Je ressors un peu déçu de ma lecture.
Je suis resté sur ma faim car je m'attendais à autre chose.
D'abord, cet album ne reprend qu'une partie de la vie de Hickok (rien sur son enfance difficile).
Ensuite, le mode narratif ne m'a pas convaincu, les nombreux flash-back qui dévoilent le passé de Wild Bill ne sont pas assez creusés, ce biopic commence en octobre 1871 (5 ans avant sa mort).
Mais il est vrai que le format de 46 planches n'aide pas à développer plus en profondeur. Hélas.
En points positifs, le contour psychologique de Hickok, un personnage ambivalent, et la description de cette période violente sont réussis.
Un récit plaisant qui maintient l'intérêt du lecteur de la première à la dernière page.
Un dossier complet sur sa vie en fin d'album. Un vrai plus.
Graphiquement, ça reste dans le style western avec une certaine modernité dans le trait, la mise en page et la colorisation.
Du beau travail.
Malgré mes quelques reproches, je ne peux que vous en conseiller la lecture.
Une collection "La Véritable Histoire du Far West" que je vais suivre avec attention.
Note réelle : 3,5.
Je n'ai encore pas lu de pièce de Shakespeare. C'est l'un des regrets que je compte effacer rapidement. Je ne peux donc me baser que sur mes connaissances générales pour apprécier cette adaptation.
Adaptation qui me semble avoir voulu rester fidèle au texte ou du moins au ton de l'original.
Il faut dire que Marcelé est visiblement passionné par Macbeth, puisqu'il publiera plusieurs années après cet album une autre version de cette pièce, mais cette fois-ci seul aux commandes. Et avec un dessin quelque peu différent.
Ici, on reconnaît son trait, globalement beau, avec utilisation de toutes les nuances de gris. Par contre certaines planches sont difficiles à lire, trop sombres.
Pour le reste, ça se laisse lire. Les trois femmes annonciatrices du destin de Macbeth, sortes de pythies modernes, portent des masques, ce qui donne à cette histoire des airs de drame antique.
Mais en l'état, j'ai trouvé que ça manquait de coffre, que l'adaptation de Bellec ne rendait pas suffisamment grâce à la pièce de l'auteur anglais - pour autant que je puisse en juger -, faute de place je pense.
Note réelle 2,5/5.
C’est en lisant l’avis de Noirdésir que j’ai décidé de me procurer cet album. Fan absolu des histoires de zombies, je me devais de plonger dans l’univers de Voraces. Et j’ai bien fait car je me suis éclaté à lire cette histoire. Ok ok ok celle-ci de va pas renouveler le genre. Rien d'original dans le scénario. Les usages liés au thème sont respectés scrupuleusement.
On suit les aventures d’un convoi militaire au fin fond d’un désert qui doit effectuer plus de 1000 kilomètres en territoire hostile. L’appétit des hordes de zombies est … sans faim ! Les voraces sont là et ils sont prêts à dévorer un peu de chair humaine à la moindre occasion qui se présentent à eux. Les scènes sanguinolentes et meurtrières s’enchainent. Rien ne semble arrêter nos zombies. Ils ont la dalle ! Le final est apocalyptique ! Miam Miam !
Cet album bien sombre avec Christophe Bec à la manœuvre, reste bien en dessous de walking dead mais les amateurs qui souhaitent une petite dose d’hémoglobine prendront du plaisir en feuilletant celui-ci.
Je vais aller à l'encontre de tous les avis précédents qui me semblent à la fois avoir mal lu les tomes de la série, et à la fois avoir une méconnaissance profonde de la manière dont fonctionnait le complexe militaro-industriel nazi et l'armée rouge.
Mais je vais y venir.
Wunderwaffen est donc une uchronie se déroulant en 1947. Dans ce monde alternatif, le troisième Reich règne toujours en Europe, opposé avant tout aux anglo-américains (même si pour faire vibrer la fibre patriotique, on donne quelques rôles essentiels à des Français, peut-être l'aspect le moins crédible de l'ensemble).
Ce Reich nazi résiste aux attaques aériennes alliées grâce à des "Wunderwaffen", des avions et missiles avancés produits en masse. L'histoire prend ensuite un tour différent quand des allemands effectuant des forages dans une base arctique découvrent un OVNI, et réveillent une entité extra-terrestre qui va leur permettre de gagner un avantage certain.
L'auteur s'est extrêmement bien documenté, tous les engins volants présents sont bel et bien des appareils sur le point d'être produits ou prévus pour 1946-1947, y compris côté allemand. De même que toutes les campagnes militaires et décisions stratégiques ainsi que divers évènements politiques sont assez bien trouvés et crédibles.
Pour moi le seul véritable défaut de la série réside dans sa longueur : au moment où j'écris ces lignes, nous en sommes au 20ème tome sans que l'on ait l'impression que cela va s'arrêter un jour.
Maintenant, abordons les différentes critiques qui sont évoquées :
1)On ne comprend pas comment un Reich exsangue a pu en arriver là...Pourtant tout est très bien expliqué : grâce à une arme inconnue, le débarquement allié de 1944 se termine en désastre total, permettant au Reich d'avoir un répis bienvenu. Contrairement à ce que les autres critiques disent, en Juin 1944 industriellement le Reich était tout sauf exsangue : suite à une politique de rationalisation industrielle, les usines produisaient davantage en 1944 que lors des 3 années précédentes (j'ajoute qu'en avril 1945, alors que le pays s'effondrait, les usines continuaient à tourner, et environ 1500 appareils à réaction étaient en cour de production, tandis que les premiers U-Boot ultra-modernes Type XXI étaient livrés). Il est donc parfaitement crédible qu'avec l'empire européen intact combiné à la rationalisation industrielle effectuée par Speer, ces armes dites miracles sortent en masse en 1947. On découvre par la suite que c'est l'extra-terrestre qui a transformé le 6 Juin 44 en désastre grâce à son arme permettant de traverser le temps et l'espace
2)L'arrêt des troupes russes du fait de la mort de Joukov serait peu crédible. Pourtant, il n'y avait pas véritablement d'alternative à Joukov dans l'Etat-Major russe. C'est Joukov lui-même qui avait soigneusement veillé à ce qu'aucune tête ne dépasse trop, ce par instinct de préservation. Si un jeune loup au moins aussi compétent se présentait, Staline s'en serait débarrassé (il est à noter que dans le monde réel, Staline n'avait même pas attendu la fin de l'année 1945 pour placardiser Joukov, mais durant le conflit il était intouchable). Il faut rappeler que Joukov contrôlait tout le front de l'Est, aucune initiative n'était permise sans son accord, et avant lui, les troupes russes allaient de défaite en défaite. Il semble donc peu probable que sans Joukov, les russes aient pu continuer leurs opérations militaires avec le succès que l'on connait. Surtout si les allemands ont pu en plus ré-allouer des troupes libérées du front ouest suite à l'échec du débarquement (on oublie que Hitler avait du dégarnir le front de l'Est suite au 6 Juin 1944). Toute proportion gardée, c'est comme si on disait que les maréchaux de l'empire auraient pu mener les campagnes militaires sans Napoléon.
3)Une base arctique nazie n'est pas crédible non plus. Pourtant, la base arctique qu'on nous montre est assez petite, et il faut rappeler qu'il y avait bien des bases arctiques nazies, mais dédiées aux observations météo. Il était prévu de les agrandir, c'est donc parfaitement possible d'imaginer une base un peu plus grande en 1947. On ne tombe pas dans les délires de base souterraine géante avec des soucoupes volantes, la base en question ne comporte que quelques avions, et quelques dizaines d'hommes, ravitaillés par un sous-marin.
Et ce sont juste des exemples, je pense pouvoir démonter point par point tous les défauts relevés.
MAJ 17/01/2025: je rabaisse ma note de 4 à 3 étoiles: quand j'avais écris ma chronique, nous en étions au tome 20. Si jusqu'ici la série paraissait "relativement" crédible grâce à une documentation extrêmement fouillée de la part des auteurs (pratiquement toutes les technologies présentées étant basées sur des plans réels de 1945), nous sommes 3 tomes plus tard, et je commence à perdre ma tolérance. Tout d'abord, toute volonté de "réalisme" (toutes proportions gardées, il s'agit d'une uchronie matinée de science-fiction) commence à totalement disparaître: on nous met des technologies totalement inventées dans les pattes, les auteurs nous affublent d'un avatar de l'horripilant Elon Musk (tout bonnement baptisé de manière subtile "Max Elon"), on passe de l'extra-terrestre au délire complotiste façon gri-gri et vaudou (en gros, les nazis mettent la main sur une technologie mystérieuse issue de l'expérience de Philadelphie), on multiplie les personnages secondaires, le personnage principal (un pilote anti-nazi sur lequel Himmler a un moyen de pression par le biais l'amour de sa vie devient totalement coopératif et oublie sa petite amie qu'on ne voit plus depuis plusieurs tomes) disparaît lui progressivement de l'intrigue (dans le tome 24 il a peut-être droit à 4 planches)... Et on ne sait pas du tout où va cette série qui ne semble plus vouloir finir.
Un roman graphique qui suit la vie de deux femmes, un récit très humaniste qui nous révèle la vie intime de ces personnes avec chacune leurs souffrances et leurs fragilités.
Les deux autrices Clement et Versyp se complémentent parfaitement pour nous faire vivre avec une rare sincérité le quotidien des deux héroïnes. Esther et Rita vivent dans une précarité financière et souffrent essentiellement de leurs isolements, une solitude qui les ronge qu'elles tentent de s'expliquer en se questionnant sur leurs passés pour y trouver des réponses.
Pendant 288 pages, le rythme des événements des deux parcours de vie est soutenu. La force de ce récit tient à ces héroïnes simples et proches du quotidien de beaucoup de gens, deux histoires touchantes qui font de ce roman graphique une belle réussite.
Le dessin est très particulier, une alternance entre de la peinture et du stylo avec sur certaines cases un mélange des deux. Pour la peinture, la dessinatrice utilise peu de couleurs et des touches de couleur ont parfois valeur de symbole comme les bandes jaunes pour l'homme qu'elle aime. Le stylo rouge est utilisé pour les croquis et tranche avec la peinture au pinceau noire ou grise quand ils sont dans le même dessin.
Deux belles aventures humaines.
Fausse biographie, cette BD s'inspire ouvertement de Stephan Bibrowski pour créer un alter ego prénommé différemment mais dont la vie fut très similaire. A travers le parcours de cet homme à la pilosité extravagante, nous découvrons le parcours des freaks en Europe puis dans les Etats-Unis du début du XXe siècle. Hector, l'Homme à la tête de lion, se produit dans des spectacles de cirque, accompagné d'autres Monstres comme lui, en représentation où il se contente d'être simplement lui-même, un être dont la pilosité faciale est incroyablement développé, et de se présenter comme un érudit littéraire contrastant avec son faciès de fauve. Mais c'est aussi avant tout un homme et un artiste, réfléchissant à sa condition, gagnant finalement plutôt bien sa vie mais malgré tout très solitaire malgré la présence d'autres freaks comme lui dans son entourage.
Ce fut pour moi une intéressante découverte du monde réaliste des freaks de cette époque et de leurs spectacles qui étaient alors très à la mode. C'est instructif et le personnage d'Hector lui-même est assez intéressant par son parcours et ses questionnements. Il est aussi assez touchant, notamment quand il rencontre une femme affectée de la même particularité physique que lui et qu'il se fait rejeter car il lui rappelle justement trop sa propre condition qu'elle déteste.
Graphiquement, rien à redire non plus, le dessin de Xavier Coste est élégant et très joli, avec un style me rappelant celui de Duchazeau que j'aime beaucoup.
Pour autant, je dois avouer ne pas avoir franchement captivé par cette lecture et ne m'être jamais senti très proche de son héros et narrateur. Ce fut pour moi une lecture plutôt agréable mais qui n'aura finlement guère marqué ma mémoire.
Une bd espagnol qui imagine un monde futuriste où les grosses compagnies internet comme Amazon contrôlent la vie humaine.
Ce sont des histoires courtes qui portent sur divers sujets comme la protection de la vie privée qui est violé en permanence sur internet ou la dépendance à la technologie et de vouloir être branché en permanence. Ces récits sont bien faits, mais les sujets ne sont pas des plus originaux et aussi il manque quelque chose pour les rendre mémorable. Il faut dire que ce genre d'histoires marchent beaucoup sur des fins percutants à la Quatrième dimension et disons que le scénariste n'a pas le talent de Rod Serling.
Il faut dire que si le dessin est correct, il est aussi un peu froid. J'ai pas ressenti d'empathie pour ses pauvres gens prisonniers d'un monde dirigé par une parodie évidente d'Amazon. Donc voilà ça se laisse lire, mais c'est pas un indispensable.
Très doux, baigné dans une zenitude très orientale, ce récit m’est apparu quelque peu mièvre mais je pense qu’il plaira infiniment plus aux jeunes lectrices et jeunes lecteurs auxquels il est destiné.
La colorisation de Marie Jaffredo est un des éléments qui apportent cette douceur au récit, et c’est certainement celui que l’on remarque en premier. Vient ensuite son trait, très influencé par le genre manga mais conservant quelques caractéristiques plus franco-belges. Sa rondeur et son apparente simplicité contribuent eux aussi à cette impression de douceur qui se dégage du récit.
Le scénario n’est pas des plus originaux. Une jeune fille, orpheline de mère, se retrouve obligée de passer des vacances chez sa grand-mère qu’elle ne connait que très peu. L’aspect un peu plus original vient du fait que la jeune fille est née d’un père européen et d’une mère japonaise, et va loger chez sa grand-mère qui vit dans un petit village au Japon. Le côté ‘citadine qui doit aller à la campagne’ est déjà-vu mais le cadre japonais, lui, apporte quelque chose de plus rare, tout comme le fait que l’héroïne est baignée dans deux cultures.
Pas de grosses péripéties, le scénario coule tout en douceur. La grand-mère apprivoise facilement cette jeune fille on ne peut plus sage. Et les craintes de l’enfant s’effacent devant la bienveillance de son entourage. Même les autres enfants avec lesquelles elle sympathise sont d’une gentillesse exemplaire ! De mon point de vue, c’est là que ça coince un peu. C’est trop mielleux pour moi, trop sage, trop gentil.
Enfin, ce séjour sera également pour l’héroïne l’occasion de finir de faire son deuil de sa mère (dernière phase : l’acceptation). A nouveau, une acceptation tout en douceur.
C’est beau, c’est gentil, c’est bien dessiné, c’est facile à lire… mais c’est à réserver à un public bien ciblé car c’est quand même vachement mielleux.
Chouette petite bd que celle-là. Et quand je dis petite, ce n'est en rien péjoratif pour le travail de l'auteur. Petite car je l'ai lu en une demi-heure.
Le dessin est beau, le travail graphique est intéressant avec ses pleines pages et son format peu conventionnel pour une bd . Je crois savoir que l'histoire vient d'un blog, et ceci explique cela, la liberté du blog permettant ces originalités graphiques. Et honnêtement, la transposition en papier est tout à fait correcte.
Le scénario est un peu barré, un concours permet à n'importe qui de posséder un don de super-héros. Un peu comme le composé V de The Boys. Et notre héros, Edward, après un concours de dessin, devient un homme volant. Je crois que c'est un peu le fantasme de beaucoup de fans de super-héros.
De ce fait, il devient le héros attitré de Baltimore. Mais un héros qui ne sait que voler, c'est insuffisant. Notre bon Edward est donc un peu gauche mais son courage lui permet tout de même de faire le job, comme il le peut.
Quand sa magnifique petite amie le quitte, les emmerdes commencent et il se retrouve plongé dans des aventures loufoques, à la poursuite d'un super-méchant doté du pouvoir de ... faire des puzzles (je crois que c'est LA trouvaille de la bd) ! Pouvoir remporté grâce à la deuxième place du concours remporté par Edward. Honnêtement, cet enchaînement de causes et d'effets m'a vraiment enthousiasmé, c'est très drôle.
Après, je ne me vois pas noter cette bd au-delà du 3. Elle est franchement sympa à lire mais elle ne restera pas dans ma mémoire très longtemps (je l'avais d'ailleurs déjà lu il y a quelques années et je ne me souvenais pas de grand chose).
En fait non, je suis menteur, je me souviendrai tout de même de ce don génial qui est celui de réussir les puzzles. Hilarant.
Je l'avoue, le twist final m'a surpris. Et c'est ce qui passe ma note de 2 à 3.
Roman graphique, à la Alex Robinson (en moins bien quand même), Ainsi va la vie, nous plonge dans la vie de six personnes, dans deux périodes de leurs vies : pendant leurs vingt ans et 10 ans après.
On passe de l'une à l'autre des périodes tout au long du bouquin. Le passage est plutôt bien fait, on ne se perd jamais même si quelques longueurs sont présentes par ci par là.
Les personnages sont assez caricaturaux pour certains, voire même assez détestable pour l'un d'entre eux. J'avais tellement envie de le pourrir que ça en a gâché ma lecture à un moment donné (aucune excuse au racisme et à la misogynie, même quand on est mal dans sa peau). Mais c'est sûrement volontaire de la part des auteurs : nous placer face à nos démons, aussi impardonnables soient-ils.
Les références aux années 90 et 2000 m'ont plu, j'y ai retrouvé plein de choses (ah ! les parties de Tekken ! ah ! les pintes de Guinness entre copains !).
Je comparais à Alex Robinson plus haut, et j'adore Alex Robinson et ses ouvrages où ils ne se passent pas grand chose mais hautement psychologiques. On n'est pas tout à fait au même niveau ici mais l'entreprise est louable. Ce n'est pas si mal.
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Wild Bill Hickok
Je ressors un peu déçu de ma lecture. Je suis resté sur ma faim car je m'attendais à autre chose. D'abord, cet album ne reprend qu'une partie de la vie de Hickok (rien sur son enfance difficile). Ensuite, le mode narratif ne m'a pas convaincu, les nombreux flash-back qui dévoilent le passé de Wild Bill ne sont pas assez creusés, ce biopic commence en octobre 1871 (5 ans avant sa mort). Mais il est vrai que le format de 46 planches n'aide pas à développer plus en profondeur. Hélas. En points positifs, le contour psychologique de Hickok, un personnage ambivalent, et la description de cette période violente sont réussis. Un récit plaisant qui maintient l'intérêt du lecteur de la première à la dernière page. Un dossier complet sur sa vie en fin d'album. Un vrai plus. Graphiquement, ça reste dans le style western avec une certaine modernité dans le trait, la mise en page et la colorisation. Du beau travail. Malgré mes quelques reproches, je ne peux que vous en conseiller la lecture. Une collection "La Véritable Histoire du Far West" que je vais suivre avec attention. Note réelle : 3,5.
Macbeth (Bellec/Marcelé)
Je n'ai encore pas lu de pièce de Shakespeare. C'est l'un des regrets que je compte effacer rapidement. Je ne peux donc me baser que sur mes connaissances générales pour apprécier cette adaptation. Adaptation qui me semble avoir voulu rester fidèle au texte ou du moins au ton de l'original. Il faut dire que Marcelé est visiblement passionné par Macbeth, puisqu'il publiera plusieurs années après cet album une autre version de cette pièce, mais cette fois-ci seul aux commandes. Et avec un dessin quelque peu différent. Ici, on reconnaît son trait, globalement beau, avec utilisation de toutes les nuances de gris. Par contre certaines planches sont difficiles à lire, trop sombres. Pour le reste, ça se laisse lire. Les trois femmes annonciatrices du destin de Macbeth, sortes de pythies modernes, portent des masques, ce qui donne à cette histoire des airs de drame antique. Mais en l'état, j'ai trouvé que ça manquait de coffre, que l'adaptation de Bellec ne rendait pas suffisamment grâce à la pièce de l'auteur anglais - pour autant que je puisse en juger -, faute de place je pense. Note réelle 2,5/5.
Voraces
C’est en lisant l’avis de Noirdésir que j’ai décidé de me procurer cet album. Fan absolu des histoires de zombies, je me devais de plonger dans l’univers de Voraces. Et j’ai bien fait car je me suis éclaté à lire cette histoire. Ok ok ok celle-ci de va pas renouveler le genre. Rien d'original dans le scénario. Les usages liés au thème sont respectés scrupuleusement. On suit les aventures d’un convoi militaire au fin fond d’un désert qui doit effectuer plus de 1000 kilomètres en territoire hostile. L’appétit des hordes de zombies est … sans faim ! Les voraces sont là et ils sont prêts à dévorer un peu de chair humaine à la moindre occasion qui se présentent à eux. Les scènes sanguinolentes et meurtrières s’enchainent. Rien ne semble arrêter nos zombies. Ils ont la dalle ! Le final est apocalyptique ! Miam Miam ! Cet album bien sombre avec Christophe Bec à la manœuvre, reste bien en dessous de walking dead mais les amateurs qui souhaitent une petite dose d’hémoglobine prendront du plaisir en feuilletant celui-ci.
Wunderwaffen
Je vais aller à l'encontre de tous les avis précédents qui me semblent à la fois avoir mal lu les tomes de la série, et à la fois avoir une méconnaissance profonde de la manière dont fonctionnait le complexe militaro-industriel nazi et l'armée rouge. Mais je vais y venir. Wunderwaffen est donc une uchronie se déroulant en 1947. Dans ce monde alternatif, le troisième Reich règne toujours en Europe, opposé avant tout aux anglo-américains (même si pour faire vibrer la fibre patriotique, on donne quelques rôles essentiels à des Français, peut-être l'aspect le moins crédible de l'ensemble). Ce Reich nazi résiste aux attaques aériennes alliées grâce à des "Wunderwaffen", des avions et missiles avancés produits en masse. L'histoire prend ensuite un tour différent quand des allemands effectuant des forages dans une base arctique découvrent un OVNI, et réveillent une entité extra-terrestre qui va leur permettre de gagner un avantage certain. L'auteur s'est extrêmement bien documenté, tous les engins volants présents sont bel et bien des appareils sur le point d'être produits ou prévus pour 1946-1947, y compris côté allemand. De même que toutes les campagnes militaires et décisions stratégiques ainsi que divers évènements politiques sont assez bien trouvés et crédibles. Pour moi le seul véritable défaut de la série réside dans sa longueur : au moment où j'écris ces lignes, nous en sommes au 20ème tome sans que l'on ait l'impression que cela va s'arrêter un jour. Maintenant, abordons les différentes critiques qui sont évoquées : 1)On ne comprend pas comment un Reich exsangue a pu en arriver là...Pourtant tout est très bien expliqué : grâce à une arme inconnue, le débarquement allié de 1944 se termine en désastre total, permettant au Reich d'avoir un répis bienvenu. Contrairement à ce que les autres critiques disent, en Juin 1944 industriellement le Reich était tout sauf exsangue : suite à une politique de rationalisation industrielle, les usines produisaient davantage en 1944 que lors des 3 années précédentes (j'ajoute qu'en avril 1945, alors que le pays s'effondrait, les usines continuaient à tourner, et environ 1500 appareils à réaction étaient en cour de production, tandis que les premiers U-Boot ultra-modernes Type XXI étaient livrés). Il est donc parfaitement crédible qu'avec l'empire européen intact combiné à la rationalisation industrielle effectuée par Speer, ces armes dites miracles sortent en masse en 1947. On découvre par la suite que c'est l'extra-terrestre qui a transformé le 6 Juin 44 en désastre grâce à son arme permettant de traverser le temps et l'espace 2)L'arrêt des troupes russes du fait de la mort de Joukov serait peu crédible. Pourtant, il n'y avait pas véritablement d'alternative à Joukov dans l'Etat-Major russe. C'est Joukov lui-même qui avait soigneusement veillé à ce qu'aucune tête ne dépasse trop, ce par instinct de préservation. Si un jeune loup au moins aussi compétent se présentait, Staline s'en serait débarrassé (il est à noter que dans le monde réel, Staline n'avait même pas attendu la fin de l'année 1945 pour placardiser Joukov, mais durant le conflit il était intouchable). Il faut rappeler que Joukov contrôlait tout le front de l'Est, aucune initiative n'était permise sans son accord, et avant lui, les troupes russes allaient de défaite en défaite. Il semble donc peu probable que sans Joukov, les russes aient pu continuer leurs opérations militaires avec le succès que l'on connait. Surtout si les allemands ont pu en plus ré-allouer des troupes libérées du front ouest suite à l'échec du débarquement (on oublie que Hitler avait du dégarnir le front de l'Est suite au 6 Juin 1944). Toute proportion gardée, c'est comme si on disait que les maréchaux de l'empire auraient pu mener les campagnes militaires sans Napoléon. 3)Une base arctique nazie n'est pas crédible non plus. Pourtant, la base arctique qu'on nous montre est assez petite, et il faut rappeler qu'il y avait bien des bases arctiques nazies, mais dédiées aux observations météo. Il était prévu de les agrandir, c'est donc parfaitement possible d'imaginer une base un peu plus grande en 1947. On ne tombe pas dans les délires de base souterraine géante avec des soucoupes volantes, la base en question ne comporte que quelques avions, et quelques dizaines d'hommes, ravitaillés par un sous-marin. Et ce sont juste des exemples, je pense pouvoir démonter point par point tous les défauts relevés. MAJ 17/01/2025: je rabaisse ma note de 4 à 3 étoiles: quand j'avais écris ma chronique, nous en étions au tome 20. Si jusqu'ici la série paraissait "relativement" crédible grâce à une documentation extrêmement fouillée de la part des auteurs (pratiquement toutes les technologies présentées étant basées sur des plans réels de 1945), nous sommes 3 tomes plus tard, et je commence à perdre ma tolérance. Tout d'abord, toute volonté de "réalisme" (toutes proportions gardées, il s'agit d'une uchronie matinée de science-fiction) commence à totalement disparaître: on nous met des technologies totalement inventées dans les pattes, les auteurs nous affublent d'un avatar de l'horripilant Elon Musk (tout bonnement baptisé de manière subtile "Max Elon"), on passe de l'extra-terrestre au délire complotiste façon gri-gri et vaudou (en gros, les nazis mettent la main sur une technologie mystérieuse issue de l'expérience de Philadelphie), on multiplie les personnages secondaires, le personnage principal (un pilote anti-nazi sur lequel Himmler a un moyen de pression par le biais l'amour de sa vie devient totalement coopératif et oublie sa petite amie qu'on ne voit plus depuis plusieurs tomes) disparaît lui progressivement de l'intrigue (dans le tome 24 il a peut-être droit à 4 planches)... Et on ne sait pas du tout où va cette série qui ne semble plus vouloir finir.
Peau
Un roman graphique qui suit la vie de deux femmes, un récit très humaniste qui nous révèle la vie intime de ces personnes avec chacune leurs souffrances et leurs fragilités. Les deux autrices Clement et Versyp se complémentent parfaitement pour nous faire vivre avec une rare sincérité le quotidien des deux héroïnes. Esther et Rita vivent dans une précarité financière et souffrent essentiellement de leurs isolements, une solitude qui les ronge qu'elles tentent de s'expliquer en se questionnant sur leurs passés pour y trouver des réponses. Pendant 288 pages, le rythme des événements des deux parcours de vie est soutenu. La force de ce récit tient à ces héroïnes simples et proches du quotidien de beaucoup de gens, deux histoires touchantes qui font de ce roman graphique une belle réussite. Le dessin est très particulier, une alternance entre de la peinture et du stylo avec sur certaines cases un mélange des deux. Pour la peinture, la dessinatrice utilise peu de couleurs et des touches de couleur ont parfois valeur de symbole comme les bandes jaunes pour l'homme qu'elle aime. Le stylo rouge est utilisé pour les croquis et tranche avec la peinture au pinceau noire ou grise quand ils sont dans le même dessin. Deux belles aventures humaines.
L'Homme à la tête de lion
Fausse biographie, cette BD s'inspire ouvertement de Stephan Bibrowski pour créer un alter ego prénommé différemment mais dont la vie fut très similaire. A travers le parcours de cet homme à la pilosité extravagante, nous découvrons le parcours des freaks en Europe puis dans les Etats-Unis du début du XXe siècle. Hector, l'Homme à la tête de lion, se produit dans des spectacles de cirque, accompagné d'autres Monstres comme lui, en représentation où il se contente d'être simplement lui-même, un être dont la pilosité faciale est incroyablement développé, et de se présenter comme un érudit littéraire contrastant avec son faciès de fauve. Mais c'est aussi avant tout un homme et un artiste, réfléchissant à sa condition, gagnant finalement plutôt bien sa vie mais malgré tout très solitaire malgré la présence d'autres freaks comme lui dans son entourage. Ce fut pour moi une intéressante découverte du monde réaliste des freaks de cette époque et de leurs spectacles qui étaient alors très à la mode. C'est instructif et le personnage d'Hector lui-même est assez intéressant par son parcours et ses questionnements. Il est aussi assez touchant, notamment quand il rencontre une femme affectée de la même particularité physique que lui et qu'il se fait rejeter car il lui rappelle justement trop sa propre condition qu'elle déteste. Graphiquement, rien à redire non plus, le dessin de Xavier Coste est élégant et très joli, avec un style me rappelant celui de Duchazeau que j'aime beaucoup. Pour autant, je dois avouer ne pas avoir franchement captivé par cette lecture et ne m'être jamais senti très proche de son héros et narrateur. Ce fut pour moi une lecture plutôt agréable mais qui n'aura finlement guère marqué ma mémoire.
Dream data
Une bd espagnol qui imagine un monde futuriste où les grosses compagnies internet comme Amazon contrôlent la vie humaine. Ce sont des histoires courtes qui portent sur divers sujets comme la protection de la vie privée qui est violé en permanence sur internet ou la dépendance à la technologie et de vouloir être branché en permanence. Ces récits sont bien faits, mais les sujets ne sont pas des plus originaux et aussi il manque quelque chose pour les rendre mémorable. Il faut dire que ce genre d'histoires marchent beaucoup sur des fins percutants à la Quatrième dimension et disons que le scénariste n'a pas le talent de Rod Serling. Il faut dire que si le dessin est correct, il est aussi un peu froid. J'ai pas ressenti d'empathie pour ses pauvres gens prisonniers d'un monde dirigé par une parodie évidente d'Amazon. Donc voilà ça se laisse lire, mais c'est pas un indispensable.
Le Printemps de Sakura
Très doux, baigné dans une zenitude très orientale, ce récit m’est apparu quelque peu mièvre mais je pense qu’il plaira infiniment plus aux jeunes lectrices et jeunes lecteurs auxquels il est destiné. La colorisation de Marie Jaffredo est un des éléments qui apportent cette douceur au récit, et c’est certainement celui que l’on remarque en premier. Vient ensuite son trait, très influencé par le genre manga mais conservant quelques caractéristiques plus franco-belges. Sa rondeur et son apparente simplicité contribuent eux aussi à cette impression de douceur qui se dégage du récit. Le scénario n’est pas des plus originaux. Une jeune fille, orpheline de mère, se retrouve obligée de passer des vacances chez sa grand-mère qu’elle ne connait que très peu. L’aspect un peu plus original vient du fait que la jeune fille est née d’un père européen et d’une mère japonaise, et va loger chez sa grand-mère qui vit dans un petit village au Japon. Le côté ‘citadine qui doit aller à la campagne’ est déjà-vu mais le cadre japonais, lui, apporte quelque chose de plus rare, tout comme le fait que l’héroïne est baignée dans deux cultures. Pas de grosses péripéties, le scénario coule tout en douceur. La grand-mère apprivoise facilement cette jeune fille on ne peut plus sage. Et les craintes de l’enfant s’effacent devant la bienveillance de son entourage. Même les autres enfants avec lesquelles elle sympathise sont d’une gentillesse exemplaire ! De mon point de vue, c’est là que ça coince un peu. C’est trop mielleux pour moi, trop sage, trop gentil. Enfin, ce séjour sera également pour l’héroïne l’occasion de finir de faire son deuil de sa mère (dernière phase : l’acceptation). A nouveau, une acceptation tout en douceur. C’est beau, c’est gentil, c’est bien dessiné, c’est facile à lire… mais c’est à réserver à un public bien ciblé car c’est quand même vachement mielleux.
Abigail - Une aventure d'Edward, le Héros Super
Chouette petite bd que celle-là. Et quand je dis petite, ce n'est en rien péjoratif pour le travail de l'auteur. Petite car je l'ai lu en une demi-heure. Le dessin est beau, le travail graphique est intéressant avec ses pleines pages et son format peu conventionnel pour une bd . Je crois savoir que l'histoire vient d'un blog, et ceci explique cela, la liberté du blog permettant ces originalités graphiques. Et honnêtement, la transposition en papier est tout à fait correcte. Le scénario est un peu barré, un concours permet à n'importe qui de posséder un don de super-héros. Un peu comme le composé V de The Boys. Et notre héros, Edward, après un concours de dessin, devient un homme volant. Je crois que c'est un peu le fantasme de beaucoup de fans de super-héros. De ce fait, il devient le héros attitré de Baltimore. Mais un héros qui ne sait que voler, c'est insuffisant. Notre bon Edward est donc un peu gauche mais son courage lui permet tout de même de faire le job, comme il le peut. Quand sa magnifique petite amie le quitte, les emmerdes commencent et il se retrouve plongé dans des aventures loufoques, à la poursuite d'un super-méchant doté du pouvoir de ... faire des puzzles (je crois que c'est LA trouvaille de la bd) ! Pouvoir remporté grâce à la deuxième place du concours remporté par Edward. Honnêtement, cet enchaînement de causes et d'effets m'a vraiment enthousiasmé, c'est très drôle. Après, je ne me vois pas noter cette bd au-delà du 3. Elle est franchement sympa à lire mais elle ne restera pas dans ma mémoire très longtemps (je l'avais d'ailleurs déjà lu il y a quelques années et je ne me souvenais pas de grand chose). En fait non, je suis menteur, je me souviendrai tout de même de ce don génial qui est celui de réussir les puzzles. Hilarant.
Ainsi va la vie
Je l'avoue, le twist final m'a surpris. Et c'est ce qui passe ma note de 2 à 3. Roman graphique, à la Alex Robinson (en moins bien quand même), Ainsi va la vie, nous plonge dans la vie de six personnes, dans deux périodes de leurs vies : pendant leurs vingt ans et 10 ans après. On passe de l'une à l'autre des périodes tout au long du bouquin. Le passage est plutôt bien fait, on ne se perd jamais même si quelques longueurs sont présentes par ci par là. Les personnages sont assez caricaturaux pour certains, voire même assez détestable pour l'un d'entre eux. J'avais tellement envie de le pourrir que ça en a gâché ma lecture à un moment donné (aucune excuse au racisme et à la misogynie, même quand on est mal dans sa peau). Mais c'est sûrement volontaire de la part des auteurs : nous placer face à nos démons, aussi impardonnables soient-ils. Les références aux années 90 et 2000 m'ont plu, j'y ai retrouvé plein de choses (ah ! les parties de Tekken ! ah ! les pintes de Guinness entre copains !). Je comparais à Alex Robinson plus haut, et j'adore Alex Robinson et ses ouvrages où ils ne se passent pas grand chose mais hautement psychologiques. On n'est pas tout à fait au même niveau ici mais l'entreprise est louable. Ce n'est pas si mal.