Notre trio (Campbell, Kumar et Loughridge) réalise un formidable boulot. La partie graphique nous plonge de plein pied dans cette mégalopole bouillonnante et inquiétante. J'ai adoré le choix des couleurs. Fascicule 2 Un second opus qui avance doucement. L'inspecteur Ari a du soucis à se faire, on l'accuse d'avoir fait condamner un innocent. Notre tueur prend de l'épaisseur tout en restant très mystérieux. C'est toujours aussi glauque et captivant. Visuellement, c'est toujours un délice. Vivement le 28 mars.

07/02/2025 (MAJ le 07/03/2025) (modifier)
Par Titanick
Note: 4/5
Couverture de la série Martin Milan
Martin Milan

Une de mes anciennes séries préférées dans mon journal Tintin, pourtant bien éloignée dans l’esprit de mes autres séries d’aventures préférées ! Je l’aimais bien moi, ce héros qui n’en est pas un, qui ne demande qu’à vivre sa vie tranquille (aux quatre coins du monde quand même), observateur désabusé des maux et errances de ses concitoyens et qui ne sort de ses gonds et n’accepte de participer que quand, vraiment, une injustice lui fait monter la moutarde au nez. Je viens de relire les quelques albums que je possède, mais j’ai quelques bons souvenirs des épisodes lus dans mon Tintin de naguère. J’aime toujours, ceux que j’ai en tout cas, les meilleurs qui correspondent plus ou moins aux premiers de la série, bien que les éditions et rééditions furent menées dans un ordre quelque peu chaotique. « Les hommes de la boue » et « Mille ans pour une agonie » sont vraiment mes préférés. L’humour, les situations ubuesques, les jeux de mots foireux (j’adore les jeux de mots foireux), n’empêchent pas un message sous-jacent de paix, de respect et de vie simple. D’après mes souvenirs, les derniers de la série flirtaient avec le fantastique, j’en suis moins fan. Mais franchement, ça reste à mes yeux une très bonne série dans l’ensemble des albums et le dessin de Godard correspond bien à l’ambiance, avec son trait mi réaliste, mi humoristique que j’apprécie. Toujours agréable à relire, de temps en temps, et il n’y a pas que de la nostalgie...

07/03/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
Couverture de la série Le Chanteur perdu
Le Chanteur perdu

Voila une BD qui m'a complètement surpris ! Tronchet réussit parfaitement sa BD sur ce chanteur inconnu, comme tant d'autres innombrables jeunes gens qui ont pondu leur disque et ensuite disparu dans la nature... Et son personnage s'accroche, tente de comprendre et va plus loin, toujours plus loin. Jusqu'au bout du monde, finalement ! Et honnêtement, je n'avais pas lu les avis mais lorsque j'ai découvert à la fin que c’était une histoire vraie j'étais encore plus sur le cul parce que c'est incroyable comme histoire ! Certes Tronchet utilise un personnage qui retrace de façon artificielle le déroulé mais c'est tout de même fou comme histoire. Le tout enrobé dans une histoire qui rappelle que le temps passe, qu'hier est mort et la vieillesse arrivée. C'est riche de petites thématiques bienvenues, le tout dans cette quête presque absurde à première vue mais qui permet de refaire du lien chez ce personnage entre son passé et son présent. Le tout reste assez léger même si on a quelques passages plus graves. Le tout est porté par le dessin de Tronchet, qui fait ce qu'il sait faire efficacement. C'est notamment parlant sur les couleurs et les décors qu'il retranscrit à merveille. C'est prenant, touchant et surprenant. Je ne peux que recommander la lecture !

07/03/2025 (modifier)
Par grogro
Note: 4/5
Couverture de la série Le Petit Livre de la Cinquième République
Le Petit Livre de la Cinquième République

On ne peut plus d'accord avec Erik : cet album est une véritable mine sur l'Histoire politique de la Vème République. On a le sentiment que rien n'est oublié, tous les faits divers importants sont ne-serait-ce que cités, comme c'est par ailleurs le cas pour tous ces ouvrages de type "compilation". S'il ne faut pas s'attendre à des approfondissements (ce n'est pas le but recherché), l'ouvrage offre en revanche un survol exhaustif qui constitue une excellente base pour des recherches approfondies, ou pour un lycéen en pleine révision du Bac ! Très bon ! Très fiable !

07/03/2025 (modifier)
Couverture de la série La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)
La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)

Alors là je retrousse mes manches, parce que l'on va parler d'un auteur et d'un dessinateur dont le travail m'a toujours bluffé et dont je regretterai toujours le fait qu'une maladie l'empêche aujourd'hui de pleinement continuer son art. Cette collection cherche à rassembler l'ensemble des histoires autour de Picsou (et de Donald et ses neveux) écrites et dessinées par Don Rosa (seuls les deux premiers tomes traitent de la légendaires "jeunesse de Picsou", la suite est une succession d'aventures diverses et variées). Déjà, ce qui bluff, en tout cas ce qui m'avait bluffée étant jeune et qui a réussi à me faire garder un grand respect pour l'artiste depuis toutes ces années, c'est l'humanité qu'il arrive à insuffler à ces personnages mine de rien assez simples du canon Disney (Picsou est pingre, Donald est malchanceux et colérique, Riri, Fifi et Loulou sont un trio d'enfants extrêmement intelligents et débrouillards). Ici, on parvient à réaliser l'impensable pour moi : me faire sincèrement sympathiser avec un multimilliardaire qui, comme tous les multimilliardaires, n'a pas obtenu sa fortune par une bonté de cœur angélique et une droiture morale exemplaire. Picsou est pingre, Picsou a fondé sa fortune sur de nombreuses magouilles, Picsou s'est éloigné petit à petit de sa famille, Picsou est désormais seul sur sa montagne de sous. Mais Picsou a tout de même une chose qui le sauve de la misère qu'est devenue sa vie : sa famille. Par une courte aventure rocambolesque, ses neveux reprendront contact avec lui et lui redonneront le goût de l'aventure, ce qui le faisait vibrer autrefois. Car oui, j'ai oublié de le préciser, Picsou a une autre qualité salvatrice : c'est un amoureux du grand frisson, un Indiana Jones canardesque, un héros dont la bravoure n'a d'égale que son avarice. Il cherche à s'enrichir, oui, mais il cherche aussi et surtout à vivre des aventures. Après tout, le vrai trésor n'est-il pas la quête en elle-même ? Picsou me dirait que non, que le trésor est le vrai trésor, mais que la quête est un trésor de plus. Ce qui marque dans la retranscription du personnage par Don Rosa (sa réécriture, même), c'est cette sincère envie de l'humaniser (enfin de le canardiser, je suppose), de le rendre attachant par sa complexité morale, ses dilemmes et son affection sincère pour sa famille. C'est d'ailleurs ce qui l'oppose à son grand rival, Gripsou, qui lui représente vraiment la cupidité de Picsou poussée à son paroxysme, sans une once de son code moral et du soutien que lui procure sa famille. Tout ça, c'est bien, mais en vrai, je ne vais pas vous mentir, le plus gros point fort de cette œuvre selon moi restent l'écriture et le dessin de Rosa. Chaque case est une mine de détail, que ce soient les gags en arrières plan (certaines grandes cases sont vraiment impressionnantes dans la quantité de détails qu'on y trouve), les répliques sarcastiques et comiques s'enchaînant au tac au tac, l'expressivité des visages, les aventures bien rythmées et surtout les personnages entraînants. Bon, en vrai, toutes les histoires ne sont pas transcendantes, il y a malheureusement certaines qui sont assez oubliables, mais il y a également tant de franchement réussies et marquantes que je les excuses volontiers. A noter aussi que certaines sont des suites directes à des récits de Barks, donc certaines sagas ne seront pas ici au complet, mais cela reste parfaitement excusable (et les histoires restent compréhensibles). Je recommande sincèrement la lecture, même si mes convictions politiques et morales me font culpabiliser d'autant apprécier un personnage faisant l'éloge du capitalisme et du mythe états-unien du self-made man (le rendre sympathique et plus humain n'y change rien). Coup de cœur tout de même. Deretaline-gauchiste pourra crier autant qu'elle veut, Deretaline-grande-enfant l'emporte aujourd'hui. (Note réelle 3,5)

07/03/2025 (modifier)
Par grogro
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Menuiserie - Chronique d'une fermeture annoncée
La Menuiserie - Chronique d'une fermeture annoncée

C'est pas mal (et même mieux que ça - je ne cesse de relever ma note car je pense très souvent à cet album. Je suis passé de 3 à 4, puis lui donne finalement un coup de cœur). Ces chroniques d'une TPE familiale permettent de saisir le gouffre qui s'est creusé avec le monde d'avant. Le monde d'avant quoi me direz-vous ? Et bien le monde d'avant l'accélération, avant le numérique, avant le libéralisme débridé, d'avant le XXIe siècle... J'ai suivi l'affaire avec un intérêt certain. Le dessin : Aurel, je l'ai déjà dit, est mon "nouveau dessinateur préféré". Un plaisir pour les yeux. Ce qui est chouette, c'est qu'on comprend beaucoup de choses sur l'écart entre les grands groupes et les micro structures comme celle qui est évoquée dans cette BD. La complexité administrative qui s'applique sans nuance à Carroufe comme à notre petite Menuiserie familiale rend difficilement pérenne ce genre de petite boite. Ce qu'on pourra largement regretter eu égard à l'ambiance qui règne dans celle dont le père d'Aurel est le patron. De là, on comprend que la vie dans les villages ou les petites villes se meurt. On comprend même plus que ça entre les lignes... Ha oui ! j'ai aimé aussi l'allusion au Médef dont les fondateurs étaient visiblement des figures de la collaboration... La Menuiserie est une histoire touchante, à échelle humaine, et mine de rien très militante. De plus, le récit est empreint d'une mélancolie palpable et assez communicatrice. La fin inéluctable nous donne la sensation d'assister à la fin d'un monde où l'humain avait encore sa place. Je relève ma note. C'est plus que pas mal, en fait. C'est beau, sensible, obsédant.

04/05/2023 (MAJ le 07/03/2025) (modifier)
Couverture de la série R.U.S.T.
R.U.S.T.

Les différentes relectures n’ont pas entaché mon ressenti initial … bien sympa cette trilogie. Pourtant je suis partagé sur le sujet, si j’aime bien Pacific Rim et les Kaijus (type Godzilla), je fuis les trucs à la Evengelion, Gundam qui ne m’ont jamais vraiment captivé. En gros, je suis un peu exigeant dans le genre, il faut le petit truc en plus … Bah la présente série le possède carrément. Alors c’est sûr ça va pas révolutionner grand chose, on aura bien droit à des fights : monstres vs robots géants. Cependant ça amène tellement de trucs novateurs ou originaux que ça passe super bien ici. Je trouve ça rondement mené et le place comme une petite référence dans le genre. La partie graphique assure et possède vraiment sa patte, j’ai surtout adhéré à l’esthétisme de nos combattants (les monstres sont vraiment cool) mais le reste suit, bon découpage, couleurs réussies … Niveau histoire, ça déroule bien tout en laissant place à quelques passages contemplatifs et j’ai aimé le côté un peu sombre. Les personnages sont bien typés et l’univers m’a accroché de suite. On arrive au bout sans difficultés, et sans ce sentiment de trop ou peu. Franchement petit moment plaisir.

06/03/2025 (modifier)
Couverture de la série Celle qui parle
Celle qui parle

Alicia Jaraba nous présente ici la biographie d’un personnage clé de l’Histoire, en comblant de façon relativement crédible les lacunes de nos connaissances la concernant – en particulier pour tout ce qui se rapporte à la période ayant précédé l’arrivée de l’expédition de Cortez. L’auteure a pris le parti de ne montrer que l’intermédiaire, le pont entre les langues – et les cultures – alors que la Malinche, qui maitrisait plusieurs langues de la région, est devenue l’interprète de Cortez. Plus que ça même, puisqu’elle lui permet de comprendre la société aztèque, et d’en connaitre les faiblesses. On aurait tout aussi bien pu ne voir en elle qu’une traitresse ayant trahit les « siens » et étant à la base du cataclysme qui va frapper la région. Singulièrement, l’album s’arrête juste au moment de l’arrivée des Espagnols à Tenochtitlan… La narration est agréable, comme l’est le dessin d’ailleurs, la lecture est plaisante. Le sujet m’intéresse a priori, et je suis sorti satisfait de cet album, qui met en lumière un de ces « seconds rôles » majeurs, que l’Histoire a relégués dans l’ombre. Note réelle 3,5/5.

06/03/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Muhammad Ali
Muhammad Ali

Cette BD est solide comme un coup de poing dans la gueule qu'il faut lire en encaissant comme un boxeur. En l'encaissant comme Ali ! J'avais cette BD dans la pile à lire mais sans avoir aucune idée de pourquoi si ce n'était la note. C'est le genre de surprises que j'adore avoir, parce qu'elle est franchement formidable. Cette BD, comme le dis si bien McArthur, c'est celle qui te fait comprendre le mythe derrière la personnage. Qui permet aussi de l'appréhender, dans toute la complexité du personnage. Et je dois le dire, Muhammad Ali est une personnalité que je trouve incroyable maintenant. Parce que la BD parle de son parcours de vie non pas tant comme boxeur, mais dans sa totalité ! Et c'est sans doute ce qui est autour de la boxe qui est le plus fou et sans doute le plus méconnu : la partie politique. Que ce soit le combat pour les droits des noirs, la question religieuse, la répression politique, parfois à l'internationale, son engagement social prononcé, ses discours... Derrière le boxeur grande gueule, je découvre une personne pleinement engagée dans les droits civiques et dont certains discours seraient aujourd'hui parfaitement entendables. Georges Floyd n'est pas si loin que ça... La Bd a donc un sujet intéressant, vivant et fort, mais elle le traite intelligemment. Le dessin, volontairement réaliste, joue sur les périodes (notamment lors d'interview retranscrites par des télévisions qui changent selon la période) mais aussi sur les cadrages, très étirés qui ne sont pas sans rappeler un cadrage cinématographique. J'ai personnellement trouvé que ça rappelait la volonté d'un film documentaire. D'autre part la voix off est présente tout au long comme un long discours envers Cassius Clay, renforçant la narration en créant un lien direct entre lui et le narrateur. Enfin, j'apprécie tout particulièrement les combats de boxe, les images faisant penser à des clichés pris sur le fait, tandis que la voix off et les rounds défilent. C'est une technique simple mais rudement efficace pour parler d'une personne qui fut présente en photo et à la télé comme une super-star. D'ailleurs les grandes pages pleines faisant presque penser à des arrêts sur image captant le moment-clé, cette image qui reste en tête longtemps après. Que ce soit les discours, les victoires, on sent que les auteurs ont voulu retranscrire tout le jeu scénique de Muhammad Ali. La BD est excellente à mes yeux parce qu'elle est une biographie qui dépasse son sujet en offrant plus, peignant une société américaine raciste et un personnage solidaire des siens, parce qu'elle évoque la boxe comme le sport extraordinaire qu'il est, capable de soulever des foules. Mais aussi parce qu'elle fait toucher du doigt pourquoi cet homme est aujourd'hui encore une icône, une inspiration de tant de personnes. Muhammad Ali s'est créé lui-même, s'est fabriqué comme mythe et encore aujourd'hui il peut nous inspirer. Franchement, je suis à deux doigts du culte !

06/03/2025 (modifier)