Décidément, Larcenet, il est trop fort :)!
Je suis complètement fan du dessin, qui bien que paraissant simple est vraiment très expressif.
Le scénar de Patrice est excellent lui aussi, autant dans le 1er que dans le second tome.
Bien que l'humour soit assez présent dans Lazar, ces 2 albums sont fort sérieux et touchent à des problèmes graves de la société tels que le racisme ou encore les dangers du nucléaire. Je ne m'attendais pas à voir Larcenet si sérieux mais ça lui réussit très bien.
Bref, un duo qui fonctionne vraiment bien et qui j'espère, ne s'arrêtera pas en si bon chemin!
Blacksad est une série pour laquelle ma note varie entre franchement bien et culte. Les couvertures ne sont pas super belles, ce qui fait reculer les lecteurs. Mais quand on ouvre l'album, on dit "OOuuuuuaaahhh !!!!", les dessins sont très beaux, les couleurs sont très belles aussi. Le scénario du tome 1 est pas mal, moins bon que le suivant qui est culte.
L'histoire avec des animaux ne m'a pas du tout choqué, j'ai beaucoup apprécié cette originalité, surtout que les animaux sont très bien choisis en fonction de leur personnalité et de leurs métier (ex : un boxeur est un gorille).
Régis Loisel (auteur de "Peter Pan" entre autre) avait raison sur toute la ligne à propos de ce qu'il avait écrit dans la préface du tome 1. A lire.
Yiu est une BD très ambitieuse : les thèmes abordés peuvent être dérangeants pour certains comme la religion qui peut devenir du fanatisme. Les auteurs nous montrent là un futur très apocalyptique qui peut très bien devenir réalité si on ne prend pas garde (extrémismes, politique pas très honnête). Je trouve donc l'histoire très intéressante malgré quelques lenteurs du scénario au début. J'espère que dans les prochains tomes, l'histoire se développera un peu plus.
Quant aux dessins ils sont tout simplement magnifiques. Ils sont très lisibles et on dirait qu'on a affaire à des tableaux.
Yiu est donc une BD à avoir si on aime les futurs apocalyptiques.
Cela fait un petit moment que j'avais repéré cette série dont je connaissais déjà le scénariste par le Troisième Testament. J'avoue ne pas être déçu : on a là un suspense prenant, on se sent nous aussi coincé sous l'eau dans ce sous-marin qui pourrait être le cercueil de tous ses occupants. Comme l'ont souligné certains, on a vraiment une réaction physique à la lecture.
La folie gagne tout le monde, elle hante les gens de leur pire cauchemar (un peu à la manière de Sphère). En parallèle on a cette "entité", ce démon, variante du Prédator, qui donne la mort de manière atroce à tous ceux qu'il croise.
Côté dessins, certaines planches sont vraiment superbes, il est vrai qu'on se perd un peu dans les personnages au début, pas évident de les reconnaître. Ils sont tous typés américain, on croit voir un film. J'avoue que je pressens un peu la fin, dans le genre tout est bien qui finit bien, une bonne fin pour un film, mais il y a d'autres faits à détailler comme l'origine de ce lieu et de son peuple.
J'hésite vraiment à mettre la note maximale, mais je n'hésiterai plus si le dernier tome est du même niveau.
Autant j’hésitais beaucoup à lire cet album, autant il m’a plu.
«Harmonica», c’est un joyeux bordel, des dessins et des textes dans tous les sens, plus ou moins travaillés, réalisés à l’aide de techniques diverses et variées. C’est aussi des passages de bd à proprement parler, d’autres de texte illustré, d’autres de croquis commentés, d’autres encore, de purs croquis.
«Harmonica» c’est également de l’humour. Oh, certes spécial, parfois très lourd (le coup du caca par exemple, même si moi je le trouve très drôle...), parfois vraiment léger, parfois de répétition... Et c’est aussi de l’émotion, de la passion, des petites joies, un peu de tragique également.
«Harmonica» c’est plein de choses, mais surtout c’est vivant ! Ce joyeux bordel déborde de vie, c’est un réel plaisir à lire !
Après, on aime ou on n’aime pas... Il est évident que le dessin n’est pas léché, et que ce genre d’album n’est pas ce qu’on fait de plus classique en matière de bande dessinée. Mais pour les amateurs, c’est un petit régal.
Certains diront sans doute qu’il ne s’agit là «que» d’une copie des «Carnet de Bord» de Lewis Trondheim, eh bien oui, c’est vrai, Sfar le dit lui-même d’entrée de jeu : «Lewis fait un carnet pour Angoulême, alors je fais pareil». Et alors ? Cela n’enlève rien à ses qualités...
Ah, et «Harmonica» c’est aussi beaucoup de musique, mais le CD des connauds n’est pas encore disponible...
Ukulélé
Après le joyeux bordel qu’était « Harmonica », Sfar rempile avec cet ouvrage qui lui est un bordel non seulement joyeux mais aussi monumental ! 438 pages débordantes de plein de choses, qu’on feuillette parfois rapidement (croquis), ou qu’on met cinq minutes à lire (dissertations), inutile d’espérer pouvoir lire « Ukulélé » rapidement.
« Harmonica » ressemblait quelque peu aux « Carnet de bord » de Trondheim, en tout cas on y trouvait un certain nombre de séquences très bd. Ici, Sfar se démarque bien plus, car cet album est avant tout un véritable fouillis, un bric-à-brac complet, comme un vieux grenier où l’on aurait jeté pêle-mêle plein de vieux souvenirs : on change de sujet quasiment toutes les deux pages, sans souci de cohérence ou de transition, et parfois il faut lire une page ou deux pour comprendre le début de la nouvelle séquence.
On y trouve un peu de tout, mais sous une forme qui fait beaucoup plus carnet que bd ; soit récits illustrés, images commentées, purs croquis par pages entières, ou encore véritables dissertations, on touche ici aux limites de la bd (façon intéressante de poser la question : « qu’est-ce que la bd »). J’oubliais les numéros de téléphone des copains, les adresses des magasins d’instruments de musique que Sfar aime, un véritable mode d’emploi de guimbarde, un article de Télérama et de Sapristi, etc.
Grâce à tout cet incroyable fouillis, Sfar crée un ton véritablement particulier et personnel. Il le dit lui-même, il aime tout dessiner, et ne peut s’empêcher de tout dessiner. Bin voilà, là il l’a fait… Ah, j’oubliais, le dessin fait très croquis, également, vous ne retrouverez pas ici le même genre de graphisme que dans « Professeur Bell » ou « Le chat du rabbin ».
Alors, à lire ou pas ? Moi je dirais oui, bien sûr, c’est original, atypique et assez intéressant. Mais en tant de pages, on a le temps d’être rassasié, voire même saturé si on lit tout d’un coup. Alors commencez plutôt par « Harmonica » (qui lui ne fait «que» 120 pages), et s’il vous plaît, ruez-vous sur « Ukulélé ».
Dernière chose : le prix. Un peu cher (30 euros), ça fait mal quand on débourse ça pour un livre, mais par rapport aux autres ouvrages de la collection Côtelette, il n’est pas cher du tout.
En tout cas, j’attends la suite (« Parapluie ») avec impatience.
Cette BD m'a fait penser au film "Animal Factory", qui s'en rapproche beaucoup dans le thème.
"Pour public averti".... Oui, ben en effet ! Quelle rage, quelle violence, quel enfer que celui du jeune Ryô, qui va se retrouver dans la jungle du milieu carcéral, avec le plus lourd des crimes à porter sur ses épaules : le meurtre de ses deux parents.
Et c'est donc ainsi que commence cette série époustouflante : l'entrée dans un univers de survie, ou chacun porte un lourd passé qu'il tentera d'expier en cherchant "toujours pire" chez les autres, sûrement pour déculpabiliser... comportement "normal" et fréquent chez les prisonniers. L'assassin de ces propres parents !! Autant l'admettre tout de suite, il est foutu...
Bon, c'est clair que Coq de Combat n'est pas une série fun. C'est noir, vraiment noir, dès les toutes premières pages, et pour une montée en puissance dans l'horreur qui laisse dubitatif. Partout Ryô cherchera le réconfort, partout il passera, au minimum pour la brebis galeuse, au pire pour celui qui doit disparaître.
C'est ainsi que, petit à petit, il va commencer à se comporter de manière bestiale, afin de survivre, instinctivement, dans ce milieu hors du commun.
Le dessin, quant à lui, change de la production manga mainstream pour nous proposer un trait plus européen, qui m'a parfois fait penser à celui de Monster (Urusawa, donc). Il est détaillé et fin, de bonne qualité, rien à dire sur ce plan.
Un regret : la piètre qualité matérielle de ce manga : le papier est en effet... pourri. Y’a pas d'autre mot...
Donc, mauvais point pour le support, mais excellent point pour Coq de Combat !
Si le tome réalisé par Yoan en couleurs directes est un des plus réussis graphiquement, cette série propose un humour accrocheur et une ambiance particulière...
Le style "Héroîc Fantasy" est ici porté en dérision avec de multiples clins d'oeil...Bref, on rigole beaucoup...
J'ai découvert cette BD par hasard, j'ai été attiré par la couverture, j'ai commencé à la lire et j'ai très vite accroché. Le dessin est de bonne qualité et on ressent vite une similitude avec Mulan de Disney. Comme le souligne rOb Meikepis, le rapport jeune-vieux est bien exploité et donne une certaine dimension a cette BD. Le scénario est assez riche, et j'attends avec hâte un futur tome car cette série m'a l'air d'être bien partie.
Joe est un de mes titres favoris parmi les oeuvres de Boiscommun.
C'est une bande dessinée pleine de poésie douce et sombre. La mise en page est superbe et l'économie de dialogues sert parfaitement le propos, en laissant la narration passer par le graphisme.
Je me suis laissée prendre dans l'histoire comme dans les contes de fée de mon enfance. Ce fut un pur moment de détente et de rêverie...
Je ne connais pas du tout la série Spawn, mais je lis Sam & Twitch et HellSpawn car j'aime bien ce que fait Bendis. Concernant cette dernière série, il est vrai que le scénar ne casse pas des briques, mais de là à dire qu'il est mauvais, il y a un monde. La série est composée de nombreuses histoires courtes (en général, un comic-book = une histoire), toutes plus torturées et noire les une que les autres. Ce qui permet à Ashley Wood d'exprimer son immense talent. Et il ne se fait pas prier, le bougre !! Ses illustrations sont vraiment à couper le souffle, toutes on ne peut plus originales et époustouflantes. Bien sûr, le dessin est très sombre et gothique. Mais l'ambiance créée n'en est que plus palpable, glauque et oppressante.
Un bon comics pour qui aime en prendre plein les mirettes.
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Décidément, Larcenet, il est trop fort :)! Je suis complètement fan du dessin, qui bien que paraissant simple est vraiment très expressif. Le scénar de Patrice est excellent lui aussi, autant dans le 1er que dans le second tome. Bien que l'humour soit assez présent dans Lazar, ces 2 albums sont fort sérieux et touchent à des problèmes graves de la société tels que le racisme ou encore les dangers du nucléaire. Je ne m'attendais pas à voir Larcenet si sérieux mais ça lui réussit très bien. Bref, un duo qui fonctionne vraiment bien et qui j'espère, ne s'arrêtera pas en si bon chemin!
Blacksad
Blacksad est une série pour laquelle ma note varie entre franchement bien et culte. Les couvertures ne sont pas super belles, ce qui fait reculer les lecteurs. Mais quand on ouvre l'album, on dit "OOuuuuuaaahhh !!!!", les dessins sont très beaux, les couleurs sont très belles aussi. Le scénario du tome 1 est pas mal, moins bon que le suivant qui est culte. L'histoire avec des animaux ne m'a pas du tout choqué, j'ai beaucoup apprécié cette originalité, surtout que les animaux sont très bien choisis en fonction de leur personnalité et de leurs métier (ex : un boxeur est un gorille). Régis Loisel (auteur de "Peter Pan" entre autre) avait raison sur toute la ligne à propos de ce qu'il avait écrit dans la préface du tome 1. A lire.
Yiu
Yiu est une BD très ambitieuse : les thèmes abordés peuvent être dérangeants pour certains comme la religion qui peut devenir du fanatisme. Les auteurs nous montrent là un futur très apocalyptique qui peut très bien devenir réalité si on ne prend pas garde (extrémismes, politique pas très honnête). Je trouve donc l'histoire très intéressante malgré quelques lenteurs du scénario au début. J'espère que dans les prochains tomes, l'histoire se développera un peu plus. Quant aux dessins ils sont tout simplement magnifiques. Ils sont très lisibles et on dirait qu'on a affaire à des tableaux. Yiu est donc une BD à avoir si on aime les futurs apocalyptiques.
Sanctuaire
Cela fait un petit moment que j'avais repéré cette série dont je connaissais déjà le scénariste par le Troisième Testament. J'avoue ne pas être déçu : on a là un suspense prenant, on se sent nous aussi coincé sous l'eau dans ce sous-marin qui pourrait être le cercueil de tous ses occupants. Comme l'ont souligné certains, on a vraiment une réaction physique à la lecture. La folie gagne tout le monde, elle hante les gens de leur pire cauchemar (un peu à la manière de Sphère). En parallèle on a cette "entité", ce démon, variante du Prédator, qui donne la mort de manière atroce à tous ceux qu'il croise. Côté dessins, certaines planches sont vraiment superbes, il est vrai qu'on se perd un peu dans les personnages au début, pas évident de les reconnaître. Ils sont tous typés américain, on croit voir un film. J'avoue que je pressens un peu la fin, dans le genre tout est bien qui finit bien, une bonne fin pour un film, mais il y a d'autres faits à détailler comme l'origine de ce lieu et de son peuple. J'hésite vraiment à mettre la note maximale, mais je n'hésiterai plus si le dernier tome est du même niveau.
Carnets de Joann Sfar
Coq de combat
Cette BD m'a fait penser au film "Animal Factory", qui s'en rapproche beaucoup dans le thème. "Pour public averti".... Oui, ben en effet ! Quelle rage, quelle violence, quel enfer que celui du jeune Ryô, qui va se retrouver dans la jungle du milieu carcéral, avec le plus lourd des crimes à porter sur ses épaules : le meurtre de ses deux parents. Et c'est donc ainsi que commence cette série époustouflante : l'entrée dans un univers de survie, ou chacun porte un lourd passé qu'il tentera d'expier en cherchant "toujours pire" chez les autres, sûrement pour déculpabiliser... comportement "normal" et fréquent chez les prisonniers. L'assassin de ces propres parents !! Autant l'admettre tout de suite, il est foutu... Bon, c'est clair que Coq de Combat n'est pas une série fun. C'est noir, vraiment noir, dès les toutes premières pages, et pour une montée en puissance dans l'horreur qui laisse dubitatif. Partout Ryô cherchera le réconfort, partout il passera, au minimum pour la brebis galeuse, au pire pour celui qui doit disparaître. C'est ainsi que, petit à petit, il va commencer à se comporter de manière bestiale, afin de survivre, instinctivement, dans ce milieu hors du commun. Le dessin, quant à lui, change de la production manga mainstream pour nous proposer un trait plus européen, qui m'a parfois fait penser à celui de Monster (Urusawa, donc). Il est détaillé et fin, de bonne qualité, rien à dire sur ce plan. Un regret : la piètre qualité matérielle de ce manga : le papier est en effet... pourri. Y’a pas d'autre mot... Donc, mauvais point pour le support, mais excellent point pour Coq de Combat !
Donjon Monsters
Si le tome réalisé par Yoan en couleurs directes est un des plus réussis graphiquement, cette série propose un humour accrocheur et une ambiance particulière... Le style "Héroîc Fantasy" est ici porté en dérision avec de multiples clins d'oeil...Bref, on rigole beaucoup...
Akameshi
J'ai découvert cette BD par hasard, j'ai été attiré par la couverture, j'ai commencé à la lire et j'ai très vite accroché. Le dessin est de bonne qualité et on ressent vite une similitude avec Mulan de Disney. Comme le souligne rOb Meikepis, le rapport jeune-vieux est bien exploité et donne une certaine dimension a cette BD. Le scénario est assez riche, et j'attends avec hâte un futur tome car cette série m'a l'air d'être bien partie.
L'Histoire de Joe
Joe est un de mes titres favoris parmi les oeuvres de Boiscommun. C'est une bande dessinée pleine de poésie douce et sombre. La mise en page est superbe et l'économie de dialogues sert parfaitement le propos, en laissant la narration passer par le graphisme. Je me suis laissée prendre dans l'histoire comme dans les contes de fée de mon enfance. Ce fut un pur moment de détente et de rêverie...
HellSpawn
Je ne connais pas du tout la série Spawn, mais je lis Sam & Twitch et HellSpawn car j'aime bien ce que fait Bendis. Concernant cette dernière série, il est vrai que le scénar ne casse pas des briques, mais de là à dire qu'il est mauvais, il y a un monde. La série est composée de nombreuses histoires courtes (en général, un comic-book = une histoire), toutes plus torturées et noire les une que les autres. Ce qui permet à Ashley Wood d'exprimer son immense talent. Et il ne se fait pas prier, le bougre !! Ses illustrations sont vraiment à couper le souffle, toutes on ne peut plus originales et époustouflantes. Bien sûr, le dessin est très sombre et gothique. Mais l'ambiance créée n'en est que plus palpable, glauque et oppressante. Un bon comics pour qui aime en prendre plein les mirettes.