Une très bonne série, rafraîchissante, originale, émouvante et palpitante…
Le lecteur est vraiment transporté dans ce monde « fantastico-oriental », aidés par des éléments communs entre notre monde et celui inventé par les auteurs. A ces derniers viennent s’ajouter une religion, une croyance, des rites et des coutumes, autant de points décalés qui constituent l’aspect fantastique du récit. Les dessins et les couleurs sont magnifiques, le lecteur en a plein les yeux et ressort ébloui de la qualité graphique proposée !
L’histoire est soutenue, le rythme ne faiblit pas et le troisième opus offre beaucoup de surprises.
Un avantage supplémentaire selon moi, la série est terminée au bout du quatrième opus, bon compromis pour une histoire bien exploitée et qui ne tire pas en longueur et ce, malgré un troisième opus nettement plus faiblard!
L’achat et la lecture sont vivement conseillés…
Je pense sincèrement que cette note est méritée, bien que le récit soit relativement classique, dans son thème ou dans sa construction.
Mais si vous devez découvrir le personnage, vous faites le bon choix avec ce one-shot, accessible et des plus divertissant ! Il offre un rythme très soutenu, qui ne laisse à aucun moment place à l’ennui, notamment grâce aux quelques combats, admirablement mis en scène…
Côté graphisme, ce qui nous est proposé est dans l’ensemble bon. La colorisation est parfaite, bien que par certains aspects fort informatique. Seul bémol, j’ai souvent eu l’impression que les visages étaient figés (un peu à la Ponzio).
En conclusion, cet album propose une histoire classique, mais aussi explosive et dynamique. Le récit arrive parfaitement à nous divertir et à nous en apprendre un peu plus sur Iron Man.
King David... ou la légende de David et Goliath revisitée façon Scarface.
Tout d'abord, j'avoue apprécier l'objet et le format. Un bon point pour cette collection ! Et puis, la couverture m'a tapé dans l'oeil. Restait à voir ce qui se cachait derrière...
Et là, c'est la bonne surprise. Graphiquement, la surprise est grande et ne peut laisser indifférent. Et comme le dit Miranda, soit on aime, soit on aime pas. Pas de demie mesure pour ce genre d'ouvrage. Moi j'adore !
En effet, c'est un dessin très personnel qu'impose Guillaume Singelin : faussement simplifié, hyper expressif, nerveux et très dynamique, des couleurs déroutantes mais magnifiques qui collent parfaitement à l'histoire, des cadrages audacieux et des découpages très bien pensés. Bref : du très bon boulot !
Côté scénar', Antoine Ozanam voit grand. Taper dans l'ancien testament pour en réajuster une des légende majeure à la sauce Tarantino, l'humour en moins, on a vu plus simple...
Et si son thriller tient la route, on est toujours sur le fil. Quelques longueurs, des références un peu trop pointues à mon gout pour le piètre connaisseur es Religion que je suis et quelques explications un peu longues ou confuses m'ont parfois un peu gêné dans ce one shot de 127 pages.
Mais malgré ces quelques défauts, la narration est prenante et on est tenu en haleine jusqu'au bout. Cette vie de David, à feu et à sang, dans un New York effacé est un élastique tendu à mort dont on attend à tout moment qu'il claque pour nous péter à la gueule. Ici, on ne fait pas dans la dentelle ou alors au scalpel !
A lire, surtout avant de l'acheter, tant cette BD ne peut laisser indifférente.
La première impression à la vue de la couverture fut négative.
Heureusement, le contenu est tout autre. Cette BD se découpe en 6 petits récits avec pour personnage principal le vicomte, personnage énigmatique ayant monté des arnaques de haut vol ;)
Cet homme est une sorte d'Arsène Lupin oeuvrant dans l'escroquerie à fort rendement pécunier.
Chaque histoire est bien narrée, c'est plaisant, divertissant et intelligent.
Le dessin est superbe avec son trait précis et ses détails mais il manque de consistance : j'aurai aimé des grisés pour charger les cases et donner plus de force à ce trait de haut niveau.
J'ai été bluffé par cette BD de plus de 20 ans, la note de 4/5 est amplement méritée.
Très bonne histoire se déroulant pendant la seconde guerre mondiale. On sent un peu l’inspiration des quelques bons films américains sur la dite guerre et de Gibrat, effectivement.
En tout cas, en l’espace de deux tomes, on a beaucoup de points de vues différents sur le conflit (enfants juifs, soldats américains, soldats allemands, citoyens allemands… ), tout en restant dans une histoire presque intimiste puisque l’on reste concentré sur un petit groupe de gens.
Au début, ça m’a un peu dérangé mais finalement, cela permet de s’attacher rapidement aux personnages et le manque d’envergure est compensé par le récit du soldat allemand, fort en émotion et en images marquantes.
Une très bonne histoire courte, rien à dire…
Grosse hésitation avant de me lancer, malgré tous les avis élogieux. La bd historique et moi, ça fait deux.
Mais finalement, c’est tout simplement génial. Le petit plus revenant au dessin, un poil plus caricatural que les styles usuels du genre. Mais c’est seulement le petit plus, la palme revient à l’histoire et la narration.
Une superbe fresque à la Sergio Leone très documentée et empreint de véracité. C’est tout bonnement passionnant. J’ai juste préféré la mise en scène du premier tome qui nous baladait d’époque en époque pour mieux introduire ce destin hors norme qui ensuite sera raconté de façon plus linéaire.
Dès le début, on a une idée de la fin mais on veut tout connaître de la vie de cet homme ambigu et atypique, parfois touchant, parfois détestable par ses choix égoïstes.
Faut juste espérer que Nury ne trébuche pas sur le succès, mais je pense pas…
J’aime beaucoup ces séries fantastiques à l’ancienne où un individu (ici, le prof Ariane) va être happé par des évènements surnaturels aux apparences classiques.
Tout est suggéré, ça ne pète pas de mille feu comme chez Ledroit, non, on reste à la limite d’un monde fantastique. Ca m’a un peu rappelé Balade au bout du monde dans le même genre. En tous cas, ça m’a fait le même effet ; à partir du second tome, j’étais complètement baladé par les évènements.
Comme le dit Erik, il y a parfois des p’tits raccourcis mais on pardonne aux auteurs qui ont exploré plusieurs directions. C’est vrai que celui sur la mort est le meilleur parce que le plus troublant. En revanche, la fin m’a bien plu.
Une bonne petite série à l’ancienne qui même graphiquement n’a pas vieillit tant que ça. La qualité du dessin et de la colorisation s’améliorent d’ailleurs au fil des tomes.
Moi, ça me détend, ce genre de récit. Parce qu’en plus d’avoir l’impression d’apprendre quelques trucs sur la vie de Jésus, on se fend bien la gueule.
La grande idée, c’est le personnage de Jonas, qui est vraiment poilant du fait de sa petite taille, de sa bouille excellente, de son ras le bol, de son cynisme… Il m’éclate, ce p’tit pépé. Faut dire que je pense que j’aurais la même attitude envers Jésus et ses soi-disant miracles. Le décalage avec le caractère des deux autres est frappant. En tous cas, on les suit, tous les trois, avec grand plaisir.
Malgré le côté décalé, la série ne remet pas en cause les bases de la religion chrétienne (pour l’instant). La série n’est donc pas forcément dédiée aux athées même si ils rigoleront sûrement un peu plus.
J’ai trouvé le second tome, un peu moi bon, probablement moins surprenant. Espérons que le final en fera une série indispensable.
Très bon album que voici!
Le dessinateur (dont, je pense, c'est le premier album) réussi presque un sans faute aussi bien au niveau du graphisme qu'au niveau colorisation. Presque, car je trouve les visages des personnages un peu trop figés par moment. Mais, par contre, rien à redire sur le reste. Vivement la suite qui ne pourra, je n'en doute pas, qu'être encore de meilleure qualité.
Au niveau de la couleur, Tarumbana réussit à faire croire à de la couleur directe alors que l'ordinateur a (je pense) été utilisé. Et en plus, le choix des tons est vraiment bien pensé. Rien à redire de ce côté là...
Au niveau du scénario, même constatation: on frise presque le sans faute. Juste deux petits bémols:
- les transitions entre les scènes sont parfois un peu trop brusque (on tourne la page et on se retrouve dans d'autres lieus, avec d'autres personnages.
- la fin est trop rapide: on a l'impression que le scénariste a été surpris par l'approche de la page 46 alors qu'il avait encore beaucoup à dire et que, du coup, il a condensé l'histoire en prenant des raccourcis.
Mais sinon, très belle histoire, sans (pour l'instant) magie ou autres bestioles fantastiques. Les personnages sont humains et le récit est bien maitrisé. Il inspire confiance pour la suite.
Mention spéciale pour les flash-back qui sont dans une teinte argentée, et de ce fait facilement identifiables...
Les deux "presque sans faute" font donc un 4 étoiles (mais on n'est pas loin du 5)
Je ne mets pas la note maximale, mais c'est quand même du tout bon. Pas d'erreur ou de lourdeurs dans le scénario. Une psychologie des personnages très travaillée, surtout celle du héros, ou devrais je dire de l'antihéros, qui sans se justifier, nous expose ses états d'âme de tueur professionnel. On ne peut pas dire que je compatisse, mais c'est quand même bien fait.
Le seul bémol, pour mon goût, c'est le dessin, où le mélange de détails (comme par exemple les plis des vêtements) et de couleurs informatisées ne font pas toujours bon ménage, amha.
Mais je ne voudrais décourager personne : achetez le, lisez le, c'est du très bon polar. D'autant que Casterman a sorti le premier cycle en intégrale "haute densité" pour un prix sympa.
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Alim le tanneur
Une très bonne série, rafraîchissante, originale, émouvante et palpitante… Le lecteur est vraiment transporté dans ce monde « fantastico-oriental », aidés par des éléments communs entre notre monde et celui inventé par les auteurs. A ces derniers viennent s’ajouter une religion, une croyance, des rites et des coutumes, autant de points décalés qui constituent l’aspect fantastique du récit. Les dessins et les couleurs sont magnifiques, le lecteur en a plein les yeux et ressort ébloui de la qualité graphique proposée ! L’histoire est soutenue, le rythme ne faiblit pas et le troisième opus offre beaucoup de surprises. Un avantage supplémentaire selon moi, la série est terminée au bout du quatrième opus, bon compromis pour une histoire bien exploitée et qui ne tire pas en longueur et ce, malgré un troisième opus nettement plus faiblard! L’achat et la lecture sont vivement conseillés…
Iron Man - Extremis
Je pense sincèrement que cette note est méritée, bien que le récit soit relativement classique, dans son thème ou dans sa construction. Mais si vous devez découvrir le personnage, vous faites le bon choix avec ce one-shot, accessible et des plus divertissant ! Il offre un rythme très soutenu, qui ne laisse à aucun moment place à l’ennui, notamment grâce aux quelques combats, admirablement mis en scène… Côté graphisme, ce qui nous est proposé est dans l’ensemble bon. La colorisation est parfaite, bien que par certains aspects fort informatique. Seul bémol, j’ai souvent eu l’impression que les visages étaient figés (un peu à la Ponzio). En conclusion, cet album propose une histoire classique, mais aussi explosive et dynamique. Le récit arrive parfaitement à nous divertir et à nous en apprendre un peu plus sur Iron Man.
King David
King David... ou la légende de David et Goliath revisitée façon Scarface. Tout d'abord, j'avoue apprécier l'objet et le format. Un bon point pour cette collection ! Et puis, la couverture m'a tapé dans l'oeil. Restait à voir ce qui se cachait derrière... Et là, c'est la bonne surprise. Graphiquement, la surprise est grande et ne peut laisser indifférent. Et comme le dit Miranda, soit on aime, soit on aime pas. Pas de demie mesure pour ce genre d'ouvrage. Moi j'adore ! En effet, c'est un dessin très personnel qu'impose Guillaume Singelin : faussement simplifié, hyper expressif, nerveux et très dynamique, des couleurs déroutantes mais magnifiques qui collent parfaitement à l'histoire, des cadrages audacieux et des découpages très bien pensés. Bref : du très bon boulot ! Côté scénar', Antoine Ozanam voit grand. Taper dans l'ancien testament pour en réajuster une des légende majeure à la sauce Tarantino, l'humour en moins, on a vu plus simple... Et si son thriller tient la route, on est toujours sur le fil. Quelques longueurs, des références un peu trop pointues à mon gout pour le piètre connaisseur es Religion que je suis et quelques explications un peu longues ou confuses m'ont parfois un peu gêné dans ce one shot de 127 pages. Mais malgré ces quelques défauts, la narration est prenante et on est tenu en haleine jusqu'au bout. Cette vie de David, à feu et à sang, dans un New York effacé est un élastique tendu à mort dont on attend à tout moment qu'il claque pour nous péter à la gueule. Ici, on ne fait pas dans la dentelle ou alors au scalpel ! A lire, surtout avant de l'acheter, tant cette BD ne peut laisser indifférente.
Le Vicomte
La première impression à la vue de la couverture fut négative. Heureusement, le contenu est tout autre. Cette BD se découpe en 6 petits récits avec pour personnage principal le vicomte, personnage énigmatique ayant monté des arnaques de haut vol ;) Cet homme est une sorte d'Arsène Lupin oeuvrant dans l'escroquerie à fort rendement pécunier. Chaque histoire est bien narrée, c'est plaisant, divertissant et intelligent. Le dessin est superbe avec son trait précis et ses détails mais il manque de consistance : j'aurai aimé des grisés pour charger les cases et donner plus de force à ce trait de haut niveau. J'ai été bluffé par cette BD de plus de 20 ans, la note de 4/5 est amplement méritée.
Airborne 44
Très bonne histoire se déroulant pendant la seconde guerre mondiale. On sent un peu l’inspiration des quelques bons films américains sur la dite guerre et de Gibrat, effectivement. En tout cas, en l’espace de deux tomes, on a beaucoup de points de vues différents sur le conflit (enfants juifs, soldats américains, soldats allemands, citoyens allemands… ), tout en restant dans une histoire presque intimiste puisque l’on reste concentré sur un petit groupe de gens. Au début, ça m’a un peu dérangé mais finalement, cela permet de s’attacher rapidement aux personnages et le manque d’envergure est compensé par le récit du soldat allemand, fort en émotion et en images marquantes. Une très bonne histoire courte, rien à dire…
Il était une fois en France
Grosse hésitation avant de me lancer, malgré tous les avis élogieux. La bd historique et moi, ça fait deux. Mais finalement, c’est tout simplement génial. Le petit plus revenant au dessin, un poil plus caricatural que les styles usuels du genre. Mais c’est seulement le petit plus, la palme revient à l’histoire et la narration. Une superbe fresque à la Sergio Leone très documentée et empreint de véracité. C’est tout bonnement passionnant. J’ai juste préféré la mise en scène du premier tome qui nous baladait d’époque en époque pour mieux introduire ce destin hors norme qui ensuite sera raconté de façon plus linéaire. Dès le début, on a une idée de la fin mais on veut tout connaître de la vie de cet homme ambigu et atypique, parfois touchant, parfois détestable par ses choix égoïstes. Faut juste espérer que Nury ne trébuche pas sur le succès, mais je pense pas…
Labyrinthes
J’aime beaucoup ces séries fantastiques à l’ancienne où un individu (ici, le prof Ariane) va être happé par des évènements surnaturels aux apparences classiques. Tout est suggéré, ça ne pète pas de mille feu comme chez Ledroit, non, on reste à la limite d’un monde fantastique. Ca m’a un peu rappelé Balade au bout du monde dans le même genre. En tous cas, ça m’a fait le même effet ; à partir du second tome, j’étais complètement baladé par les évènements. Comme le dit Erik, il y a parfois des p’tits raccourcis mais on pardonne aux auteurs qui ont exploré plusieurs directions. C’est vrai que celui sur la mort est le meilleur parce que le plus troublant. En revanche, la fin m’a bien plu. Une bonne petite série à l’ancienne qui même graphiquement n’a pas vieillit tant que ça. La qualité du dessin et de la colorisation s’améliorent d’ailleurs au fil des tomes.
Le Voyage des Pères
Moi, ça me détend, ce genre de récit. Parce qu’en plus d’avoir l’impression d’apprendre quelques trucs sur la vie de Jésus, on se fend bien la gueule. La grande idée, c’est le personnage de Jonas, qui est vraiment poilant du fait de sa petite taille, de sa bouille excellente, de son ras le bol, de son cynisme… Il m’éclate, ce p’tit pépé. Faut dire que je pense que j’aurais la même attitude envers Jésus et ses soi-disant miracles. Le décalage avec le caractère des deux autres est frappant. En tous cas, on les suit, tous les trois, avec grand plaisir. Malgré le côté décalé, la série ne remet pas en cause les bases de la religion chrétienne (pour l’instant). La série n’est donc pas forcément dédiée aux athées même si ils rigoleront sûrement un peu plus. J’ai trouvé le second tome, un peu moi bon, probablement moins surprenant. Espérons que le final en fera une série indispensable.
Le Banni
Très bon album que voici! Le dessinateur (dont, je pense, c'est le premier album) réussi presque un sans faute aussi bien au niveau du graphisme qu'au niveau colorisation. Presque, car je trouve les visages des personnages un peu trop figés par moment. Mais, par contre, rien à redire sur le reste. Vivement la suite qui ne pourra, je n'en doute pas, qu'être encore de meilleure qualité. Au niveau de la couleur, Tarumbana réussit à faire croire à de la couleur directe alors que l'ordinateur a (je pense) été utilisé. Et en plus, le choix des tons est vraiment bien pensé. Rien à redire de ce côté là... Au niveau du scénario, même constatation: on frise presque le sans faute. Juste deux petits bémols: - les transitions entre les scènes sont parfois un peu trop brusque (on tourne la page et on se retrouve dans d'autres lieus, avec d'autres personnages. - la fin est trop rapide: on a l'impression que le scénariste a été surpris par l'approche de la page 46 alors qu'il avait encore beaucoup à dire et que, du coup, il a condensé l'histoire en prenant des raccourcis. Mais sinon, très belle histoire, sans (pour l'instant) magie ou autres bestioles fantastiques. Les personnages sont humains et le récit est bien maitrisé. Il inspire confiance pour la suite. Mention spéciale pour les flash-back qui sont dans une teinte argentée, et de ce fait facilement identifiables... Les deux "presque sans faute" font donc un 4 étoiles (mais on n'est pas loin du 5)
Le Tueur
Je ne mets pas la note maximale, mais c'est quand même du tout bon. Pas d'erreur ou de lourdeurs dans le scénario. Une psychologie des personnages très travaillée, surtout celle du héros, ou devrais je dire de l'antihéros, qui sans se justifier, nous expose ses états d'âme de tueur professionnel. On ne peut pas dire que je compatisse, mais c'est quand même bien fait. Le seul bémol, pour mon goût, c'est le dessin, où le mélange de détails (comme par exemple les plis des vêtements) et de couleurs informatisées ne font pas toujours bon ménage, amha. Mais je ne voudrais décourager personne : achetez le, lisez le, c'est du très bon polar. D'autant que Casterman a sorti le premier cycle en intégrale "haute densité" pour un prix sympa.