Cette série est prenante par de nombreux points :
- la mise en couleur, originale et bien faite
- le style "journal d'Anita", qui donne à la narration une forme particulière
- les idées un peu déjantées qui la parsèment (à commencer par les cyborgs / piranhas)
- les personnages, anti-héros en puissance, mais très attachants
- etc.
L'ambiance est bien rendue et les personnages ne sont pas superficiels. Le scénario est sympa même si j'aurais tendance à le classer parmi les "recherche d'un trésor, et en cours de quête il arrive des trucs" !.
Ayant (enfin) fini cette série (neuf chez un bouquiniste, à moitié prix, cool !), je suis tout de même un peu déçu.
A la limite, elle pourrait s'arrêter à la fin du tome 3, laissant ainsi une fin très ouverte, mais acceptable. Par contre, le tome 4 (j'y reviens après) nous lance sur de nouvelles aventures bien alléchantes, et nous laisse sur notre faim ! Il y aurait à mon avis eu de quoi écrire une seconde trilogie, mais non, ça s'arrête, snif ! :(
J'ai beaucoup aimé les tomes 3 et 4, où notre grand ami le Lieutenant Michael Bottle devient de plus en plus un super-héros, avec des pouvoirs de plus en plus fantaisistes : ce genre de progression ridiculement drôle, j'adore. Et puis je l'avoue, je me suis pris au jeu ! Certes, il s'agit bien d'une succession d'aventures, genre que je n'aime en général pas, mais là, il y a un "petit je ne sais quoi" qui fait que cette BD est vraiment bonne.
Dis, M'sieur Cromwell... Diiis ! Tu veux pas faire les tomes 5 et 6, hein, dis, s'te plaaaîîît !!!
Culte, mais je n'aime pas tout.
Néanmoins indispensable à toute culture tant soit peu générale. Quant à la polémique sur "Hergé sale raciste ou victime de l'esprit de son temps", elle me paraît un peu vaine. Autant lire ces albums, justement, avec un regard critique, au moins c'est enrichissant.
Ben, j'ai lu "L'anniversaire d'Iznogoud" et "L'enfance d'Iznogoud", et j'ai adoré. Le scénario (même si le leitmotiv est toujours le même : être calife à la place du calife) est super bien ficelé, Iznogoud est agaçant et méchant au possible. Les autres albums sont assez inégaux, en particulier je n'aime pas les premiers à cause de leur dessin.
Caricatural, certes, plutôt pour les gamins, mais j'aime bien.
Moi j'aime beaucoup le monde que Leo a créé. L'histoire est cohérente et scientifique.
C'est vrai que les dessins des personnages ne sont pas forcément extraordinaires, m'enfin ce n'est pas trop grave compte tenu du fait que l'histoire est super et les autres dessins sont magnifiques ! Entre autre la faune !
Les créatures sont très étranges mais tout à fait réalistes par rapport aux animaux terrestres.
C'est une très bonne série où l'on ne s'endort pas au bout de quelques pages ! Je vous la conseille vivement !
Binet délaisse son couple fétiche et nous narre NOS mésaventures.L'auteur reste fidèle à lui même, à son humour et à son dessin (eh oui). On rigole bien à la lecture de l'album, evidemment ça reste du Binet, moi j'adore mais il n'en est pas de même pour tout le monde, donc si vous avez aimé ses différentes séries vous aimerez forcément par contre si vous n'appréciez pas son travail passez votre chemin.
Ahlala une BD hilarante où les enquêtes du fameux Sherlock Holmes et de son compère le docteur Watson sont formidablement tournées en dérision. Nous assistons ainsi au cours des différentes histoires qui ponctuent les albums à des réflexions et des conclusions complètement farfelu de la part de ce grand détective (non mais franchement le coup de l’incident sur la tamise ou encore l’assassinat par le biais de papillons). Cette très bonne BD est desservi par de bons gags et un dessin, ma foi, plus que correct. Un bon achat qui je pense ravira un lectorat très varié.
Du Binet du pur Binet (comme on en fait plus dirait mon grand-père).
« Les Bidochon » est l’œuvre qui a valu à Binet la reconnaissance du grand public et peut-être de la profession. Il nous présente ici le couple beauf par excellence (qui sont crétins les pauvres) implanté jusqu’au cou dans notre bonne vieille société de consommation (portable, télé, maison) et ne vivant qu’à travers leurs illusions (ex : jeu télé). Quant au dessin il n’est que le support à l’humour bien gras de la série.
Larcenet expose une fois de plus un de ces thèmes de "prédilection" : le racisme, l'exclusion, la religion, etc etc...
Il y mêle l'humour avec brio, de belles couleurs qui donne l'ambiance noire et amusante de l'histoire.
Bien sur l'éternel humour de Freud :"votre maman portait elle des dessous chics devant vous..." que l'on peut déjà voir dans un "Starsky et Freud" dans l'album "La Loi des séries" (Audie/Fluide Glacial).
Un album a découvrir, avec philosophie freudienne en oubliant de zapper sur le film de cul de Canal+ ou M6.
Une bonne BD de fiction historique, qui plonge le biscuit sucré d’une existence s’ouvrant aux choses de la vie dans le café amer de l’Allemagne en crise des années 30, situation qui aboutira à l’arrivée au pouvoir du brave Adolf.
Je vois deux intérêts majeurs à cette BD : tout d’abord, l’histoire de premier plan, qui dénote, à travers une narration centrée sur le personnage et ses pensées, une certaine finesse d’exploration psychologique, et se fait le reflet de toutes les interrogations d’un jeune homme, qu’il soit des années 30 ou de maintenant, et que ces interrogations soient d’ordre sentimental, politique, culturel ou que sais-je encore.
Cette côté très fouillé des personnages est utilisé, avec les autres protagonistes du récit, pour mettre en avant différents aspects de la société allemande de l’époque – là encore, avec brio, et avec une précision historique qui confine à la perfection.
Pêle-mêle, on trouve le vieux con réac bourgeois qui vote pour Adolf et pour l’ordre, mais se trouve confronté à ses responsabilités quand son si sympathique couturier juif est boycotté ; on découvre un jeune homme frustré et timide, incapable de se faire des amis, qui quelques mois plus tard se balade avec une jolie chemise brune ; on voit le prof de littérature lucide se faire virer pour ses propos, et on perçoit les multiples vexations infligées par le bon citoyen moyen aux Juifs, vexations qui mèneront en droit ligne à l’acceptation sans broncher de la Solution Finale.
Sans parler de l’ambiance, menée de main de maître, qui pour peu qu’on soit attentif à une ou deux phrases ou quelques détails, prend à la gorge, en ce qu’elle montre parfaitement l’insidieuse privation progressive des libertés, sous le régime nazi.
Le dessin, presque « romantique » pourrait-on dire, correspond très bien à la BD, même si à mon modeste avis le dessinateur devrait peut-être un peu plus travailler, parfois, les profils ou les visages.
La première chose qui frappe, dans cette série, c'est le dessin. Un dessin très sombre, très nerveux, qui rajoute à l'atmosphère fantastique...
L'histoire en elle-même décortique au scalpel les rouages du pouvoir au sein d'un Etat médiéval-Renaissance imaginaire : influences de cour, manipulation du clergé, intrigues de conseillers... Les jeux d'intérêt et le cynisme calculateur de chacun sont très bien rendus, dans une atmosphère mêlant fantastique, Realpolitik et poésie.
Une eau saumâtre dans laquelle une jeune sirène essaie de boire quelques gouttes d'un amour cristallin pour le prince.
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Anita Bomba
Cette série est prenante par de nombreux points : - la mise en couleur, originale et bien faite - le style "journal d'Anita", qui donne à la narration une forme particulière - les idées un peu déjantées qui la parsèment (à commencer par les cyborgs / piranhas) - les personnages, anti-héros en puissance, mais très attachants - etc. L'ambiance est bien rendue et les personnages ne sont pas superficiels. Le scénario est sympa même si j'aurais tendance à le classer parmi les "recherche d'un trésor, et en cours de quête il arrive des trucs" !. Ayant (enfin) fini cette série (neuf chez un bouquiniste, à moitié prix, cool !), je suis tout de même un peu déçu. A la limite, elle pourrait s'arrêter à la fin du tome 3, laissant ainsi une fin très ouverte, mais acceptable. Par contre, le tome 4 (j'y reviens après) nous lance sur de nouvelles aventures bien alléchantes, et nous laisse sur notre faim ! Il y aurait à mon avis eu de quoi écrire une seconde trilogie, mais non, ça s'arrête, snif ! :( J'ai beaucoup aimé les tomes 3 et 4, où notre grand ami le Lieutenant Michael Bottle devient de plus en plus un super-héros, avec des pouvoirs de plus en plus fantaisistes : ce genre de progression ridiculement drôle, j'adore. Et puis je l'avoue, je me suis pris au jeu ! Certes, il s'agit bien d'une succession d'aventures, genre que je n'aime en général pas, mais là, il y a un "petit je ne sais quoi" qui fait que cette BD est vraiment bonne. Dis, M'sieur Cromwell... Diiis ! Tu veux pas faire les tomes 5 et 6, hein, dis, s'te plaaaîîît !!!
Les Aventures de Tintin
Culte, mais je n'aime pas tout. Néanmoins indispensable à toute culture tant soit peu générale. Quant à la polémique sur "Hergé sale raciste ou victime de l'esprit de son temps", elle me paraît un peu vaine. Autant lire ces albums, justement, avec un regard critique, au moins c'est enrichissant.
Iznogoud
Ben, j'ai lu "L'anniversaire d'Iznogoud" et "L'enfance d'Iznogoud", et j'ai adoré. Le scénario (même si le leitmotiv est toujours le même : être calife à la place du calife) est super bien ficelé, Iznogoud est agaçant et méchant au possible. Les autres albums sont assez inégaux, en particulier je n'aime pas les premiers à cause de leur dessin. Caricatural, certes, plutôt pour les gamins, mais j'aime bien.
Aldébaran
Moi j'aime beaucoup le monde que Leo a créé. L'histoire est cohérente et scientifique. C'est vrai que les dessins des personnages ne sont pas forcément extraordinaires, m'enfin ce n'est pas trop grave compte tenu du fait que l'histoire est super et les autres dessins sont magnifiques ! Entre autre la faune ! Les créatures sont très étranges mais tout à fait réalistes par rapport aux animaux terrestres. C'est une très bonne série où l'on ne s'endort pas au bout de quelques pages ! Je vous la conseille vivement !
Impondérables (Propos Irresponsables)
Binet délaisse son couple fétiche et nous narre NOS mésaventures.L'auteur reste fidèle à lui même, à son humour et à son dessin (eh oui). On rigole bien à la lecture de l'album, evidemment ça reste du Binet, moi j'adore mais il n'en est pas de même pour tout le monde, donc si vous avez aimé ses différentes séries vous aimerez forcément par contre si vous n'appréciez pas son travail passez votre chemin.
Baker Street
Ahlala une BD hilarante où les enquêtes du fameux Sherlock Holmes et de son compère le docteur Watson sont formidablement tournées en dérision. Nous assistons ainsi au cours des différentes histoires qui ponctuent les albums à des réflexions et des conclusions complètement farfelu de la part de ce grand détective (non mais franchement le coup de l’incident sur la tamise ou encore l’assassinat par le biais de papillons). Cette très bonne BD est desservi par de bons gags et un dessin, ma foi, plus que correct. Un bon achat qui je pense ravira un lectorat très varié.
Les Bidochon
Du Binet du pur Binet (comme on en fait plus dirait mon grand-père). « Les Bidochon » est l’œuvre qui a valu à Binet la reconnaissance du grand public et peut-être de la profession. Il nous présente ici le couple beauf par excellence (qui sont crétins les pauvres) implanté jusqu’au cou dans notre bonne vieille société de consommation (portable, télé, maison) et ne vivant qu’à travers leurs illusions (ex : jeu télé). Quant au dessin il n’est que le support à l’humour bien gras de la série.
Une aventure rocambolesque de...
Larcenet expose une fois de plus un de ces thèmes de "prédilection" : le racisme, l'exclusion, la religion, etc etc... Il y mêle l'humour avec brio, de belles couleurs qui donne l'ambiance noire et amusante de l'histoire. Bien sur l'éternel humour de Freud :"votre maman portait elle des dessous chics devant vous..." que l'on peut déjà voir dans un "Starsky et Freud" dans l'album "La Loi des séries" (Audie/Fluide Glacial). Un album a découvrir, avec philosophie freudienne en oubliant de zapper sur le film de cul de Canal+ ou M6.
Amours fragiles
Une bonne BD de fiction historique, qui plonge le biscuit sucré d’une existence s’ouvrant aux choses de la vie dans le café amer de l’Allemagne en crise des années 30, situation qui aboutira à l’arrivée au pouvoir du brave Adolf. Je vois deux intérêts majeurs à cette BD : tout d’abord, l’histoire de premier plan, qui dénote, à travers une narration centrée sur le personnage et ses pensées, une certaine finesse d’exploration psychologique, et se fait le reflet de toutes les interrogations d’un jeune homme, qu’il soit des années 30 ou de maintenant, et que ces interrogations soient d’ordre sentimental, politique, culturel ou que sais-je encore. Cette côté très fouillé des personnages est utilisé, avec les autres protagonistes du récit, pour mettre en avant différents aspects de la société allemande de l’époque – là encore, avec brio, et avec une précision historique qui confine à la perfection. Pêle-mêle, on trouve le vieux con réac bourgeois qui vote pour Adolf et pour l’ordre, mais se trouve confronté à ses responsabilités quand son si sympathique couturier juif est boycotté ; on découvre un jeune homme frustré et timide, incapable de se faire des amis, qui quelques mois plus tard se balade avec une jolie chemise brune ; on voit le prof de littérature lucide se faire virer pour ses propos, et on perçoit les multiples vexations infligées par le bon citoyen moyen aux Juifs, vexations qui mèneront en droit ligne à l’acceptation sans broncher de la Solution Finale. Sans parler de l’ambiance, menée de main de maître, qui pour peu qu’on soit attentif à une ou deux phrases ou quelques détails, prend à la gorge, en ce qu’elle montre parfaitement l’insidieuse privation progressive des libertés, sous le régime nazi. Le dessin, presque « romantique » pourrait-on dire, correspond très bien à la BD, même si à mon modeste avis le dessinateur devrait peut-être un peu plus travailler, parfois, les profils ou les visages.
Reflets d'écume
La première chose qui frappe, dans cette série, c'est le dessin. Un dessin très sombre, très nerveux, qui rajoute à l'atmosphère fantastique... L'histoire en elle-même décortique au scalpel les rouages du pouvoir au sein d'un Etat médiéval-Renaissance imaginaire : influences de cour, manipulation du clergé, intrigues de conseillers... Les jeux d'intérêt et le cynisme calculateur de chacun sont très bien rendus, dans une atmosphère mêlant fantastique, Realpolitik et poésie. Une eau saumâtre dans laquelle une jeune sirène essaie de boire quelques gouttes d'un amour cristallin pour le prince.