Eh oui ! Avant la grande, très grande série du duo Smolderen-Marini, j'ai nommé Gipsy, ces deux grands auteurs de la Bande Dessinée se sont essayé par l'intermédiaire de 4 albums à un style similaire (très axé aventure) leur ayant permis de faire leur premières armes (surtout pour Marini).
C'est, il est clair, très différent du travail actuel de Marini ! L'inspiration manga crève les yeux, encore plus que dans les premiers épisodes de Gipsy. Un Trait vraiment manga, très proche du style d'Akira d'ailleurs (avec un héros à la Kaneda's touch pas désagréable :)).
Certes, la mise en couleur est à des années lumières de ce que l'auteur réalise maintenant sur des chefs d'oeuvre graphiques tels que Rapaces ou Le Scorpion, mais quel dynamisme ! seuls les tous-premiers tomes de Gipsy (allez, les 3 premiers) ont autant de pêche, la mise en couleur exceptionnelle de Marini ayant quelque peu figé ses traits par la suite (enfin, faut pas exagérer non plus !! Regardez l'assaut du SWAT contre Camilla dans Rapaces, et vous comprendrez que le dessin de Marini est toujours très actif tout de même !).
Bref, cette série vaut le coup d'oeil ne serait-ce que pour découvrir les débuts du talentueux Enrico Marini !
Au niveau Scénaristique, c'est la aussi pas mal du tout. Ca manque tout de meme franchement de maturité, c'est clair, mais le journalisme d'investigation est assez sympatiquement représenté ici.
Le personnage principal est assez attachant, un peu bébête parfois (il peut rappeler la aussi des archétypes du manga, le héros de City Hunter par exemple, sérieux un moment, à coté de la plaque un autre).
Le quatrième tome a été repris par Pop, qui remplace donc Smolderen... premier et dernier album de l'auteur dans cette série.
Ma foi... c'est plutot bon, tout ça ! ah oui, mais c'est discontinué... dommage... :(
On retrouve ici, en 2035 nos trois héros déjà croisé dans les autres époques, à savoir : Dudd, Marie et Ted. La situation de la terre est totalement changé, et on se retrouve dans le même cas qu'au début de "Fides", on se demande comment on a bien pu en arriver à là ! Ah oui...il faut tout de même que je précise que "Le Silence de la terre" appartient aux cycles de Transgenèse et se situe après les évènements de l'Arquante en 2029.
Pour moi c'est toujours un plaisir de (re)découvrir un monde déjà exploré des années avant et voir cette évolution. Ici, nous sommes dans une société totalement changée où l'on doit batailler contre les conséquences qu'ont entraîné l'Arquante, à savoir l'abus d'OGM...
vous n'êtes pas sans savoir que trop d'OGM ne vous permet de vous défendre contre les maladies, votre corps n'est plus imunisé ! C'est à cela que Ploy s'interesse cette fois-ci.
Même si c'est des séries étroitements liées ("Fides", "l'ancêtre programmé") elles demeurent tout de même différente car à chaque fois elle s'interesse à un autre phénomène.
Et il faut avouer qu'elle aborde cela vraiment très bien. Le scénario de ce premier tome n'a rien à envier à ceux des autres époques. Enfin un tome ça fait tout de même maigrelet pour juger la série mais en tout cas Ploy ne me décoit pas !
Par contre là où ça pêche c'est les illustrations de Damour ! J'ai rien contre son style, bien au contraire, par exemple dans Nash c'est parfait ...mais avec des couleurs à la main et non pas à l'ordinateur comme ici.
Son style, démunit de traîts est basé surtout sur la mise en couleur, mais une mise en couleur trop carrée, où l'on a difficilement possibilité de rajouter des traîts etc. : ratrapper le dessin, c'est pas trop possible !
C'est assez dommage ! On reconnaît à peine les personnages déjà vu dans les autres époques. Enfin, je n'est rien contre le style de Damour, je le répète ! mais après le style qu'on lui demande d'avoir...
Voilà une série que j'aimais carrément à ses débuts. Est-ce le fait d'avoir lu de nombreuses autres choses depuis ou bien la lente déliquescence de la série qui me fait maintenant juste pousser un soupir en forme de "ouais, bof, ça se lit"? Un peu des deux surement.
Au premier abord, on tombe vraiment sous le charme. C'est beau, l'histoire est prenante, les couleurs superbes. Le problème c'est que sur les derniers tomes, l'intrigue tire un peu en longueur; on n'apprend pas grand chose. De plus si la colorisation est une belle réussite pour tout ce qui est paysage et décor (les plans dans la neige ou sous l'eau sont vraiment beaux), ça rend la dessin un peu froid et les personnages ont tendance à être figés et dénués d'émotion. Déjà que le dessin est vraiment géométrique et sans sentiments...
Bref, on passe un peu de "Ouah, c'est vraiment une des meilleures séries que j'ai vu dans le genre" à "c'est pas mal mais y a vraiment mieux". Une BD surfaite au final, le prochain cycle sera sans moi.
En règle général les 4 premiers tommes sont vraiment bons...même si on a la vilaine impression au début de nager un petit peu dans la coucroute. Mais j'aimerai plutôt revenir sur le dernier tome : une grosse déception qui fait chuter la note de 4/5 à 3/5...
Après deux très bons tomes je m'attend à un fin en fanfard, pleine de surprises, d'actions...et bien il s'avère que c'est totalement le contraire.
Si le dessin est toujours aussi bon il n'en demeure pas moins que le scénario manque de rythme, trop de révélations, pas assez d'actions, une fin décevante même si elle est assez suprenante...c'est plutôt la façon dont elle est racontée qui est décevante.
En effet un étrange bonhomme, en forme d'aiguille nous narre la naissance d'Horologiom, de Mariulo ainsi que le pourquoi du comment de son arrivée à Horologiom. Comme je l'ai dis auparavant, une période de révélations qui tombe à plat même si pour lui c'est une suprise. Un tome vraiment pas assez rythmé, peu d'actions pour beaucoup de blabla. Si les 45 planches de ce tome m'ont assez décu par contre la 46e est à la hauteur de mes espérances...une bonne fin tout de même dans le fond je trouve...
Les dessins sont toujours aussi impécables, il est tout de même surprenant de voir autre chose qu'une architecture rectilignes ; de la nature ! des maisons ! Un trait vraiment parfait, très fin et précis, il met parfaitement en image la ville qu'est Horologiom, sans vague, droite, stricte. Juste un petit défaut : les couleur de Breton ! Vraiment trop fades pour la série...
Un dernier tome vraiment longuet ! une déception tout de même !
Octobre 2002 : Tome 1 :
Une petite BD sympathique.
Le dessin façon Burton dans "Mr Jack" colle très bien à l'histoire et j'aime bien le trait simple mais tourmenté. Bon ok pour dessiner le golem, il s'est vraiment pas dépouillé mais vu le scénario c'est logique après tout.
Le scénario justement : j'ai bien aimé le côté révolution historique qui cotoye l'histoire fantastique. Par contre la présence du fantôme qui tient compagnie à Joachim Overbeck est vraiment pesante et entendue. C'est une solution de facilité qui coupe court à tout suspense et à toute profondeur, c'est bien dommage. Du coup ça se lit mais on ne s'envole jamais.
Janvier 2003 : Tome 2 :
A l'occasion de la sortie du T2, j'ai relu le T1. Et bien le T2 apporte justement l'élément qui manquait au T1 : un peu de profondeur... Le T2 est un flash back sur les évènements antérieurs au T1, et l'esprit que j'incriminais dans mon avis sur le T1 devient ici un élément fort et constructif du récit. Pour le reste, le dessin est toujours très alerte, vif, parfois un peu sombre mais très bien. Un T2 qui enfonce le clou, et qui élève le niveau de la série, en attendant un T3 qui me permettra peut-être de revoir ma note à la hausse...
C'est bien pour les moins de 12 ans. Après, on a du mal à lire plus d'un tome. Roba a passé la main, il va y avoir du Boule et Bill pendant encore 1 génération (va falloir trouver l'inspiration parce que Roba a déjà fait pas mal de gags).
L'oeil fé première partie : 3/5
Bon, voilà une BD qui sort de l'ordinaire quant à son environnement de récit. C'est déjà un bon point...
Le scénario maintenant : la progression dans l'intrigue est méthodique, se fait par palier, et au final il faut bien admettre que même si on accroche, c'est long à se mettre en place. D'accord, vu l'ambiance générale de l'histoie (highlands) c'est logique mais des fois on aimerait un peu plus de boost. La fin qui s'arrête d'un coup d'un seul oblige le lecteur à attendre le 2° tome avec impatience. Commercialement c'est bien joué.
Le dessin : c'est chaud et froid. Je trouve que les ambiances sont très bien rendues par contre les détails, ce n'est pas ça (le 1er exemple qui me revient : un gros plan sur l'oiseau qui tombe dans la mer : la case qui dépeint l'impact est vraiment grossière). Certains dessins secondaires sont un peu bâclés et c'est dommage. Ca se voit d'ailleurs d'autant plus qu'il y a des planches superbes.
L'oeil fé seconde partie : 2/5
La douche froide, voilà ce que je ressens après la lecture de ce deuxième tome! Sérieusement, je me suis presque ennuyé en lisant cette fin d'histoire. En tous les cas le découpage est franchement bizarre, je l'ai trouvé très mal équilibré : le 1er tome est très lent, la première partie du 2° tome aussi puis tout s'accélère. Alors oui le dessin est superbe, peut-être plus encore que dans le tome 1, mieux maîtrisé en tous cas ! Alors oui l'ambiance est sympathique, originale, mais alors non, désolé, les personnages ne me sont guère sympathiques. Ils ne sont pas chaleureux, je ne me suis jamais attaché à ces deux médecins. Il faut les voir évoluer dans cette histoire : Algernon est le petit malin qui comprend tout, qui vit tout, et l'autre dégingandé un peu niais qui est le parfait faire-valoir ! Il y a vraiment des comportements peu crédibles dans l'action, notamment sur la fin, lorsque Algernon est sur la falaise... C'est vraiment de l'archi classique (Uderzo & Goscinny pour ne citer qu'eux nous l'avaient déjà fait le coup du petit malin et du grand niais). Enfin les phrases toutes faites qui agrémentent cette bd ont un goût de lu et de relu, et c'est peut-être le point majeur qui m'a fait bloquer sur cet album. C'est trop froid, trop impersonnel, à trop vouloir en faire, je trouve que le scénariste obtient finalement le résultat contraire, et on n'est même pas loin de la parodie sur certains textes...
J'ai beaucoup aimé.
Le dessin, les personnages... tout est réussi je trouve.
1er tome : Jack.
Pour ce 1er tome, qui se passe à Londres pendant l'époque victorienne alors que rode Jack l'éventreur, tous les ingrédients y sont : j'ai vraiment bien accroché.
2° tome : Sati.
Dans le prolongement du 1er tome, avec les mêmes personnages mi-enfants mi-adultes qui jettent un regard désabusé sur la rue. Très attachant.
3° tome : Zanzibar.
Une baisse de performance pour ce Zanzibar mais le dessin reste toujours très très sympa.
Au total, l'ambiance est garantie, l'histoire en marge, les héros à part. J'ai eu un vrai coup de coeur pour cette série.
Pour reprendre la classification de mon prédecesseur Guillaume, je dirai que j'ai vraiment adoré les classiques (la marque jaune, le piège diabolique, le mystère de la grande pyramide) et les surnaturels (le rayon U).
Je les ai découverts étant ado et j'avais bien accroché sur le dessin et les aventures qui arrivaient aux héros.
Maintenant je relis ça toujours avec plaisir (d'où mon avis de les acheter pour les avoir, au moins les classiques pré-cités) mais en ayant grandi on a la facheuse habitude d'être blasé de tout et c'est vrai je ne suis plus autant émerveillé qu'avant. Et puis Blake et Mortimer ont beau être anglais, ils manquent singulièrement de vie quand même...
Je ne connais pas les derniers volumes de la série, je me suis arrêté à "Mortimer contre Mortimer"...
La série de Peyo que j'ai préférée avec les Schtroumpfs, même si j'avais une nette attirance pour ces derniers (c'est le côté communiste? :)
Le dessin de Peyo est égal à lui même et les histoires sont sympas même si le coup du rhume ... bon m'enfin, pour un gamin c'est quand même une très bonne BD... encore une fois merci papa et maman (nom de dieu, ça rajeunit pas quand même tout ça... :o)
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Kokonino World (Olivier Varèse)
Eh oui ! Avant la grande, très grande série du duo Smolderen-Marini, j'ai nommé Gipsy, ces deux grands auteurs de la Bande Dessinée se sont essayé par l'intermédiaire de 4 albums à un style similaire (très axé aventure) leur ayant permis de faire leur premières armes (surtout pour Marini). C'est, il est clair, très différent du travail actuel de Marini ! L'inspiration manga crève les yeux, encore plus que dans les premiers épisodes de Gipsy. Un Trait vraiment manga, très proche du style d'Akira d'ailleurs (avec un héros à la Kaneda's touch pas désagréable :)). Certes, la mise en couleur est à des années lumières de ce que l'auteur réalise maintenant sur des chefs d'oeuvre graphiques tels que Rapaces ou Le Scorpion, mais quel dynamisme ! seuls les tous-premiers tomes de Gipsy (allez, les 3 premiers) ont autant de pêche, la mise en couleur exceptionnelle de Marini ayant quelque peu figé ses traits par la suite (enfin, faut pas exagérer non plus !! Regardez l'assaut du SWAT contre Camilla dans Rapaces, et vous comprendrez que le dessin de Marini est toujours très actif tout de même !). Bref, cette série vaut le coup d'oeil ne serait-ce que pour découvrir les débuts du talentueux Enrico Marini ! Au niveau Scénaristique, c'est la aussi pas mal du tout. Ca manque tout de meme franchement de maturité, c'est clair, mais le journalisme d'investigation est assez sympatiquement représenté ici. Le personnage principal est assez attachant, un peu bébête parfois (il peut rappeler la aussi des archétypes du manga, le héros de City Hunter par exemple, sérieux un moment, à coté de la plaque un autre). Le quatrième tome a été repris par Pop, qui remplace donc Smolderen... premier et dernier album de l'auteur dans cette série. Ma foi... c'est plutot bon, tout ça ! ah oui, mais c'est discontinué... dommage... :(
Transgénèse - 2035-2039 - Le Silence de la terre
On retrouve ici, en 2035 nos trois héros déjà croisé dans les autres époques, à savoir : Dudd, Marie et Ted. La situation de la terre est totalement changé, et on se retrouve dans le même cas qu'au début de "Fides", on se demande comment on a bien pu en arriver à là ! Ah oui...il faut tout de même que je précise que "Le Silence de la terre" appartient aux cycles de Transgenèse et se situe après les évènements de l'Arquante en 2029. Pour moi c'est toujours un plaisir de (re)découvrir un monde déjà exploré des années avant et voir cette évolution. Ici, nous sommes dans une société totalement changée où l'on doit batailler contre les conséquences qu'ont entraîné l'Arquante, à savoir l'abus d'OGM... vous n'êtes pas sans savoir que trop d'OGM ne vous permet de vous défendre contre les maladies, votre corps n'est plus imunisé ! C'est à cela que Ploy s'interesse cette fois-ci. Même si c'est des séries étroitements liées ("Fides", "l'ancêtre programmé") elles demeurent tout de même différente car à chaque fois elle s'interesse à un autre phénomène. Et il faut avouer qu'elle aborde cela vraiment très bien. Le scénario de ce premier tome n'a rien à envier à ceux des autres époques. Enfin un tome ça fait tout de même maigrelet pour juger la série mais en tout cas Ploy ne me décoit pas ! Par contre là où ça pêche c'est les illustrations de Damour ! J'ai rien contre son style, bien au contraire, par exemple dans Nash c'est parfait ...mais avec des couleurs à la main et non pas à l'ordinateur comme ici. Son style, démunit de traîts est basé surtout sur la mise en couleur, mais une mise en couleur trop carrée, où l'on a difficilement possibilité de rajouter des traîts etc. : ratrapper le dessin, c'est pas trop possible ! C'est assez dommage ! On reconnaît à peine les personnages déjà vu dans les autres époques. Enfin, je n'est rien contre le style de Damour, je le répète ! mais après le style qu'on lui demande d'avoir...
Golden City
Voilà une série que j'aimais carrément à ses débuts. Est-ce le fait d'avoir lu de nombreuses autres choses depuis ou bien la lente déliquescence de la série qui me fait maintenant juste pousser un soupir en forme de "ouais, bof, ça se lit"? Un peu des deux surement. Au premier abord, on tombe vraiment sous le charme. C'est beau, l'histoire est prenante, les couleurs superbes. Le problème c'est que sur les derniers tomes, l'intrigue tire un peu en longueur; on n'apprend pas grand chose. De plus si la colorisation est une belle réussite pour tout ce qui est paysage et décor (les plans dans la neige ou sous l'eau sont vraiment beaux), ça rend la dessin un peu froid et les personnages ont tendance à être figés et dénués d'émotion. Déjà que le dessin est vraiment géométrique et sans sentiments... Bref, on passe un peu de "Ouah, c'est vraiment une des meilleures séries que j'ai vu dans le genre" à "c'est pas mal mais y a vraiment mieux". Une BD surfaite au final, le prochain cycle sera sans moi.
Horologiom
En règle général les 4 premiers tommes sont vraiment bons...même si on a la vilaine impression au début de nager un petit peu dans la coucroute. Mais j'aimerai plutôt revenir sur le dernier tome : une grosse déception qui fait chuter la note de 4/5 à 3/5... Après deux très bons tomes je m'attend à un fin en fanfard, pleine de surprises, d'actions...et bien il s'avère que c'est totalement le contraire. Si le dessin est toujours aussi bon il n'en demeure pas moins que le scénario manque de rythme, trop de révélations, pas assez d'actions, une fin décevante même si elle est assez suprenante...c'est plutôt la façon dont elle est racontée qui est décevante. En effet un étrange bonhomme, en forme d'aiguille nous narre la naissance d'Horologiom, de Mariulo ainsi que le pourquoi du comment de son arrivée à Horologiom. Comme je l'ai dis auparavant, une période de révélations qui tombe à plat même si pour lui c'est une suprise. Un tome vraiment pas assez rythmé, peu d'actions pour beaucoup de blabla. Si les 45 planches de ce tome m'ont assez décu par contre la 46e est à la hauteur de mes espérances...une bonne fin tout de même dans le fond je trouve... Les dessins sont toujours aussi impécables, il est tout de même surprenant de voir autre chose qu'une architecture rectilignes ; de la nature ! des maisons ! Un trait vraiment parfait, très fin et précis, il met parfaitement en image la ville qu'est Horologiom, sans vague, droite, stricte. Juste un petit défaut : les couleur de Breton ! Vraiment trop fades pour la série... Un dernier tome vraiment longuet ! une déception tout de même !
Le legs de l'alchimiste
Octobre 2002 : Tome 1 : Une petite BD sympathique. Le dessin façon Burton dans "Mr Jack" colle très bien à l'histoire et j'aime bien le trait simple mais tourmenté. Bon ok pour dessiner le golem, il s'est vraiment pas dépouillé mais vu le scénario c'est logique après tout. Le scénario justement : j'ai bien aimé le côté révolution historique qui cotoye l'histoire fantastique. Par contre la présence du fantôme qui tient compagnie à Joachim Overbeck est vraiment pesante et entendue. C'est une solution de facilité qui coupe court à tout suspense et à toute profondeur, c'est bien dommage. Du coup ça se lit mais on ne s'envole jamais. Janvier 2003 : Tome 2 : A l'occasion de la sortie du T2, j'ai relu le T1. Et bien le T2 apporte justement l'élément qui manquait au T1 : un peu de profondeur... Le T2 est un flash back sur les évènements antérieurs au T1, et l'esprit que j'incriminais dans mon avis sur le T1 devient ici un élément fort et constructif du récit. Pour le reste, le dessin est toujours très alerte, vif, parfois un peu sombre mais très bien. Un T2 qui enfonce le clou, et qui élève le niveau de la série, en attendant un T3 qui me permettra peut-être de revoir ma note à la hausse...
Boule & Bill
C'est bien pour les moins de 12 ans. Après, on a du mal à lire plus d'un tome. Roba a passé la main, il va y avoir du Boule et Bill pendant encore 1 génération (va falloir trouver l'inspiration parce que Roba a déjà fait pas mal de gags).
Algernon Woodcock
L'oeil fé première partie : 3/5 Bon, voilà une BD qui sort de l'ordinaire quant à son environnement de récit. C'est déjà un bon point... Le scénario maintenant : la progression dans l'intrigue est méthodique, se fait par palier, et au final il faut bien admettre que même si on accroche, c'est long à se mettre en place. D'accord, vu l'ambiance générale de l'histoie (highlands) c'est logique mais des fois on aimerait un peu plus de boost. La fin qui s'arrête d'un coup d'un seul oblige le lecteur à attendre le 2° tome avec impatience. Commercialement c'est bien joué. Le dessin : c'est chaud et froid. Je trouve que les ambiances sont très bien rendues par contre les détails, ce n'est pas ça (le 1er exemple qui me revient : un gros plan sur l'oiseau qui tombe dans la mer : la case qui dépeint l'impact est vraiment grossière). Certains dessins secondaires sont un peu bâclés et c'est dommage. Ca se voit d'ailleurs d'autant plus qu'il y a des planches superbes. L'oeil fé seconde partie : 2/5 La douche froide, voilà ce que je ressens après la lecture de ce deuxième tome! Sérieusement, je me suis presque ennuyé en lisant cette fin d'histoire. En tous les cas le découpage est franchement bizarre, je l'ai trouvé très mal équilibré : le 1er tome est très lent, la première partie du 2° tome aussi puis tout s'accélère. Alors oui le dessin est superbe, peut-être plus encore que dans le tome 1, mieux maîtrisé en tous cas ! Alors oui l'ambiance est sympathique, originale, mais alors non, désolé, les personnages ne me sont guère sympathiques. Ils ne sont pas chaleureux, je ne me suis jamais attaché à ces deux médecins. Il faut les voir évoluer dans cette histoire : Algernon est le petit malin qui comprend tout, qui vit tout, et l'autre dégingandé un peu niais qui est le parfait faire-valoir ! Il y a vraiment des comportements peu crédibles dans l'action, notamment sur la fin, lorsque Algernon est sur la falaise... C'est vraiment de l'archi classique (Uderzo & Goscinny pour ne citer qu'eux nous l'avaient déjà fait le coup du petit malin et du grand niais). Enfin les phrases toutes faites qui agrémentent cette bd ont un goût de lu et de relu, et c'est peut-être le point majeur qui m'a fait bloquer sur cet album. C'est trop froid, trop impersonnel, à trop vouloir en faire, je trouve que le scénariste obtient finalement le résultat contraire, et on n'est même pas loin de la parodie sur certains textes...
Basil & Victoria
J'ai beaucoup aimé. Le dessin, les personnages... tout est réussi je trouve. 1er tome : Jack. Pour ce 1er tome, qui se passe à Londres pendant l'époque victorienne alors que rode Jack l'éventreur, tous les ingrédients y sont : j'ai vraiment bien accroché. 2° tome : Sati. Dans le prolongement du 1er tome, avec les mêmes personnages mi-enfants mi-adultes qui jettent un regard désabusé sur la rue. Très attachant. 3° tome : Zanzibar. Une baisse de performance pour ce Zanzibar mais le dessin reste toujours très très sympa. Au total, l'ambiance est garantie, l'histoire en marge, les héros à part. J'ai eu un vrai coup de coeur pour cette série.
Blake et Mortimer
Pour reprendre la classification de mon prédecesseur Guillaume, je dirai que j'ai vraiment adoré les classiques (la marque jaune, le piège diabolique, le mystère de la grande pyramide) et les surnaturels (le rayon U). Je les ai découverts étant ado et j'avais bien accroché sur le dessin et les aventures qui arrivaient aux héros. Maintenant je relis ça toujours avec plaisir (d'où mon avis de les acheter pour les avoir, au moins les classiques pré-cités) mais en ayant grandi on a la facheuse habitude d'être blasé de tout et c'est vrai je ne suis plus autant émerveillé qu'avant. Et puis Blake et Mortimer ont beau être anglais, ils manquent singulièrement de vie quand même... Je ne connais pas les derniers volumes de la série, je me suis arrêté à "Mortimer contre Mortimer"...
Benoit Brisefer
La série de Peyo que j'ai préférée avec les Schtroumpfs, même si j'avais une nette attirance pour ces derniers (c'est le côté communiste? :) Le dessin de Peyo est égal à lui même et les histoires sont sympas même si le coup du rhume ... bon m'enfin, pour un gamin c'est quand même une très bonne BD... encore une fois merci papa et maman (nom de dieu, ça rajeunit pas quand même tout ça... :o)