Tout démarre rapidement, le mystère s'installe dès les premières pages : une poignée d'enfants se réveille un beau matin, seul. Tous seuls. Plus d'adulte, ils se retrouvent livrés à eux-mêmes sans comprendre ce qui leur arrive ni pourquoi. Et c'est ainsi que commencent leurs aventures. Entre inquiétudes, crises de larmes ou amusement et jeux sans limite, ils vont passer par tous les états. Quant à comprendre ce qui leur arrive, le mystère est total et les théories les plus folles sont envisagées.
J'ai aimé ces enfants aux caractères différents, tous très attachants. Cette histoire a vraiment titillé ma curiosité et je suis curieux d'en connaitre le dénouement. Le trait de Gazzotti est vraiment bien et colle à merveille à cette histoire. Les albums sont globalement vite lus, mais je dirais que c'est plus une qualité qu'un défaut, car en referment un tome, j'avais très envie de lire le suivant.
Les répliques des enfants sont parfois plutôt drôle, mais parfois j'ai l'impression que le coté enfantin est trop forcé (utilisation du verbe avoir au lieu du verbe être). Ça dépend des situations. Enfin s'il fallait reprocher quelque chose je dirais que finalement chaque tome ne fait pas trop avancer l'intrigue, que chacun raconte une histoire liée à une situation donnée.
Mais pour conclure, étant donné que cette série cible plus les jeunes, ce public ne se souciera pas de ces 2 points et passera, n'en doutons pas, un excellent moment.
Après la lecture du premier tome.
Impossible de bouder son plaisir.
Je savais que cette BD avait de bonnes critiques, elles sont amplement méritées.
Le scénario est dense, le rythme ne faiblit pas sur les 80 pages. Le début semble décousu mais les éléments se positionnent proprement par la suite.
Il faudra évidemment attendre la suite et fin de ce diptyque pour juger réellement cette série.
J'en resterai donc à un gros 4/5 provisoire en attendant une confirmation.
Le dessin est excellent, rempli de détails. La mise en couleur est également très travaillée et réussie. J'adore, c'est un régal pour les yeux.
J'ai pensé aux premiers tomes de XIII à la lecture de "La Princesse du Sang".
Il va falloir s'armer de patience en attendant cette suite tant convoitée...
Marrant ça, « Marilyn, de l’autre côté du miroir » de Christian de Metter est un album qui semble être inconnu du grand public, il est sorti en octobre 2009 et je l’ai découvert par hasard alors que sa précédente bd « Shutter Island » a fait un carton et maintes fois primées dans le monde de l’édition : ça fait quand même bizarre de voir que ce nouvel album de Christian de Metter n’est pas (encore ?) davantage mis en valeur par les médias et les libraires non ?
« Marilyn, de l’autre côté du miroir » met en scène notre très célèbre (et jolie !) Marilyn qui m’a et me fait tant fantasmer (ben quoi, c’est normal non ?). Ça se passe en plein hiver à New-York dans les années 50, ma Marylin à moi rien qu’à moi que j’ai se retrouve nez à nez un jour avec un petit écrivain inconnu (je l’envie !). Afin de fuir un peu son quotidien peuplé de paparazzis, elle propose à ce sacré veinard de l’emmener faire un tour hors de la mégapole et il l’accepte sans sourciller (ça ne se refuse pas ! C’est Marilyn, LA Marilyn nom de Dieu !). Ils se retrouvent en pleine campagne au milieu de nulle part et la voiture tombe en panne… ils vont trouver refuge dans une vieille bâtisse…
J’ai vraiment apprécié ce nouvel album de Christian De Metter ! Il y a une part de poésie, de mystère et de tendresse infinie envers cette star de la part de l’auteur que j’ai énormément adoré dans cette bd ! Les lecteurs y découvriront une Marilyn extrêmement fragile, généreuse et tendre : c’est comme si Christian De Metter voulait nous faire partager tout l’amour qu’il avait pour cette femme, moi-aussi j’ai ressenti beaucoup de tendresse pour Marilyn à travers son récit ! La scène dans la demeure est –à mon avis- délicieusement étrange et on frisonne à chaque case de peur qu’il arrive quelque chose de mal à Marilyn !
En plus, sa narration m’est apparue excellente ! Je n’ai pas lâché ce livre jusqu’à son dénouement, je n’ai eu aucune difficulté à bien saisir ce qui passait dans chaque séquence : c’est fluide et efficace, chapeau l’auteur !
Graphiquement, les habitués des récits de Christian De Metter retrouveront son trait caractéristique avec cette impression de contempler des tableaux de peinture à chaque case. Son dessin m’est apparu parfaitement adapté à son scénario. J’y ai apprécié la mise en couleurs qui retransmet bien l’intensité dramatique de chaque scène. J’y aimé aussi la facilité à reconnaître tout de suite les personnages (Ce n’est pas toujours le cas avec les autres réalisations de cet auteur). Dommage toutefois que les cheveux de Marilyn Monroe soient à dominante grise au lieu d’une blondeur étincelante.
Vraiment aimé cette bd ! Christian De Metter nous propose un grand hommage à Marilyn Monroe avec cette bd où elle y apparaît très attachante ! Je pense que même ceux qui n’aiment pas cette star passeront un excellent moment de lecture car ce récit imaginaire est raconté d’une manière tellement réaliste qu’il vous déconcertera sûrement ! J’ai l’impression que Christian De Metter s’améliore au niveau de la narration et de son dessin (de plus en plus lisible) au fur et à mesure de ses réalisations : j’attends impatiemment sa prochaine bd !
PS : Je trouve que cette édition aurait méritée un plus grand format que l'actuel et une couverture cartonnée pour mettre plus en valeur l'excellent graphisme de Christian De Metter.
Le Régulateur, série de science-fiction rendue gracieuse par d'agréables dessins, a réussi à me conquérir grâce à une atmosphère indescriptible mais plaisante.
C'est avant tout le scénario qui est marquant, et la preuve est qu'après trois ans, je me souviens encore de ces albums comme si je les avais lus hier.
Donc, pour récapituler : bons dessins, bon scénario... Que demander de plus ?
Je connaissais Jung de nom mais je ne crois pas avoir jamais lu un de ces ouvrages auparavant. Après la lecture du premier tome, il se raconte : lui jeune coréen de parents inconnus adopté à 5 ans par une famille belge. J'avais vaguement lu quel était le thème de l'album et je pensais au départ à une fiction sur le phénomène des adoptions. Ici c'est bien une autobiographie où Jung se met en scène enfant et adulte devenu auteur de bande dessinée tel qu'il était au moment de réaliser le présent album. Il fait part de son commentaire actuel en analysant les choses avec son regard mûr sur sa vie d'adopté.
Après avoir sommairement dressé ce qui lui reste en mémoire de ses premières années en Corée, dans la rue puis à l'orphelinat, et dans les grandes lignes la situation politique de l'époque, Jung parle de son arrivée en Belgique. Il raconte les événements qui l'ont marqué dans son enfance, sa relation avec ses parents et ses frères et sœurs d'adoption. Le ressenti alterne au fil des pages passant de l'émotion sur ses interrogations et ses hontes mais aussi le besoin de connaître son identité, à des moments plus drôles quand il évoque ses bêtises d'enfant. Son constat est parfois dur sur ses parents qui malgré tout leur amour l'ont parfois blessé et ont laissé des marques dans l'inconscient plus que les punitions corporelles.
J'apprends sur sa page Wikipedia que Jung serait en train de réaliser un film sur le même sujet que cet album (intitulé Approved For Adoption). Si c'est le cas et que l'occasion se présente, notamment sa distribution en salles, je le verrai avec plaisir et curiosité. Après quelques recherches supplémentaires, j'ai trouvé un blog sur ce film qui devrait sortir en 2010, on peut y voir entre autres une bande-annonce, mélange de documentaire en images réelles et animation. Le thème devrait porter sur la recherche des racines de Jung et son retour en Corée.
Le dessin en noir et blanc est réussi, il est sobre et adapté. On est assez proche sur la forme du type manga, l'ouvrage fait environ 140 pages, dos souple.
Couleur de peau : miel, plus poétique et politiquement correct que jaune, est un ouvrage tout à fait recommandé.
Mon avis ne porte que sur "L'Art Invisible", le tome paru chez Delcourt.
Quand on aime la BD, on ne peut qu'apprécier "L'Art Invisible" qui ressemble à une sorte de mini encyclopédie sur le sujet. McCloud décortique son histoire, ses techniques, ses codes, etc...
C'est une mine d'informations que l'auteur explique et argumente simplement.
Certes, c'est chargé. J'aurai apprécié un format plus grand pour aérer un minimum le contenu.
McCloud a vraiment travaillé sur son sujet, il s'est bien documenté et a su prendre le recul nécessaire pour faire un grand travail de synthèse exhaustif et qualitatif.
La BD est bien structurée en chapitres. Il y en a un sur la colorisation qui explique le pourquoi du comment des couleurs affreuses sur les vieux comics par exemple.
A découvrir, cette BD donne les informations pour mieux décoder les techniques du 9ème art.
Au premier coup d'oeil, les dessins d'Arawn m'ont tout de suite plu. J'aime bien le style obtenu au second tome (car les illustrations ont évolué tout au long du premier pour atteindre ce résultat), c'est-à-dire des personnages et des décors entièrement faits à la peinture.
Côté scénario, Ronan Le Breton a pondu une bonne histoire tournant autour d'un élément : le chaudron de sang. On trouve aussi une excellente scène de suspens au début du tome 2 (l'attaque des hommes-loups).
Tous ces éléments donnant envie de connaître la suite des aventures du roi des enfers me font penser à une chose : j'ai enfin trouvé des albums à 12.90 € chacun qui valent le coup d'être achetés !
Après la lecture du premier tome.
Ce tome introductif est dense et prenant.
L'ambiance dans le U-Boot quelques jours avant la seconde guerre mondiale y est exécrable.
Gunther se retrouve accusé d'avoir dénoncé un équipier aux SS.
Le scénario n'avance pas beaucoup sur le premier opus mais le ton est donné.
Le dessin au cadrage ultra gras est vif mais manque légèrement de lisibilité. Les personnages ne sont pas toujours évident à reconnaitre.
J'espère que cette série ne comptera pas trop de tomes et que la vraie histoire de fond va se mettre en place maintenant que les protagonistes sont en place.
En l'état c'est puissant et lourd.
Je suis très optimiste pour la suite de cette série.
Comment expliquer la trajectoire d'une jeune fille (certes tueuse dans l'IRA) insouciante et pleine de vie qui devient une femme forte ayant caché et même refoulé tout sentiment et devient une mercenaire extrêmement efficace et sans état d'âme apparent.
La trajectoire de Carmen Mc Callum est fichtrement bien foutue et au départ ce qui aurait pu être un spin off de plus et sans valeur ajoutée devient une pièce essentielle dans la compréhension du personnage et de plus dans une aventure bien faite et sans temps mort (on est dans le label série B).
Je ne dévoilerai pas l'intrigue (pour moi cela n'a aucun intérêt) mais sachez que pour moi maintenant avant de commencer Carmen Mc Callum il vaut mieux lire Code Mc Callum car il y a tout de suite plus de linéarité et de profondeur dan la personnage que si on attaque la série mère en premier (attention pour moi la série mère n'est aucunement inférieure) .
Pour ce qui est du dessin de Cassegrain il est aussi bon que dans Tao Bang, découpage au cordeau dans les scène d'action, aucune trahison dans l'univers, bref un vrai bonheur.
Une bonne série enfin finie en peu de tomes qui mérite largement l'achat. Si vous aimez le mainstream sans prise de tête et intelligent, ruez-vous dessus.
Après la lecture des 2 premiers tomes.
Excellente série. Les personnages sont charismatiques malgré leurs défauts.
Les scenarii sont délirants mais gardent une logique et un fil conducteur.
Certes le fait que le personnage principal soit invulnérable permet des facilités, mais les auteurs en profitent à bon escient.
Le dessin est vif et plaisant. La colorisation est réussie. Elle est simple mais de bon goût.
Je ne vois pas de défaut à cette série qui offre un bon moment de lecture.
On ne voit pas le temps passer, ce qui est bon signe en général.
Il ne me reste qu'à trouver les autres tomes. Je comprends mieux l'engouement pour cette série qui a toutes les qualités pour faire partie des immanquables.
Maj du 24/12/09 :
Après la lecture des tomes 3 et 4, je maintiens la note à 4/5.
Chaque tome est différent mais la qualité et l'humour sont toujours au rendez vous.
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Tout démarre rapidement, le mystère s'installe dès les premières pages : une poignée d'enfants se réveille un beau matin, seul. Tous seuls. Plus d'adulte, ils se retrouvent livrés à eux-mêmes sans comprendre ce qui leur arrive ni pourquoi. Et c'est ainsi que commencent leurs aventures. Entre inquiétudes, crises de larmes ou amusement et jeux sans limite, ils vont passer par tous les états. Quant à comprendre ce qui leur arrive, le mystère est total et les théories les plus folles sont envisagées. J'ai aimé ces enfants aux caractères différents, tous très attachants. Cette histoire a vraiment titillé ma curiosité et je suis curieux d'en connaitre le dénouement. Le trait de Gazzotti est vraiment bien et colle à merveille à cette histoire. Les albums sont globalement vite lus, mais je dirais que c'est plus une qualité qu'un défaut, car en referment un tome, j'avais très envie de lire le suivant. Les répliques des enfants sont parfois plutôt drôle, mais parfois j'ai l'impression que le coté enfantin est trop forcé (utilisation du verbe avoir au lieu du verbe être). Ça dépend des situations. Enfin s'il fallait reprocher quelque chose je dirais que finalement chaque tome ne fait pas trop avancer l'intrigue, que chacun raconte une histoire liée à une situation donnée. Mais pour conclure, étant donné que cette série cible plus les jeunes, ce public ne se souciera pas de ces 2 points et passera, n'en doutons pas, un excellent moment.
La Princesse du Sang
Après la lecture du premier tome. Impossible de bouder son plaisir. Je savais que cette BD avait de bonnes critiques, elles sont amplement méritées. Le scénario est dense, le rythme ne faiblit pas sur les 80 pages. Le début semble décousu mais les éléments se positionnent proprement par la suite. Il faudra évidemment attendre la suite et fin de ce diptyque pour juger réellement cette série. J'en resterai donc à un gros 4/5 provisoire en attendant une confirmation. Le dessin est excellent, rempli de détails. La mise en couleur est également très travaillée et réussie. J'adore, c'est un régal pour les yeux. J'ai pensé aux premiers tomes de XIII à la lecture de "La Princesse du Sang". Il va falloir s'armer de patience en attendant cette suite tant convoitée...
Marilyn - De l'autre côté du miroir
Marrant ça, « Marilyn, de l’autre côté du miroir » de Christian de Metter est un album qui semble être inconnu du grand public, il est sorti en octobre 2009 et je l’ai découvert par hasard alors que sa précédente bd « Shutter Island » a fait un carton et maintes fois primées dans le monde de l’édition : ça fait quand même bizarre de voir que ce nouvel album de Christian de Metter n’est pas (encore ?) davantage mis en valeur par les médias et les libraires non ? « Marilyn, de l’autre côté du miroir » met en scène notre très célèbre (et jolie !) Marilyn qui m’a et me fait tant fantasmer (ben quoi, c’est normal non ?). Ça se passe en plein hiver à New-York dans les années 50, ma Marylin à moi rien qu’à moi que j’ai se retrouve nez à nez un jour avec un petit écrivain inconnu (je l’envie !). Afin de fuir un peu son quotidien peuplé de paparazzis, elle propose à ce sacré veinard de l’emmener faire un tour hors de la mégapole et il l’accepte sans sourciller (ça ne se refuse pas ! C’est Marilyn, LA Marilyn nom de Dieu !). Ils se retrouvent en pleine campagne au milieu de nulle part et la voiture tombe en panne… ils vont trouver refuge dans une vieille bâtisse… J’ai vraiment apprécié ce nouvel album de Christian De Metter ! Il y a une part de poésie, de mystère et de tendresse infinie envers cette star de la part de l’auteur que j’ai énormément adoré dans cette bd ! Les lecteurs y découvriront une Marilyn extrêmement fragile, généreuse et tendre : c’est comme si Christian De Metter voulait nous faire partager tout l’amour qu’il avait pour cette femme, moi-aussi j’ai ressenti beaucoup de tendresse pour Marilyn à travers son récit ! La scène dans la demeure est –à mon avis- délicieusement étrange et on frisonne à chaque case de peur qu’il arrive quelque chose de mal à Marilyn ! En plus, sa narration m’est apparue excellente ! Je n’ai pas lâché ce livre jusqu’à son dénouement, je n’ai eu aucune difficulté à bien saisir ce qui passait dans chaque séquence : c’est fluide et efficace, chapeau l’auteur ! Graphiquement, les habitués des récits de Christian De Metter retrouveront son trait caractéristique avec cette impression de contempler des tableaux de peinture à chaque case. Son dessin m’est apparu parfaitement adapté à son scénario. J’y ai apprécié la mise en couleurs qui retransmet bien l’intensité dramatique de chaque scène. J’y aimé aussi la facilité à reconnaître tout de suite les personnages (Ce n’est pas toujours le cas avec les autres réalisations de cet auteur). Dommage toutefois que les cheveux de Marilyn Monroe soient à dominante grise au lieu d’une blondeur étincelante. Vraiment aimé cette bd ! Christian De Metter nous propose un grand hommage à Marilyn Monroe avec cette bd où elle y apparaît très attachante ! Je pense que même ceux qui n’aiment pas cette star passeront un excellent moment de lecture car ce récit imaginaire est raconté d’une manière tellement réaliste qu’il vous déconcertera sûrement ! J’ai l’impression que Christian De Metter s’améliore au niveau de la narration et de son dessin (de plus en plus lisible) au fur et à mesure de ses réalisations : j’attends impatiemment sa prochaine bd ! PS : Je trouve que cette édition aurait méritée un plus grand format que l'actuel et une couverture cartonnée pour mettre plus en valeur l'excellent graphisme de Christian De Metter.
Le Régulateur
Le Régulateur, série de science-fiction rendue gracieuse par d'agréables dessins, a réussi à me conquérir grâce à une atmosphère indescriptible mais plaisante. C'est avant tout le scénario qui est marquant, et la preuve est qu'après trois ans, je me souviens encore de ces albums comme si je les avais lus hier. Donc, pour récapituler : bons dessins, bon scénario... Que demander de plus ?
Couleur de peau : miel
Je connaissais Jung de nom mais je ne crois pas avoir jamais lu un de ces ouvrages auparavant. Après la lecture du premier tome, il se raconte : lui jeune coréen de parents inconnus adopté à 5 ans par une famille belge. J'avais vaguement lu quel était le thème de l'album et je pensais au départ à une fiction sur le phénomène des adoptions. Ici c'est bien une autobiographie où Jung se met en scène enfant et adulte devenu auteur de bande dessinée tel qu'il était au moment de réaliser le présent album. Il fait part de son commentaire actuel en analysant les choses avec son regard mûr sur sa vie d'adopté. Après avoir sommairement dressé ce qui lui reste en mémoire de ses premières années en Corée, dans la rue puis à l'orphelinat, et dans les grandes lignes la situation politique de l'époque, Jung parle de son arrivée en Belgique. Il raconte les événements qui l'ont marqué dans son enfance, sa relation avec ses parents et ses frères et sœurs d'adoption. Le ressenti alterne au fil des pages passant de l'émotion sur ses interrogations et ses hontes mais aussi le besoin de connaître son identité, à des moments plus drôles quand il évoque ses bêtises d'enfant. Son constat est parfois dur sur ses parents qui malgré tout leur amour l'ont parfois blessé et ont laissé des marques dans l'inconscient plus que les punitions corporelles. J'apprends sur sa page Wikipedia que Jung serait en train de réaliser un film sur le même sujet que cet album (intitulé Approved For Adoption). Si c'est le cas et que l'occasion se présente, notamment sa distribution en salles, je le verrai avec plaisir et curiosité. Après quelques recherches supplémentaires, j'ai trouvé un blog sur ce film qui devrait sortir en 2010, on peut y voir entre autres une bande-annonce, mélange de documentaire en images réelles et animation. Le thème devrait porter sur la recherche des racines de Jung et son retour en Corée. Le dessin en noir et blanc est réussi, il est sobre et adapté. On est assez proche sur la forme du type manga, l'ouvrage fait environ 140 pages, dos souple. Couleur de peau : miel, plus poétique et politiquement correct que jaune, est un ouvrage tout à fait recommandé.
L'Art Invisible
Mon avis ne porte que sur "L'Art Invisible", le tome paru chez Delcourt. Quand on aime la BD, on ne peut qu'apprécier "L'Art Invisible" qui ressemble à une sorte de mini encyclopédie sur le sujet. McCloud décortique son histoire, ses techniques, ses codes, etc... C'est une mine d'informations que l'auteur explique et argumente simplement. Certes, c'est chargé. J'aurai apprécié un format plus grand pour aérer un minimum le contenu. McCloud a vraiment travaillé sur son sujet, il s'est bien documenté et a su prendre le recul nécessaire pour faire un grand travail de synthèse exhaustif et qualitatif. La BD est bien structurée en chapitres. Il y en a un sur la colorisation qui explique le pourquoi du comment des couleurs affreuses sur les vieux comics par exemple. A découvrir, cette BD donne les informations pour mieux décoder les techniques du 9ème art.
Arawn
Au premier coup d'oeil, les dessins d'Arawn m'ont tout de suite plu. J'aime bien le style obtenu au second tome (car les illustrations ont évolué tout au long du premier pour atteindre ce résultat), c'est-à-dire des personnages et des décors entièrement faits à la peinture. Côté scénario, Ronan Le Breton a pondu une bonne histoire tournant autour d'un élément : le chaudron de sang. On trouve aussi une excellente scène de suspens au début du tome 2 (l'attaque des hommes-loups). Tous ces éléments donnant envie de connaître la suite des aventures du roi des enfers me font penser à une chose : j'ai enfin trouvé des albums à 12.90 € chacun qui valent le coup d'être achetés !
Immergés
Après la lecture du premier tome. Ce tome introductif est dense et prenant. L'ambiance dans le U-Boot quelques jours avant la seconde guerre mondiale y est exécrable. Gunther se retrouve accusé d'avoir dénoncé un équipier aux SS. Le scénario n'avance pas beaucoup sur le premier opus mais le ton est donné. Le dessin au cadrage ultra gras est vif mais manque légèrement de lisibilité. Les personnages ne sont pas toujours évident à reconnaitre. J'espère que cette série ne comptera pas trop de tomes et que la vraie histoire de fond va se mettre en place maintenant que les protagonistes sont en place. En l'état c'est puissant et lourd. Je suis très optimiste pour la suite de cette série.
Code Mc Callum
Comment expliquer la trajectoire d'une jeune fille (certes tueuse dans l'IRA) insouciante et pleine de vie qui devient une femme forte ayant caché et même refoulé tout sentiment et devient une mercenaire extrêmement efficace et sans état d'âme apparent. La trajectoire de Carmen Mc Callum est fichtrement bien foutue et au départ ce qui aurait pu être un spin off de plus et sans valeur ajoutée devient une pièce essentielle dans la compréhension du personnage et de plus dans une aventure bien faite et sans temps mort (on est dans le label série B). Je ne dévoilerai pas l'intrigue (pour moi cela n'a aucun intérêt) mais sachez que pour moi maintenant avant de commencer Carmen Mc Callum il vaut mieux lire Code Mc Callum car il y a tout de suite plus de linéarité et de profondeur dan la personnage que si on attaque la série mère en premier (attention pour moi la série mère n'est aucunement inférieure) . Pour ce qui est du dessin de Cassegrain il est aussi bon que dans Tao Bang, découpage au cordeau dans les scène d'action, aucune trahison dans l'univers, bref un vrai bonheur. Une bonne série enfin finie en peu de tomes qui mérite largement l'achat. Si vous aimez le mainstream sans prise de tête et intelligent, ruez-vous dessus.
Lincoln
Après la lecture des 2 premiers tomes. Excellente série. Les personnages sont charismatiques malgré leurs défauts. Les scenarii sont délirants mais gardent une logique et un fil conducteur. Certes le fait que le personnage principal soit invulnérable permet des facilités, mais les auteurs en profitent à bon escient. Le dessin est vif et plaisant. La colorisation est réussie. Elle est simple mais de bon goût. Je ne vois pas de défaut à cette série qui offre un bon moment de lecture. On ne voit pas le temps passer, ce qui est bon signe en général. Il ne me reste qu'à trouver les autres tomes. Je comprends mieux l'engouement pour cette série qui a toutes les qualités pour faire partie des immanquables. Maj du 24/12/09 : Après la lecture des tomes 3 et 4, je maintiens la note à 4/5. Chaque tome est différent mais la qualité et l'humour sont toujours au rendez vous.