Les derniers avis (31881 avis)

Par Rt
Note: 4/5
Couverture de la série Caatinga
Caatinga

J'aurais mis 5 mais il parait que cela est réservé aux bd cultes. Etant néophyte ou tout du moins ayant lu peu de bd je ne conteste pas cette règle, mais par écrit je donnerai 4.5 !! 4.5 pour la qualité des dessins : des planches de toute beauté et ce malgré la dureté du sujet, certaines sont des aquarelles magnifiques, couleur, relief, personnage. 4.5 pour le thème, mais je vous laisse lire les résumés. 4.5 pour l'approche du thème : histoire d'hommes, de justice, d'injustice, de difficulté d'une époque, de sauvagerie. 3 car on reste sur sa faim, en un tome c'est un peu court, rapide parfois entre certaines planches. Voilà c'est histoire de goût bien sûr, comme toujours...

27/10/2009 (modifier)
Par montane
Note: 4/5
Couverture de la série Thomas Noland
Thomas Noland

Cette série en cinq épisode est avant tout une saga, la saga de la famille Noland qui nous est contée au travers de la vie de quatre générations d'entre eux, et qui nous refait vivre l'histoire des états unis depuis l'époque des pionniers du far west jusqu'à la guerre du Vietnam. Une histoire superbe et trop méconnue qui ressemble un peu au film de Sergio Leone "il était une fois en Amérique". Le scénario de Pecqueur est solide, très bien ficelé et parfaitement servi par le dessin superbe du regretté Franz. Un scénario très cinématographique basé sur des flash back et des personnages qui s'adressent directement au lecteur. L'histoire de la famille Noland est en effet retracée par Thomas, le dernier de la lignée, parti chercher son père au Vietnam et qui se trouve pris dans ce conflit meurtrier qui a traumatisé l'Amérique des années soixante et soixante dix. Thomas Noland revient ainsi sur des épisodes de la vie des siens (son père, son grand père, son arrière grand père, sa mère..) au temps de la conquête de l'ouest et de la période de la prohibition. On trouve aussi une bonne part d'onirisme avec des morts et des animaux qui parlent et s'adressent directement au lecteur. Une série superbe en cinq volumes qui mérite d'être mieux connue.

27/10/2009 (modifier)
Par lullu
Note: 4/5
Couverture de la série Yoko Tsuno
Yoko Tsuno

J'ai hésité avant de mettre un avis sur Yoko Tsuno, Héroïne de mon enfance, je lui donnerais 10 sur 10. C'est le coup de cœur de mon enfance. J'ai découvert Yoko pour la première fois dans "La lumière d'Ixo", et la passion est née.... Yoko, l'aventurière au féminin sous le crayon d'un féministe convaincu !!! Je n'ai pas le même regard qu'à l'époque, mais en relisant l'ensemble, j'accroche toujours autant sur les 16 premiers albums. J'ai mes coups de cœur comme "L'orgue du diable " et "La frontière de la vie" mais aussi "La spirale du temps". Avec les années qui passent la série s'essouffle, et suite à la lecture du "Dragon de Hong Kong", je pensais qu'on s'approchait de la fin. Yoko devenant maman, raccrocherait peut être sont tablier ! Perdu !! féministe jusqu'au bout ..... on en remet une couche : femme indépendante, super maman, super aventurière, super ...... voila comment donner des complexes aux femmes du monde. Après la lecture de "L'astrologue de Bruges", j'avais enfin l'espoir d'une fin : Pol le pitre du trio qui devient sérieux en trouvant l'amour ..... et bien non, il l'emmène avec eux dans les étoiles : de trio nous sommes donc passés à 5, une vraie colo et son break familial. Avec "La spirale du temps", j'étais emballée par cette idée de voyage dans le temps..... Mais heureusement qu'ils sont là, les voyages dans le temps car nos aventures extra terrestres ne sont vraiment plus à la hauteur : "Les exilés de Kifa" n'est vraiment pas génial et pire encore, "La porte des âmes" n'est vraiment pas bon, pas bon du tout. Trop de personnages, trop de sentiments pas clairs, histoire difficile à suivre. Bref le fouillis !!! Il y a des albums de trop qui n'ont plus rien à voir avec les débuts et son trio de choc. Le trio n'est plus ! "La pagode des brumes" est une aventure uniquement féminine : Pol et Vic ne sont même pas de la fête. Sérieusement mieux vaut une bonne fin au bon moment, plutôt qu'une série qui traine et qui perd de sa saveur. Ma note sera donc de 4/5 car la magie des premiers albums est toujours là. Cette note ne prend pas en compte l'album 24, "Le septième code", il est terne, même les fameux décors détaillés de Leloup sont absents. Cet album me fait penser à une articulation entre "Les aventures de Yoko Tsuno" et "Les aventures d'Emilia" Alors comme le dernier album prend son temps pour sortir, tout est permis dans la spéculation : est-ce la fin de Yoko ? le début D'Emilia ? La fin du trio de l'étrange ? Le début de Yoko, Emilia, Rosée.... et toutes les filles ! En bref on attend la suite sans vraiment l'attendre. L'avantage principal de cette série c'est qu'elle nous emmène dans des styles différents, SF aventure, enquête.... accompagnée des images de Leloup et son goût pour le détail. De plus vous pouvez lire de façon chronologique l'ensemble de la série, dans un premier temps, puis par thème avec les intégrales qui sont vraiment magnifiques. En espérant que Leloup nous proposera une fin digne de Yoko et des merveilleux moments passés avec elle et ses compagnons.

27/10/2009 (modifier)
Couverture de la série Secrets - L'écorché
Secrets - L'écorché

Une histoire palpitante sur fond de secret familial (thématique de la série). Giroud est un maître en la matière puisqu'il distille savamment quelques révélations au fil des pages de ce diptyque. Au final, on reste les yeux rivés à cette œuvre, voulant à tout prix connaitre l'issue finale du scénario. On s'attache assez rapidement à ce héros dont la difformité reste cachée et qui s'éprend d'une jolie jeune femme organisant des expositions de toiles. Leur histoire personnelle est d'ailleurs beaucoup plus liée qu'il n'y parait... Au niveau du graphisme et de la mise en couleurs, je n'accroche pas vraiment au trait de Pellejero, trop épais, même s'il est vrai qu'il colle parfaitement à l'époque de l'histoire à savoir la Commune. Les visages, notamment féminins, sont ainsi beaucoup trop ressemblant les uns aux autres et seule la coiffure et la couleur de cheveux permettent de différencier certains personnages. L'ensemble reste quand même agréable avec un découpage et des vues très dynamiques. Une œuvre à lire et à posséder sans nul doute. Originalité : 4/5 Histoire : 4/5 Dessin : 3,5/5 Mise en couleurs : 3,5/5 NOTE GLOBALE : 15/20

26/10/2009 (modifier)
Par Yueh
Note: 4/5
Couverture de la série Mort Linden
Mort Linden

Franchement étonné également de la moyenne des avis sur cette Bd. Pour ma part j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures dépaysantes de Mort Linden. Ce personnage est l'antihéros type, brutal, colérique et vulgaire, mais on l'aime bien quand même, c'est sans doute ce que l'on retiendra le plus de cette série. Pour conclure, j'ai acheté ces BD d'occase et je ne le regrette pas du tout !!!

26/10/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Baptiste
Baptiste

Les gags de Baptiste ne me font pas souvent rire, mais j'aime tout de même la série car les personnages sont extrêmement attachants et puis j'aime lorsque Baptiste se met à philosopher sur le monde. Ce n'est jamais moralisateur car il ne fait que montrer l'absurdité de la société dans laquelle on vit. Pour couronner le tout, le dessin de Coté est élégant et particulièrement en noir et blanc. C'est un vrai délice visuel ! Note : 3.5/5

26/10/2009 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Glik et Gluk
Glik et Gluk

Ah Glik et Gluk... Ça c'est de la bonne série jeunesse. Elle m'a donné plein de fous rires quand j'étais jeune et c'est encore le cas aujourd'hui. Certes, les blagues sont souvent débiles (par exemple, dans un gag il y a un objet qui a disparu dans le manoir de leur grand-père et la solution c'est qu'il n'a jamais possédé l'objet en question), mais c'est typiquement l'humour con qui me fait rire. En plus, les personnages sont vraiment attachants. J'adore le style de Gaboury qui est un mélange de cartoon et de gros nez franco-belge. Et puis les couleurs qu'il utilise sont très belles. Il est à noter que, dans les années 80, il y a eu une version plus adulte de la série dans le magazine Croc et c'est encore plus débile et absurde.

26/10/2009 (modifier)
Par Sebper
Note: 4/5
Couverture de la série Le Khan
Le Khan

S'il y a un reproche que je pourrais faire à cette série, c'est de ne comporter que 5 tomes. Il me semble, mais ce n'est que mon avis, que les auteurs auraient pu prendre un peu plus leur temps en s'étalant sur un ou deux albums de plus. Cela dit, le rythme du récit est très bon, sans temps mort. Mais je suis certain que quelques livres de plus auraient permis de dévoiler encore plus de choses de la vie du Khan. Le scénario de Georges Ramaïoli est comme toujours impeccablement bien tourné (mais suis-je vraiment objectif en ce qui concerne cet auteur ?). Le dessin est beau, mais manque parfois un peu de fluidité. C'est selon moi le seul point faible de ces albums, ce petit manque de naturel dans le trait. J'ai particulièrement apprécié dans cette série le côté cru de certaines scènes (batailles, accouchement...), sans la moindre censure. Je trouve que cela aide le lecteur à comprendre et à ressentir la rigueur et la mentalité de l'époque. Le Khan est une série incontournable pour les amateurs de BD historiques. A posséder absolument !

25/10/2009 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Journal
Journal

Après Fraise et Chocolat, voilà une lecture tout aussi intimiste mais dans un autre genre, je vous l'accorde. Il s'agit d'un récit autobiographique d'un jeune auteur homosexuel qui a du mal à joindre les deux bouts. Il n'a pas encore trouvé la suite à donner à son expression artistique. Il a trouvé l'amour mais l'a très vite perdu et du coup, il se raccroche désespérément à une relation foutue d'avance. Cela m'a attristé car qu'on soit homo ou pas, la séparation est toujours douloureuse. Il n'en ressort que déception et tristesse, repli sur soi et manque de confiance. J'ai bien aimé cette implication totale de soi avec la plus parfaite sincérité. C'est vrai que nous sommes assimilés à des lecteurs un peu voyeurs. C'est ce qui m'avait déjà dérangé dans Fraise et Chocolat. Là encore, l'auteur assume pour faire passer son message. Il peut se montrer un peu hautain et méprisable par moment mais il n'en demeure pas moins profondément humain. Il écorche au passage la fausse tolérance. Cela me fait penser à des amis que j'ai connus et qui avait dans leur relation un homo car cela faisait bien. Je crois qu'il était temps de s'interroger sur de tel comportement. Du coup, j'arrive à comprendre la haine de l'auteur pour ce qu'il désigne comme les faux tolérants. Sur la forme, j'ai plutôt apprécié son trait réaliste et délicat et le fait qu'il joue avec des jeux d'encrage. Les planches sont très agréables à lire. Il y a certes un certain académisme à cause de cette simplicité du trait. Cependant, j'apprécie cette régularité. Il y a également un côté portraitiste qui m'a plu. On enchaîne facilement sur le portrait de l'âme. Le dessin transmet des émotions et un certain mal-être. C'est clair que c'est un journal intimiste plutôt triste. Cela fout par moment le cafard. On est aux antipodes de l'humour et de la bonne humeur. Cependant, la bande dessinée a bien des visages. Je pense qu'il faut connaître également celui-ci sans tomber dans les préjugés. Tout le monde n'en n'est pas capable, je le crains. Alors, cela sera certainement pour les plus courageux !

25/10/2009 (modifier)
Par herve
Note: 4/5
Couverture de la série Le Jardin des glaces
Le Jardin des glaces

Un très bel album de Servais, album qui tranche un peu avec ses précédentes productions, aussi bien sur le plan du cadre (même si l'aspect champêtre est toujours présent), que sur le plan du scénario. Servais ne peut se passer de l'atmosphère bucolique des campagnes dans ses albums mais ici cette campagne se réduit à un jardin, d'ailleurs magnifiquement mis en image. C'est juste un peu dommage que l’on n’ait pas eu plus de planches consacrées au Grand Nord... Même si le final est prévisible, j'ai aimé voir comment Servais abordait le déchirement d'Arnold, grand explorateur devant l'éternel et réduit à cultiver son jardin. Album assez bavard, avec des récitatifs (la tenue du journal) nombreux mais qui, dans la longue bibliographie de Servais, sort assurément du lot.

25/10/2009 (modifier)