Les derniers avis (48357 avis)

Par kanibal
Note: 3/5
Couverture de la série Durango - La Jeunesse
Durango - La Jeunesse

Ce premier tome m'a quand même plu. Durango n'est pas vraiment au centre de l'histoire il fait quelques apparitions sporadiques. Par contre ce récit aurait pu être une aventure classique de la série mère car dans ce premier tome on ne sait absolument rien de lui , j'espère que la suite on en saura plus sur cette fine gâchette mais j'ai quelques réserves car vu le nombre de protagonistes le récit s'annonce dense dans les tomes à venir, une chose est sûre j'y serai pour la suite.

31/12/2022 (modifier)
Couverture de la série Noir c'est noir
Noir c'est noir

Le dessin de Tim Lane (auteur que je découvre avec cet album) use d’un beau Noir et Blanc, au rendu proche parfois de celui de Charles Burns (mais sans les côtés étranges, voire malsains ou fantastiques que Burns insuffle dans ses œuvres). En tout cas son trait est fluide et agréable à l’œil. Pour ce qui est des histoires regroupées ici, elles sont franchement inégales. Souvent trop courtes. Une certaine noirceur domine – en cela le titre est plutôt bien choisi (et le dessin colle très bien avec cette ambiance générale). Les histoires, et les personnages qui les habitent, décrivent l’envers de l’Amérique et de sa réussite individuelle : on a plutôt là un panel si ce n’est de losers, du moins de types qui n’incarnent pas cet idéal, qui en bavent et/ou en ont bavé. Même si plusieurs personnages apparaissent dans ces histoires, on peut deviner un fil rouge autobiographique dans cet ensemble. Les histoires intitulée « Spirit » en tout cas y font penser. Elles sont plutôt chouettes, dégageant une grande amertume, avec une exaltation, un hommage aux hobos, à l’errance, et aux écrivains (Kerouac en tête) qui les ont magnifiés. Pas inoubliable, mais quand même une lecture sympathique à lire, et agréable à regarder. A découvrir à l’occasion donc.

31/12/2022 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
Couverture de la série Nettoyage à sec
Nettoyage à sec

Graphiquement c'est vraiment sympa. Entre la pluie et les nombreux paysages urbains, il y a une ambiance géniale qui se dégage de cet album. Les cases sont grandes, régulièrement il y a des vues de rues chargées en bâtiments ornés de panneaux publicitaires sur de pleines planches. C'est très très chouette. On rentre bien dans le récit et dans le train train quotidien de François, le loser qui sert de héros. De bon matin, on va jouer au loto et boire une bière au PMU du coin avant d'aller au boulot, comme tous les jours. Le tout en descendant 2 paquets de clopes. La vie de rêve quoi. Cet album raconte ce quotidien morose, à peine perturbé par l'arrivée d'un nouveau collègue de travail. C'est pas très rythmé comme histoire pourtant c'est agréable à lire. Le personnage est plutôt attachant. Une petite péripétie sympa vient dynamiser cette routine et va nous emmener vers une conclusion, qui ne m'a pas paru bien surprenante. Une lecture sympa et recommandée, surtout pour le dessin et l'ambiance. Pas mal ++

31/12/2022 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Les Pionniers
Les Pionniers

2.5 Une série qui retrace les débuts du cinéma en France avec des noms connus comme Gaumont, Pathé, Lumière ou Méliès. Ce premier tome souffre du gros défaut de ce genre de récits mettant en vedette plusieurs personnages historiques: on saute d'une période à une autre avec tellement de personnages qui partent et qui arrivent que cela devient un peu confus par moment. Parfois j'avais l'impression qu'il fallait déjà avoir des connaissances de base pour bien suivre le récit. En plus, aucun personnage n'est vraiment attachant. J'ai bien failli arrêter ma lecture en cours de route tellement le premier chapitre ne m'a pas passionné et puis arrive la scène du procès où là j'ai commencé à trouver que cela devient intéressant, une impression qui s'est confirmée avec le second chapitre qui se concentre surtout sur les débuts des premiers films avec notamment les courts-métrages de Méliès. Cela se laisse lire sans être un indispensable et je n'irais pas jusqu'à courir pour lire la suite. Le dessin est le point fort de l'album. J'aime ce type réaliste qui n'est pas trop froid et les couleurs sont superbes.

31/12/2022 (modifier)
Par grogro
Note: 3/5
Couverture de la série Perpendiculaire au soleil
Perpendiculaire au soleil

Voilà sans doute l'une des plus belles BD de l'année. Graphiquement époustouflante, cette première incursion de Valentine Cuny-Le Callet dans cet univers mérite que l'on s'y attarde. Quelle patte ! La maturité avec laquelle cette jeune-femme de 24 ans passée par les Arts-déco empoigne son sujet est impressionnante. Elle varie les techniques avec aisance : trait gras du pastel, gravure rappelant le travail d'un Frans Masereel... On saisit aussi avec effroi le sort cruel réservé aux condamnés à mort qui doivent "patienter" des années avant l'application définitive de la sentence. C'est cruel et c'est presque une double peine. Alors bien entendu, notre homme est impliqué dans une histoire de meurtre et n'est (ne fut) sans doute pas un enfant de cœur, mais rien n'est dit de son implication réelle. Dans mon souvenir, il y a un flou autour de cette question. D'après le principal concerné, c'est une erreur... Mais finalement peu importe car d'une part Valentine Cuny-Le Callet n'a pas les moyens de le savoir, pas plus qu'elle n'a envie de s'attarder sur la question. Elle ne juge pas. C'est une très belle leçon. Et puis on réalise que ce temps d'attente a donné à notre condamné l'occasion de réfléchir là dessus, sur cette affaire dont il est finalement le seul à connaitre le fond. Seul face à lui-même... De ce point de vue, l'œuvre de Valentine est vraiment très forte et vous saisit des deux côtés. Mes réserves se portent sur la conclusion, ou du moins son ouverture (il s'agit d'une conclusion ouverte, hein ?). En effet, comment conclure une telle histoire ? On s'en doute, c'est la mort qui attend Renaldo McGirth, même si on peut espérer une révision du jugement. Mais j'avoue que j'ai un peu perdu le fil et j'ai refermé ce pavé avec un vague goût d'eau de boudin. Tout ça pour ça ? C'est la question qui s'est imposée à moi. Je me suis toutefois promis de relire cette BD à nulle autre pareille. Et peut-être qu'alors, je relèverai ma note.

30/12/2022 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Nexus Omnibus
Nexus Omnibus

2.5 Nexus est un classique de la bande dessinée indépendante américaine qui durant des années n'a eu droit qu'à un album publié chez Sémic qui reprenait que quelques histoires de cet univers. Délirium commence donc la publication de toutes les aventures de cette série en commençant par le début. J'ai lu le premier album et mes sentiments sont mitigés face à cette série. J'adore le dessin que je trouve superbe, la mise en scène est parfaitement maîtrisée, le dessinateur sait comment donner des gueules mémorables à ses personnages...C'est superbe tant en noir et blanc qu'en couleur (même si certains lecteurs vont les trouver vieillottes). Le problème vient plutôt du scénario. Alors l'univers créé par Mike Baron est intéressant, du moins de ce que j'ai pu voir dans ce premier tome, et on voit qu'il veut faire un truc plus profond qu'un scénario du type 'le gentil il combat les méchants' et qu'il veut créer un univers riche....C'est bien sauf que pour le moment aucun personnage ne m'a paru vraiment attachant et le personnage principal me parait trop froid. Même lorsque son personnage devient plus nuancé au fil des chapitres, je ne réussis toujours pas à m'intéresser à lui. Et puis j'avoue que les histoires ne m'ont pas trop passionné, ce qui est tout de même un gros problème lorsqu'on lit un gros album de plus de 400 pages. En fait, c'est typique le genre de série dont je reconnais les qualités et que je comprends que d'autres adorent, mais voilà je suis resté hermétique et vu que les albums sont gros, je n'ai pas envie de lire la suite pour voir si je vais finir par accrocher.

30/12/2022 (modifier)
Couverture de la série Une Aventure des Brigades du Tigre
Une Aventure des Brigades du Tigre

Je n’ai pas vu le film adapté ici par les mêmes scénaristes – dans une sorte de préquel si j’ai bien compris (on peut donc supposer qu’il est fidèle à l’esprit même si forcément l’intrigue a dû être resserrée). J’ai bien aimé le dessin de Delitte, meilleur pour les visages que ce qu’il peut faire sur ses séries des grandes batailles navales. Je lui reprocherais juste quelques visages difficiles à distinguer. Quant au scénario de Nury et Dorison, on a affaire à deux vieux briscards, donc ça se laisse lire agréablement, c’est fluide. Par contre, j’ai eu l’impression de lire une honnête commande. C’est du boulot bien fichu, mais sans réelle originalité. Une lecture détente que j’oublierai assez vite je pense (moi qui suis resté sur les images de la vieille série qu’il m’était arrivé de regarder bien plus jeune). Note réelle 2,5/5.

29/12/2022 (modifier)
Par Cacal69
Note: 3/5
Couverture de la série Wild Bill Hickok
Wild Bill Hickok

Je ressors un peu déçu de ma lecture. Je suis resté sur ma faim car je m'attendais à autre chose. D'abord, cet album ne reprend qu'une partie de la vie de Hickok (rien sur son enfance difficile). Ensuite, le mode narratif ne m'a pas convaincu, les nombreux flash-back qui dévoilent le passé de Wild Bill ne sont pas assez creusés, ce biopic commence en octobre 1871 (5 ans avant sa mort). Mais il est vrai que le format de 46 planches n'aide pas à développer plus en profondeur. Hélas. En points positifs, le contour psychologique de Hickok, un personnage ambivalent, et la description de cette période violente sont réussis. Un récit plaisant qui maintient l'intérêt du lecteur de la première à la dernière page. Un dossier complet sur sa vie en fin d'album. Un vrai plus. Graphiquement, ça reste dans le style western avec une certaine modernité dans le trait, la mise en page et la colorisation. Du beau travail. Malgré mes quelques reproches, je ne peux que vous en conseiller la lecture. Une collection "La Véritable Histoire du Far West" que je vais suivre avec attention. Note réelle : 3,5.

29/12/2022 (modifier)
Couverture de la série Macbeth (Bellec/Marcelé)
Macbeth (Bellec/Marcelé)

Je n'ai encore pas lu de pièce de Shakespeare. C'est l'un des regrets que je compte effacer rapidement. Je ne peux donc me baser que sur mes connaissances générales pour apprécier cette adaptation. Adaptation qui me semble avoir voulu rester fidèle au texte ou du moins au ton de l'original. Il faut dire que Marcelé est visiblement passionné par Macbeth, puisqu'il publiera plusieurs années après cet album une autre version de cette pièce, mais cette fois-ci seul aux commandes. Et avec un dessin quelque peu différent. Ici, on reconnaît son trait, globalement beau, avec utilisation de toutes les nuances de gris. Par contre certaines planches sont difficiles à lire, trop sombres. Pour le reste, ça se laisse lire. Les trois femmes annonciatrices du destin de Macbeth, sortes de pythies modernes, portent des masques, ce qui donne à cette histoire des airs de drame antique. Mais en l'état, j'ai trouvé que ça manquait de coffre, que l'adaptation de Bellec ne rendait pas suffisamment grâce à la pièce de l'auteur anglais - pour autant que je puisse en juger -, faute de place je pense. Note réelle 2,5/5.

29/12/2022 (modifier)
Par Yann135
Note: 3/5
Couverture de la série Voraces
Voraces

C’est en lisant l’avis de Noirdésir que j’ai décidé de me procurer cet album. Fan absolu des histoires de zombies, je me devais de plonger dans l’univers de Voraces. Et j’ai bien fait car je me suis éclaté à lire cette histoire. Ok ok ok celle-ci de va pas renouveler le genre. Rien d'original dans le scénario. Les usages liés au thème sont respectés scrupuleusement. On suit les aventures d’un convoi militaire au fin fond d’un désert qui doit effectuer plus de 1000 kilomètres en territoire hostile. L’appétit des hordes de zombies est … sans faim ! Les voraces sont là et ils sont prêts à dévorer un peu de chair humaine à la moindre occasion qui se présentent à eux. Les scènes sanguinolentes et meurtrières s’enchainent. Rien ne semble arrêter nos zombies. Ils ont la dalle ! Le final est apocalyptique ! Miam Miam ! Cet album bien sombre avec Christophe Bec à la manœuvre, reste bien en dessous de walking dead mais les amateurs qui souhaitent une petite dose d’hémoglobine prendront du plaisir en feuilletant celui-ci.

29/12/2022 (modifier)