Tome 2
Voilà un petit trésor de BD que j’ai découvert par hasard et qui m’a littéralement emballé : pas un chef d’œuvre certes mais un véritable coup de cœur, c’est sûr.
Plusieurs histoires forment ce tome 2 des aventures du sympathique libraire Jérôme d’alphagraph. Avec un ton à la fois intimiste et universel Nylso démontre qu’il excelle dans l’art difficile de trouver la justesse de propos pour faire sourire, charmer et envoûter son public. Jérôme adore les livres, et ça tombe bien puisqu’il travaille dans une librairie, et ça c’est un rêve que partagent pas mal de gros lecteurs. De plus il se met à écrire, et c’est aussi un rêve ou une réalité que partagent également nombre de gros lecteurs. Bref, impossible de ne pas s’identifier à ce petit bonhomme gai et enjoué qui dégage une fraîcheur revigorante en ne vivant que pour et que par ses passions.
A travers ses pérégrinations au travail, en dehors, ses lectures nocturnes dans sa roulotte, ses discussions avec sa bourrique ou ses ami(e)s, on suit le héros en permanence. Pourtant à aucun moment on ne s’ennuie, et à aucun moment les histoires ne deviennent répétitives. Il se dégage de cet album un concentré de poésie, de tendresse et de bien être qui m’a procuré un excellent moment de lecture.
Alors oui le dessin noir et blanc est minimaliste à souhait, plus proche des illustrations de Sempé pour « Le petit nicolas » que des merveilles en couleurs directes de certains des grands dessinateurs du genre. Alors oui aussi, les cases sont minuscules et le décor ne fourmille pas de détails. Mais l’essentiel est bien là. Ajoutez à cela un texte inspiré, des dialogues gais et loin d’être idiots, et vous obtenez un superbe récit à découvrir au plus vite.
Le premier Rabaté que je lis, et j'aime beaucoup. Pas de véritable histoire, juste un prétexte pour dessiner et découvrir.
Les couleurs un peu passées et le dessin brouillon font bien passer le message : on est là comme ça, par hasard, on gribouille notre vie, on se laisse porter par les événements.
C'est sympathique, ça se lit sans peine, ça laisse une agréable sensation.
Librement adapté du conte de Honoré Beaugrand, La chasse galerie est avant tout un bel ouvrage. Les éditions de la Pastèque situées à Montréal ont permis la réalisation de cet album d’une trentaine de planches inspirées par les contes et légendes québécois. Le récit se fait donc sous forme d’histoire qu’on raconte le soir au coin du feu à toute une assemblée. C’est une histoire de bûcherons un peu trop portés sur le rhum et sur les femmes, une histoire fantastique, avec le diable et l’église, bref, tous les ingrédients du conte populaire qui se transmet de générations en générations.
Vanoli signe un récit fluide et s’appuyant sur un tempo rapide, sans longueur ni défaillance. Mais surtout il signe là des planches d’une beauté toute particulière, parmi les plus belles de sa production, avec ces arbres chargés de neige qui servent de vagues au canoë des bûcherons, ces tempêtes de neige, et ces pleines pages sur lesquelles viennent s’incruster une ou deux autres cases en forme de cercle, à la manière de l’excellent Décaméron du même auteur.
Voilà une manière agréable de découvrir ou de redécouvrir Vanoli, avec en plus la satisfaction de découvrir un conte populaire en provenance de nos cousins du Québec.
Alors là franchement, ce manga est génial.
On est projeté dans un monde médiéval japonais mais les costumes sont plutôt actuels, ce qui fait qu'on est perdu entre le passé et le futur.
Le manga commence en pleine guerre contre les Yungs, un peuple de guerriers. Au début on met un peu de temps à se mettre dedans car tout est inconnu et nouveau mais ça vient vite et l'histoire n'est pas du tout « fouilli » finalement.
C'est l'histoire de Chonchu, le "fils du démon" qui ne laisse derrière lui que souffrances et de son frère jumeau Ulfasso qui aurait du devenir démon à la place de Chonchu. C'est un face à face entre 2 frères...
Quand aux dessins c'est du grand art: effets de flou dans les combats pour rendre le mouvement, dessins très aérés et lisibles....
Franchement c'est les meilleurs dessins que j'ai vu depuis longtemps.
En conclusion c'est que du bon!!!
Superbe bd et malgré un dessin très "simple" au 1er abord, il convient tout à fait à l'histoire ! Une histoire de gangsters, de belles femmes, de voitures américaines et de mafieux sans scrupules : j'adore !
Dommage que la bd se lise assez vite ...
J'acheterait la suite.
Soyons clair, je suis en général très fan du travail de Jodorowsky, que ce soit en BD ou au cinéma. Gilles Hamesh n'est au final pas vraiment surprenant, c'est juste encore plus déjanté, irrévérencieux et iconoclaste que ses autres oeuvres, ce qui n'est pas peu dire. Gilles Hamesh est une raclure, une vraie, qui se fait chier dessus, ne vit que pour le stupre et la pourriture, tombe avec délice dans l'anthropophagie et n'aide les gens que pour son propre profit. Il y a dans le comportement de ce fumier quelques similitudes avec Harvey Keitel, le Bad Lieutenant de Ferrara, sauf que Gilles Hamesh ne connaitra jamais la rédemption (il ne la recherche pas vraiment il faut dire).
Le dessin est vraiment bien foutu, tout à fait adapté au type d'histoire: un peu sale mais sacrément maîtrisé. Je suis juste un peu circonspect sur le format, ça aurait mérité des pages plus grandes, on ne perdrait pas, je pense, cette sensation d'étouffement et cela permettrait une lecture un peu plus fluide.
Bref, un Jodo dopé à la testostérone a produit ici une oeuvre rare, dans tous les sens du termes. La plus dure de ces séries avec Juan Solo, immanquable à mon avis mais qui ne plaira clairement pas à tout le monde.
Une série très complète grâce à Corbeyran.
Un scénario palpitant et plein de rebondissements. On se laisse facilement séduire par cette série. Graphiquement, le dessin est recherché, travaillé, servi par une colorisation aussi très élaborée.
Bravo !
Un concentré d'humour à l'état pur, un zeste de charisme avec le capitaine Kiff et un second degré à faire mourir ... de rire !
Des gags à ne pas manquer !
L'humour de Dav est tout simplement à mourir de rire.
Les situations sont toutes aussi grotesques les unes que les autres (un sandwich qui parle, une perso qui s'apelle Nohl-Waine et qui a gagné la Flibustor Academy, un clôneur qui recompose l'équipage de Kiff alors qu'ils étaient digérés, ...)
C'est vrai l'humour est un peu gore (il faut pas avoir peur de voir du vomi, du caca ou autre... lol) mais ce sont les situations extrêmes qui font se marrer !
Côté dessin, c'est le style de Dav, un style bien à lui qui a le talent de caricaturer à mort ses persos !!!
Un pur momment de plaisir. Bienvenu(e) dans l'univers de Dav !
Très belle série pleine de poésie et de tendresse, qui me fait penser sous certains points au merveilleux "Peter Pan" de Loisel (surtout pour la petite communauté perdue au milieu d'un univers hostile mais magnifique).
Les différents personnages présentés se révèlent être intéressants et fouillés, alors que l'intrigue principale ne souffre d'aucun temps mort.
toutefois, ne vous étonnez pas si la quête première n'apparaît pas dès les premières pages du premier tome. En effet, tout le petit univers de Gibelin se devait de nous être présenté avec minutie pour nous permettre de mieux apprécier l'ensemble de l'oeuvre des deux auteurs.
Le style graphique de Claire Wendling est quant à lui très efficace, et me rappelle dans son encrage celui de Loisel (décidément !), tout en finesse, mais au trait rapide.
Après les deux premiers tomes, propres mais encore communs dans le trait, le style s'envole complètement et révèle Wendling comme une grande dame de la bande dessinée, dont le dessin est emprunt de poésie, fort et sincère. Vraiment, je suis sous le charme !
La couleur est nickel-chrome, et on sent la finesse du travail d'une femme derrière la plupart des planches de cette très belle BD.
Une belle série, que je vous conseille à tous vivement. :)
Trondheim fait une fois de plus très fort, par le biais de ce petit livre de qualité !
Réflexions sur l'humanité et sa condition, humour parfois noir, souvent pince-sans-rire (mais c'est aussi la griffe de l'auteur que de savoir nous faire rire de la manière la plus naturelle qui soit), tout est mis en place ici pour que l'humour glisse avec une fluidité déconcertante sur les petites histoires, très sombres parfois, de l'auteur.
Le style de dessin est très minimaliste, plus que dans Lapinot. Pour ma part, il me fait beaucoup penser à "Non, non, non", du même auteur. Noir et blanc de rigueur, mais surtout empreint d'un pouvoir narratif étonnant.
Trondheim est le plus grand iconodule du monde de la bande dessinée !!!
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Jérôme d'Alphagraph
Tome 2 Voilà un petit trésor de BD que j’ai découvert par hasard et qui m’a littéralement emballé : pas un chef d’œuvre certes mais un véritable coup de cœur, c’est sûr. Plusieurs histoires forment ce tome 2 des aventures du sympathique libraire Jérôme d’alphagraph. Avec un ton à la fois intimiste et universel Nylso démontre qu’il excelle dans l’art difficile de trouver la justesse de propos pour faire sourire, charmer et envoûter son public. Jérôme adore les livres, et ça tombe bien puisqu’il travaille dans une librairie, et ça c’est un rêve que partagent pas mal de gros lecteurs. De plus il se met à écrire, et c’est aussi un rêve ou une réalité que partagent également nombre de gros lecteurs. Bref, impossible de ne pas s’identifier à ce petit bonhomme gai et enjoué qui dégage une fraîcheur revigorante en ne vivant que pour et que par ses passions. A travers ses pérégrinations au travail, en dehors, ses lectures nocturnes dans sa roulotte, ses discussions avec sa bourrique ou ses ami(e)s, on suit le héros en permanence. Pourtant à aucun moment on ne s’ennuie, et à aucun moment les histoires ne deviennent répétitives. Il se dégage de cet album un concentré de poésie, de tendresse et de bien être qui m’a procuré un excellent moment de lecture. Alors oui le dessin noir et blanc est minimaliste à souhait, plus proche des illustrations de Sempé pour « Le petit nicolas » que des merveilles en couleurs directes de certains des grands dessinateurs du genre. Alors oui aussi, les cases sont minuscules et le décor ne fourmille pas de détails. Mais l’essentiel est bien là. Ajoutez à cela un texte inspiré, des dialogues gais et loin d’être idiots, et vous obtenez un superbe récit à découvrir au plus vite.
Bienvenue à Jobourg
Le premier Rabaté que je lis, et j'aime beaucoup. Pas de véritable histoire, juste un prétexte pour dessiner et découvrir. Les couleurs un peu passées et le dessin brouillon font bien passer le message : on est là comme ça, par hasard, on gribouille notre vie, on se laisse porter par les événements. C'est sympathique, ça se lit sans peine, ça laisse une agréable sensation.
La Chasse-Galerie
Librement adapté du conte de Honoré Beaugrand, La chasse galerie est avant tout un bel ouvrage. Les éditions de la Pastèque situées à Montréal ont permis la réalisation de cet album d’une trentaine de planches inspirées par les contes et légendes québécois. Le récit se fait donc sous forme d’histoire qu’on raconte le soir au coin du feu à toute une assemblée. C’est une histoire de bûcherons un peu trop portés sur le rhum et sur les femmes, une histoire fantastique, avec le diable et l’église, bref, tous les ingrédients du conte populaire qui se transmet de générations en générations. Vanoli signe un récit fluide et s’appuyant sur un tempo rapide, sans longueur ni défaillance. Mais surtout il signe là des planches d’une beauté toute particulière, parmi les plus belles de sa production, avec ces arbres chargés de neige qui servent de vagues au canoë des bûcherons, ces tempêtes de neige, et ces pleines pages sur lesquelles viennent s’incruster une ou deux autres cases en forme de cercle, à la manière de l’excellent Décaméron du même auteur. Voilà une manière agréable de découvrir ou de redécouvrir Vanoli, avec en plus la satisfaction de découvrir un conte populaire en provenance de nos cousins du Québec.
Chunchu (Chonchu)
Alors là franchement, ce manga est génial. On est projeté dans un monde médiéval japonais mais les costumes sont plutôt actuels, ce qui fait qu'on est perdu entre le passé et le futur. Le manga commence en pleine guerre contre les Yungs, un peuple de guerriers. Au début on met un peu de temps à se mettre dedans car tout est inconnu et nouveau mais ça vient vite et l'histoire n'est pas du tout « fouilli » finalement. C'est l'histoire de Chonchu, le "fils du démon" qui ne laisse derrière lui que souffrances et de son frère jumeau Ulfasso qui aurait du devenir démon à la place de Chonchu. C'est un face à face entre 2 frères... Quand aux dessins c'est du grand art: effets de flou dans les combats pour rendre le mouvement, dessins très aérés et lisibles.... Franchement c'est les meilleurs dessins que j'ai vu depuis longtemps. En conclusion c'est que du bon!!!
Inner City Blues
Superbe bd et malgré un dessin très "simple" au 1er abord, il convient tout à fait à l'histoire ! Une histoire de gangsters, de belles femmes, de voitures américaines et de mafieux sans scrupules : j'adore ! Dommage que la bd se lise assez vite ... J'acheterait la suite.
Gilles Hamesh
Soyons clair, je suis en général très fan du travail de Jodorowsky, que ce soit en BD ou au cinéma. Gilles Hamesh n'est au final pas vraiment surprenant, c'est juste encore plus déjanté, irrévérencieux et iconoclaste que ses autres oeuvres, ce qui n'est pas peu dire. Gilles Hamesh est une raclure, une vraie, qui se fait chier dessus, ne vit que pour le stupre et la pourriture, tombe avec délice dans l'anthropophagie et n'aide les gens que pour son propre profit. Il y a dans le comportement de ce fumier quelques similitudes avec Harvey Keitel, le Bad Lieutenant de Ferrara, sauf que Gilles Hamesh ne connaitra jamais la rédemption (il ne la recherche pas vraiment il faut dire). Le dessin est vraiment bien foutu, tout à fait adapté au type d'histoire: un peu sale mais sacrément maîtrisé. Je suis juste un peu circonspect sur le format, ça aurait mérité des pages plus grandes, on ne perdrait pas, je pense, cette sensation d'étouffement et cela permettrait une lecture un peu plus fluide. Bref, un Jodo dopé à la testostérone a produit ici une oeuvre rare, dans tous les sens du termes. La plus dure de ces séries avec Juan Solo, immanquable à mon avis mais qui ne plaira clairement pas à tout le monde.
Le Chant des Stryges
Une série très complète grâce à Corbeyran. Un scénario palpitant et plein de rebondissements. On se laisse facilement séduire par cette série. Graphiquement, le dessin est recherché, travaillé, servi par une colorisation aussi très élaborée. Bravo !
Flibustor
Un concentré d'humour à l'état pur, un zeste de charisme avec le capitaine Kiff et un second degré à faire mourir ... de rire ! Des gags à ne pas manquer ! L'humour de Dav est tout simplement à mourir de rire. Les situations sont toutes aussi grotesques les unes que les autres (un sandwich qui parle, une perso qui s'apelle Nohl-Waine et qui a gagné la Flibustor Academy, un clôneur qui recompose l'équipage de Kiff alors qu'ils étaient digérés, ...) C'est vrai l'humour est un peu gore (il faut pas avoir peur de voir du vomi, du caca ou autre... lol) mais ce sont les situations extrêmes qui font se marrer ! Côté dessin, c'est le style de Dav, un style bien à lui qui a le talent de caricaturer à mort ses persos !!! Un pur momment de plaisir. Bienvenu(e) dans l'univers de Dav !
Les Lumières de l'Amalou
Très belle série pleine de poésie et de tendresse, qui me fait penser sous certains points au merveilleux "Peter Pan" de Loisel (surtout pour la petite communauté perdue au milieu d'un univers hostile mais magnifique). Les différents personnages présentés se révèlent être intéressants et fouillés, alors que l'intrigue principale ne souffre d'aucun temps mort. toutefois, ne vous étonnez pas si la quête première n'apparaît pas dès les premières pages du premier tome. En effet, tout le petit univers de Gibelin se devait de nous être présenté avec minutie pour nous permettre de mieux apprécier l'ensemble de l'oeuvre des deux auteurs. Le style graphique de Claire Wendling est quant à lui très efficace, et me rappelle dans son encrage celui de Loisel (décidément !), tout en finesse, mais au trait rapide. Après les deux premiers tomes, propres mais encore communs dans le trait, le style s'envole complètement et révèle Wendling comme une grande dame de la bande dessinée, dont le dessin est emprunt de poésie, fort et sincère. Vraiment, je suis sous le charme ! La couleur est nickel-chrome, et on sent la finesse du travail d'une femme derrière la plupart des planches de cette très belle BD. Une belle série, que je vous conseille à tous vivement. :)
Genèses Apocalyptiques
Trondheim fait une fois de plus très fort, par le biais de ce petit livre de qualité ! Réflexions sur l'humanité et sa condition, humour parfois noir, souvent pince-sans-rire (mais c'est aussi la griffe de l'auteur que de savoir nous faire rire de la manière la plus naturelle qui soit), tout est mis en place ici pour que l'humour glisse avec une fluidité déconcertante sur les petites histoires, très sombres parfois, de l'auteur. Le style de dessin est très minimaliste, plus que dans Lapinot. Pour ma part, il me fait beaucoup penser à "Non, non, non", du même auteur. Noir et blanc de rigueur, mais surtout empreint d'un pouvoir narratif étonnant. Trondheim est le plus grand iconodule du monde de la bande dessinée !!!