Durango - La Jeunesse

Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)

L'adolescence de Durango enfin révélée dans une trilogie pleine d'action (par l'auteur de Durango et le dessinateur des Mondes de Thorgal) !


1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Le Texas, de la domination espagnole aux Etats-Unis Prequel

Texas 1882. Témoin de l'assassinat de trois cowboys , un jeune vagabond échappe lui-même de justesse au tueur, un professionnel armé d'une carabine équipée d'une lunette. Le jeune homme est bientôt engagé comme apprenti par le propriétaire du plus grand ranch de la région et pour qui travaillaient les trois victimes mais ignore qu'en acceptant cet emploi, il deviendra témoin actif d'une sanglante guerre entre éleveurs.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 09 Novembre 2022
Statut histoire Série en cours (prévue en trois tomes) 2 tomes parus
Dernière parution : Moins d'un an

Couverture de la série Durango - La Jeunesse © Soleil 2022
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 3 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

07/12/2022 | Mac Arthur
Modifier


L'avatar du posteur Tomdelapampa

Comme mes prédécesseurs, je n’ai pas boudé mon plaisir. J’ai trouvé cet album plaisant, du western classique bien réalisé mais vraiment sans surprise. Décidément Roman Surzhenko est un dessinateur prolifique. Après s’être illustré sur les séries dérivées de Thorgal, il s’essaie au western de belle manière en offrant une nouvelle fois une reprise d’un héros célèbre. Je trouve son style assez solide même si on peut regretter un manque de personnalité à devoir se fondre dans une franchise. Bref il fournit du bon boulot, un rendu systématiquement lisible, efficace et qui ne choquera pas plus que ça les puristes. J’ai trouvé qu’il s’en sortait bien mieux que Girod ou Iko surtout niveau narration ou fluidité. Ma préférence reste quand même pour le trait de Yves Swolfs. Ce dernier laisse les pinceaux mais continue d’assurer le scénario. Il succombe à la mode quelque peu mercantile de proposer une jeunesse à son célèbre pistolero, mais bon quand c’est bien fait je ne boude pas. Un récit classique dans ses ingrédients mais bien construit, je suivrai cette trilogie annoncée. Je regrette cependant un petit point, on apprend finalement bien peu sur notre héros, une histoire qui fonctionnerait tout autant indépendamment.

19/06/2023 (modifier)
Par kanibal
Note: 3/5
L'avatar du posteur kanibal

Ce premier tome m'a quand même plu. Durango n'est pas vraiment au centre de l'histoire il fait quelques apparitions sporadiques. Par contre ce récit aurait pu être une aventure classique de la série mère car dans ce premier tome on ne sait absolument rien de lui , j'espère que la suite on en saura plus sur cette fine gâchette mais j'ai quelques réserves car vu le nombre de protagonistes le récit s'annonce dense dans les tomes à venir, une chose est sûre j'y serai pour la suite.

31/12/2022 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Je ne vais pas bouder mon plaisir puisque j’ai exactement eu ce à quoi je m’attendais. Tout d’abord, Yves Swolfs au scénario nous offre un récit bien dans la lignée de Durango. On retrouve le redoutable pistolero encore jeune adolescent mais déjà solitaire (on ne saura rien de ses parents sinon qu’il les a quittés). Son sens de la justice est déjà bien présent et il a l’art de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment, mais suffisamment d’intelligence et de dextérité pour se sortir des mauvais pas dans lesquels il se fourre. Le contexte est très classique et plaira aux amateurs de western spaghetti. Les rebondissements tombent à point nommé, la lecture est fluide, les scènes d’action se succèdent alors même que l’on découvre les dessous d’une intrigue plus vaste (qui va donc nous tenir en haleine le temps de trois tomes). Ensuite vient le dessinateur. J’avoue un gros faible pour Roman Surzhenko, découvert sur La jeunesse de Thorgal et dont j’aime la finesse du trait et le classicisme de la mise en page. Il opte ici pour un style très proche de celui de Swolfs, et la similarité des genres est encore accentuée par la colorisation de Jackie De Gennaro. Franchement, on se croirait dans un album entièrement signé Yves Swolfs. Mais un Swolfs au meilleur de sa forme et non une pâle copie ! Bien sûr, il y a un côté mercantile à sortir ainsi un triptyque consacré à la jeunesse d’un personnage déjà connu mais, dans le cas présent, je trouve dans cette œuvre tout ce que j’espérais. C’est sans grosse surprise mais efficace. Pas mal, quoi.

07/12/2022 (modifier)