Si je devais résumer ce one-shot, je citerais les termes : amusant, émouvant et intelligent.
L’auteur nous livre une histoire de solitude, de tristesse, tout en parvenant à nous laisser un sourire au coin des lèvres et ce, tout au long du récit. Le ton est juste et la sensibilité fait mouche.
L’album, bien qu’épais, se lit très rapidement ; il n’y a, en fin de compte, que peu de dialogues. Mais je crois que l’opus ne demandera qu’à se relire, tant le sujet est maîtrisé et le lecteur envouté par sa lecture.
Au niveau du graphisme, l’auteur réussi une fois de plus son tour de force dans la maîtrise de son trait et de son encrage ; du très beau travail…
En conclusion, l’achat de cet album est vivement conseillé. Étant donné sa rapidité de lecture et le fait qu’il m’en aurait fallu « encore un peu plus », je ne lui attribue pas la note maximale. Néanmoins, je vous invite sincèrement à découvrir ce petit bijou, simple, sincère et tellement magique…
Certainement un des meilleurs albums de l’auteur.
L’histoire est pourtant assez simple : un pauvre type (rien à voir avec un héros, que du contraire) se trouve embarqué malgré lui dans une cascade d’emmerdes, dont il ne risque pas de ressortir indemne. Par ce côté, cela m’a un peu fait penser à L'Autoroute du soleil. Sans en faire de trop, l’auteur distille habilement tous les ingrédients du genre.
Quant au dessin, comme déjà dit dans d’autres avis sur les ouvrages de l’auteur, on aime ou pas. Personnellement, j’adore le côté caricatural et dynamique du trait. Le noir et blanc est parfait dans son encrage ; rien à redire.
En conclusion, je conseille chaleureusement cet album, qui a su me séduire et me tenir en haleine du début à la fin.
Un vrai petit bijou ce one-shot !
Divisé en plusieurs saynètes, l’album bénéficie d’un humour noir et grinçant, comme je l’aime… Je me suis beaucoup amusé, tout comme les sorcières qui procurent leurs sortilèges et piègent joyeusement l’âme crédule de leurs clients…
Le graphisme est typique de l’auteur (ben tient !), personnellement, j’adore ! Tout est beau, le dessin comme l’encrage.
Bref, voilà un excellent album. Je ne m’attendais pas à cela et j’ai pris goût à toutes ces petites histoires !
J'ai un peu de mal à choisir ma note pour cette série, alors je la considère comme Franchement Bien mais n'en conseille pas (encore) l'achat.
En effet, j'ai trouvé le premier tome vraiment bien et je l'ai dévoré.
Le dessin est tout à fait bon, rien à redire, efficace, excellent, professionnel. Un petit manque d'âme peut-être mais bon...
Et l'histoire est excellente et franchement prenante. Tous ceux qui ont un jour fantasmé de pouvoir voyager dans le Passé, d'y amener sa technologie supérieure (et avec un destroyer hyper-moderne et puissant, il y a de quoi se sentir supérieur), de savoir ce qu'il va se passer au niveau historique, etc... ne peuvent qu'apprécier cette histoire presque défoulatoire au niveau de l'imagination. Le scénario est efficace, rondement mené, prenant, rythmé : très bon.
Maintenant, si je ne conseille pas l'achat, c'est quand même que... ce tome 1 est franchement une copie totale du film Nimitz. On retrouve tous les ingrédients : un compatriote du passé est récupéré à bord du bateau moderne et on peut comparer sa façon de penser avec celles des gens du "futur", le combat entre les F14 et les zéros japonais est remplacé par un combat entre le destroyer et un sous-marin américain, l'équipage du bateau est également d'accord pour surtout ne pas risquer de changer l'Histoire, etc... Donc, pour ceux qui connaissent déjà Nimitz, il n'y a là rien de neuf et certains peuvent même crier au pompage intégral, si ce n'est le point de vue Japonais qui change un peu la donne par rapport aux américains de Nimitz.
C'est donc parce que ce scénario est déjà vu et que je ne sais pas encore ce que les 16 tomes suivants parus au Japon pourront bien raconter par rapport à ce bon départ que je ne peux pas encore conseiller l'achat de cette série.
Mais autrement, j'ai vraiment apprécié ma lecture.
Addendum :
Le tome 2 est sorti et montre que le scénario commence à prendre son essor, s'éloignant de plus en plus de l'influence initiale de Nimitz. L'histoire devient bien plus originale et commence à se complexifier, s'attachant plus aux personnages qu'au navire lui-même. Bref, ça continue sur la bonne voie tout en gagnant en originalité.
Après lecture du tome 3, l'histoire se démarque désormais totalement de Nimitz puisque l'auteur n'hésite plus à... modifier l'Histoire. Cela devient véritablement innovant même si le rythme de l'action baisse un peu. Je conseille maintenant nettement l'achat.
Après lecture du tome 4, l'auteur va vraiment de plus en plus loin dans son scénario, quittant définitivement le côté "voyageur temporel décidé à risquer discret et à ne surtout pas créer de paradoxe". La présence du Mirai ultra-moderne au milieu de la Guerre du Pacifique a de plus en plus de répercussions et l'équipage du navire prend désormais une part active dans le conflit. Ca devient bigrement intéressant en plus d'être prenant.
Petite baisse de régime du tome 5 qui traine un peu trop sur la parlotte et les réflexions. Les motivations des uns et des autres se font en outre assez confuses. Heureusement, la fin du tome promet un peu plus d'action pour le tome suivant.
Bon, au moment où j'écris, nous en sommes à 16 tomes parus. La série prend vraiment la forme désormais d'une uchronie très réaliste et très fouillée historique, stratégiquement et politiquement parlant. C'en est d'ailleurs souvent assez voire très complexe. Mais j'aime bien et je suis la série avec assiduité.
Nouvel addendum après parution du tome 25. La série garde toute son intelligence, son réalisme et son ambition uchronique. Néanmoins, à la longue, le lecteur que je suis finit quand même par largement se lasser. Non pas que le scénario devienne mauvais mais il peine à se faire exaltant et aussi prenant que les premiers tomes. Le réalisme oblige l'auteur à étaler son intrigue sur de longues périodes de temps mais on sent quand même à force fortement l'envie de voir la fin arriver et savoir si oui ou non le monde sera totalement changé par l'apparition du Mirai et les manoeuvres de Kusaka. Et je m'y perds toujours parmi tous ces personnages...
Une réduction de l'ensemble à 15 tomes grand maximum aurait été très largement bienvenue. Et dire que la parution n'est pas encore terminée après 40 tomes au Japon...
Depuis le temps qu'on parle de ces one-shots hors-série de Spirou et Fantasio réalisés par des auteurs vraiment prometteurs, j'étais impatient de les découvrir. A vrai dire, je n'étais pas sûr que le premier de ces albums à paraitre me plairait vraiment car le scénario me paraissait assez bateau. Mais au final, le résultat est vraiment excellent.
Pour commencer, la maquette de ces BDs est très bonne. Ce sont de grosses BDs de 62 pages, bien solides, de très belle qualité physique et joliment présentées. Cela fait de beaux objets qui valent leur prix de 13€.
Venons-en maintenant aux Géants Pétrifiés, ce premier album paru pour le moment.
Le dessin de Yoann est bon. Ca m'a surpris en premier aperçu de voir Spirou avoir un visage proche de celui des personnages des clips de Gorillaz, mais ça lui va très bien et le rend d'autant plus expressif en cours de lecture. Le trait de Yoann manque parfois un petit peu de clarté mais au final, je trouve cette BD très bien dessinée et très agréable à lire. Il est d'ailleurs amusant de reconnaitre en Spip la forme de l'écureuil de Toto l'ornithorynque (et le personnage de Spip est franchement tordant sur certaines scènes).
Le scénario ensuite est, comme je le craignais à lire le résumé, relativement simple et plutôt prévisible. Son déroulement est correct quoiqu'assez naïf par moment et sa fin est un peu exagérée et pas réaliste du tout. Mais l'important, c'est la façon excellente dont l'histoire est racontée, les dialogues, les personnages et leurs comportements. Les personnages sont vraiment variés et forts : le Clan des Tolkien-Maoris, la belle et intelligente Tian, Martin le prof hystérique, etc... Ils sont tellement bien réussis que ce n'est pas rare que Spirou lui-même passe vraiment au second plan.
En outre, non seulement l'aventure de cet album est sympa mais elle est surtout vraiment marrante ! Car cette BD ne manque pas d'humour du tout : elle est même parfois hilarante, comme un très bon album humoristique. C'est très agréable de suivre avec un tel sourire et en riant aussi souvent les aventures de Spirou et Fantasio à la fois proches des héros qu'on connait si bien mais aussi assez différents, plus réalistes et plus drôles à la fois.
Le ton est résolument moderne (Spirou qui se fait mettre la main aux fesses et ouvertement draguer par une jolie Indonésienne, ça surprend un peu) et très bien rendu.
Bref, j'ai adoré ma lecture, je suis très heureux de mon achat et j'attends avec une impatience renouvelé la parution des albums à suivre.
Je n'aime pas les polars, je n'aime pas les histoires de serial killer et je n'aime pas trop ces albums reportages sur eux publiés ces temps-ci par les éditions Soleil. Mais force m'est d'avouer que la narration et le graphisme de cet album-ci sont tels qu'ils forment une très bonne bande dessinée.
Le dessin est de très bonne qualité. Le trait, réaliste, m'a parfois un petit peu rappelé celui de François Boucq. Fluide et agréable, il pêche tout juste par une colorisation un peu froide mais elle aussi de qualité, techniquement parlant.
Le récit met en scène un jeune journaliste, originaire du patelin d'Ed Gein qui décide d'enquêter sur lui et de l'interviewer dans son asile psychiatrique, une quinzaine d'années après les faits. Par le biais de son enquête, d'extraits du procès et de témoignages d'époque, les auteurs vont nous décrire le personnage d'Ed Gein, ce qui l'a motivé dans ses actes et la teneur de ces derniers.
Simple reportage d'une certaine manière, certes, mais très bien raconté. La narration est d'une grande fluidité, alternant les flash-back avec de très bonnes transitions, ce qui permet véritablement de donner vie aux évènements et aux personnages.
J'ai ainsi véritablement appris à connaître ce personnage de serial killer qui, manifestement, a un peu inspiré des passages du "Silence des Agneaux".
Le récit est d'ailleurs fait de telle manière que l'horreur croît doucement et qu'on serait prêt à frissonner au moment de la découverte finale des policiers dans la ferme de l'assassin.
Instructive, bien dessinée et très bien racontée, c'est une bonne BD, sans doute la meilleure de la collection Serial Killer à ce jour.
Il est très difficile de parler de cette bd sans parler de son excellent scénario.
Il est très difficile de parler de son scénario sans rien dévoiler.
Je me contenterai donc de vous dire que si vous aimez les intrigues mêlant corruption, manipulation génétique, influence politique, romantisme, exotisme et cynisme envers l’Eglise (dans le sens large du terme), vous pourriez bien adorer ce « Double Je ».
Le dessin de Béhé est de qualité. Il officie dans un style réaliste assez dépouillé comparable à ses autres productions (Péché mortel, Minuit à Rhodes), un style que j’apprécie pour sa lisibilité … et la plastique avantageuse de ses modèles féminins.
Une très bonne bd, donc, que je recommande tant pour son graphisme de qualité que pour l’originalité et la richesse de son scénario.
- 7 ?
- … oui 7.
- Et pourquoi pas 8 ?
- Parce que 7 sept assez, 8 sept trop !!
7 albums, 7 histoires, 7 dessinateurs, 7 scénaristes, et à chaque fois 7 personnages principaux accomplissant une quête. Il faut bien le reconnaître, Chauvel nous propose dans cette collection un concept fort alléchant.
« 7 Yakuzas » nous raconte l’histoire d’un chef de clan de 95 ans que l’on tente d’assassiner. Assoiffé de vengeance, il va tout faire pour retrouver l’instigateur du complot, recrutant en chemin ses six acolytes.
Ce qui m’a frappé dans cet album, c’est la rencontre entre la bande dessinée et le manga. C’est un format, un scénariste et une narration de bande dessinée mais également un dessin, un humour et une morale japonaise. Le mélange est très fort. Par moments on a la sensation de lire un manga, par d’autres, on lit une bonne vieille bande dessinée franco-belge. Ce mélange est très adroit et bien pensé. C’est une réussite !
J’ai particulièrement apprécié la méthode narrative. On nous présente la vie de chaque membre du groupe des 7 yakuzas de façon détaillée. Cela permet de donner une profondeur et un réalisme à chaque personnage. Chose intéressante, c’est parfois l’un des protagonistes qui raconte la vie d’un autre membre du groupe.
Sous un aspect de scénario de revanche classique, se cache une histoire forte et beaucoup plus surprenante qu’il n’y paraît au premier abord.
Le trait du dessinateur, d’ailleurs Japonais, est très brut. Il est marqué et sans concession tout comme la vie du chef de clan. Les couleurs sont magnifiques avec beaucoup de rouge et de beige.
J’ai littéralement dévoré cet album. Vous ne serez pas déçu, beaucoup s’accordant à dire que « 7 yakuzas » est le meilleur album de la série 7… à vous de juger maintenant !
A découvrir absolument.
- 7 ?
- … oui 7.
- Et pourquoi pas 8 ?
- Parce que 7 sept assez, 8 sept trop !!
7 albums, 7 histoires, 7 dessinateurs, 7 scénaristes, et à chaque fois 7 personnages principaux accomplissant une quête. Il faut bien le reconnaître, Chauvel nous propose dans cette collection un concept fort alléchant.
« 7 Missionnaires » nous raconte l’histoire de 7 moines incarnant chacun un péché capital. Devant le pillage systématique des monastères bordant la côte d’Irlande, l’église envoie ces 7 pécheurs, et moutons noirs de l’église, convertir les guerriers Vikings au catholicisme… Déjà là, je ris car le postulat de départ promet beaucoup. Je commence à connaître Monsieur Ayroles et je sais déjà que le scénario sera savoureux.
Ce récit est effectivement très truculent. Ah… Ayroles que j’aime votre patte (de renard ?)! L’humour et les situations cocasses sont nombreuses tout en restant suffisamment discrètes pour permettre une lecture fluide du récit.
Pas de phase de recrutement ici puisque les 7 moines vivent ensemble dans le même monastère. Ayroles a ainsi pu concentrer ses efforts sur le déroulement de l’histoire en tant que telle. Le pari est réussi. C’est fin et bien pensé. J’ai adoré la façon dont chaque moine utilise son vice pour arriver à ses fins… brillant, c’est le point fort du scénario.
Les 7 moines sont très bien pensés. Ils sont attachants et drôles. Il est amusant de pouvoir reconnaître quel péché capital chacun de ces larrons incarne par la seule observation de son comportement.
Le dessin est un régal et met en scène à merveille nos 7 moines et leurs aventures. Les couleurs sont vraiment belles.
Ma seule interrogation et critique est la suivante : pourquoi parler de la tristesse comme d’un péché capital ? Normalement les 7 péchés sont : la paresse, l’orgueil, la gourmandise, la luxure, l’avarice, la colère et l’envie. « Petit » détail impardonnable selon moi-même s’il faut bien reconnaître que le comportement du moine triste est assez proche de la paresse.
« 7 missionnaires » est un excellent one shot qui vaut totalement son investissement. La note maximale n’est pas passée loin.
A découvrir absolument.
Un duo improbable au service d’un western non conventionnel.
D’un côté, un jeune blanc-bec impulsif, témoin du massacre d’un convoi de pionniers et de l’enlèvement de deux jeunes filles par des indiens pawnees, et décidé à les ramener envers et contre tout à la civilisation. Fonceur et maladroit, ce sympathique personnage a l’art de se jeter dans les sacs d’embrouilles.
De l’autre, un jeune sioux Lakota (ennemi juré des Pawnees) décidé à en finir avec son existence après avoir été rejeté par la famille de sa belle. Cet impétueux guerrier désire cependant marquer les mémoires en massacrant un maximum d’ennemis avant de glorieusement mourir au combat.
Entre les deux : une toute jeune fille irlandaise fait office de lien (la fameuse poupée du Wyoming).
Sur ce canevas, Franz dresse un portrait sensible de personnages en quête d’identité face à un monde en constante évolution. Les péripéties seront innombrables et le rythme haletant. La fin, certes conventionnelle, plaira aux amateurs du genre.
Le dessin de Franz est une fois de plus excellent. Très riche et souvent proche de la surcharge, il n’en demeure pas moins limpide et excellent dans la restitution du mouvement (et celui des chevaux en particulier). Seuls, certains gros plans de personnages me seront parus maladroits. Faible reproche face à autant de dextérité, car tout le reste est très abouti.
Le tout donne un des meilleurs albums de la collection Long Courrier, et un western que je relis avec plaisir, tant il se différencie des autres productions actuelles. Point de western spaghetti ici, ni de gentils cow-boys face à de méchants indiens (ou l’inverse), ni de chemin de fer ou de mine d’or, non rien de tout cela … non, seulement un fichtrement bon western.
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Tout seul
Si je devais résumer ce one-shot, je citerais les termes : amusant, émouvant et intelligent. L’auteur nous livre une histoire de solitude, de tristesse, tout en parvenant à nous laisser un sourire au coin des lèvres et ce, tout au long du récit. Le ton est juste et la sensibilité fait mouche. L’album, bien qu’épais, se lit très rapidement ; il n’y a, en fin de compte, que peu de dialogues. Mais je crois que l’opus ne demandera qu’à se relire, tant le sujet est maîtrisé et le lecteur envouté par sa lecture. Au niveau du graphisme, l’auteur réussi une fois de plus son tour de force dans la maîtrise de son trait et de son encrage ; du très beau travail… En conclusion, l’achat de cet album est vivement conseillé. Étant donné sa rapidité de lecture et le fait qu’il m’en aurait fallu « encore un peu plus », je ne lui attribue pas la note maximale. Néanmoins, je vous invite sincèrement à découvrir ce petit bijou, simple, sincère et tellement magique…
Pleine lune
Certainement un des meilleurs albums de l’auteur. L’histoire est pourtant assez simple : un pauvre type (rien à voir avec un héros, que du contraire) se trouve embarqué malgré lui dans une cascade d’emmerdes, dont il ne risque pas de ressortir indemne. Par ce côté, cela m’a un peu fait penser à L'Autoroute du soleil. Sans en faire de trop, l’auteur distille habilement tous les ingrédients du genre. Quant au dessin, comme déjà dit dans d’autres avis sur les ouvrages de l’auteur, on aime ou pas. Personnellement, j’adore le côté caricatural et dynamique du trait. Le noir et blanc est parfait dans son encrage ; rien à redire. En conclusion, je conseille chaleureusement cet album, qui a su me séduire et me tenir en haleine du début à la fin.
Sorcières
Un vrai petit bijou ce one-shot ! Divisé en plusieurs saynètes, l’album bénéficie d’un humour noir et grinçant, comme je l’aime… Je me suis beaucoup amusé, tout comme les sorcières qui procurent leurs sortilèges et piègent joyeusement l’âme crédule de leurs clients… Le graphisme est typique de l’auteur (ben tient !), personnellement, j’adore ! Tout est beau, le dessin comme l’encrage. Bref, voilà un excellent album. Je ne m’attendais pas à cela et j’ai pris goût à toutes ces petites histoires !
Zipang
J'ai un peu de mal à choisir ma note pour cette série, alors je la considère comme Franchement Bien mais n'en conseille pas (encore) l'achat. En effet, j'ai trouvé le premier tome vraiment bien et je l'ai dévoré. Le dessin est tout à fait bon, rien à redire, efficace, excellent, professionnel. Un petit manque d'âme peut-être mais bon... Et l'histoire est excellente et franchement prenante. Tous ceux qui ont un jour fantasmé de pouvoir voyager dans le Passé, d'y amener sa technologie supérieure (et avec un destroyer hyper-moderne et puissant, il y a de quoi se sentir supérieur), de savoir ce qu'il va se passer au niveau historique, etc... ne peuvent qu'apprécier cette histoire presque défoulatoire au niveau de l'imagination. Le scénario est efficace, rondement mené, prenant, rythmé : très bon. Maintenant, si je ne conseille pas l'achat, c'est quand même que... ce tome 1 est franchement une copie totale du film Nimitz. On retrouve tous les ingrédients : un compatriote du passé est récupéré à bord du bateau moderne et on peut comparer sa façon de penser avec celles des gens du "futur", le combat entre les F14 et les zéros japonais est remplacé par un combat entre le destroyer et un sous-marin américain, l'équipage du bateau est également d'accord pour surtout ne pas risquer de changer l'Histoire, etc... Donc, pour ceux qui connaissent déjà Nimitz, il n'y a là rien de neuf et certains peuvent même crier au pompage intégral, si ce n'est le point de vue Japonais qui change un peu la donne par rapport aux américains de Nimitz. C'est donc parce que ce scénario est déjà vu et que je ne sais pas encore ce que les 16 tomes suivants parus au Japon pourront bien raconter par rapport à ce bon départ que je ne peux pas encore conseiller l'achat de cette série. Mais autrement, j'ai vraiment apprécié ma lecture. Addendum : Le tome 2 est sorti et montre que le scénario commence à prendre son essor, s'éloignant de plus en plus de l'influence initiale de Nimitz. L'histoire devient bien plus originale et commence à se complexifier, s'attachant plus aux personnages qu'au navire lui-même. Bref, ça continue sur la bonne voie tout en gagnant en originalité. Après lecture du tome 3, l'histoire se démarque désormais totalement de Nimitz puisque l'auteur n'hésite plus à... modifier l'Histoire. Cela devient véritablement innovant même si le rythme de l'action baisse un peu. Je conseille maintenant nettement l'achat. Après lecture du tome 4, l'auteur va vraiment de plus en plus loin dans son scénario, quittant définitivement le côté "voyageur temporel décidé à risquer discret et à ne surtout pas créer de paradoxe". La présence du Mirai ultra-moderne au milieu de la Guerre du Pacifique a de plus en plus de répercussions et l'équipage du navire prend désormais une part active dans le conflit. Ca devient bigrement intéressant en plus d'être prenant. Petite baisse de régime du tome 5 qui traine un peu trop sur la parlotte et les réflexions. Les motivations des uns et des autres se font en outre assez confuses. Heureusement, la fin du tome promet un peu plus d'action pour le tome suivant. Bon, au moment où j'écris, nous en sommes à 16 tomes parus. La série prend vraiment la forme désormais d'une uchronie très réaliste et très fouillée historique, stratégiquement et politiquement parlant. C'en est d'ailleurs souvent assez voire très complexe. Mais j'aime bien et je suis la série avec assiduité. Nouvel addendum après parution du tome 25. La série garde toute son intelligence, son réalisme et son ambition uchronique. Néanmoins, à la longue, le lecteur que je suis finit quand même par largement se lasser. Non pas que le scénario devienne mauvais mais il peine à se faire exaltant et aussi prenant que les premiers tomes. Le réalisme oblige l'auteur à étaler son intrigue sur de longues périodes de temps mais on sent quand même à force fortement l'envie de voir la fin arriver et savoir si oui ou non le monde sera totalement changé par l'apparition du Mirai et les manoeuvres de Kusaka. Et je m'y perds toujours parmi tous ces personnages... Une réduction de l'ensemble à 15 tomes grand maximum aurait été très largement bienvenue. Et dire que la parution n'est pas encore terminée après 40 tomes au Japon...
Le Spirou de Yoann & Vehlmann - Les Géants pétrifiés
Depuis le temps qu'on parle de ces one-shots hors-série de Spirou et Fantasio réalisés par des auteurs vraiment prometteurs, j'étais impatient de les découvrir. A vrai dire, je n'étais pas sûr que le premier de ces albums à paraitre me plairait vraiment car le scénario me paraissait assez bateau. Mais au final, le résultat est vraiment excellent. Pour commencer, la maquette de ces BDs est très bonne. Ce sont de grosses BDs de 62 pages, bien solides, de très belle qualité physique et joliment présentées. Cela fait de beaux objets qui valent leur prix de 13€. Venons-en maintenant aux Géants Pétrifiés, ce premier album paru pour le moment. Le dessin de Yoann est bon. Ca m'a surpris en premier aperçu de voir Spirou avoir un visage proche de celui des personnages des clips de Gorillaz, mais ça lui va très bien et le rend d'autant plus expressif en cours de lecture. Le trait de Yoann manque parfois un petit peu de clarté mais au final, je trouve cette BD très bien dessinée et très agréable à lire. Il est d'ailleurs amusant de reconnaitre en Spip la forme de l'écureuil de Toto l'ornithorynque (et le personnage de Spip est franchement tordant sur certaines scènes). Le scénario ensuite est, comme je le craignais à lire le résumé, relativement simple et plutôt prévisible. Son déroulement est correct quoiqu'assez naïf par moment et sa fin est un peu exagérée et pas réaliste du tout. Mais l'important, c'est la façon excellente dont l'histoire est racontée, les dialogues, les personnages et leurs comportements. Les personnages sont vraiment variés et forts : le Clan des Tolkien-Maoris, la belle et intelligente Tian, Martin le prof hystérique, etc... Ils sont tellement bien réussis que ce n'est pas rare que Spirou lui-même passe vraiment au second plan. En outre, non seulement l'aventure de cet album est sympa mais elle est surtout vraiment marrante ! Car cette BD ne manque pas d'humour du tout : elle est même parfois hilarante, comme un très bon album humoristique. C'est très agréable de suivre avec un tel sourire et en riant aussi souvent les aventures de Spirou et Fantasio à la fois proches des héros qu'on connait si bien mais aussi assez différents, plus réalistes et plus drôles à la fois. Le ton est résolument moderne (Spirou qui se fait mettre la main aux fesses et ouvertement draguer par une jolie Indonésienne, ça surprend un peu) et très bien rendu. Bref, j'ai adoré ma lecture, je suis très heureux de mon achat et j'attends avec une impatience renouvelé la parution des albums à suivre.
Ed Gein
Je n'aime pas les polars, je n'aime pas les histoires de serial killer et je n'aime pas trop ces albums reportages sur eux publiés ces temps-ci par les éditions Soleil. Mais force m'est d'avouer que la narration et le graphisme de cet album-ci sont tels qu'ils forment une très bonne bande dessinée. Le dessin est de très bonne qualité. Le trait, réaliste, m'a parfois un petit peu rappelé celui de François Boucq. Fluide et agréable, il pêche tout juste par une colorisation un peu froide mais elle aussi de qualité, techniquement parlant. Le récit met en scène un jeune journaliste, originaire du patelin d'Ed Gein qui décide d'enquêter sur lui et de l'interviewer dans son asile psychiatrique, une quinzaine d'années après les faits. Par le biais de son enquête, d'extraits du procès et de témoignages d'époque, les auteurs vont nous décrire le personnage d'Ed Gein, ce qui l'a motivé dans ses actes et la teneur de ces derniers. Simple reportage d'une certaine manière, certes, mais très bien raconté. La narration est d'une grande fluidité, alternant les flash-back avec de très bonnes transitions, ce qui permet véritablement de donner vie aux évènements et aux personnages. J'ai ainsi véritablement appris à connaître ce personnage de serial killer qui, manifestement, a un peu inspiré des passages du "Silence des Agneaux". Le récit est d'ailleurs fait de telle manière que l'horreur croît doucement et qu'on serait prêt à frissonner au moment de la découverte finale des policiers dans la ferme de l'assassin. Instructive, bien dessinée et très bien racontée, c'est une bonne BD, sans doute la meilleure de la collection Serial Killer à ce jour.
Double JE
Il est très difficile de parler de cette bd sans parler de son excellent scénario. Il est très difficile de parler de son scénario sans rien dévoiler. Je me contenterai donc de vous dire que si vous aimez les intrigues mêlant corruption, manipulation génétique, influence politique, romantisme, exotisme et cynisme envers l’Eglise (dans le sens large du terme), vous pourriez bien adorer ce « Double Je ». Le dessin de Béhé est de qualité. Il officie dans un style réaliste assez dépouillé comparable à ses autres productions (Péché mortel, Minuit à Rhodes), un style que j’apprécie pour sa lisibilité … et la plastique avantageuse de ses modèles féminins. Une très bonne bd, donc, que je recommande tant pour son graphisme de qualité que pour l’originalité et la richesse de son scénario.
Sept yakuzas
- 7 ? - … oui 7. - Et pourquoi pas 8 ? - Parce que 7 sept assez, 8 sept trop !! 7 albums, 7 histoires, 7 dessinateurs, 7 scénaristes, et à chaque fois 7 personnages principaux accomplissant une quête. Il faut bien le reconnaître, Chauvel nous propose dans cette collection un concept fort alléchant. « 7 Yakuzas » nous raconte l’histoire d’un chef de clan de 95 ans que l’on tente d’assassiner. Assoiffé de vengeance, il va tout faire pour retrouver l’instigateur du complot, recrutant en chemin ses six acolytes. Ce qui m’a frappé dans cet album, c’est la rencontre entre la bande dessinée et le manga. C’est un format, un scénariste et une narration de bande dessinée mais également un dessin, un humour et une morale japonaise. Le mélange est très fort. Par moments on a la sensation de lire un manga, par d’autres, on lit une bonne vieille bande dessinée franco-belge. Ce mélange est très adroit et bien pensé. C’est une réussite ! J’ai particulièrement apprécié la méthode narrative. On nous présente la vie de chaque membre du groupe des 7 yakuzas de façon détaillée. Cela permet de donner une profondeur et un réalisme à chaque personnage. Chose intéressante, c’est parfois l’un des protagonistes qui raconte la vie d’un autre membre du groupe. Sous un aspect de scénario de revanche classique, se cache une histoire forte et beaucoup plus surprenante qu’il n’y paraît au premier abord. Le trait du dessinateur, d’ailleurs Japonais, est très brut. Il est marqué et sans concession tout comme la vie du chef de clan. Les couleurs sont magnifiques avec beaucoup de rouge et de beige. J’ai littéralement dévoré cet album. Vous ne serez pas déçu, beaucoup s’accordant à dire que « 7 yakuzas » est le meilleur album de la série 7… à vous de juger maintenant ! A découvrir absolument.
Sept Missionnaires
- 7 ? - … oui 7. - Et pourquoi pas 8 ? - Parce que 7 sept assez, 8 sept trop !! 7 albums, 7 histoires, 7 dessinateurs, 7 scénaristes, et à chaque fois 7 personnages principaux accomplissant une quête. Il faut bien le reconnaître, Chauvel nous propose dans cette collection un concept fort alléchant. « 7 Missionnaires » nous raconte l’histoire de 7 moines incarnant chacun un péché capital. Devant le pillage systématique des monastères bordant la côte d’Irlande, l’église envoie ces 7 pécheurs, et moutons noirs de l’église, convertir les guerriers Vikings au catholicisme… Déjà là, je ris car le postulat de départ promet beaucoup. Je commence à connaître Monsieur Ayroles et je sais déjà que le scénario sera savoureux. Ce récit est effectivement très truculent. Ah… Ayroles que j’aime votre patte (de renard ?)! L’humour et les situations cocasses sont nombreuses tout en restant suffisamment discrètes pour permettre une lecture fluide du récit. Pas de phase de recrutement ici puisque les 7 moines vivent ensemble dans le même monastère. Ayroles a ainsi pu concentrer ses efforts sur le déroulement de l’histoire en tant que telle. Le pari est réussi. C’est fin et bien pensé. J’ai adoré la façon dont chaque moine utilise son vice pour arriver à ses fins… brillant, c’est le point fort du scénario. Les 7 moines sont très bien pensés. Ils sont attachants et drôles. Il est amusant de pouvoir reconnaître quel péché capital chacun de ces larrons incarne par la seule observation de son comportement. Le dessin est un régal et met en scène à merveille nos 7 moines et leurs aventures. Les couleurs sont vraiment belles. Ma seule interrogation et critique est la suivante : pourquoi parler de la tristesse comme d’un péché capital ? Normalement les 7 péchés sont : la paresse, l’orgueil, la gourmandise, la luxure, l’avarice, la colère et l’envie. « Petit » détail impardonnable selon moi-même s’il faut bien reconnaître que le comportement du moine triste est assez proche de la paresse. « 7 missionnaires » est un excellent one shot qui vaut totalement son investissement. La note maximale n’est pas passée loin. A découvrir absolument.
Wyoming doll
Un duo improbable au service d’un western non conventionnel. D’un côté, un jeune blanc-bec impulsif, témoin du massacre d’un convoi de pionniers et de l’enlèvement de deux jeunes filles par des indiens pawnees, et décidé à les ramener envers et contre tout à la civilisation. Fonceur et maladroit, ce sympathique personnage a l’art de se jeter dans les sacs d’embrouilles. De l’autre, un jeune sioux Lakota (ennemi juré des Pawnees) décidé à en finir avec son existence après avoir été rejeté par la famille de sa belle. Cet impétueux guerrier désire cependant marquer les mémoires en massacrant un maximum d’ennemis avant de glorieusement mourir au combat. Entre les deux : une toute jeune fille irlandaise fait office de lien (la fameuse poupée du Wyoming). Sur ce canevas, Franz dresse un portrait sensible de personnages en quête d’identité face à un monde en constante évolution. Les péripéties seront innombrables et le rythme haletant. La fin, certes conventionnelle, plaira aux amateurs du genre. Le dessin de Franz est une fois de plus excellent. Très riche et souvent proche de la surcharge, il n’en demeure pas moins limpide et excellent dans la restitution du mouvement (et celui des chevaux en particulier). Seuls, certains gros plans de personnages me seront parus maladroits. Faible reproche face à autant de dextérité, car tout le reste est très abouti. Le tout donne un des meilleurs albums de la collection Long Courrier, et un western que je relis avec plaisir, tant il se différencie des autres productions actuelles. Point de western spaghetti ici, ni de gentils cow-boys face à de méchants indiens (ou l’inverse), ni de chemin de fer ou de mine d’or, non rien de tout cela … non, seulement un fichtrement bon western.