Rien que les couvertures, le titre et les noms des deux auteurs me faisaient présager une bonne BD; et je n'ai pas été déçu.
Le dessin est très bon, même si, à mes yeux, en deçà de celui du même Griffo sur Monsieur Noir (certaines scènes modernes comme la ville du début ou le tableau de bord de la voiture sont assez moyennes à mon goût). Le choix des couleurs lui aussi n'est pas parfait. Mais globalement, ça reste une BD de très bonne qualité graphique.
Quant au scénario, c'est tout à fait le genre que j'aime. Un peu de philosophie de vie "à part", un peu de fantastique, d'onirique, de l'humour aussi et une fin qui justifie la totalité des deux albums précédents. Le thème de la folie douce est abordée d'une manière sympathique, amusante. Ce n'est pas de la psychologie, encore moins une étude sérieuse de pathologies noires et angoissantes : c'est de la folie façon "entonnoir sur la tête", un petit univers clos (encore une fois un peu à la façon du château de Monsieur Noir mais cette fois en version moderne) où tout est possible. Puis l'intrusion dans ce monde de la "civilisation moderne" ajoute encore de l'intérêt à partir du tome 2.
Ce que je pourrais reprocher à cette Bd est une petite surabondance de texte par moments (notamment les discours de psycho ou de philo sur la folie et la société) qui sont certes intéressants mais qui brisent le rythme et une partie du charme de la BD. C'est d'ailleurs l'autre petit défaut de la BD : un rythme assez inégal et souvent trop lent. Et aussi un petit peu trop de sexe ou d'exhibition, je trouve que ça n'ajoute pas grand chose à l'intérêt du scénario.
Mais pour le reste, pour l'originalité des fous de cette pension, pour le charme du scénario, pour l'humour et pour cette fin qui m'a pris par surprise (pourtant j'aurais dû m'en douter (en fait, j'ai compris juste la page avant que tout soit dévoilé)), je trouve que c'est un diptyque très abouti et très sympathique.
Un bon thriller/action qui se situe dans un futur proche. Fidèle depuis le tome 1, mon intérêt se confirme après lecture du tome 6 (qui vient de sortir). Un mélange réussi de Sf, d'action, de suspense et de violence.
On retrouve dans cette deuxième « saison » ce qui a fait la qualité et le succès de la première : une intrigue archéologico-policière passionnante, une hypothèse « historique » qui pourrait ébranler tout le monde occidental, et des exécutants (les dessinateurs) de talent. Avec une équipe réduite à deux dessinateurs et un coloriste, cette nouvelle orientation permet une meilleure appréhension de l’histoire. Plus qu’une introduction, ce « premier » tome entre de plein pied dans l’action. On n’a pas de répit.
Vite, la suite !
Les années 1960 furent une époque capitale pour les Etats-Unis. En particulier pour sa société et ses mœurs. Racisme, homophobie, telles sont les haines auxquelles sera confronté Toland. Un sujet fort, qui permet de ne pas oublier que rien n’a vraiment changé depuis 40 ans. Cette histoire est celle d’un jeune homme embarqué malgré lui sur plusieurs fronts, qui tentera de « guérir » son homosexualité avec une liaison hétérosexuelle dont il ne saura jamais si elle était sincère ou non.
C’est une histoire très prenante, pas vraiment crue mais probablement en partie autobiographique. Le dessin d’Howard Cruse, proche de celui de Crumb, n’est pas très beau, mais l’histoire est tellement forte qu’on l’oublie.
Je ne connaissais pas Cosey. Mais plus je lis ses albums, plus je découvre un auteur à part, passionné de nature et de rapports humains. Cet album est sans prétention, il fait appel à une histoire simple, mais qui touche en plein cœur. C’est un très bon album, empreint de poésie et de bons sentiments les grincheux diront que c’est gnan-gnan ; si j’avais lu ça il y a 5 ou 10 ans, j’aurais peut-être eu la même réaction. Non, là, c’est frais et intelligent.
Chabouté a écrit ce roman graphique comme un film. Avec une courte séquence introductive, des plans divisés en plusieurs chapitres… Son écriture, aussi bien que son dessin, pointilleux et sans concession, permettent de se transposer très vite dans l’ambiance de ce film noir, pessimiste et oppressant. Il place ici et là des perles d’humour acide, comme pour respirer dans les moments de forte tension. La révélation finale m’a même surpris, même si je la trouve un poil trop courte.
Un seul regret, ça se lit trop vite, malgré les 143 pages. Chabouté est un futur grand.
1er cycle :
Travis j'ai vraiment bien aimé.
Le dessin fait très science-fiction je trouve avec un trait plutôt épais et des couleurs très vives. Je pense que tout comme dans la Nef des fous ou dans DCEDC, pour ne citer qu'eux, le dessin colle parfaitement à l'ambiance de la série.
Le scénario est bon dans l'ensemble. Le premier album est pour moi le meilleur puis à chaque album, je trouve que le niveau du scénario baisse d'un cran... Dommage !!!
Travis est une lecture qui ne prend pas la tête et qui détend avec une bonne action et des personnages charismatiques.
Je conseille donc l'achat de cette BD mais elle n'est pas un immanquable.
2nd cycle :
Un soupçon moins bien que le 1er cycle mais très sympa quand même. Petite déception de voir le dessinateur changer pour le tome 6.2 même si Quet revient pour le 7ème tome... Je maintiens ma note de 4/5 sans hésiter.
J'adore ce manga !!!
C'est la première fois qu'un auteur me prend aux tripes comme cela. Endo ne fait pas dans la dentelle, il dépeint un monde terrible mais finalement pas si éloigné que cela du nôtre, ou la vie des faibles ne vaut pas tripette. Chez l'auteur, mieux vaut être un salaud lourdement armé qu'un bon samaritain plein de bon sentiments (l'espérance de vie de ce dernier ne dépassant guère une ou deux pages...).
"Ames sensibles s'abstenir!", cette oeuvre est l'une des plus violentes tous médias confondus qu'il m'ait été donné d'appréhender!!! Cependant à l'instar de films tels que la trilogie des "Parrains" ou "Scarface", je n'ai pas eu la sensation d'avoir à faire à une violence gratuite, l'auteur s'en servant avant tout de moteur pour l'évolution de ses personnages. Ainsi l'histoire nous narre le parcours initiatique d'un jeune garçon jusqu'ici épargné par la vie, qui va devoir faire des choix car sa survie en dépend, même si cela implique perdre son innocence voire son âme.
Un grand Manga pour lecteurs avertis cependant.
J'ai longuement hésité à acheter cette série, l'histoire m'attirait mais je butais sur le dessin...
... Et puis comme d'habitude j'ai craqué et je dois dire que je ne le regrette pas. Certes le dessin n'est toujours pas ce qui se fait de mieux, mais je crois que le principal ne se situe pas là.
C'est une oeuvre extrêmement bien documentée, on sent que l'auteur possède son sujet sur le bout des doigts. Il montre ce qu'est le KKK aux USA, son emprise sur la société américaine au quotidien et les exactions commises au nom d'idées nauséabondes mais ancrées dans la culture d'une frange non négligeable de la population de ce pays.
Je regrette simplement que les auteurs aient pris le parti de traiter chaque histoire en un seul et unique tome ce qui, à mon avis, ne leur permet guère de "construire" leurs personnages et de nous éclairer sur leurs motivations profondes. En cela cette série perd (un peu) de sa dimension pédagogique et quelque part de sa force.
En tant normal, je ne suis pas fan du shônen-type. Entendez ces histoires de jeunes novices qui découvrent un monde qu'ils ignoraient, qui se révèlent très doués et qui d'épreuve en épreuve parviennent au sommet. Et de ce point de vue, hormis le sujet (le go) Hikaru no go ne présente résolument aucune originalité.
Et pourtant... pourtant... on se laisse happer par l'histoire, on n'est même pas gêné par le côté répétitif, on en redemande. Pour une fois, l'histoire est parfaitement crédible, sans doute parce qu'il s'agit d'exploits intellectuels plutôt que physiques (et puis les génies précoces de go, ça existe vraiment). Les personnages, Sai en tête, sont attachants. L'idée du fantôme du joueur de go (Sai) est excellente puisqu'elle fixe dès le début de l'histoire le but à atteindre, et qu'on ne le perd jamais de vue.
Bref, c'est très bien fichu, ça donne envie d'apprendre à jouer au go. Et franchement, rendre passionnant un manga où se succèdent des parties de go, c'est très très fort.
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La pension du docteur Eon
Rien que les couvertures, le titre et les noms des deux auteurs me faisaient présager une bonne BD; et je n'ai pas été déçu. Le dessin est très bon, même si, à mes yeux, en deçà de celui du même Griffo sur Monsieur Noir (certaines scènes modernes comme la ville du début ou le tableau de bord de la voiture sont assez moyennes à mon goût). Le choix des couleurs lui aussi n'est pas parfait. Mais globalement, ça reste une BD de très bonne qualité graphique. Quant au scénario, c'est tout à fait le genre que j'aime. Un peu de philosophie de vie "à part", un peu de fantastique, d'onirique, de l'humour aussi et une fin qui justifie la totalité des deux albums précédents. Le thème de la folie douce est abordée d'une manière sympathique, amusante. Ce n'est pas de la psychologie, encore moins une étude sérieuse de pathologies noires et angoissantes : c'est de la folie façon "entonnoir sur la tête", un petit univers clos (encore une fois un peu à la façon du château de Monsieur Noir mais cette fois en version moderne) où tout est possible. Puis l'intrusion dans ce monde de la "civilisation moderne" ajoute encore de l'intérêt à partir du tome 2. Ce que je pourrais reprocher à cette Bd est une petite surabondance de texte par moments (notamment les discours de psycho ou de philo sur la folie et la société) qui sont certes intéressants mais qui brisent le rythme et une partie du charme de la BD. C'est d'ailleurs l'autre petit défaut de la BD : un rythme assez inégal et souvent trop lent. Et aussi un petit peu trop de sexe ou d'exhibition, je trouve que ça n'ajoute pas grand chose à l'intérêt du scénario. Mais pour le reste, pour l'originalité des fous de cette pension, pour le charme du scénario, pour l'humour et pour cette fin qui m'a pris par surprise (pourtant j'aurais dû m'en douter (en fait, j'ai compris juste la page avant que tout soit dévoilé)), je trouve que c'est un diptyque très abouti et très sympathique.
Vlad
Un bon thriller/action qui se situe dans un futur proche. Fidèle depuis le tome 1, mon intérêt se confirme après lecture du tome 6 (qui vient de sortir). Un mélange réussi de Sf, d'action, de suspense et de violence.
I.N.R.I
On retrouve dans cette deuxième « saison » ce qui a fait la qualité et le succès de la première : une intrigue archéologico-policière passionnante, une hypothèse « historique » qui pourrait ébranler tout le monde occidental, et des exécutants (les dessinateurs) de talent. Avec une équipe réduite à deux dessinateurs et un coloriste, cette nouvelle orientation permet une meilleure appréhension de l’histoire. Plus qu’une introduction, ce « premier » tome entre de plein pied dans l’action. On n’a pas de répit. Vite, la suite !
Stuck Rubber Baby (Un Monde de différence)
Les années 1960 furent une époque capitale pour les Etats-Unis. En particulier pour sa société et ses mœurs. Racisme, homophobie, telles sont les haines auxquelles sera confronté Toland. Un sujet fort, qui permet de ne pas oublier que rien n’a vraiment changé depuis 40 ans. Cette histoire est celle d’un jeune homme embarqué malgré lui sur plusieurs fronts, qui tentera de « guérir » son homosexualité avec une liaison hétérosexuelle dont il ne saura jamais si elle était sincère ou non. C’est une histoire très prenante, pas vraiment crue mais probablement en partie autobiographique. Le dessin d’Howard Cruse, proche de celui de Crumb, n’est pas très beau, mais l’histoire est tellement forte qu’on l’oublie.
Joyeux Noël, May !
Je ne connaissais pas Cosey. Mais plus je lis ses albums, plus je découvre un auteur à part, passionné de nature et de rapports humains. Cet album est sans prétention, il fait appel à une histoire simple, mais qui touche en plein cœur. C’est un très bon album, empreint de poésie et de bons sentiments les grincheux diront que c’est gnan-gnan ; si j’avais lu ça il y a 5 ou 10 ans, j’aurais peut-être eu la même réaction. Non, là, c’est frais et intelligent.
La Bête
Chabouté a écrit ce roman graphique comme un film. Avec une courte séquence introductive, des plans divisés en plusieurs chapitres… Son écriture, aussi bien que son dessin, pointilleux et sans concession, permettent de se transposer très vite dans l’ambiance de ce film noir, pessimiste et oppressant. Il place ici et là des perles d’humour acide, comme pour respirer dans les moments de forte tension. La révélation finale m’a même surpris, même si je la trouve un poil trop courte. Un seul regret, ça se lit trop vite, malgré les 143 pages. Chabouté est un futur grand.
Travis
1er cycle : Travis j'ai vraiment bien aimé. Le dessin fait très science-fiction je trouve avec un trait plutôt épais et des couleurs très vives. Je pense que tout comme dans la Nef des fous ou dans DCEDC, pour ne citer qu'eux, le dessin colle parfaitement à l'ambiance de la série. Le scénario est bon dans l'ensemble. Le premier album est pour moi le meilleur puis à chaque album, je trouve que le niveau du scénario baisse d'un cran... Dommage !!! Travis est une lecture qui ne prend pas la tête et qui détend avec une bonne action et des personnages charismatiques. Je conseille donc l'achat de cette BD mais elle n'est pas un immanquable. 2nd cycle : Un soupçon moins bien que le 1er cycle mais très sympa quand même. Petite déception de voir le dessinateur changer pour le tome 6.2 même si Quet revient pour le 7ème tome... Je maintiens ma note de 4/5 sans hésiter.
Eden - It's an Endless World!
J'adore ce manga !!! C'est la première fois qu'un auteur me prend aux tripes comme cela. Endo ne fait pas dans la dentelle, il dépeint un monde terrible mais finalement pas si éloigné que cela du nôtre, ou la vie des faibles ne vaut pas tripette. Chez l'auteur, mieux vaut être un salaud lourdement armé qu'un bon samaritain plein de bon sentiments (l'espérance de vie de ce dernier ne dépassant guère une ou deux pages...). "Ames sensibles s'abstenir!", cette oeuvre est l'une des plus violentes tous médias confondus qu'il m'ait été donné d'appréhender!!! Cependant à l'instar de films tels que la trilogie des "Parrains" ou "Scarface", je n'ai pas eu la sensation d'avoir à faire à une violence gratuite, l'auteur s'en servant avant tout de moteur pour l'évolution de ses personnages. Ainsi l'histoire nous narre le parcours initiatique d'un jeune garçon jusqu'ici épargné par la vie, qui va devoir faire des choix car sa survie en dépend, même si cela implique perdre son innocence voire son âme. Un grand Manga pour lecteurs avertis cependant.
Amerikkka
J'ai longuement hésité à acheter cette série, l'histoire m'attirait mais je butais sur le dessin... ... Et puis comme d'habitude j'ai craqué et je dois dire que je ne le regrette pas. Certes le dessin n'est toujours pas ce qui se fait de mieux, mais je crois que le principal ne se situe pas là. C'est une oeuvre extrêmement bien documentée, on sent que l'auteur possède son sujet sur le bout des doigts. Il montre ce qu'est le KKK aux USA, son emprise sur la société américaine au quotidien et les exactions commises au nom d'idées nauséabondes mais ancrées dans la culture d'une frange non négligeable de la population de ce pays. Je regrette simplement que les auteurs aient pris le parti de traiter chaque histoire en un seul et unique tome ce qui, à mon avis, ne leur permet guère de "construire" leurs personnages et de nous éclairer sur leurs motivations profondes. En cela cette série perd (un peu) de sa dimension pédagogique et quelque part de sa force.
Hikaru no Go
En tant normal, je ne suis pas fan du shônen-type. Entendez ces histoires de jeunes novices qui découvrent un monde qu'ils ignoraient, qui se révèlent très doués et qui d'épreuve en épreuve parviennent au sommet. Et de ce point de vue, hormis le sujet (le go) Hikaru no go ne présente résolument aucune originalité. Et pourtant... pourtant... on se laisse happer par l'histoire, on n'est même pas gêné par le côté répétitif, on en redemande. Pour une fois, l'histoire est parfaitement crédible, sans doute parce qu'il s'agit d'exploits intellectuels plutôt que physiques (et puis les génies précoces de go, ça existe vraiment). Les personnages, Sai en tête, sont attachants. L'idée du fantôme du joueur de go (Sai) est excellente puisqu'elle fixe dès le début de l'histoire le but à atteindre, et qu'on ne le perd jamais de vue. Bref, c'est très bien fichu, ça donne envie d'apprendre à jouer au go. Et franchement, rendre passionnant un manga où se succèdent des parties de go, c'est très très fort.