Les derniers avis (48064 avis)

Couverture de la série Un stagiaire au Hellfest
Un stagiaire au Hellfest

L'histoire a le mérite d'exister. Cela à l'air d'être la première BD de l'auteur, il a sans doute voulu s'amuser à partir d'une anecdote pour sa première création, mais j'avoue que je n'ai pas grand chose à dire. Ce n'est pas mauvais, ce n'est pas bon non plus. Le dessin ? Pareil. Pas mauvais, pas excellent pour autant. Pas même marquant. En tout cas ce n'est pas ma came. Je ne mets pas ma note à deux étoiles pour autant, l'album étant court je n'ai pas le ressenti d'avoir été flouée, mais tout de même… (Note réelle 2,5)

12/08/2025 (modifier)
Couverture de la série Voyage
Voyage

Je ne sais trop que dire. Je sais que j'ai bien apprécié la lecture de cet album, je sais que j'ai été touchée par la beauté des paysages spatiaux et je sais que la chute, remettant en considération tout ce que nous pensions savoir sur les deux personnages de cette histoire, m'a bien plu. Mais voilà, l'œuvre est courte et, mine de rien, je ne vois pas trop quoi dire d'autre sans finalement vous dévoiler l'entièreté de l'album. Mais j'ai bien aimé ! N'allez pas croire !

12/08/2025 (modifier)
Couverture de la série Un heureux événement
Un heureux événement

Simple et court. Je n'aurais pas boudé une histoire plus poussée sur le sujet (je n'en reviens pas que le sujet abordé soit toujours tabou dans les discussions publiques à notre époque) mais l'autrice parvient tout de même à jouer sur les contraintes de durée pour nous pondre une petite histoire à chute. On joue sur les attentes du lectorat, on envoie balader les idées préconçues du patriarcat et surtout on aborde un sujet qui est mine de rien toujours intéressant à ramener sur le tapis.

12/08/2025 (modifier)
Couverture de la série La pas trop bonne Fée
La pas trop bonne Fée

Le roi est désinvolte (négligeant, pourrait-on même dire), la fée est une mouche à merde, la mère du roi est scandalisée, le baptême de la princesse est, je pense qu'on peut le dire, bâclé. C'est drôle. Sans être révolutionnaire l'humour fait mouche (rire), la lecture est agréable (bien que courte, mais c'est la collection qui veut ça), les dessins font leur office et la chute est, effectivement, surprenante.

12/08/2025 (modifier)
Couverture de la série À la poursuite du trésor de Décalécatán
À la poursuite du trésor de Décalécatán

J'adore l'humour con/absurde, j'apprécie énormément le travail de Fabcaro et Fabrice Erre et je me souviens avoir ri aux éclats lors de la lecture de leurs anciennes collaborations (Z comme don Diego et Walter Appleduck pour ne citer que ceux m'ayant le plus marquée), alors j'ai entamé ma lecture avec confiance et positivité. Eh bien ça me fait mal de le dire, mais quelle déconvenue ! Ce n'est pas mauvais, il y a de bons gags, de bonnes prémisses surtout, mais le tout me parait… plat. En tout cas j'ai l'impression que le délire ne prend pas, ou pas complètement, que l'humour ne décolle pas (un comble pour une histoire qui débute dans un aéroport). J'impute ce défaut au fait que l'histoire a d'abord été publiée dans le journal de Spirou. Je déteste l'idée préconçue selon laquelle les œuvres visant la jeunesse seraient de moindre qualité que les "vraies bonnes œuvres" pour adultes, mais force est de constater que certaines personnes se permettent de bâcler leurs créations sous prétexte que cela ne serait "que pour les enfants". Bon, ici pas de ça je pense, je n'ai jamais lu l'édito des deux Fabrice dans le journal de Spirou mais je me doute qu'il doit rester qualitatif, je pense juste (ou alors je pense constater) que le ressenti d'un humour trop simple, trop convenu, vient sans doute de là. Quoi qu'il en soit j'ai ri mais pas autant que ce à quoi je m'attendais. L'humour m'a vraiment paru trop simple, simpliste même sur quelques répliques (aïe). Ce n'est pas mauvais mais décevant, j'insiste, mais c'est tout de même suffisamment décevant pour que je remette en cause mon appréciation des précédentes collaborations des deux auteurs. Oui, contre toute attente, à la fermeture de l'album j'en suis venue à me demander si je n'avais pas idéalisé mes souvenirs de leurs précédentes œuvres. Je pense qu'il n'en ai rien, que je m'affole pour un rien, mais il n'empêche que la faible qualité de cet album m'a… chamboulée, on va dire. Peut-être n'étais-je pas dans les meilleurs conditions pour apprécier l’œuvre, qui sait ? Peut-être aussi qu'à force de lire sans cesse ce type d'humour je finis pas m'y désensibiliser ? En tout cas je termine ma lecture déçue et décontenancée. Dommage, de l'humour con parodiant les aventures dans la jungle à la recherche de trésors disparus et centrant sa comédie sur des protagonistes idiots et inadaptés qui nous font rire par leur idiotie et leurs idées arriérés (façon OSS 117) c'était prometteur. Le résultat me parait tout juste bon. (Note réelle 2,5)

12/08/2025 (modifier)
Couverture de la série Plein feu sur l'escalope milanaise
Plein feu sur l'escalope milanaise

Quel lien y a-t-il entre un jeune intermittent du spectacle enrôlé de force dans la police, une contrôleuse RATP à la gâchette facile et un auteur de roman de gare à l'eau de rose ? Une étrange série de meurtres réalisés à l'aide d'escalopes milanaises ! C'est de l'humour con jouant sur le contraste entre sa forme minimaliste et ses dialogues volontairement idiots mais recherchés. Une forme classique, rendu célèbre et populaire par Fabcaro (qui intervient à deux reprises lors de cet album pour s'indigner de l'étrange ressemblance narrative entre cet album et certaines de ses œuvres), et pour laquelle je reste extrêmement friande. Je ne serais pas aussi généreuse que Noirdésir sur ma note, l'œuvre est bonne et m'a sincèrement faite rire mais elle reste tout de même un petit délire sans prétention (si ce n'est la déconnade pure et dure, et elle reste "immense, mon cher, la prétention de faire rire"). Je maintiens que l'œuvre est bonne, toute personne amatrice d'humour con et de dialogues absurdes passera certainement un bon moment, je dis juste qu'il faut savoir raison garder et que l'album ici présent ne se démarque pas suffisamment des créations "bonnes sans être révolutionnaires" qui ont inondé le marché ces dernière années à mes yeux. J'aurais aimé vous résumé davantage l'histoire, ne serait-ce que pour vous partager les bonnes trouvailles et vous donner envie de tout de même donner sa chance à l'album, mais ce dernier étant assez court je vous laisse la surprise.

12/08/2025 (modifier)
Couverture de la série Bugaled Breizh - 37 secondes
Bugaled Breizh - 37 secondes

Voilà une histoire traitée sous forme romanesque, mais qui a des airs de documentaire. Un récit qui s'intéresse à l'un des naufrages qui a défrayé la chronique il y a une vingtaine d'années. Je me rappelle bien de cette affaire, et de ses évolutions médiatiques et judiciaires. Ici, notre guide est un journaliste blessé par la vie et cherchant à sortir une affaire en menant une enquête montrant ses qualités. Le Bugaled lui donne cette opportunité. Si le personnage du journaliste manque de nuances, et si certains personnages secondaires (pote du journaliste, curé) sont peu intéressants, l'affaire elle-même est bien développée et très bien documentée. Certes, c'est une enquête à charge, et on peut même s'étonner que notre journaliste évoque une entourloupe avant même les autorités aient dit quoi que ce soit. Mais ce manque de nuances ne gêne pas trop, tant il est évident que les versions officielles successives ne tiennent pas. Mais au final, le secret défense stoppe les recherches, empêchant d'en savoir plus sur la probable responsabilité d'un sous-marin dans le naufrage du Bugaled Breizh et la mort de ses cinq marins. Ce secret défense accentue l'impression de mensonge d'Etat, qui fait fi des témoignages et des expertises, et entretient frustrations et théories complotistes. Le scandale est évident. La narration est ici agréable, malgré des personnages inventés sans doute maladroitement utilisés. De même les premières pages livrent trop rapidement l'hypothèse du sous-marin. A lire pour se rappeler ce que la raison d'Etat est capable de faire passer, l'oubli étant son allié.

12/08/2025 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
Couverture de la série Villainess Level 99
Villainess Level 99

2.5 Un autre manga qui adapte un light novel qui est un isekai... Ici ça fait partie du sous-genre qui met en vedette les villainess, les méchantes rivales des héroïnes de shojos. Ça se passe dans un décor médiéval européen comme toutes les séries qui se passent dans un jeu vidéo pour filles que je connais (apparemment les jeux vidéo pour public féminin se ressemblent tous !). Le manque d'originalité est criant dans cette série, comme d'autres héroïnes qui se sont réincarnées en la grosse méchante de service, le personnage principal va essayer de mal finir et vivre une vie calme sauf qu'évidemment cela ne va pas se passer comme prévu et elle va se retrouver au centre de l'intrigue. Honnêtement, j'ai essayé entre 2 et 3 étoiles parce que je me suis un peu ennuyé à cause du fait que j'avais l'impression d'avoir vu les éléments du scénario au moins 100 fois. Mais d'un autre côté il y a pour le moment aucun des pires côtés des histoires de type isekai et je pense qu'un lecteur moins habitué à ce type de récit risque de mieux accrocher que moi. L'héroïne est vaguement attachante et le dessin est pas trop mal. En gros, une série qui sort clairement pas du lot, mais j'ai vu pire.

11/08/2025 (modifier)
Couverture de la série Au-Dedans.
Au-Dedans.

Cet imposant album se démarque tout d'abord par sa très belle édition avec une couverture imitant le papier cartonnée très sobre et le dos et la tranche imprimés de décors végétaux rappelant la jungle. L'ensemble mat est très agréable au toucher et l'illustration de couverture est une habile métaphore sur l'introspection que va réaliser le héros Nick tout au long de son parcours. Le côté pile/face du recto et du verso de l'album est également plutôt ingénieux. Malgré ses 272 pages, cet album se lit relativement vite. En effet, les dialogues sont assez rares et l'auteur, Will McPhail, fait souvent le choix d'une mise en page très aérée avec parfois 3 à 4 cases par page. La majeure partie de l'ouvrage est en noir et blanc permettant au lecteur de se concentrer sur le trait de l'auteur. Les rares passages en couleur étant des sortes de métaphores sur les ressentis intérieurs du héros. Cette mise en page très originale et soignée fait vraiment sortir cet ouvrage des productions habituelles bien que je ne sois pas forcément très fan du trait de l'auteur. Côté scénario, malheureusement, cela à moins bien fonctionné avec moi. Il est vrai que je me suis plutôt ennuyé durant les deux premiers tiers de l'ouvrage, ne ressentant au final que peu d'empathie pour ce célibataire trentenaire citadin, se posant des questions métaphysiques sur ses relations avec autrui. J'ai été plus touché à partir de la page 200 quand l'auteur traite du sujet de la maladie et de la perte d'un proche. Peut-être aussi car cela fait plus écho à mon vécu personnel. Mais cela me parait trop tardif et trop peu pour pouvoir mettre la note de 4/5. Un ouvrage dont je conseille tout de même la lecture, ne serait-ce que pour l'originalité et le côté très personnel de l'histoire et de la mise en page. SCENARIO (Originalité, Histoire, personnages) : 6/10 GRAPHISME (Dessin, colorisation) : 7/10 NOTE GLOBALE : 13/20

11/08/2025 (modifier)
Couverture de la série Le Dernier Festin de Rubin
Le Dernier Festin de Rubin

Comme pour Toutes les morts de Laila Starr, je suis moins enthousiaste que Cacal et Alix. Pour toutes sortes de raisons. D’abord parce que si je reconnais que l’Inde a une culture très riche, l’Asie et l’Inde en particulier ne m’attirent pas du tout. Ensuite parce que si la lecture n’est pas déplaisante, l’intrigue est décousue, parfois foutraque. Mais bon, globalement, ça se laisse lire agréablement quand même ! Ram V nous propose une sorte de road trip au travers de l’Inde, avec en particulier une mise en avant de ses trésors culinaires (l’histoire de certains ingrédients est rappelée, des recettes familiales ou ancestrales sont données dans les détails). Pour le reste, les aspects polars et fantastiques pimentent l’intrigue (le piment est important d’ailleurs dans celle-ci !), mais pas au point de ma captiver outre mesure. Une lecture pas déplaisante, mais je n’y reviendrai sans doute pas – affaire de goûts peut-être…

11/08/2025 (modifier)