Les derniers avis (47493 avis)

Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série The Maximortal
The Maximortal

Ayant bien aimé le one-shot Brat Pack du même auteur et paru chez le même éditeur, j'attendais avec impatience ce one-shot et à la lecture je dois dire que je suis un peu déçu. C'est pas mauvais, mais j'ai tellement adoré Brat Pack que j'imaginais que cela allait être le cas aussi pour The Maximortal et au final je trouve que c'est un one-shot avec du bon et du moins bon. En gros, cela commence comme une parodie destructrice de Superman. On se retrouve avec un enfant à moitié extraterrestre qui se fait adopter par des fermiers américains et qui est capricieux donc contrairement à notre brave Superman il va se mettre à tout péter, montrant ce qui arrive si un enfant avait des pouvoirs. Il s'ensuit plein de péripéties et je n'ai pas toujours compris où voulait en venir l'auteur. Il y a des passages dont je ne comprends pas l'intérêt, comme la scène avec Sherlock Holmes. J'ai plus apprécié l'album lorsqu'en parallèle on suit deux auteurs qui sont clairement des pastiches des créateurs de Superman Jerry Siegel et Joe Shuster. Les deux auteurs ont eu l'idée d'un super-héros très fort après avoir eu un contact télépathique avec l'extraterrestre (ou un truc comme ça, je suis pas certain d'avoir bien compris) et on tombe dans la satire du monde impitoyable des comics américains et du show-business en général. J'ai vraiment adoré ces parties, quoique je pense que pour apprécier il faut avoir des connaissances sur l'histoire des comics américains des années 30-50. On pourrait dire que Veitch est visionnaire parce que son méchant éditeur profiteur est une caricature de Walt Disney et c'est une décennie avant que Disney n'achète Marvel ! Je me suis demandé tout le long comment ces deux intrigues allaient se rejoindre et lorsque cela arrive à la fin...j'ai été déçu. On dirait qu'il y a pas de fin ou alors j'ai pas compris où l'auteur voulait en venir. C'est mon principal reproche au récit, ça part dans tous les sens et je ne comprends pas la pertinence de certains trucs (notamment tout ce qui tourne autour du guerrier latino). Peut-être que cela va être plus clair durant une relecture. Sinon, le ton est trash et bizarre, alors je conseille surtout la lecture aux fans de comics indépendants qui sont loin des trucs qui paraissent chez DC ou Marvel.

03/01/2021 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Pour toujours
Pour toujours

Cet album s'adresse théoriquement à la jeunesse, présenté comme étant accessible dès 7 ans, mais son message est universel et parlera aussi bien aux adultes. Il s'agit d'une évocation de l'amour et du temps qui passe... et aussi en bonne partie de la mort, par la force des choses. L'album se structure en trois chapitres d'une dizaine de pages chacun. Les 2 premières planches de chaque sont les seules où l'on trouve du texte, à chaque fois d'une forme similaire et abordant la rencontre entre deux êtres, leur amour immédiat et le fait qu'on voudrait qu'il dure pour toujours. On suit ainsi l'héroïne, d'abord enfant accompagné de son chien, puis au fur et à mesure de sa vie. Le dessin est de l'illustration élégante avec de belles couleurs en aplats, proche du dessin vectoriel. C'est un style graphique que j'apprécie vraiment car je le trouve classe et propre même si les visages manquent d'expressivité. Ce qui m'embête, c'est que le rythme narratif est trop rapide. Il exprime le temps qui passe mais celui-ci passe trop vite pour laisser le temps à l'émotion de se mettre en place. Et pourtant, j'aurais été un public très ouvert car les thématiques abordées ici me touchent en général très facilement. Mais ici, je vois ce que les auteurs veulent transmettre mais ils n'arrivent pas à m'atteindre pour de bon. C'est dommage car l'intention est bonne et la forme est belle, du coup j'aurais aimé ressentir davantage d'émotions. Je suis par contre curieux de savoir si de jeunes lecteurs seraient plus touchés que moi car, en raison de sa forme et de sa narration, ce n'est pas un album dont j'aurais dit a priori qu'il leur était vraiment destiné.

03/01/2021 (modifier)
Par Yann135
Note: 3/5
Couverture de la série Les Enfants de la Salamandre
Les Enfants de la Salamandre

A la fin des années 80, l’approche chimérique dans la BD était plutôt originale et moderne. Ceux qui découvrent cette série aujourd’hui, vont la trouver sans doute désuète et rétrograde. Mais imaginez-vous qu’il y a quarante ans, les destins d’Angie, d’Arkadin et d’Alicia ont fait un tabac ! J’étais un fervent adepte des enfants de la salamandre et du trait très reconnaissable de Renaud. A la relecture de la série, bien évidemment je ne retrouve pas toute la saveur ressentie au siècle dernier. Le graphisme précis et sans fioriture me séduit toujours. Le scénario par contre a vieilli. La saveur n’est plus la même. Je trouve le rythme un peu lent et la fin un peu bâclée. Le point très positif cependant, est d’avoir pu relire de vieilles BD avec du papier bien épais. Les éditeurs ne lésinaient pas sur la qualité. Il est toujours agréable de bouquiner et d’avoir la vue et le toucher être sollicités. Je recommande pour les adeptes de Renaud.

03/01/2021 (modifier)
Par fuuhuu
Note: 3/5
Couverture de la série Sa Majesté des Ours
Sa Majesté des Ours

Voilà une série similaire à Les 5 Terres, à « Game of Throne » et autres du style complots, intrigues et trahisons ! L'originalité de celle-ci tient au fait qu'un humain vient se mêler aux animaux anthropomorphes et va même être au centre de l'intrigue. Le premier tome vient poser les bases d'une série qui risque de durer, on fait la connaissance des personnages, on comprend qu'on ne devra pas trop s'attacher aux héros dans cette saga, on découvre un nouvel univers ainsi que son lore. Bref, difficile d'en dire plus pour l'instant mais agréable découverte, j'attends la suite. 3 étoiles MAUPERTUIS, OSE ET RIT !

03/01/2021 (modifier)
Couverture de la série Ivanhoé (Battaglia)
Ivanhoé (Battaglia)

Battaglia adapte ici deux romans d’aventures moyenâgeuses, « Ivanhoé » de Scott, puis « La flèche noire » de Stevenson dans le dernier tiers. Les deux histoires se laissent lire, même si j’ai préféré la première. D’abord parce que je connais mieux cette histoire, ayant lu le roman. Et surtout, son adaptation par Thorpe dans les années 1950 est sans doute mon film du genre préféré : la beauté sublime d’Elizabeth Taylor dans le rôle de Rebecca, la superbe reconstitution des combats (attaque du château, tournois et duel final) m’ont fait aimer le moyen-âge. Battaglia n’a pas trahi les romans - en tout cas pour ce que je peux voir du premier, restant presque trop sage dans son scénario, qui se lit donc comme une bonne aventure classique, old school dans son déroulé, ce qui la rend sans doute un peu désuète. Mais ça passe quand même. Le dessin, qui m’a parfois fait penser à Buzzelli, est un peu hésitant et inégal, mais là aussi le job est fait. Malgré un encrage faiblard estompant un peu trop son trait, j’ai plutôt apprécié ce dessin assez vif. Bref, un sujet intéressant, honnêtement traité, mais sans trop de personnalité. L’ensemble est un peu daté. Un emprunt éventuel (ça a été mon cas), mais pour l’achat… Contrairement à l’aviseur précédent, mes souvenirs d’enfance (en l’occurrence du film hollywoodien) m’ont sans doute empêché d’un peu mieux apprécier cet album, la comparaison n’étant pas à son avantage. Note réelle 2,5/5.

03/01/2021 (modifier)
Par Canarde
Note: 3/5
Couverture de la série L'Oasis
L'Oasis

Je suis bien embêtée pour noter. Simon Hureau partage son expérience réussie de jardinier autodidacte : la construction d'un jardin extraordinaire à partir d'une bande de pelouse bordée d'une haie de cotonéaster, et d'une autre de Thuya. On y voit la famille qui s'agrandit, les voisins qui partagent des recettes, ou des plantes, bref, un monde merveilleux. Le travail est salutaire, le dessin pédagogique, sympathique et décoratif. (voir les deuxième et troisième de couv, qui sont dignes de la tapisserie bleue rayée de Tintin avec ses portraits accrochés, ici remplacés par tous les animaux et végétaux croisée dans son jardin) Je ne trouve aucun défaut, l'expérience de faire un jardin à partir d'une pelouse merdique est une aventure tout-à-fait fabuleuse, et je ne peux qu'encourager chacun à suivre le chemin de Simon Hureau, mais ... il manque un petit quelque chose dans cette BD. Du dissensus... C'est une sorte de récit qui pourrait illustrer la célèbre phrase "les gens heureux n'ont pas d'histoire". Il n'y a pas de ressort dramatique, de point de vue extérieur qui a un moment donné fasse avancer l'histoire. C'est un flot continu d'autosatisfaction sur les chemins empruntés, sur les décisions prises. (qui sont très bons et bonnes, là n'est pas le problème, mais qui ne laissent pas beaucoup de place au lecteur, finalement)

29/11/2020 (MAJ le 02/01/2021) (modifier)
Par fuuhuu
Note: 3/5
Couverture de la série Sept Missionnaires
Sept Missionnaires

C'est par ce tome que j'ai découvert Alain Ayroles et je suis très content de le connaître aujourd'hui ! Cette histoire nous conte comment les 7 pires moines, représentés chacun par un des 7 péchés capitaux, vont être envoyés évangéliser les pires vikings ! J'ai toujours grandement apprécié les récits mettant en scène les 7 péchés (j'avais particulièrement aimé Full Metal Alchemist dans la même veine) et celui-ci ne fait pas exception. Tout au long de la BD, on voit comment chacun de ces péchés peut être utile et faire avancer l'intrigue. J'ai également beaucoup aimé le ton humoristique de l'histoire ; on est dans un genre de satire de la religion, sans pour autant tomber dans de la parodie ridicule. Cela reste assez "mature". 3 étoiles. MAUPERTUIS, OSE ET RIT !

02/01/2021 (modifier)
Par Ro
Note: 3/5
Couverture de la série Nous étions les ennemis
Nous étions les ennemis

C'est intéressant d'en apprendre davantage sur ce sujet dont j'avais entendu parler mais dont je ne connaissais pas les détails. George Takei, l'acteur du fameux Sulu de Star Trek, raconte ici ce qui lui arrivé à lui et sa famille durant la Seconde Guerre Mondiale, quand, malgré le fait que eux et des milliers d'autres soient parfaitement intégrés aux Etats-Unis depuis de nombreuses années, voire y soient nés eux-mêmes, le simple fait qu'ils aient des origines japonaises a entraîné la spoliation de leurs biens et leur internement dans des camps de prisonniers en plein coeur du territoire américain. Les auteurs nous narrent cela avec fluidité et un rythme suffisamment bon pour ne pas ennuyer le lecteur. Ils évitent l'écueil d'un texte trop présent ou d'aller trop dans les détails. C'est bien mené, agréable et à la fois concis et clair. J'ai bien été pris par la lecture et l'ai trouvée instructive. Elle ne m'a pas tellement touché par son côté émotionnel mais on imagine sans peine la rage et la frustration de ces nippo-américains trahis par le pays qu'ils pensaient être le leur. J'ai un peu décroché sur les dernières pages de l'album, quand George Takei raconte la suite de sa vie d'adulte et son combat plus politique pour faire la lumière sur cette injustice ainsi que ses conséquences jusqu'à nos jours. Cette partie de l'album est un peu plus didactique et moins prenant que le simple récit des faits qui composent les premiers trois quarts. Bonne lecture dans tous les cas, éducative et bien construite.

02/01/2021 (modifier)
Couverture de la série Hombre
Hombre

J’ai lu l’intégrale Soleil, qui reprend 5 tomes de cette série, que je cherchais à lire depuis pas mal de temps. C’est d’abord le dessin d’Ortiz qui me plait. Son trait réaliste très gras, efficace, dynamique est un plaisir, même si on peut lui reprocher de se focaliser sur les gros plans, les personnages, au détriment des décors parfois. Et même si la colorisation fait parfois datée. Mais pour le reste, je suis amateur de ce genre de dessin, intéressant, malgré son côté « grossier ». L’univers développé par Segura est assez classique pour le fond : une société post-apocalyptique, dans laquelle les hommes sont retournés à la sauvagerie, chacun devant se battre pour survivre. Comme dans certaines séries du même genre, il y a quelques « transformations » ou régressions qui se sont faites trop vite à mon goût, puisque ce que nous suivons se déroule seulement quelques dizaines d’années après l’écroulement de la civilisation. Pour le reste, à l’instar du dessin d’Ortiz, Segura joue la carte de la violence brute, ne s’embarrasse pas trop de profondeur, de digressions (on peut ainsi lui reprocher la personnalité peu développée des personnages). Hombre peut bien faire quelques haltes, il ne peut ou ne veut se fixer longtemps, traversant aventures et paysages sans s’attacher vraiment : endurci, miraculé, type subissant les événements tout en les dominant (parfois de façon miraculeuse), il ne semble être là que pour nous guider dans un univers bestial et sans moral. Comme Rahan, il multiplie les rencontres de groupes humains plus ou moins dangereux, il est le fils des âges farouches d’un futur plus ou moins proche. Plus « brut » et adulte (voir les nombreuses pépés aux formes avantageuses et peu couvertes) que d’autres séries (Jeremiah, Simon du fleuve ou Sylve par exemple), c’est une lecture que les amateurs du genre post-apocalyptique ont des chances d’apprécier.

02/01/2021 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Super HxEros
Super HxEros

Un autre manga avec un scénario très débile. Alors donc il y a des méchants extraterrestres qui attaquent la terre et volent la libido des humains comme ça ils ne vont pas se reproduire ! C'est pas très gentil. Heureusement, il y a des ados qui vont les affronter avec le pouvoir de leurs libidos. Il y a un gars et plusieurs filles (donc c'est un harem) et est-ce que j'ai besoin de préciser que lorsqu'ils utilisent leurs pouvoirs, nos héros finissent nus et que deux des 4 héroïnes apparues dans le premier tome ont des gros lolos ? Alors voilà c'est encore un manga où un des gros intérêts est la nudité et disons que ça marche si on aime ce genre de manga. L'histoire est sympathique à lire et les personnages sont attachants. On retrouve des stéréotypes propres à ce genre de manga, mais contrairement à d'autres séries du même genre sans intérêt qui ne font qu'accumuler les clichés, il y a quelques trucs intéressants dans ce manga. Je suis bien curieux de voir ce qui va arriver avec l'héroïne principale, qui a de la difficulté avec ses fantasmes sexuels à cause d'un accident avec les extraterrestres. Le dessin est bon. Un plaisir coupable si on aime les mangas ecchis !

01/01/2021 (modifier)