Prévue en diptyque, le deuxième tome est attendu pour fin 2009/début 2010. Il fera plus de 60 pages et conclura ce premier cycle commencé avec brio par deux jeunes auteurs dont c'est pour tous les deux leur première bande dessinée.
En la feuilletant, le dessin de Fabien Rondet, quoique beau, ne m'appelait pas à la lecture, les formes parfois incertaines des corps et surtout des visages ne m'inspirant pas plus que ça. Mais on sait tous qu'il ne faut pas forcément se fier au dessin pour rentrer dans l'histoire...
Et c'est là qu'entre Henscher, scénariste modérateur du forum Café Salé, qui dès les premières planches, accroche son lecteur. Et si c'est son premier essai dans ce domaine, c'est aussi son travail à plein temps chez Ubisoft. Autant dire qu'il connait les ficelles du métier !
Après une entrée en matière des plus claires, durant laquelle un assassin accomplie sa sombre besogne avant d'être déchiqueté par la foule, la voix off le célèbre et l'honore. Le ton est donné.
Puis nous suivrons l'histoire de Selim, jeune homme parmi tant d'autres, envoyé à Alamut par son père pour suivre l'enseignement des assassins et devenir un fedayin, l'accompagnant dans ses épreuves toujours plus dures et cruelles, en vue de l'endurcir moralement et physiquement.
L'histoire tient la route et accroche vraiment, pour peu que le genre vous intéresse et que vous souhaitiez en apprendre plus sur ces hommes prêts hier à s'entretuer, et qui demain, pour les plus vaillants, deviendront frères de sang.
C'est l'histoire d'aujourd'hui qui vous est contée. Bonne lecture !
Après la lecture du premier tome.
J'ai failli passer à côté de mon sujet et refermer la BD avant sa moitié.
Heureusement le déclic s'est produit et j'ai avalé la suite du récit.
L'univers créé par les auteurs est riche et intriguant.
Les personnages ont des personnalités affirmées.
Le dessin N&B dégage une force impressionnante. Il est très beau mais demande un temps d'adaptation.
Sachant qu'il reste encore 3 tomes pour clôturer la série, j'espère que l'on ne tournera pas vite en rond et que le niveau restera constant.
En tout cas ce tome introductif est des plus réussis.
Comment suis-je passé à côté de cette bande dessinée à sa sortie ?
Je pensais tomber sur une énième adaptation de roman.
Et bien non.
C'est un road-movie intéressant et prenant que nous livrent ici Thirault et Cuzor dans une Amérique du début des années 30, encore mal remise de la guerre de sécession. On retrouve certes des personnages secondaires typés de cette époque : une mama, Bethany, toute droit sortie de "Gone with the wind", et un Mortimer Denis qui emprunte les traits d'un John Barrymore vieillissant.
Donc beaucoup de clichés dans ce premier opus mais on ne s'ennuie pas tout au long des 65 pages. Philppe Thirault co-signe, après La Fille du Yukon et Lucy, un bel album sur un pan de l'histoire des Etats Unis. On entendrait presque chanter "Old Man River" en lisant ce livre.
Après la lecture du premier tome (sur 3 annoncés) :
Cette série sent le blockbuster :)
Le scénario est travaillé, original, rythmé, prenant, intelligent, etc....
C'est simple, ce premier tome introductif a capté mon attention et l'envie de lire les tomes suivants est énorme.
Mais comme si l'histoire ne suffisait pas, on a le droit à un superbe dessin avec un style pour ne pas dire une signature personnelle. La colorisation bien qu'informatisée, offre un rendu étonnant et ultra efficace.
C'est simple, pour l'instant on frôle le sans faute.
J'attends donc la confirmation avec les tomes suivants, cette série a tout pour finir dans les immanquables à terme.
Je ne suis peut-être pas très impartiale étant donné que j'adore les fées et tout ce qui touche de près ou de loin à leur histoire, mais le dessin (proche des mangas) de cette BD est très bien fini et les couleurs sont magnifiques.
L'histoire est certes très classique mais très bien rédigée, en vous laissant une larme aux yeux à la fin (il est vrai que je suis très romantique). Pour tous les amoureux du genre, je vous conseille de ne pas passer à coté de ce moment de plaisir qu'apporte la lecture de cette histoire.
Encore une BD de strips de Trondheim qui m'a plu.
J'aime vraiment son humour à la fois absurde et intelligent.
Il a des ressources incroyables pour produire des petites histoires.
Son dessin peut paraître dénuer d'intérêt mais il est idéal pour ce genre de petits récits.
Visiblement cette BD ne plait pas à tout le monde, on dirait même du tout ou rien.
Personnellement, j'ai passé un excellent moment. Il s'agit certainement d'une question de goûts et de sensibilité à cet humour.
Je conseillerai donc la lecture au cas où ;)
Ce manga étant constitué de courts chapitres plus ou moins indépendants, j'ai eu la mauvaise idée de l'entamer par le tome 2, pensant qu'il s'agissait d'histoires courtes pouvant être lues séparément. Ce n'est pas le cas, en première lecture du moins. En effet, par le biais de ce manga, on apprend à découvrir une petite famille, celle chez qui un grand-père veuf vient loger après la mort de sa femme. Et c'est petit à petit qu'ils deviennent de plus en plus attachants et agréables à suivre.
Il y a donc Sanpei, le grand-père un peu bougon mais encore jeune d'esprit. Shiro, le père, sympathique mais assez dur avec son vieux père qui ne s'est pas toujours suffisamment occupé de lui dans sa jeunesse. Reika, la mère, ancienne fleuriste et souriante femme au foyer. Et Nona, la fille, qui a du caractère et s'intéresse aux insectes.
Et pour aider Sanpei à s'intégrer à cet ensemble, il pourra compter sur l'aide d'un carnet empli par sa femme décédée de notes sur les goûts et habitudes de chacun, de conseils pour le quotidien et la bonne tenue d'un foyer.
Présenté ainsi, cela a l'air un peu morne. Mais l'ensemble est raconté avec beaucoup de finesse, de tendresse et surtout d'humour. C'est particulièrement plaisant à lire à partir du moment où l'on s'est attaché aux personnages.
Le dessin est très personnel, avec un style semi-réaliste, aux allures un peu enfantines parfois, qui s'accorde bien à l'humour et qui, à mes yeux, a une petite touche occidentale. Tout en simplicité, il offre certaines planches pleines de beauté et de poésie.
La narration est subtile, souvent emplie de non-dits. Ces mêmes non-dits m'ont paru difficiles à comprendre quand j'ai entamé le manga par son milieu mais ils se révèlent emplis de sensibilité et d'intelligence narrative quand on s'est finalement imprégné du récit.
Malgré tout, certains comportements très japonais m'ont légèrement échappé, même à moi qui ai lu beaucoup de manga. La romance qui se profile à un moment donné est en effet assez étonnante pour un occidental.
Quoiqu'il en soit, je me suis vraiment attaché à cette lecture et à ces personnages. Ce manga est très agréable, et aussi drôle que touchant par moment. Il est facile d'en relire quelques passages, juste pour le plaisir. Qui plus est, il a le mérite d'être achevé en deux tomes seulement.
A lire.
Une belle surprise ce "jungle movie".
Le bestiaire est riche, tous les animaux intervenants dans l'histoire sont intéressants.
Le scénario de Trondheim est de bon niveau. L'humour est omniprésent, surtout par le biais du personnage principal : le fennec. Il est rusé et sans scrupules.
Pour les dessins, Yoann apporte une fraicheur, le trait n'est pas des plus réalistes, mais la colorisation type aquarelle est superbe.
L'ensemble se révèle intelligent et beau. Il y a tout pour faire un bon dessin animé !!!
Les forêts d'Opale, ou comment faire un remake de Lanfeust...
Mais il faut avouer que le dessin de Pellet est magnifique, les décors me laisse pantois et les personnages sont très bien réalisés (à part Darko qui ressemble étrangement à Rahan, mais Tara, qu'est-ce qu'elle est sexy!). Le scénario plus que conventionnel, se laisse lire sans aucun souci, et on se laisse facilement embarqué dans cette superbe aventure.
La ressemblance avec Lanfeust est quand même troublante, surtout au niveau de l'équipe:
Darko=Lanfeust
Tara=Cix
Sleilo=C'ian
Urfold=Nicoléde
Ghorg=Hébus
Xarchias=Thanos
Cela fait beaucoup, et on se demande si Arleston serait en manque d'idées...
Mais il faut avouer que cette aventure purement Fantasy se laisse lire et est très agréable, et le dessin est vraiment très réussi!
A noter aussi l'humour de Ghorg qui fait souvent mouche.
En bref, même si cette BD n'est pas parfaite, elle est agréable et c'est tout ce que l'on demande!
De manière générale, j'apprécie assez peu le manga, souvent d'ailleurs à cause du dessin, que j'ai tendance à trouver laid et simpliste. De surcroit, les shonen issus du Jump ne présentent trop souvent qu'une suite de combats dénués d'intérêt. Mais quelle exception que Death note !
Un dessin de grande qualité servant magnifiquement un scénario passionnant et maîtrisé de bout en bout, qui nous tient perpétuellement en haleine grâce à de fréquents rebondissements. Mettre en scène des personnages doués d'une intelligence hors du commun s'affrontant dans une lutte sans merci était un défi complexe, le scénariste l'a parfaitement mis en oeuvre. Ce combat oppose Light Yagami, jeune lycéen brillant qui découvre un cahier permettant de manipuler puis de tuer les personnes dont on y écrit le nom, et L, le meilleur détective du monde, chacun cherchant à trouver et à éliminer l'autre.
a
Mais attention ! Le manga atteint un degré de complexité très élevé vers les derniers tomes (12 au total), notamment avec l'apparition d'une multitude de personnages secondaires et autres dieux de la mort. De plus, la très grande quantité de dialogues rendra certainement la lecture rebutante pour certains. Mais dans le doute, jetez vous tout de même sur cette merveille, vous risquez fort de ne pas le regretter !
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Le Seigneur des couteaux
Prévue en diptyque, le deuxième tome est attendu pour fin 2009/début 2010. Il fera plus de 60 pages et conclura ce premier cycle commencé avec brio par deux jeunes auteurs dont c'est pour tous les deux leur première bande dessinée. En la feuilletant, le dessin de Fabien Rondet, quoique beau, ne m'appelait pas à la lecture, les formes parfois incertaines des corps et surtout des visages ne m'inspirant pas plus que ça. Mais on sait tous qu'il ne faut pas forcément se fier au dessin pour rentrer dans l'histoire... Et c'est là qu'entre Henscher, scénariste modérateur du forum Café Salé, qui dès les premières planches, accroche son lecteur. Et si c'est son premier essai dans ce domaine, c'est aussi son travail à plein temps chez Ubisoft. Autant dire qu'il connait les ficelles du métier ! Après une entrée en matière des plus claires, durant laquelle un assassin accomplie sa sombre besogne avant d'être déchiqueté par la foule, la voix off le célèbre et l'honore. Le ton est donné. Puis nous suivrons l'histoire de Selim, jeune homme parmi tant d'autres, envoyé à Alamut par son père pour suivre l'enseignement des assassins et devenir un fedayin, l'accompagnant dans ses épreuves toujours plus dures et cruelles, en vue de l'endurcir moralement et physiquement. L'histoire tient la route et accroche vraiment, pour peu que le genre vous intéresse et que vous souhaitiez en apprendre plus sur ces hommes prêts hier à s'entretuer, et qui demain, pour les plus vaillants, deviendront frères de sang. C'est l'histoire d'aujourd'hui qui vous est contée. Bonne lecture !
Point de Rupture
Après la lecture du premier tome. J'ai failli passer à côté de mon sujet et refermer la BD avant sa moitié. Heureusement le déclic s'est produit et j'ai avalé la suite du récit. L'univers créé par les auteurs est riche et intriguant. Les personnages ont des personnalités affirmées. Le dessin N&B dégage une force impressionnante. Il est très beau mais demande un temps d'adaptation. Sachant qu'il reste encore 3 tomes pour clôturer la série, j'espère que l'on ne tournera pas vite en rond et que le niveau restera constant. En tout cas ce tome introductif est des plus réussis.
O'Boys
Comment suis-je passé à côté de cette bande dessinée à sa sortie ? Je pensais tomber sur une énième adaptation de roman. Et bien non. C'est un road-movie intéressant et prenant que nous livrent ici Thirault et Cuzor dans une Amérique du début des années 30, encore mal remise de la guerre de sécession. On retrouve certes des personnages secondaires typés de cette époque : une mama, Bethany, toute droit sortie de "Gone with the wind", et un Mortimer Denis qui emprunte les traits d'un John Barrymore vieillissant. Donc beaucoup de clichés dans ce premier opus mais on ne s'ennuie pas tout au long des 65 pages. Philppe Thirault co-signe, après La Fille du Yukon et Lucy, un bel album sur un pan de l'histoire des Etats Unis. On entendrait presque chanter "Old Man River" en lisant ce livre.
Ken Games
Après la lecture du premier tome (sur 3 annoncés) : Cette série sent le blockbuster :) Le scénario est travaillé, original, rythmé, prenant, intelligent, etc.... C'est simple, ce premier tome introductif a capté mon attention et l'envie de lire les tomes suivants est énorme. Mais comme si l'histoire ne suffisait pas, on a le droit à un superbe dessin avec un style pour ne pas dire une signature personnelle. La colorisation bien qu'informatisée, offre un rendu étonnant et ultra efficace. C'est simple, pour l'instant on frôle le sans faute. J'attends donc la confirmation avec les tomes suivants, cette série a tout pour finir dans les immanquables à terme.
Fleurs de fées
Je ne suis peut-être pas très impartiale étant donné que j'adore les fées et tout ce qui touche de près ou de loin à leur histoire, mais le dessin (proche des mangas) de cette BD est très bien fini et les couleurs sont magnifiques. L'histoire est certes très classique mais très bien rédigée, en vous laissant une larme aux yeux à la fin (il est vrai que je suis très romantique). Pour tous les amoureux du genre, je vous conseille de ne pas passer à coté de ce moment de plaisir qu'apporte la lecture de cette histoire.
Les Ineffables
Encore une BD de strips de Trondheim qui m'a plu. J'aime vraiment son humour à la fois absurde et intelligent. Il a des ressources incroyables pour produire des petites histoires. Son dessin peut paraître dénuer d'intérêt mais il est idéal pour ce genre de petits récits. Visiblement cette BD ne plait pas à tout le monde, on dirait même du tout ou rien. Personnellement, j'ai passé un excellent moment. Il s'agit certainement d'une question de goûts et de sensibilité à cet humour. Je conseillerai donc la lecture au cas où ;)
Pour Sanpei
Ce manga étant constitué de courts chapitres plus ou moins indépendants, j'ai eu la mauvaise idée de l'entamer par le tome 2, pensant qu'il s'agissait d'histoires courtes pouvant être lues séparément. Ce n'est pas le cas, en première lecture du moins. En effet, par le biais de ce manga, on apprend à découvrir une petite famille, celle chez qui un grand-père veuf vient loger après la mort de sa femme. Et c'est petit à petit qu'ils deviennent de plus en plus attachants et agréables à suivre. Il y a donc Sanpei, le grand-père un peu bougon mais encore jeune d'esprit. Shiro, le père, sympathique mais assez dur avec son vieux père qui ne s'est pas toujours suffisamment occupé de lui dans sa jeunesse. Reika, la mère, ancienne fleuriste et souriante femme au foyer. Et Nona, la fille, qui a du caractère et s'intéresse aux insectes. Et pour aider Sanpei à s'intégrer à cet ensemble, il pourra compter sur l'aide d'un carnet empli par sa femme décédée de notes sur les goûts et habitudes de chacun, de conseils pour le quotidien et la bonne tenue d'un foyer. Présenté ainsi, cela a l'air un peu morne. Mais l'ensemble est raconté avec beaucoup de finesse, de tendresse et surtout d'humour. C'est particulièrement plaisant à lire à partir du moment où l'on s'est attaché aux personnages. Le dessin est très personnel, avec un style semi-réaliste, aux allures un peu enfantines parfois, qui s'accorde bien à l'humour et qui, à mes yeux, a une petite touche occidentale. Tout en simplicité, il offre certaines planches pleines de beauté et de poésie. La narration est subtile, souvent emplie de non-dits. Ces mêmes non-dits m'ont paru difficiles à comprendre quand j'ai entamé le manga par son milieu mais ils se révèlent emplis de sensibilité et d'intelligence narrative quand on s'est finalement imprégné du récit. Malgré tout, certains comportements très japonais m'ont légèrement échappé, même à moi qui ai lu beaucoup de manga. La romance qui se profile à un moment donné est en effet assez étonnante pour un occidental. Quoiqu'il en soit, je me suis vraiment attaché à cette lecture et à ces personnages. Ce manga est très agréable, et aussi drôle que touchant par moment. Il est facile d'en relire quelques passages, juste pour le plaisir. Qui plus est, il a le mérite d'être achevé en deux tomes seulement. A lire.
Fennec
Une belle surprise ce "jungle movie". Le bestiaire est riche, tous les animaux intervenants dans l'histoire sont intéressants. Le scénario de Trondheim est de bon niveau. L'humour est omniprésent, surtout par le biais du personnage principal : le fennec. Il est rusé et sans scrupules. Pour les dessins, Yoann apporte une fraicheur, le trait n'est pas des plus réalistes, mais la colorisation type aquarelle est superbe. L'ensemble se révèle intelligent et beau. Il y a tout pour faire un bon dessin animé !!!
Les Forêts d'Opale
Les forêts d'Opale, ou comment faire un remake de Lanfeust... Mais il faut avouer que le dessin de Pellet est magnifique, les décors me laisse pantois et les personnages sont très bien réalisés (à part Darko qui ressemble étrangement à Rahan, mais Tara, qu'est-ce qu'elle est sexy!). Le scénario plus que conventionnel, se laisse lire sans aucun souci, et on se laisse facilement embarqué dans cette superbe aventure. La ressemblance avec Lanfeust est quand même troublante, surtout au niveau de l'équipe: Darko=Lanfeust Tara=Cix Sleilo=C'ian Urfold=Nicoléde Ghorg=Hébus Xarchias=Thanos Cela fait beaucoup, et on se demande si Arleston serait en manque d'idées... Mais il faut avouer que cette aventure purement Fantasy se laisse lire et est très agréable, et le dessin est vraiment très réussi! A noter aussi l'humour de Ghorg qui fait souvent mouche. En bref, même si cette BD n'est pas parfaite, elle est agréable et c'est tout ce que l'on demande!
Death Note
De manière générale, j'apprécie assez peu le manga, souvent d'ailleurs à cause du dessin, que j'ai tendance à trouver laid et simpliste. De surcroit, les shonen issus du Jump ne présentent trop souvent qu'une suite de combats dénués d'intérêt. Mais quelle exception que Death note ! Un dessin de grande qualité servant magnifiquement un scénario passionnant et maîtrisé de bout en bout, qui nous tient perpétuellement en haleine grâce à de fréquents rebondissements. Mettre en scène des personnages doués d'une intelligence hors du commun s'affrontant dans une lutte sans merci était un défi complexe, le scénariste l'a parfaitement mis en oeuvre. Ce combat oppose Light Yagami, jeune lycéen brillant qui découvre un cahier permettant de manipuler puis de tuer les personnes dont on y écrit le nom, et L, le meilleur détective du monde, chacun cherchant à trouver et à éliminer l'autre. a Mais attention ! Le manga atteint un degré de complexité très élevé vers les derniers tomes (12 au total), notamment avec l'apparition d'une multitude de personnages secondaires et autres dieux de la mort. De plus, la très grande quantité de dialogues rendra certainement la lecture rebutante pour certains. Mais dans le doute, jetez vous tout de même sur cette merveille, vous risquez fort de ne pas le regretter !