Repéré grâce aux immanquables de bdtheque (lèches-bottes !). Il faut avouer que les amoureux du fantastique en auront pour leur argent.
"La licorne", objet de la quête qui unit des hommes à des créatures. Tout cela se déroulant à l'époque de la Renaissance, et l'Eglise (encore elle !) mijote quelque chose de pas bon pour ces créatures et le bas peuple. Mais nos héros issus du monde intellectuel et leurs compagnons, les primordiaux, ne vont pas les laisser faire! Les dessins sont sans nul doute le point fort de cette BD, le dessinateur se régale (et nous aussi) à réinventer des créatures légendaires par le biais de ces primordiaux. Mais il ne se limite pas à cela, les décors, les couleurs, les détails sont de la partie.
Le scénario tient bien la route à ce moment présent (3 tomes). Il est accrocheur, et les rebondissements ne manquent pas. Il y a peut-être selon moi une trop grande équipe de savants, pour finir, je les confonds tous. C'est le seul défaut que je trouve à La Licorne. J'espère que cette série ne trainera pas trop en longueur, car elle risquerait de s'essouffler.
Tous les numéros de Pacush Blues ne se valent pas mais la série dans son ensemble est une réussite d'humour noir.
Des rats qui pensent et qui (sur)vivent à un univers de dépotoir. Des rats qui se questionnent sur leur vie (sur la vie ?) et qui nous font découvrir un monde noir et sans issue.
Ptiluc nous montre des rats tiraillés entre des pensées pseudo philosophiques ("Ch'uis pas l'premier... Y'en a d'autres qui sont passés par; D'autres qui ont essayé de comprendre. Comprendre qu'on serait que l'infime maillon d'un processus qui nous dépasse et surtout qu'en avoir conscience c'est jamais qu'un accident") et des comportements plus basiques ("Ecoute le gros, à toi on te laisse une chance, tu peux être des nôtres. Il te suffit de bien viser dans la gueule béante... t'en vois un, tu le dégommes.)
Les deux meilleurs albums sont pour moi "Le mal de mer" et "Variations".
Un classique désormais.
La série suit son cours après un premier cycle tout à fait fameux. Le personnage du tueur est sans doute un des personnages les plus complexes, cyniques et terribles de l'univers BD. C'est lui. Le tueur. Il a enfin une existence propre. Quand il parle, son ton, son vocabulaire, son idée, tout vit à présent. On ne pourra plus nous tromper. Bravo au créateur d'avoir imaginé et mis sur papier un personnage aussi possible et aussi fou.
Ce qu'il y a d'étonnant d'ailleurs est le contraste entre le caractère du héros et son physique. Trop habitués que nous sommes aux City Hunter, aux Jason Bourne et autres XII, voir un tueur à gages à lunettes et plutôt famélique fut une audacieuse et très bonne surprise !
Le début du nouveau cycle me laisse songeur. Bien qu'il y ait encore de très bonnes choses, j'attends la suite pour me faire une idée (le tome 7 est sorti récemment à l'heure où j'écris). Mais sans hésiter une seconde, je me la procurerai.
Mention spéciale pour le tome 1 qui reste pour moi le meilleur... Largement. Tout un épisode dans un seul endroit. L'attente de la victime... Sans qu'un mot ne soit dit, et que seules les pensées du "héros" soient transcrites... Un tour de force de mise en scène et d'écriture ! Bravo !
J'ai hésité à mettre un 5 à cette BD qui a ravi mon enfance (merci picsou mag). Mais bon. Mesure et honnêteté je lui mets un 4 ! Mais c'est un 4/5 !
Cette BD est tout de même un pur chef-d'œuvre ! Retracer la vie de Picsou en la mêlant à l'Histoire fut un tour de force scénaristique incroyable ! Et l'humour de Don Rosa est impayable. Il y a toujours, caché dans son dessin, un petit personnage qui vous fera mourir de rire. C'est une joie à chaque relecture car on redécouvre toujours des choses qui nous avaient échappé.
Mention spéciale pour les séquences émotions qui sont vraiment très réussies et bien venues.
Un must pour tous ceux qui veulent comprendre qui était vraiment ce canard le plus riche du monde.
Dans l'univers d'Arleston, c'est la série que je préfère. Peut-être parce que c'est par elle que j'ai commencé à l'explorer.
Evidemment, le scénario se limite souvent à nos amis les trolls appréciant une fermière ou un voyageur égaré. Mais l'humour noir (rouge...) de cette série m'a séduit.
Pour faire une comparaison, je verrai bien les trolls d'Arleston rencontrés les rats de P'tiluc !
Un peu dans la lignée la série La Nef des fous.
Une BD de science-fiction mais qui pourrait se retrouver dans les inclassables.
Un univers étrange avec des personnages à clés et de drôles de robots parlants.
Un peu déçu par la fin mais F. Lebeault a su dérouler et dessiner une histoire qui tient le lecteur captif d'un tome à l'autre.
Voici un Frédérik Peeters des plus intriguant qui se rapproche de ce que peut faire Andreas avec ses récits à énigme.
Ainsi, on ressort assez désarçonné de sa première lecture. Et pour cause.
On a l’impression que bon nombre d’éléments nous échappe, qu’on a loupé un épisode. On navigue dans un rêve qui, comme chacun le sait, suit sa propre logique. Une deuxième lecture permet d’en saisir davantage le sens. De raccrocher des éléments à d’autres. De distinguer le réel de l’imaginaire. C’est donc un album qui demande une participation active du lecteur et qui a un pouvoir attractif assez extraordinaire.
Bref, voici un one shot captivant. A lire !
Je le dis et le répète : je suis un grand fan de Star Wars ! J’ai adoré la première trilogie, la seconde trilogie et « Star Wars - Clone Wars » paru chez Delcourt. Comment pouvais-je résister à l’attrait de « Star Wars - Dark Times » sachant que j’ai toujours voulu savoir ce qui se passait à la fin de l’épisode III !
Dans le prolongement du film Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith et de la série « Star Wars - Clone Wars », on découvre ce qui s’est passé après la destruction des Jedi par l’Ordre 66 et l’avènement de l’Empire Galactique. Anakin Skywalker est devenu Dark Vador, le sénateur Palpatine l’Empereur et les rares Jedi survivant tentent de survivre à la destruction.
Nous suivons les aventures tragiques de quelques Jedi et de Bomo Vertemousse, rencontré dans la série « Star Wars - Clone Wars ». On découvre la prise de pouvoir progressive de l’Empire. On rencontre également un Dark Vador à la psychologie très intéressante puisqu’il n’a pas encore basculé totalement dans le côté obscure de la force et est en proie aux doutes : n’avait-il pas juré enfant de libérer les esclaves ? De faire régner la justice ? De protéger les innocents ? Bien que sous l’emprise de l’Empereur, Dark Vador est dans le doute. Il voit se qui se passe autour de lui, en perd le sommeil mais ne parvient pas à sortir du côté obscur.
Pour le reste, on suit une aventure pleine de combats, de batailles, d’interrogations sur la force, sur ce qui est juste ou non. J’ai vraiment bien accroché et attends avec impatience la suite de cette bien belle série.
Graphiquement, le premier tome est une belle réussite : j’en veux pour preuve les illustrations disponibles dans la galerie. C’est coloré et dynamique, tout à fait dans l’esprit Star Wars. Le second tome est nettement plus simpliste et la colorisation beaucoup moins recherchée ce qui est regrettable. C’est l’un des désavantages des collectifs...
« Star Wars - Dark Times » est une bonne série pour tous ceux qui s’intéressent à l’univers de George Lucas. Moi, j’en redemande !
Pour de nombreuses raisons, il s'agit d'une très bonne BD.
D'abord parce que le graphisme est plein de personnalité. Sans qu'il soit tout à fait ma tasse de thé, j'aime son originalité, son style. A première vue, je dirais qu'il a été dessiné à l'ordinateur ou à la palette graphique, mais la force de son encrage bien noir et la beauté de ses sobres couleurs le rendent très agréable.
Ensuite, cette BD est très intéressante. Elle nous fait voyager dans un domaine historique dont j'ignorais beaucoup de choses. Au sortir de la première guerre mondiale, elle nous amène au Maroc où deux jeunes français décident de se lancer à l'aventure dans le cadre du combat des indigènes pour repousser l'envahisseur espagnol.
Ces deux héros, justement, sont également très charismatiques. Ils sont originaux par leurs origines contrastées, l'un corse lié malgré lui à la pègre de Marseille, l'autre aristocrate désireux de se libérer des fers que lui imposent son éducation et sa famille. Leur amitié est belle, crédible et on a envie de les voir réussir ensemble.
Et pour finir, le récit est rondement bien mené. Dense, avec des péripéties bien amenées, encore une fois tout à fait crédible tout en jouant la carte de l'action, de l'amitié virile et de l'espoir d'une vie plus libre et mieux remplie.
C'est un appel vers l'aventure dans un cadre historique instructif.
Je n'ai acheté le premier tome du Grand Duc qu'à cause du dessin, que j'ai trouvé splendide lors de mon feuilletage ne librairie. Les histoires de guerre d'une part et d'avions d'autres part me laissant plutôt froids d'habitude, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, d'autant plus que la narration est très décousue, que l'on saute du coq à l'âne (choisissez votre camp) sans arrêt et sans transition. Malgré cela, ma lecture a été plutôt agréable.
Le deuxième tome a renforcé cette impression de narration hachée, l'intrigue n'avance qu'un peu, et j'aurais aimé un peu plus d'interaction entre les "héros" des deux nations. Rien à redire quant au magnifique travail du dessinateur.
En bref :
. histoire et narration : 3/5
. dessin : 5/5 (parce que je ne peux pas mettre plus)
Note finale : 4/5.
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La Licorne
Repéré grâce aux immanquables de bdtheque (lèches-bottes !). Il faut avouer que les amoureux du fantastique en auront pour leur argent. "La licorne", objet de la quête qui unit des hommes à des créatures. Tout cela se déroulant à l'époque de la Renaissance, et l'Eglise (encore elle !) mijote quelque chose de pas bon pour ces créatures et le bas peuple. Mais nos héros issus du monde intellectuel et leurs compagnons, les primordiaux, ne vont pas les laisser faire! Les dessins sont sans nul doute le point fort de cette BD, le dessinateur se régale (et nous aussi) à réinventer des créatures légendaires par le biais de ces primordiaux. Mais il ne se limite pas à cela, les décors, les couleurs, les détails sont de la partie. Le scénario tient bien la route à ce moment présent (3 tomes). Il est accrocheur, et les rebondissements ne manquent pas. Il y a peut-être selon moi une trop grande équipe de savants, pour finir, je les confonds tous. C'est le seul défaut que je trouve à La Licorne. J'espère que cette série ne trainera pas trop en longueur, car elle risquerait de s'essouffler.
Pacush Blues
Tous les numéros de Pacush Blues ne se valent pas mais la série dans son ensemble est une réussite d'humour noir. Des rats qui pensent et qui (sur)vivent à un univers de dépotoir. Des rats qui se questionnent sur leur vie (sur la vie ?) et qui nous font découvrir un monde noir et sans issue. Ptiluc nous montre des rats tiraillés entre des pensées pseudo philosophiques ("Ch'uis pas l'premier... Y'en a d'autres qui sont passés par; D'autres qui ont essayé de comprendre. Comprendre qu'on serait que l'infime maillon d'un processus qui nous dépasse et surtout qu'en avoir conscience c'est jamais qu'un accident") et des comportements plus basiques ("Ecoute le gros, à toi on te laisse une chance, tu peux être des nôtres. Il te suffit de bien viser dans la gueule béante... t'en vois un, tu le dégommes.) Les deux meilleurs albums sont pour moi "Le mal de mer" et "Variations".
Le Tueur
Un classique désormais. La série suit son cours après un premier cycle tout à fait fameux. Le personnage du tueur est sans doute un des personnages les plus complexes, cyniques et terribles de l'univers BD. C'est lui. Le tueur. Il a enfin une existence propre. Quand il parle, son ton, son vocabulaire, son idée, tout vit à présent. On ne pourra plus nous tromper. Bravo au créateur d'avoir imaginé et mis sur papier un personnage aussi possible et aussi fou. Ce qu'il y a d'étonnant d'ailleurs est le contraste entre le caractère du héros et son physique. Trop habitués que nous sommes aux City Hunter, aux Jason Bourne et autres XII, voir un tueur à gages à lunettes et plutôt famélique fut une audacieuse et très bonne surprise ! Le début du nouveau cycle me laisse songeur. Bien qu'il y ait encore de très bonnes choses, j'attends la suite pour me faire une idée (le tome 7 est sorti récemment à l'heure où j'écris). Mais sans hésiter une seconde, je me la procurerai. Mention spéciale pour le tome 1 qui reste pour moi le meilleur... Largement. Tout un épisode dans un seul endroit. L'attente de la victime... Sans qu'un mot ne soit dit, et que seules les pensées du "héros" soient transcrites... Un tour de force de mise en scène et d'écriture ! Bravo !
La Grande Epopée de Picsou (La Jeunesse de Picsou)
J'ai hésité à mettre un 5 à cette BD qui a ravi mon enfance (merci picsou mag). Mais bon. Mesure et honnêteté je lui mets un 4 ! Mais c'est un 4/5 ! Cette BD est tout de même un pur chef-d'œuvre ! Retracer la vie de Picsou en la mêlant à l'Histoire fut un tour de force scénaristique incroyable ! Et l'humour de Don Rosa est impayable. Il y a toujours, caché dans son dessin, un petit personnage qui vous fera mourir de rire. C'est une joie à chaque relecture car on redécouvre toujours des choses qui nous avaient échappé. Mention spéciale pour les séquences émotions qui sont vraiment très réussies et bien venues. Un must pour tous ceux qui veulent comprendre qui était vraiment ce canard le plus riche du monde.
Trolls de Troy
Dans l'univers d'Arleston, c'est la série que je préfère. Peut-être parce que c'est par elle que j'ai commencé à l'explorer. Evidemment, le scénario se limite souvent à nos amis les trolls appréciant une fermière ou un voyageur égaré. Mais l'humour noir (rouge...) de cette série m'a séduit. Pour faire une comparaison, je verrai bien les trolls d'Arleston rencontrés les rats de P'tiluc !
Horologiom
Un peu dans la lignée la série La Nef des fous. Une BD de science-fiction mais qui pourrait se retrouver dans les inclassables. Un univers étrange avec des personnages à clés et de drôles de robots parlants. Un peu déçu par la fin mais F. Lebeault a su dérouler et dessiner une histoire qui tient le lecteur captif d'un tome à l'autre.
Pachyderme
Voici un Frédérik Peeters des plus intriguant qui se rapproche de ce que peut faire Andreas avec ses récits à énigme. Ainsi, on ressort assez désarçonné de sa première lecture. Et pour cause. On a l’impression que bon nombre d’éléments nous échappe, qu’on a loupé un épisode. On navigue dans un rêve qui, comme chacun le sait, suit sa propre logique. Une deuxième lecture permet d’en saisir davantage le sens. De raccrocher des éléments à d’autres. De distinguer le réel de l’imaginaire. C’est donc un album qui demande une participation active du lecteur et qui a un pouvoir attractif assez extraordinaire. Bref, voici un one shot captivant. A lire !
Star Wars - Dark Times
Je le dis et le répète : je suis un grand fan de Star Wars ! J’ai adoré la première trilogie, la seconde trilogie et « Star Wars - Clone Wars » paru chez Delcourt. Comment pouvais-je résister à l’attrait de « Star Wars - Dark Times » sachant que j’ai toujours voulu savoir ce qui se passait à la fin de l’épisode III ! Dans le prolongement du film Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith et de la série « Star Wars - Clone Wars », on découvre ce qui s’est passé après la destruction des Jedi par l’Ordre 66 et l’avènement de l’Empire Galactique. Anakin Skywalker est devenu Dark Vador, le sénateur Palpatine l’Empereur et les rares Jedi survivant tentent de survivre à la destruction. Nous suivons les aventures tragiques de quelques Jedi et de Bomo Vertemousse, rencontré dans la série « Star Wars - Clone Wars ». On découvre la prise de pouvoir progressive de l’Empire. On rencontre également un Dark Vador à la psychologie très intéressante puisqu’il n’a pas encore basculé totalement dans le côté obscure de la force et est en proie aux doutes : n’avait-il pas juré enfant de libérer les esclaves ? De faire régner la justice ? De protéger les innocents ? Bien que sous l’emprise de l’Empereur, Dark Vador est dans le doute. Il voit se qui se passe autour de lui, en perd le sommeil mais ne parvient pas à sortir du côté obscur. Pour le reste, on suit une aventure pleine de combats, de batailles, d’interrogations sur la force, sur ce qui est juste ou non. J’ai vraiment bien accroché et attends avec impatience la suite de cette bien belle série. Graphiquement, le premier tome est une belle réussite : j’en veux pour preuve les illustrations disponibles dans la galerie. C’est coloré et dynamique, tout à fait dans l’esprit Star Wars. Le second tome est nettement plus simpliste et la colorisation beaucoup moins recherchée ce qui est regrettable. C’est l’un des désavantages des collectifs... « Star Wars - Dark Times » est une bonne série pour tous ceux qui s’intéressent à l’univers de George Lucas. Moi, j’en redemande !
L'Or et le Sang
Pour de nombreuses raisons, il s'agit d'une très bonne BD. D'abord parce que le graphisme est plein de personnalité. Sans qu'il soit tout à fait ma tasse de thé, j'aime son originalité, son style. A première vue, je dirais qu'il a été dessiné à l'ordinateur ou à la palette graphique, mais la force de son encrage bien noir et la beauté de ses sobres couleurs le rendent très agréable. Ensuite, cette BD est très intéressante. Elle nous fait voyager dans un domaine historique dont j'ignorais beaucoup de choses. Au sortir de la première guerre mondiale, elle nous amène au Maroc où deux jeunes français décident de se lancer à l'aventure dans le cadre du combat des indigènes pour repousser l'envahisseur espagnol. Ces deux héros, justement, sont également très charismatiques. Ils sont originaux par leurs origines contrastées, l'un corse lié malgré lui à la pègre de Marseille, l'autre aristocrate désireux de se libérer des fers que lui imposent son éducation et sa famille. Leur amitié est belle, crédible et on a envie de les voir réussir ensemble. Et pour finir, le récit est rondement bien mené. Dense, avec des péripéties bien amenées, encore une fois tout à fait crédible tout en jouant la carte de l'action, de l'amitié virile et de l'espoir d'une vie plus libre et mieux remplie. C'est un appel vers l'aventure dans un cadre historique instructif.
Le Grand Duc
Je n'ai acheté le premier tome du Grand Duc qu'à cause du dessin, que j'ai trouvé splendide lors de mon feuilletage ne librairie. Les histoires de guerre d'une part et d'avions d'autres part me laissant plutôt froids d'habitude, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, d'autant plus que la narration est très décousue, que l'on saute du coq à l'âne (choisissez votre camp) sans arrêt et sans transition. Malgré cela, ma lecture a été plutôt agréable. Le deuxième tome a renforcé cette impression de narration hachée, l'intrigue n'avance qu'un peu, et j'aurais aimé un peu plus d'interaction entre les "héros" des deux nations. Rien à redire quant au magnifique travail du dessinateur. En bref : . histoire et narration : 3/5 . dessin : 5/5 (parce que je ne peux pas mettre plus) Note finale : 4/5.