Très bons dessins, très bon scénario (pour l'instant, car seul le premier tome est paru pour l'instant), plusieurs réflexions assez intéressantes sur l'exclusion et ce qui s'ensuit ... Une bonne surprise, vivement conseillée.
Une bd culte ... Une histoire et un graphisme qui frappe moins l'esprit que le "Dark Knight", mais toutefois une ambiance très bien rendue de film noir. C'est ce qui a ensuite servi de base aux excellents "Long Halloween" et "Dark Victory" de Jeph Loeb & Tim Sale : Batman vu non pas comme un super héros dans le monde DC, mais comme un détective dans une ville corrompue.
A la clôture des quatre premiers tomes, le sentiment qui m'anime est hyper positif. J'ai vraiment passé du bon temps à découvrir le parcours de Dottie alias Poison Ivy. Servie par un graphisme trés fin et une mise en couleur trés "époque", les histoires au demeurant sans prétention m'ont donné à la fin de chaque tome, l'envie de rempiler aussi sec. Par ailleurs, ce qui est à souligner, c'est le charisme et le charme des héroïnes (dottie et son éternelle rivale), loin d'être des potiches juste bonnes à éblouïr la galerie, elles possèdent une épaisseur et une humanité indéniable, ce qui donne au titre de la série "pin up" un côté hyper réducteur.
N'étant pas, a priori, un lecteur assidu de comics, mes choix sont extrêmement ciblés, et en l'occurrence, j'ai suivi les conseils de Marv' pour lire cette BD. Et j'ai bien fait !
Proposant, en plus de l'"habituelle" intrigue fantastique, une analyse fine de la société américaine, notamment au travers de ceux qu'elle laisse au bord du chemin, cette BD est une incontestable réussite ; le scénario finement ciselé de Straczynski et le dessin fort agréable de Frank nous invitent à suivre les pérégrinations de Laurel et David, à travers cette Amérique peu reluisante...
La fin est relativement décevante, par contre...
Ce qui est clair c'est que le sujet est assez bateau et a déjà été exploité, au cinéma notamment. Malgré cela l'auteur apporte une dimension nostalgique et très Proustienne comme le souligne ArzaK, de manière très juste, sans tomber dans le pathos. On est complètement pris par l'histoire, intrigué et touché par les différents sentiments qui parcourent cet homme redevenu adolescent. Le ton est parfois grave et mélancolique, parfois humoristique mais ce mélange de genre se fait avec beaucoup de finesse, très naturellement.
Je suis très loin d'être un fan de manga et c'est peut-être pour cela que j'ai apprécié Quartiers Lointains: le trait est réaliste, très dynamique et globalement beau, tout simplement. La fin est de plus surprenante, Taniguchi a totalement réussi son coup. Une BD magique...
Bon je l'avoue, j'étais passé complètement au travers. J'ai entendu parler de Sky Doll pour la première fois il y a 3 semaines (merci Piehr) et ça a été, comme pour beaucoup, un vrai choc graphique. Un peu comme Blacksad en beaucoup plus acidulé! Il y a là aussi une vrai patte Disney (même si le style est très différent): un vrai dynamisme, des couleurs à tomber, très flashy et contrastées, servant un dessin très en rondeur des plus jolis, notamment lorsqu'il s'agit de représenter des femmes nues :).
Le scénario part un peu dans tous les sens et on a du mal à saisir l'univers dans lequel évolue tous ces protagonistes. L'histoire s'inspire librement du "Do Androids Dream of Electric Sheep?" de Philip K. Dick ayant déjà été à l'origine de Blade Runner. Noa s'interroge sur sa condition de poupée de plastique mais on aimerait en savoir un peu plus sur ses liens avec la Papesse assassinée. Le deuxième tome est à ce titre un poil décevant non pas qu'il soit ennuyeux mais parce qu'il n'éclaircit pas vraiment le mystère.
Pour couronner le tout Barbucci et Canepa, non content d'être sympas et talentueux, font en plus des dédicaces à tomber!
Un road movie à la Cosey, c'est-à-dire qui explore les paysages et les personnages avant de s'attacher à l'intrigue qui, comme la voiture de ses personnages, est loin d'avancer à tombeaux ouverts; et c'est ça que j'aime. Une traversée de la Californie à l'Arizona qui me touche particulièrement connaissant bien ce coin, dans une style graphique toujours plus épuré qui n'en est que plus beau.
Cette histoire de trois frères et soeurs tentant de mettre leur égo et leurs différents (entre eux et avec leur père) en sourdine pour quelques jours est vraiment magnifique et subtile. On est dérouté au début, sans savoir vraiment dans quelles direction s'oriente Cosey (j'ai même cru à un bouquin fantastique!) avant de se laisser porter, comme d'habitude, par son talent et sa finesse. Cosey fait du Cosey et j'aime ça. C'est plaisant et simple, comme une bonne bière autour d'un feu de bois sur la plage. De ce que j'ai lu, la meilleure de ses oeuvres après "Le voyage en Italie".
L'univers légendaire de The Crow m'a vraiment séduit : décors urbains chaotiques ; atmosphère désanchantée, violente, cruelle ; personnages rongés par la vengeance, animés par le sombre désir de rendre le mal à celui qui le donne, et torturés par les souvenirs de leur vie et de leur bonheur passé.
Je préfère de loin l'histoire originelle. Eric Draven est né de la tristesse d'O'Barr, incarne la face cachée de son âme... C'est un personnage beaucoup plus puissant et touchant que Joshua ou Iris, développé dans une dimmension poétique avec des airs d'Arthaud et Baudelaire (sous acides).
En bref, superbe série que je compte dans les classiques absolus des comics, à lire en écoutant the Cure.
Scénario intelligent que celui de Dethorey dans l'exécution. Il oppose les tenant de la peinture classique aux précurseurs du pré-impressionisme sur fond de lutte des classes et de commune (période décidément faste pour la bande dessinée), les bourgeois étant forcément les classiques. On peut regretter ce côté manichéen un peu facile (qui ceci dit doit être très proche de la réalité) mais force est de constater que l'auteur jongle à merveille entre son histoire et l'Histoire.
Les personnages se déchirent et s'opposent sur fond de révolution urbaine; le lien entre ces deux univers et parfaitement fait et c'est grâce à cela que Dethorey tire la quintessence de son histoire : il parvient à créer un pont naturel entre fiction et réalité, cernant les personnages et leurs attentes en étroite relation avec le contexte.
Sur le fond l'histoire du chantage, canevas de ce livre, n'est pas des plus intéressantes. J'ai été plus séduit par les deux "Jules et Jim" se disputant les faveurs de la même femme et voulant changer le monde.
Le dessin est parfois trop rectiligne à mon goût et les couleurs manquent de contraste et ont tendance à "dégouliner" de leur cadre. Rien de particulièrement choquant cependant; cela reste une oeuvre singulière et de qualité, comme souvent chez Aire Libre.
Voilà enfin ce 1er tome de la nouvelle série de Sylvain Savoia et de Jean David Morvan. On peut dire que je l'attendais depuis un bout de temps avec une certaine impatience !
Première constatation apres un feuilletage rapide : le dessin de S. Savoia s'est epuré. J'avais peur qu'il ne se dépouille finalement que trop par rapport au style qu'il avait dans Nomad, mais en fait ce dessin passe bien, et même, il est plutôt agréable à la lecture. En fait, ce n'est pas un changement de style mais plutôt une évolution, on ne perd pas nos repères, le style de S. Savoia est bien là. Bref, je suis plus que rassuré. :)
Même les couleurs qui m'avaient semblées trop pâles au début, me paraissent après lecture très adaptées au style donné à la BD.
J'avais vite été emballé par l'histoire lorsque les auteurs m'en avaient parlé avant la parution. Je ne peux que confirmer avec plaisir que cet album est un très bon album. L'histoire se déroule sans accrocs, mais sans facilités scénaristiques. Alors ok, on n'atteint pas des sommets dans l'originalité, mais c'est un tome avant tout efficace. Les idées de JDM sont là, et une fois encore, il nous offre un album rythmé et dynamique.
Que du bon je vous dis... :)
Et puis pour une fois que JDM nous fait des flics sympa... (cette BD est une BD d'anticipation, mais à ce niveau, c'est quasi de la SF !)
Ai-je besoin de rajouter que je crois beaucoup en l'avenir de cette série ? Franchement, ça ne fait aucun doute, surtout quand on connaît les 2 larrons qui signent ce 1er album.
Et au risque de me répéter, Morvan et Savoia sont des gars tellement cools que je vais poser des affiches WANTED partout...
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Midnight Nation
Très bons dessins, très bon scénario (pour l'instant, car seul le premier tome est paru pour l'instant), plusieurs réflexions assez intéressantes sur l'exclusion et ce qui s'ensuit ... Une bonne surprise, vivement conseillée.
Batman - Année Un (Year One)
Une bd culte ... Une histoire et un graphisme qui frappe moins l'esprit que le "Dark Knight", mais toutefois une ambiance très bien rendue de film noir. C'est ce qui a ensuite servi de base aux excellents "Long Halloween" et "Dark Victory" de Jeph Loeb & Tim Sale : Batman vu non pas comme un super héros dans le monde DC, mais comme un détective dans une ville corrompue.
Pin-up
A la clôture des quatre premiers tomes, le sentiment qui m'anime est hyper positif. J'ai vraiment passé du bon temps à découvrir le parcours de Dottie alias Poison Ivy. Servie par un graphisme trés fin et une mise en couleur trés "époque", les histoires au demeurant sans prétention m'ont donné à la fin de chaque tome, l'envie de rempiler aussi sec. Par ailleurs, ce qui est à souligner, c'est le charisme et le charme des héroïnes (dottie et son éternelle rivale), loin d'être des potiches juste bonnes à éblouïr la galerie, elles possèdent une épaisseur et une humanité indéniable, ce qui donne au titre de la série "pin up" un côté hyper réducteur.
Midnight Nation
N'étant pas, a priori, un lecteur assidu de comics, mes choix sont extrêmement ciblés, et en l'occurrence, j'ai suivi les conseils de Marv' pour lire cette BD. Et j'ai bien fait ! Proposant, en plus de l'"habituelle" intrigue fantastique, une analyse fine de la société américaine, notamment au travers de ceux qu'elle laisse au bord du chemin, cette BD est une incontestable réussite ; le scénario finement ciselé de Straczynski et le dessin fort agréable de Frank nous invitent à suivre les pérégrinations de Laurel et David, à travers cette Amérique peu reluisante... La fin est relativement décevante, par contre...
Quartier lointain
Ce qui est clair c'est que le sujet est assez bateau et a déjà été exploité, au cinéma notamment. Malgré cela l'auteur apporte une dimension nostalgique et très Proustienne comme le souligne ArzaK, de manière très juste, sans tomber dans le pathos. On est complètement pris par l'histoire, intrigué et touché par les différents sentiments qui parcourent cet homme redevenu adolescent. Le ton est parfois grave et mélancolique, parfois humoristique mais ce mélange de genre se fait avec beaucoup de finesse, très naturellement. Je suis très loin d'être un fan de manga et c'est peut-être pour cela que j'ai apprécié Quartiers Lointains: le trait est réaliste, très dynamique et globalement beau, tout simplement. La fin est de plus surprenante, Taniguchi a totalement réussi son coup. Une BD magique...
Sky-Doll
Bon je l'avoue, j'étais passé complètement au travers. J'ai entendu parler de Sky Doll pour la première fois il y a 3 semaines (merci Piehr) et ça a été, comme pour beaucoup, un vrai choc graphique. Un peu comme Blacksad en beaucoup plus acidulé! Il y a là aussi une vrai patte Disney (même si le style est très différent): un vrai dynamisme, des couleurs à tomber, très flashy et contrastées, servant un dessin très en rondeur des plus jolis, notamment lorsqu'il s'agit de représenter des femmes nues :). Le scénario part un peu dans tous les sens et on a du mal à saisir l'univers dans lequel évolue tous ces protagonistes. L'histoire s'inspire librement du "Do Androids Dream of Electric Sheep?" de Philip K. Dick ayant déjà été à l'origine de Blade Runner. Noa s'interroge sur sa condition de poupée de plastique mais on aimerait en savoir un peu plus sur ses liens avec la Papesse assassinée. Le deuxième tome est à ce titre un poil décevant non pas qu'il soit ennuyeux mais parce qu'il n'éclaircit pas vraiment le mystère. Pour couronner le tout Barbucci et Canepa, non content d'être sympas et talentueux, font en plus des dédicaces à tomber!
Orchidea
Un road movie à la Cosey, c'est-à-dire qui explore les paysages et les personnages avant de s'attacher à l'intrigue qui, comme la voiture de ses personnages, est loin d'avancer à tombeaux ouverts; et c'est ça que j'aime. Une traversée de la Californie à l'Arizona qui me touche particulièrement connaissant bien ce coin, dans une style graphique toujours plus épuré qui n'en est que plus beau. Cette histoire de trois frères et soeurs tentant de mettre leur égo et leurs différents (entre eux et avec leur père) en sourdine pour quelques jours est vraiment magnifique et subtile. On est dérouté au début, sans savoir vraiment dans quelles direction s'oriente Cosey (j'ai même cru à un bouquin fantastique!) avant de se laisser porter, comme d'habitude, par son talent et sa finesse. Cosey fait du Cosey et j'aime ça. C'est plaisant et simple, comme une bonne bière autour d'un feu de bois sur la plage. De ce que j'ai lu, la meilleure de ses oeuvres après "Le voyage en Italie".
The Crow
L'univers légendaire de The Crow m'a vraiment séduit : décors urbains chaotiques ; atmosphère désanchantée, violente, cruelle ; personnages rongés par la vengeance, animés par le sombre désir de rendre le mal à celui qui le donne, et torturés par les souvenirs de leur vie et de leur bonheur passé. Je préfère de loin l'histoire originelle. Eric Draven est né de la tristesse d'O'Barr, incarne la face cachée de son âme... C'est un personnage beaucoup plus puissant et touchant que Joshua ou Iris, développé dans une dimmension poétique avec des airs d'Arthaud et Baudelaire (sous acides). En bref, superbe série que je compte dans les classiques absolus des comics, à lire en écoutant the Cure.
L'Exécution
Scénario intelligent que celui de Dethorey dans l'exécution. Il oppose les tenant de la peinture classique aux précurseurs du pré-impressionisme sur fond de lutte des classes et de commune (période décidément faste pour la bande dessinée), les bourgeois étant forcément les classiques. On peut regretter ce côté manichéen un peu facile (qui ceci dit doit être très proche de la réalité) mais force est de constater que l'auteur jongle à merveille entre son histoire et l'Histoire. Les personnages se déchirent et s'opposent sur fond de révolution urbaine; le lien entre ces deux univers et parfaitement fait et c'est grâce à cela que Dethorey tire la quintessence de son histoire : il parvient à créer un pont naturel entre fiction et réalité, cernant les personnages et leurs attentes en étroite relation avec le contexte. Sur le fond l'histoire du chantage, canevas de ce livre, n'est pas des plus intéressantes. J'ai été plus séduit par les deux "Jules et Jim" se disputant les faveurs de la même femme et voulant changer le monde. Le dessin est parfois trop rectiligne à mon goût et les couleurs manquent de contraste et ont tendance à "dégouliner" de leur cadre. Rien de particulièrement choquant cependant; cela reste une oeuvre singulière et de qualité, comme souvent chez Aire Libre.
Al'Togo
Voilà enfin ce 1er tome de la nouvelle série de Sylvain Savoia et de Jean David Morvan. On peut dire que je l'attendais depuis un bout de temps avec une certaine impatience ! Première constatation apres un feuilletage rapide : le dessin de S. Savoia s'est epuré. J'avais peur qu'il ne se dépouille finalement que trop par rapport au style qu'il avait dans Nomad, mais en fait ce dessin passe bien, et même, il est plutôt agréable à la lecture. En fait, ce n'est pas un changement de style mais plutôt une évolution, on ne perd pas nos repères, le style de S. Savoia est bien là. Bref, je suis plus que rassuré. :) Même les couleurs qui m'avaient semblées trop pâles au début, me paraissent après lecture très adaptées au style donné à la BD. J'avais vite été emballé par l'histoire lorsque les auteurs m'en avaient parlé avant la parution. Je ne peux que confirmer avec plaisir que cet album est un très bon album. L'histoire se déroule sans accrocs, mais sans facilités scénaristiques. Alors ok, on n'atteint pas des sommets dans l'originalité, mais c'est un tome avant tout efficace. Les idées de JDM sont là, et une fois encore, il nous offre un album rythmé et dynamique. Que du bon je vous dis... :) Et puis pour une fois que JDM nous fait des flics sympa... (cette BD est une BD d'anticipation, mais à ce niveau, c'est quasi de la SF !) Ai-je besoin de rajouter que je crois beaucoup en l'avenir de cette série ? Franchement, ça ne fait aucun doute, surtout quand on connaît les 2 larrons qui signent ce 1er album. Et au risque de me répéter, Morvan et Savoia sont des gars tellement cools que je vais poser des affiches WANTED partout...