Les derniers avis (31333 avis)

Couverture de la série Carthago
Carthago

Je n'avais jamais entendu parler jusqu'à la semaine dernière de Carthago. Ma libraire a vite corrigé le tir avec la sortie récente du deuxième tome. C'est l'histoire d'une foultitude de personnes qui au fil des âges (de l'antiquité à aujourd'hui) ont croisé le chemin d'animaux préhistoriques, censés avoir disparus il y a des millions d'années. L'histoire est parsemée de nombreux flashbacks, et plus particulièrement centrée sur une océanographe qui se retrouve embarquée dans une "chasse" au megalodon (l'ancêtre du requin blanc, autrement plus gros, le prédateur le plus puissant qu'ait connu notre planète). Ajoutez à cela une compagnie ultra-puissante (qui donne son nom à la série et qui va certainement jouer un grand rôle plus tard) qui tient à cacher la possible existence de ces monstres (pour contenter les actionnaires de ses filiales d'extraction de gaz), une petite fille à la sensibilité particulière, des cétacés totalement désorienté, et vous obtenez une série vraiment palpitante, au dessin classique mais très réussi, et qui laisse le lecteur dans un brouillard total sur l'issue de cette saga. Pourvoir les autres futurs tomes puissent être de ce niveau et distiller aussi savamment découvertes et suspense. RV dans 3 ans pour le tome 3 !

22/02/2009 (modifier)
Par fonch001
Note: 4/5
Couverture de la série Angel Heart
Angel Heart

Tsukasa Hojo est un maitre, que dis-je, un esthète de l'art pictural séquentiel. Ses œuvres font l'unanimité (Cat's eye, F.Compo, City Hunter,...). Et une fois encore M. Hojo nous surprend avec une œuvre encore plus belle que les précédentes. Une question M. Hojo : vous n'en avez pas marre d'être au top ? Bon plus sérieusement, "Angel Heart" est l'aboutissement de la maitrise de cet art qu'est la BD tant dans le trait que dans la mise en page, cette œuvre est encore meilleure graphiquement que City Hunter. Je suis d'autant plus surpris de retrouver une caractéristique du "style Hojo" : L'impossibilité de distinguer les personnages féminins, tous dessinés de manière identique. Allez, encore un dernier effort M. Hojo, votre héroïne est une adolescente, ne la faites pas ressembler à une trentenaire BCBG s'il vous plait. Dès le premier tome, l'auteur nous affirme qu'il ne s'agit pas de la suite de City Hunter mais d'une "alternative" (comprenne qui pourra). Nous avons donc les mêmes personnages (à quelques exceptions près), les mêmes lieux (à quelques exceptions près), les mêmes passés (à quelques exceptions près) et les mêmes aventures (à quelques exceptions près)... Mouais, ça commence à faire beaucoup d'exceptions tout ça. A se demander s'il n'aurait pas mieux valu créer une œuvre avec des personnages totalement différents. D'autant que si l'héroïne d'"Angel heart" est A-Xiang, petit à petit son rôle diminue dans la série et devient le rôle d'une potiche sans intérêt pour laisser sa place à Ryo Saeba qui devient de plus en plus le personnage central (est-ce là une déviance involontaire due à la trop grande habitude de dessiner ce personnage M. Hojo ?). Finalement seule l'atmosphère, le rythme de cette œuvre lui confèrent réellement sa propre identité. Exit l'humour de City Hunter, ici le ton est sérieux, voire solennel, et les situations dramatiques succèdent aux situations dramatiques durant des tomes et des tomes sans répit. Cette immersion dans le sentimentalisme laissera des impressions contrastées aux lecteurs : On déteste une œuvre larmoyante et jouant trop sur la corde sensible ou on adore une œuvre poignante et haletante. C'est selon la sensibilité de chacun. Pour ma part j'ai aimé, mais je comprends que ça puisse taper sur le système. Ce manga m'a plu malgré quelques défauts, mais les nombreuses incohérences entre City Hunter et sa suite (car c'est bien une suite puisqu'il est préférable de connaitre City Hunter avant de lire "Angel Heart") me font réserver la note maximale pour une autre fois.

10/09/2007 (MAJ le 22/02/2009) (modifier)
Par fonch001
Note: 4/5
Couverture de la série Antarès
Antarès

J'ai totalement retrouvé l'esprit et le rythme du premier cycle Aldébaran dans cette BD. Pour mon plus grand plaisir. Donc une nouvelle fois au niveau graphique, c'est très joli, les personnages très soignés (malgré un aspect un brin figé dans les positions -- genre roman photo -- et des yeux peu expressifs) mais surtout les paysages invitent aux voyages et on entre totalement dans ce monde imaginaire avec un réel plaisir. Encore une fois, on découvre une œuvre au rythme savoureusement entretenu, avec des mystères savoureusement entretenus, des personnages pour la plupart connus et hauts en couleurs... Bref ces deux premiers tomes sont prometteurs, vivement la suite.

31/10/2007 (MAJ le 21/02/2009) (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5
Couverture de la série Les Nouveaux pirates
Les Nouveaux pirates

Un chouette album qui plaira tant aux « vraiment djeunes » qu’aux plus vieux. Une histoire « simple » réunit ici quelques thèmes puisés dans des classiques du roman d’aventure tels Moby Dick, Peter Pan, Pinocchio aussi. Cette forme de clin d’œil générée par Richerand fait mouche car l’auteur fait montre d’un humour assez décalé pour un voyage en « absurdie » dont on revient content. Richerand a ici créé un joli « petit monde » peuplé de personnages vraiment drôles qui vivent au travers de Thomas. Le graphisme ?… un trait fin, net, souvent piqué de détails pour une mise en scène attractive qui n’a pas peur de « jouer » dans de grandes cases. Histoire fantastique, ces « pirates » plaisent par une fantaisie assez débridée, des rencontres imaginatives et un humour qui fait mouche. Que demander de plus ?… Fort plaisant.

21/02/2009 (modifier)
Par pewi
Note: 4/5
Couverture de la série Le Jardin des glaces
Le Jardin des glaces

Servais explique bien ce qui l'a poussé à construire l'histoire telle qu'elle est. Cela me donne des éléments d'analyse pour savoir pourquoi je n'ai pas aimé quelques éléments du scénario. Je trouve l'histoire vraiment bien structurée autour du personnage principal et de la problématique du saccage aveugle de la planète par l'homme, avec des recettes qui ont fait leurs preuves en BD : entremêlement présent/passé ou encore la perturbation d'un personnage tiers. Par contre le traitement des sentiments amoureux m'ont parus très maladroit, trop en surimpression. Je préfère la subtilité et la finesse pour développer ce thème. Le gros point positif c'est le dessin qui non seulement souligne parfaitement l'histoire mais aussi offre une très jolie vitrine pour les amoureux de la nature. J'ai rarement vu un tel soin dans le coloriage. C'est pour ça que je conseille l'achat de cette BD.

21/02/2009 (MAJ le 21/02/2009) (modifier)
Par Hook83
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Alpha
Alpha

Je suis étonné des avis que je viens de lire à propos de la série "Alpha", et je vais prendre un peu de temps pour défendre cette série. Je peux comprendre que nous ayons tous un avis différent, et je donne donc le mien. Alpha est à mon sens une série de très bonne qualité, tant au niveau du scénario (complexe souvent mais bien ancrée dans une réalité de jeux de pouvoir ...), que du dessin, qui est extrêmement bien ficelé, et très très réaliste. Ce côté ultra réaliste peut éventuellement donner une impression de statique à certains lecteurs, mais des détails techniques permettent, avec un peu de recul, de très bien suivre la narration et de donner du mouvement à l'ensemble. Ce qui est tout de même la base d'une bande dessinée, c'est de raconter une histoire !! ... et les auteurs y arrivent parfaitement à mon sens. Les histoires sont particulièrement réalistes ; le dessinateur est russe et à commencé les premiers volumes à Moscou je crois, et il a contribué à guider le scénariste des 2 premiers volumes vers la réalité plutôt que vers ce que nous, nous croyons juste... Le scénariste actuel et ayant repris la série, est à mon sens un bon conteur, qui brouille les pistes avec art pour nous perdre dans la complexité des systèmes financiers et politiques, avant de nous ramener à la simplicité de l'expression de pouvoir. Beaucoup de personnages différents peuvent par contre 'perdre' le lecteur (selon des avis d'amis à moi... pas au mien.) Les dessins ont évolué avec les albums, et la sensation un peu lourde et fouillée du dessin s'est grandement allégée avec le temps, pour arriver à une maturité flagrante avec les tomes 8 et 9. La couleur y joue également beaucoup. On peut d'ailleurs regretter que les pages visibles sur internet ne soient que très souvent celles des premiers volumes, moins nettes et moins qualitatives graphiquement, ce qui contribue je pense à une méconnaissance de la série par ceux qui ne la découvre que via les pages web (avis aux intéressés ...). Au final, ne cherchez pas dans alpha des gun-fights, des poursuites en avions ou des nanas à poils avec des gros flingues... Par contre, si vous cherchez une série réaliste, au dessin de qualité, qui s'applique à exprimer les méandres des coulisses des chambres de pouvoir, avec juste ce qu'il faut d'action pour montrer que les agents de la CIA ne sont pas que des planqués ou, à l'inverse des séries US (que j'apprécie, ce n'est pas le sujet...), des fous furieux du Glock ou du Beretta, "Alpha" est pour vous. Des bémols tout de même : il est vrai que le personnage principal n'est pas un héros très charismatique, un peu unidimensionnel, et qu'on a parfois l'impression qu'il est porté par le scénario plutôt que l'inverse ; mais ceci renforce pour moi le côté "agent d'une organisation" qui finalement doit se fondre dans un système. Les rares déviances et initiatives qu'il prend sont d'ailleurs réprimandées par ses supérieurs. Ceci contribue je pense à la réalité de terrain, et pour ma part, ne me gêne pas dans la lecture. Alpha agit donc plus comme un fil directeur que comme un héros classique, et ceci est assez original. Second bémol : le dernier tome. Figure de style assez original, mais destinée vraiment à ceux qui adhèrent à ce que je viens d'exprimer, ce n'est pas une bd classique mais une sorte d'histoire à suivre comme un agent le ferais ; avec des lectures de dossiers, de rapport et de recoupements. Original mais destiné encore une fois à un fan. Pour résumer, Alpha est à mon sens une grande série assez méconnue, voire incomprise, mais qui mérite pleinement de s'y arrêter, ne serais-ce que pour s'y faire son propre avis. Les tomes 6 à 9 (deux histoires de 2 tomes) devant en être la vitrine pour les nombreuses qualités présentes... Bonne lecture à tous.

21/02/2009 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5
Couverture de la série Dimitri Bogrov
Dimitri Bogrov

Roman graphique ou historique ? Il ne m’est pas évident de classer précisément « Dimitri Bogrov » car cette bd mélange ces deux genres ! A ma connaissance, ce one-shot est la première bd des deux auteurs Marion Festraëts et Benjamin Bachelier, j’espère bien qu’ils nous proposeront un autre album car j’ai passé un bon moment de lecture avec « Dimitri Bogrov ». « Dimitri Bogrov » est un personnage qui a réellement vécu, il faut dire qu’il est le frère du grand-père de Marion Festraëts. L’histoire se passe en 1911 en Russie, Dimitri Bogrov vient tout juste d’être nommé Avocat. En revenant chez sa famille, il va faire la connaissance de Loulia dans le train. Loulia est une splendide jeune femme au fort tempérament dont Dimitri va tomber follement amoureux et qui va lui causer sa perte… « Dimitri Bogrov » m’est apparu comme un bon complément à la série « Raspoutine » des éditions Emmanuel Proust car les deux bd nous décrivent la Russie pendant les dernières années du règne de Nicolas II le Tsar. Ainsi, j’ai pu mieux appréhender la situation politique et sociale de ce pays au début du XXème siècle. « Dimitri Bogrov » m’est apparu comme une bd très prenante grâce notamment à une narration efficace. Cette histoire est assez émouvante aussi parce que je trouve que les rapports entre Dimitri et Loulia sont délicieusement romancés (je voudrais rassurer les allergiques aux romans à l’eau de rose : le récit ne tombe jamais dans le mélodrame). Graphiquement, j’ai beaucoup aimé la mise en couleurs de Benjamin Bachelier : les tons utilisés jonglent entre les ambiances froides et chaudes selon l’intensité dramatique des séquences, le résultat donne –à mon avis- des planches de toute beauté (la couverture est vraiment très belle ! Elle donne un bon aperçu du contenu de la bd). Au niveau du dessin pur et dur, Benjamin Bachelier semble privilégier le crayonné au vu des nombreuses traces que l’on voit tout au long de l’album, c’est un style que j’apprécie. Les décors sont –à mon avis- suffisamment détaillés, en tout cas, les paysages et l’architecture typiquement russes que je me fais de ce pays me semblent très correctement retranscrits. Les personnages sont assez facilement identifiables… bref, graphiquement, c’est du bon boulot ! Avec « Dimitri Bogrov », Marion Festraëts et Benjamin Bachelier signent un premier album qui m’est apparu attachant et intéressant. J’ai apprécié le fait que les événements relatés dans cette bd se sont réellement déroulés, j’y ai aimé la façon dont la romance entre les deux personnages principaux a été abordée et la mise en couleurs de Benjamin Bachelier. J’espère bien que ces deux auteurs continueront à réaliser d’autres bd !

21/02/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5
Couverture de la série Wafwaf & Captain Miaou
Wafwaf & Captain Miaou

Je vais vous dire une chose : c’est peut-être une « ch’tite BD de rien du tout », mais un sacré OVNI quand même. Décontenancé je suis. Ca ressemble à une BD animalière, mais ça ne l’est pas. Si l’équipage est constitué d’animaux, si Miaou a les traits d’une sorte de gros pingouin à la barbe fournie, c’est du côté de Wafwaf que « ça ne va pas ». « Il » ne ressemble à rien de connu ! Imaginez une sorte de Shadock mêlé d’un Flagada et d’une très grosse gélule jaune, et vous aurez une petite idée de cette… chose. ET C’EST CA QUI –entre autres- EST ATTRAYANT. Chaque lecteur peut s’imaginer n’importe qu’elle bouille pour ce « héros ». L’histoire ?… euh… c’est comme qui dirait une histoire de pirates. Mais c’est complètement déjanté et quelques parodies agrémentent en plus une lecture où l’humour et l’inattendu font bon ménage. Le dessin ?… curieux. Les personnages sont tracés en trois « coups de cuillers à pot » MAIS les navires bénéficient d’une grande attention et sont même fort détaillés. B-GNET, l’auteur, ne se prend pas du tout au sérieux et signe ici un album vraiment à part, déjanté, astucieux dans sa créativité, plein de bonne humeur ; album qui m’a laissé –d’une certaine façon- assez pantois et qui, l’air de rien, peut être lu à des ch’tis qui, j’en suis sûr, en riront d’un vrai bon cœur. Les « plus vieux » ?… même moi, à 55 balais, j’ai apprécié cet espèce de « renouveau » graphique et imaginatif. C’est vous dire. Un album… « bien »… dans le sens généreux du terme.

20/02/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série La Vie de Victor Levallois
La Vie de Victor Levallois

'La Vie de Victor Levallois' est une bonne série d'aventure. J'ai trouvé les scénarii très bons et captivants, plusieurs personnages étaient intéressants et Stanislas a un style de dessin que j'aime beaucoup. Mais ce que j'ai surtout aimé dans cette bande dessinée c'est l'ambiance des années 40-50 avec tous ses gangsters, ses asiatiques qui veulent se révolter contre l'autorité des blancs, ses aventuriers, etc. Je pense tout de même que ce n'est pas tout le monde qui est fait pour cette série. Certains pourraient trouver les histoires vides et sans intérêt.

20/02/2009 (modifier)
Par Fable
Note: 4/5
Couverture de la série Asatte Dance
Asatte Dance

Excellente BD qui bénéficie d'une belle réédition, c'est l'occasion de donner mon avis dessus. Le graphisme s'il ne brille pas par un aspect follement travaillé, sort du lot grâce à un traitement plein d'humour et de subtilité. On est loin des productions mainstream et autres procédé commerciaux auxquels on pourrait être habitué. On est invité à prendre part à la vie à la fois ordinaire et peu banale du héros, touché de plein fouet par le destin et les symptômes capillaire. Gallerie de personnages tous plus humains les uns que les autres, Asatte Danse est à conseiller à tous ceux qui ont encore des doutes quant à la capacité des manga à sortir des clichés auxquels on nous a habitué. Une réussite !

20/02/2009 (modifier)