Franchement, je trouve les avis ci-dessous carrément sévère. Perso, je suis limite du coup de coeur. L'histoire, légèrement perverse mais sans excès, brode sur le thème de la soumission. L'intrigue progresse petit à petit et certains fantasmes sont particulièrement bien amenés et le dessin de Crepax est concis et efficace.
A mon goût, Chevalier Ardent est une Bd du même niveau que Thorgal, bien que méconnue. Comme cette dernière, la série est assez inégale.
Les premiers tomes sont un peu faiblards et reflètent assez bien les Bds de l'époque avec un héros simple aux motivations pas compliqué, genre Tintin.
Avec le sixième volume de la série, " Le secret du roi Arthus", il se passe quelque chose. Les personnages gagnent énormément en profondeur. Le triangle amoureux, entre le roi Arthus, sa fille Gwendoline et notre héros prend de la dimension. Autant le roi gouverne avec bienveillance mais aussi avec cynisme, autant il sombre dans l'irrationnel, voire dans la folie, dès qu'il s'agit de sa fille. En même temps, le graphisme prend des libertés par rapport à l'école belge et certaines planches sont magnifiques. A mon avis, c'est le vrai point de départ de la série.
"Le trésor du mage" est un épisode de transition.
Avec "La Dame des sables", on a un excellent cru. L'orientalisme de cet épisode permet à l'auteur de montrer son aptitude à donner une dimension onirique à ses histoires. On retrouve cette dimension dans certaines histoires courtes comme "La passeur" publié en 1973 dans le journal Tintin et repris dans un album "Sang de Boeuf".
"L'ogre de worm" est un excellent épisode de transition. Par rapport aux premiers épisodes, l'intrigue est nettement plus sophistiquée et notre héros ne se contente pas de foncer dans le tas.
"La princesse captive", "La révolte de vassal" et "Les chevaliers de l'apocalypse" sont pour moi des albums de pur génie. L'histoire met en scène la folie du roi Arthus, manipulé par un personnage mystérieux qui mènera son royaume, et peut-être le monde au bord de la destruction. Dans "Les chevaliers de l'apocalypse", le graphisme atteint des sommets. Profitant de la démesure du scenario, l'auteur accède à une liberté graphique digne des Frank Miller.
Une fois le diable vaincu, la série s'oriente vers quelques épisodes assez zen. La mode est aux bds historiques et l'auteur se documente sur la vie du moyen-âge et nous livre des histoires qu'il espère vraisemblables.
Comme bien des auteurs, Craenhals a du mal à terminer la série et globalement l'intrigue piétine un peu avec des épisodes inutiles comme "L'arc de Saka".
BD destinée aux enfants mais que je lis et relis toujours avec plaisir.
Un BD pour les adultes qui ont grandi avec les premiers ordinateurs et les jeux vidéos, pour ceux qui ont gardé une âme d'enfant et apprécient encore les gags un peu faciles, pour les garçons qui rêvent de pouvoir faire des expériences sur les poupées de leur soeur, pour ceux qui rêvent de pistolets cachés par leurs parents.
Un dessin sobre qui laisse toute la place aux gags.
Une bonne série à partager avec vos enfants pour développer des référents communs et leur faire découvrir la bande-dessinée.
Calvin, le roi des bonhommes de neige de mauvais goût. Un garçon américain qui en fait voir de toutes les couleurs à ses parents.
Un must de la bande-dessinée américaine qui nous montre que nos voisins d'outre-Atlantique savent faire autre chose que des comics.
Découverte en version originale, j'ai plus de mal avec la version française. Mais dans les deux cas, la lecture d'un album vous fera oublier vos soucis. A lire et à relire dès qu'on a un peu de temps.
Le premier tome est sorti en 1987 et la série n'est toujours pas bouclée. Ca fait donc plus de 20 ans que je suis Neige dans son univers de froid et de neige. Les auteurs ont sans doute du mal à l'abandonner dans ce monde de désolation et sortent de temps en temps un nouvel album. Difficile aussi peut-être de trouver une chute qui ne déçoive pas les fans de cette BD.
Les premiers albums nous font d'abord découvrir le mode de vie des survivants de la catastrophe écologique qui s'est abattue sur l'Europe. On suit Neige depuis son enfance et tout au long de sa quête pour accomplir la destinée que lui a tracée son maître.
Les albums se déroulent alors au fil de la recherche des fameuses clés qui contrôlent le mur.
Les personnages sont attachants, le scénario se tient même si les derniers albums s'étirent un peu. Le dessin et la coloration ont évidemment bien évolués depuis les premiers tomes.
Le dessin de De Metter n'est pas le point fort de cet album one shot mais le scénario vaut le détour et je ne peux que conseiller l'achat de cette BD.
L'histoire m'a bien bluffé. On se laisse piéger dans ce monde de figurants. On s'identifie à notre pauvre héros malheureux et on passe avec lui de surprise en surprise.
Dommage que le graphisme ne soit pas aussi poignant que cette histoire. Cela aurait alors pu mériter 5 étoiles.
J’ai eu le souffle coupé tout au long de la lecture du « Pain d’Alouette » devant tant de beauté graphique !
Oh, il n’y a pas que le dessin qui m’a emballé, le scénario aussi !
« Pain d’Alouette » est en quelque sorte la suite de « L'Aigle sans orteils » réalisé par le même auteur, Christian Lax, et parue chez Dupuis dans la collection « Aire Libre ». A ce propos, il est assez stupéfiant de voir à quel point Futuropolis a « récupéré » nombre d’auteurs de chez « Aire Libre » !
L’histoire met en scène deux récits parallèles se passant juste après la première guerre mondiale : la première historiette nous présente un jeune mineur du Nord de la France qui admire le cyclisme au point de quitter son poste pour supporter les coureurs qui participent à « Paris – Roubaix ». L’autre récit se situe dans un orphelinat où y vit Reine Fario, la fille d’Amédée le fameux coureur cycliste surnommé « L’Aigle sans orteils » mort aux combats… Ces deux destins vont apparemment se rejoindre (à confirmer dans le prochain tome)…
Comparée à « L'Aigle sans orteils », le dessin de Christian Lax m’est apparu plus beau dans le « Pain d’Alouette » ! Est-ce le papier plus épais des albums édités par Futuropolis qui rend le graphisme de Christian Lax sublime ? Bref, toujours est-il que la mise en couleurs de cet auteur dans le « Pain d’Alouette » est magnifique et me donne l’envie de contempler longuement son travail ! L’encrage n’est pas en reste puisqu’il m’est apparu très correct avec les personnages qui sont tout de suite identifiables et des décors fouillis. Vraiment, c’est du très très très bon boulot !
Au niveau du scénario, Les deux destins racontés dans ce premier tome du « Pain d’Alouette » m’ont passionné. J’ai apprécié la situation de cette histoire après la guerre 14-18 où le lecteur découvrira la vie dans les mines et les effets néfastes de cette « boucherie » sur les enfants. Toutefois, il faudra s’accrocher à cette lecture car il y a de nombreux « va et vient » entre les deux récits : c’est le seul reproche que je fais à cette bd.
Décidément, encore une série de chez Futuropolis qui m’a emballé ! « Pain d’Alouette » est une bd qui m’a époustouflé au niveau du dessin et qui m’a convaincu coté scénario. Moi qui aime les récits historiques, j’ai apprécié la situation de ce récit dans la période 1918-1939 ( ? - à confirmer dans le(s) prochain(s) tome(s)) où on découvre la dure vie des mineurs et des orphelins de guerre. Toutefois, il faudra être assez attentif pour lire ce premier album de la série car de nombreux va et vient entre les scènes y sont légions.
J’attends impatiemment la suite !
Quand je ne sais plus quoi lire, je ressors un Mafalda et malgré un nombre de relectures incalculable, je suis toujours sous le charme de ces enfants aux états d'âmes d'adulte.
Si toutes les blagues ne nous font pas nécessairement rire (la série fait référence à la vie en Argentine dans les années 70), la plupart des strips font souvent mouche.
Une série quasi culte pour une bonne partie de la famille... chacun connaissant quelques répliques par coeur !
Une BD qui fait partie du meilleur d'outre-Atlantique.
Un point de fuite qui disparaît, la couleur qui fait l'objet d'une quête, des anti-cases, un ministère de l'humour, ...
Julius Corentin nous emmène dans son monde, un univers abracadabrantesque mélange de rêve et de réalité.
Chaque tome propose sa propre histoire avec ses propres aberrations mais avec toujours le même point de départ : notre ami Julius qui tombe de son lit dans son espace réduit qui lui sert d'appartement.
Un BD vraiment inclassable pour un très joli résultat, tant sur le point du scénario que du graphisme tout (ou presque) en noir et blanc.
Avec Chats, Convard nous fait découvrir un monde peuplé d'animaux plus ou moins intelligents, avec des chats au sommet de l'évolution.
Un gros travail de l'auteur pour faire parler ces chats. Un langage plein de jeux de mots post-humains et plein d'humour.
Le premier tome nous fait découvrir ce monde nouveau et bénéficie donc de l'effet de surprise. Pour autant, la série se lit bien jusqu'au bout.
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Histoire d'O
Franchement, je trouve les avis ci-dessous carrément sévère. Perso, je suis limite du coup de coeur. L'histoire, légèrement perverse mais sans excès, brode sur le thème de la soumission. L'intrigue progresse petit à petit et certains fantasmes sont particulièrement bien amenés et le dessin de Crepax est concis et efficace.
Chevalier Ardent
A mon goût, Chevalier Ardent est une Bd du même niveau que Thorgal, bien que méconnue. Comme cette dernière, la série est assez inégale. Les premiers tomes sont un peu faiblards et reflètent assez bien les Bds de l'époque avec un héros simple aux motivations pas compliqué, genre Tintin. Avec le sixième volume de la série, " Le secret du roi Arthus", il se passe quelque chose. Les personnages gagnent énormément en profondeur. Le triangle amoureux, entre le roi Arthus, sa fille Gwendoline et notre héros prend de la dimension. Autant le roi gouverne avec bienveillance mais aussi avec cynisme, autant il sombre dans l'irrationnel, voire dans la folie, dès qu'il s'agit de sa fille. En même temps, le graphisme prend des libertés par rapport à l'école belge et certaines planches sont magnifiques. A mon avis, c'est le vrai point de départ de la série. "Le trésor du mage" est un épisode de transition. Avec "La Dame des sables", on a un excellent cru. L'orientalisme de cet épisode permet à l'auteur de montrer son aptitude à donner une dimension onirique à ses histoires. On retrouve cette dimension dans certaines histoires courtes comme "La passeur" publié en 1973 dans le journal Tintin et repris dans un album "Sang de Boeuf". "L'ogre de worm" est un excellent épisode de transition. Par rapport aux premiers épisodes, l'intrigue est nettement plus sophistiquée et notre héros ne se contente pas de foncer dans le tas. "La princesse captive", "La révolte de vassal" et "Les chevaliers de l'apocalypse" sont pour moi des albums de pur génie. L'histoire met en scène la folie du roi Arthus, manipulé par un personnage mystérieux qui mènera son royaume, et peut-être le monde au bord de la destruction. Dans "Les chevaliers de l'apocalypse", le graphisme atteint des sommets. Profitant de la démesure du scenario, l'auteur accède à une liberté graphique digne des Frank Miller. Une fois le diable vaincu, la série s'oriente vers quelques épisodes assez zen. La mode est aux bds historiques et l'auteur se documente sur la vie du moyen-âge et nous livre des histoires qu'il espère vraisemblables. Comme bien des auteurs, Craenhals a du mal à terminer la série et globalement l'intrigue piétine un peu avec des épisodes inutiles comme "L'arc de Saka".
Kid Paddle
BD destinée aux enfants mais que je lis et relis toujours avec plaisir. Un BD pour les adultes qui ont grandi avec les premiers ordinateurs et les jeux vidéos, pour ceux qui ont gardé une âme d'enfant et apprécient encore les gags un peu faciles, pour les garçons qui rêvent de pouvoir faire des expériences sur les poupées de leur soeur, pour ceux qui rêvent de pistolets cachés par leurs parents. Un dessin sobre qui laisse toute la place aux gags. Une bonne série à partager avec vos enfants pour développer des référents communs et leur faire découvrir la bande-dessinée.
Calvin et Hobbes
Calvin, le roi des bonhommes de neige de mauvais goût. Un garçon américain qui en fait voir de toutes les couleurs à ses parents. Un must de la bande-dessinée américaine qui nous montre que nos voisins d'outre-Atlantique savent faire autre chose que des comics. Découverte en version originale, j'ai plus de mal avec la version française. Mais dans les deux cas, la lecture d'un album vous fera oublier vos soucis. A lire et à relire dès qu'on a un peu de temps.
Neige
Le premier tome est sorti en 1987 et la série n'est toujours pas bouclée. Ca fait donc plus de 20 ans que je suis Neige dans son univers de froid et de neige. Les auteurs ont sans doute du mal à l'abandonner dans ce monde de désolation et sortent de temps en temps un nouvel album. Difficile aussi peut-être de trouver une chute qui ne déçoive pas les fans de cette BD. Les premiers albums nous font d'abord découvrir le mode de vie des survivants de la catastrophe écologique qui s'est abattue sur l'Europe. On suit Neige depuis son enfance et tout au long de sa quête pour accomplir la destinée que lui a tracée son maître. Les albums se déroulent alors au fil de la recherche des fameuses clés qui contrôlent le mur. Les personnages sont attachants, le scénario se tient même si les derniers albums s'étirent un peu. Le dessin et la coloration ont évidemment bien évolués depuis les premiers tomes.
Figurec
Le dessin de De Metter n'est pas le point fort de cet album one shot mais le scénario vaut le détour et je ne peux que conseiller l'achat de cette BD. L'histoire m'a bien bluffé. On se laisse piéger dans ce monde de figurants. On s'identifie à notre pauvre héros malheureux et on passe avec lui de surprise en surprise. Dommage que le graphisme ne soit pas aussi poignant que cette histoire. Cela aurait alors pu mériter 5 étoiles.
Pain d'Alouette
J’ai eu le souffle coupé tout au long de la lecture du « Pain d’Alouette » devant tant de beauté graphique ! Oh, il n’y a pas que le dessin qui m’a emballé, le scénario aussi ! « Pain d’Alouette » est en quelque sorte la suite de « L'Aigle sans orteils » réalisé par le même auteur, Christian Lax, et parue chez Dupuis dans la collection « Aire Libre ». A ce propos, il est assez stupéfiant de voir à quel point Futuropolis a « récupéré » nombre d’auteurs de chez « Aire Libre » ! L’histoire met en scène deux récits parallèles se passant juste après la première guerre mondiale : la première historiette nous présente un jeune mineur du Nord de la France qui admire le cyclisme au point de quitter son poste pour supporter les coureurs qui participent à « Paris – Roubaix ». L’autre récit se situe dans un orphelinat où y vit Reine Fario, la fille d’Amédée le fameux coureur cycliste surnommé « L’Aigle sans orteils » mort aux combats… Ces deux destins vont apparemment se rejoindre (à confirmer dans le prochain tome)… Comparée à « L'Aigle sans orteils », le dessin de Christian Lax m’est apparu plus beau dans le « Pain d’Alouette » ! Est-ce le papier plus épais des albums édités par Futuropolis qui rend le graphisme de Christian Lax sublime ? Bref, toujours est-il que la mise en couleurs de cet auteur dans le « Pain d’Alouette » est magnifique et me donne l’envie de contempler longuement son travail ! L’encrage n’est pas en reste puisqu’il m’est apparu très correct avec les personnages qui sont tout de suite identifiables et des décors fouillis. Vraiment, c’est du très très très bon boulot ! Au niveau du scénario, Les deux destins racontés dans ce premier tome du « Pain d’Alouette » m’ont passionné. J’ai apprécié la situation de cette histoire après la guerre 14-18 où le lecteur découvrira la vie dans les mines et les effets néfastes de cette « boucherie » sur les enfants. Toutefois, il faudra s’accrocher à cette lecture car il y a de nombreux « va et vient » entre les deux récits : c’est le seul reproche que je fais à cette bd. Décidément, encore une série de chez Futuropolis qui m’a emballé ! « Pain d’Alouette » est une bd qui m’a époustouflé au niveau du dessin et qui m’a convaincu coté scénario. Moi qui aime les récits historiques, j’ai apprécié la situation de ce récit dans la période 1918-1939 ( ? - à confirmer dans le(s) prochain(s) tome(s)) où on découvre la dure vie des mineurs et des orphelins de guerre. Toutefois, il faudra être assez attentif pour lire ce premier album de la série car de nombreux va et vient entre les scènes y sont légions. J’attends impatiemment la suite !
Mafalda
Quand je ne sais plus quoi lire, je ressors un Mafalda et malgré un nombre de relectures incalculable, je suis toujours sous le charme de ces enfants aux états d'âmes d'adulte. Si toutes les blagues ne nous font pas nécessairement rire (la série fait référence à la vie en Argentine dans les années 70), la plupart des strips font souvent mouche. Une série quasi culte pour une bonne partie de la famille... chacun connaissant quelques répliques par coeur ! Une BD qui fait partie du meilleur d'outre-Atlantique.
Julius Corentin Acquefacques
Un point de fuite qui disparaît, la couleur qui fait l'objet d'une quête, des anti-cases, un ministère de l'humour, ... Julius Corentin nous emmène dans son monde, un univers abracadabrantesque mélange de rêve et de réalité. Chaque tome propose sa propre histoire avec ses propres aberrations mais avec toujours le même point de départ : notre ami Julius qui tombe de son lit dans son espace réduit qui lui sert d'appartement. Un BD vraiment inclassable pour un très joli résultat, tant sur le point du scénario que du graphisme tout (ou presque) en noir et blanc.
Chats
Avec Chats, Convard nous fait découvrir un monde peuplé d'animaux plus ou moins intelligents, avec des chats au sommet de l'évolution. Un gros travail de l'auteur pour faire parler ces chats. Un langage plein de jeux de mots post-humains et plein d'humour. Le premier tome nous fait découvrir ce monde nouveau et bénéficie donc de l'effet de surprise. Pour autant, la série se lit bien jusqu'au bout.