Hemingway (The Left Bank Gang)

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

Will Eisner Award 2007 : Best U.S. Edition of Foreign Material Les mésaventures de 4 auteurs de BD dans le Paris des années 20...


1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Animalier Auteurs nordiques Ernest Hemingway Hubert Jason Paris Points de vue Will Eisner Awards

Paris, années 20. Le Quartier Latin est le rendez-vous d'auteurs de bandes dessinées tels qu'Ernest Hemingway, Scott Fitzgerald, Ezra Pound et James Joyce. La vie n'est pas toujours facile pour ces artistes : la bande dessinée n'est pas un métier qui paie très bien. Scott déprime parce que l'Amérique lui manque et que sa femme trouve qu'il en a une petite, Ezra claque tout son pognon aux courses, Joyce a envie de raccrocher, et Hemingway aimerait offrir à sa femme et son fils une vie meilleure. Et puis un jour, Hemingway a une drôle d'idée...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Octobre 2005
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Hemingway © Carabas 2005
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
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17/12/2005 | Cassidy
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Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Enfin une bande dessinée du fameux Jason que j'apprécie. J'aime bien les têtes de ces personnages animaliers. Cela ne manque pas d'expressivité rien que dans le regard. C'est déjà en soi une belle réussite dans le fait de transmettre une émotion aux lecteurs. L'image est pourtant simple. La première partie de l'album m'a bien plu. Ensuite, il y a une espèce d'expérimentation des séquences via le point de vue des différents protagonistes qui a un peu tout gâché. On n'arrive pas vraiment à suivre le fil de l'histoire. Cela s'embrouille. L'univers de cet auteur est effectivement particulier. Il nous livre une version forte amusante de la vie du célèbre écrivain Hemingway dans le Paris des années folles. C'est drôle et à la fois caustique.

01/10/2009 (modifier)
Par JAMES RED
Note: 3/5
L'avatar du posteur JAMES RED

Jason est un dessinateur tout à fait atypique dans le milieu de la bande dessinée, considéré à la pointe de l’avant-garde. Hemingway est son deuxième album en couleur aux éditions Carabas. Le décor de son récit est original : la première partie évoque les années 20 à Paris ; des écrivains (dont Hemingway) se retrouvent dans les lieux « branchés » de l’époque et parlent de la bande dessinée à laquelle ils vouent une véritable vénération. Tout est dessiné suivant le même rythme invariable de 9 cases par planche, ce qui donne une ambiance particulière à l’album. La deuxième partie de l’ouvrage part dans une autre direction et propose la description d’un braquage par les protagonistes de la première partie, suivant une variation de point de vue. Un peu dans le style du film l’Ultime Razzia de Kubrick, chaque détail a son importance et peut être contredit ou confirmé par le point de vue du personnage suivant. Si l’exercice de style est intéressant, il est parfois difficile de distinguer les personnages, tant ils se ressemblent. Ceux-ci sont dessinés dans un style animalier. En définitive, cet album est une œuvre originale à découvrir.

30/08/2006 (modifier)
Par Cassidy
Note: 3/5

Et si les figures de proue de la "Lost Generation" avaient été auteurs de BD ? Au lieu de devenir des vedettes de la littérature, ils auraient mal tourné, et mal fini. Voilà, vite résumé, l'argument de "Hemingway", qui commence comme ce qu'on appelle un "roman graphique" sur BDthèque, avec les galères de 4 auteurs de bandes dessinées en mal d'argent, d'amour et de reconnaissance, et qui à mi-parcours, se transforme en polar à points de vue multiples façon Pulp Fiction. Deux genres tellement surexploités qu’il devient difficile d’en faire quelque chose d’original. D’ailleurs le scénario de chacune des deux parties est extrêmement classique ; c’est le mélange des genres et la rupture surprenante entre les deux parties de l’histoire qui permettent à cet album de sortir un peu du rang, de ne pas simplement être une énième histoire sur ces sujets. Ceci, allié au style Jason, noir, mélancolique et constamment hanté par la mort, donne à "Hemingway" son petit charme. C’est à ma connaissance son album le plus abordable ; facile à suivre et à comprendre, il pourrait séduire ceux qui jusqu’ici n’accrochent pas trop à l’univers de l’auteur scandinave, mais peut-être décevoir ceux qui aiment ses titres plus mystérieux, oniriques, abscons. Pour ma part, je n’ai pas adoré, mais j’ai bien aimé.

17/12/2005 (modifier)