La fin du Donjon..... Comme l'annonce le thème, l'histoire est noire et je trouve qu'on regrette Donjon Zénith et son humour. Les dessins de Sfar sont adaptés au ton du récit. Mais son orientation légérement philosophique crée un décalage avec le reste des opus.
A conseiller aux accros de Donjon.
On voit dans Jojo toute la tendresse de l'enfance, toute la poésie que cet âge englobe...
Le dessin de Geerts, sans être génial, est bien sympa avec ses rondeurs, ses hésitations... Un trait d'enfant, quoi ! Les scenarii sont, bien qu'un peu mollassons (à moins que ce soit le dessin qui influe sur l'histoire), sont simples, sans fioritures.
Une série sympathique, sans être indispensable.
Roba, bien connu pour Boule et Bill, avait lancé cette BD, où l'on suit les aventures urbaines d'une petite bande de gamins rigouillards et débrouillards. C'était frais, sympathique, sans prétention. le trait de Roba était déjà maîtrisé, ses histoires rondement menées.
Voici une petite série bien sympa, qui n'a pas eu le succès qu'elle méritait.
J'adore ces deux auteurs mais là, je dois bien reconnaître ne pas avoir été fasciné par cet album-ci. L'intrigue est assez confuse et on s'emmèle les pinceaux entre deux personnages qui s'apellent tous les deux Mickey. Après avoir lu l'album deux fois, je ne suis toujours pas certain d'avoir tout saisi du rapport entre les différents personnages. C'est assez frustrant.
Hormis ce défaut, tout est là : l'ambiance, les dialogues ciselés, le dessin tout en constraste. Mais des deux mêmes auteurs, je vous conseille d'abord Deux tueurs ou encore Un monde étrange, même genre, même ambiance, même virtuosité graphique.
En commençant la lecture des Contes des hautes terres, je m'attendais à quelques chose de moins convaincant. Et bien non, les deux fables racontées, ici, sont plutôt réussies. Et bien qu'étant une série complémentaire à Algernon Woodcock, cette bd peut être lue indépendament. D'ailleurs, je félicite Gallié, l'auteur, pour sa maitrise scénaristique. Réussir à interpeler le lecteur en deux fois 22 pages, chapeau !!! (oui, chaque conte fait 22 pages)
Les légendes nordiques sont souvent fascinantes. Celles présentées ici, nous viennent directement d'Ecosse et sont très agréable à lire. Le mystère est omnisprésent et les intrigues sont très bien amenées.
Le premier conte: " La veuve de la lande " nous parle d'un amour si profond qu'il persiste après la mort. Le second: "La longue nuit", qui est pour moi le meilleur, nous parle, de liens entre un frère et une soeur, la conclusion est assez surprenante.
Au niveau du dessin, il a été réalisé à quatres mains. Sorel a dessiné les introductions tandis que Castaza s'est occupé des réçits en eux-mêmes. Le dessin de ce dernier n'est peut-être pas exceptionnel mais il colle très bien avec le scénario. De plus, les planches de l'album sont en noir et blanc, chose assez rare dans la collection "Terres de légendes".
Cette série pourrait éventuellement accompagner vos longues soirées d'hiver. Surtout si vous aimez les histoires belles et tragiques !!!
Sympa !
Eh oui ! Avant la grande, très grande série du duo Smolderen-Marini, j'ai nommé Gipsy, ces deux grands auteurs de la Bande Dessinée se sont essayé par l'intermédiaire de 4 albums à un style similaire (très axé aventure) leur ayant permis de faire leur premières armes (surtout pour Marini).
C'est, il est clair, très différent du travail actuel de Marini ! L'inspiration manga crève les yeux, encore plus que dans les premiers épisodes de Gipsy. Un Trait vraiment manga, très proche du style d'Akira d'ailleurs (avec un héros à la Kaneda's touch pas désagréable :)).
Certes, la mise en couleur est à des années lumières de ce que l'auteur réalise maintenant sur des chefs d'oeuvre graphiques tels que Rapaces ou Le Scorpion, mais quel dynamisme ! seuls les tous-premiers tomes de Gipsy (allez, les 3 premiers) ont autant de pêche, la mise en couleur exceptionnelle de Marini ayant quelque peu figé ses traits par la suite (enfin, faut pas exagérer non plus !! Regardez l'assaut du SWAT contre Camilla dans Rapaces, et vous comprendrez que le dessin de Marini est toujours très actif tout de même !).
Bref, cette série vaut le coup d'oeil ne serait-ce que pour découvrir les débuts du talentueux Enrico Marini !
Au niveau Scénaristique, c'est la aussi pas mal du tout. Ca manque tout de meme franchement de maturité, c'est clair, mais le journalisme d'investigation est assez sympatiquement représenté ici.
Le personnage principal est assez attachant, un peu bébête parfois (il peut rappeler la aussi des archétypes du manga, le héros de City Hunter par exemple, sérieux un moment, à coté de la plaque un autre).
Le quatrième tome a été repris par Pop, qui remplace donc Smolderen... premier et dernier album de l'auteur dans cette série.
Ma foi... c'est plutot bon, tout ça ! ah oui, mais c'est discontinué... dommage... :(
On retrouve ici, en 2035 nos trois héros déjà croisé dans les autres époques, à savoir : Dudd, Marie et Ted. La situation de la terre est totalement changé, et on se retrouve dans le même cas qu'au début de "Fides", on se demande comment on a bien pu en arriver à là ! Ah oui...il faut tout de même que je précise que "Le Silence de la terre" appartient aux cycles de Transgenèse et se situe après les évènements de l'Arquante en 2029.
Pour moi c'est toujours un plaisir de (re)découvrir un monde déjà exploré des années avant et voir cette évolution. Ici, nous sommes dans une société totalement changée où l'on doit batailler contre les conséquences qu'ont entraîné l'Arquante, à savoir l'abus d'OGM...
vous n'êtes pas sans savoir que trop d'OGM ne vous permet de vous défendre contre les maladies, votre corps n'est plus imunisé ! C'est à cela que Ploy s'interesse cette fois-ci.
Même si c'est des séries étroitements liées ("Fides", "l'ancêtre programmé") elles demeurent tout de même différente car à chaque fois elle s'interesse à un autre phénomène.
Et il faut avouer qu'elle aborde cela vraiment très bien. Le scénario de ce premier tome n'a rien à envier à ceux des autres époques. Enfin un tome ça fait tout de même maigrelet pour juger la série mais en tout cas Ploy ne me décoit pas !
Par contre là où ça pêche c'est les illustrations de Damour ! J'ai rien contre son style, bien au contraire, par exemple dans Nash c'est parfait ...mais avec des couleurs à la main et non pas à l'ordinateur comme ici.
Son style, démunit de traîts est basé surtout sur la mise en couleur, mais une mise en couleur trop carrée, où l'on a difficilement possibilité de rajouter des traîts etc. : ratrapper le dessin, c'est pas trop possible !
C'est assez dommage ! On reconnaît à peine les personnages déjà vu dans les autres époques. Enfin, je n'est rien contre le style de Damour, je le répète ! mais après le style qu'on lui demande d'avoir...
Voilà une série que j'aimais carrément à ses débuts. Est-ce le fait d'avoir lu de nombreuses autres choses depuis ou bien la lente déliquescence de la série qui me fait maintenant juste pousser un soupir en forme de "ouais, bof, ça se lit"? Un peu des deux surement.
Au premier abord, on tombe vraiment sous le charme. C'est beau, l'histoire est prenante, les couleurs superbes. Le problème c'est que sur les derniers tomes, l'intrigue tire un peu en longueur; on n'apprend pas grand chose. De plus si la colorisation est une belle réussite pour tout ce qui est paysage et décor (les plans dans la neige ou sous l'eau sont vraiment beaux), ça rend la dessin un peu froid et les personnages ont tendance à être figés et dénués d'émotion. Déjà que le dessin est vraiment géométrique et sans sentiments...
Bref, on passe un peu de "Ouah, c'est vraiment une des meilleures séries que j'ai vu dans le genre" à "c'est pas mal mais y a vraiment mieux". Une BD surfaite au final, le prochain cycle sera sans moi.
En règle général les 4 premiers tommes sont vraiment bons...même si on a la vilaine impression au début de nager un petit peu dans la coucroute. Mais j'aimerai plutôt revenir sur le dernier tome : une grosse déception qui fait chuter la note de 4/5 à 3/5...
Après deux très bons tomes je m'attend à un fin en fanfard, pleine de surprises, d'actions...et bien il s'avère que c'est totalement le contraire.
Si le dessin est toujours aussi bon il n'en demeure pas moins que le scénario manque de rythme, trop de révélations, pas assez d'actions, une fin décevante même si elle est assez suprenante...c'est plutôt la façon dont elle est racontée qui est décevante.
En effet un étrange bonhomme, en forme d'aiguille nous narre la naissance d'Horologiom, de Mariulo ainsi que le pourquoi du comment de son arrivée à Horologiom. Comme je l'ai dis auparavant, une période de révélations qui tombe à plat même si pour lui c'est une suprise. Un tome vraiment pas assez rythmé, peu d'actions pour beaucoup de blabla. Si les 45 planches de ce tome m'ont assez décu par contre la 46e est à la hauteur de mes espérances...une bonne fin tout de même dans le fond je trouve...
Les dessins sont toujours aussi impécables, il est tout de même surprenant de voir autre chose qu'une architecture rectilignes ; de la nature ! des maisons ! Un trait vraiment parfait, très fin et précis, il met parfaitement en image la ville qu'est Horologiom, sans vague, droite, stricte. Juste un petit défaut : les couleur de Breton ! Vraiment trop fades pour la série...
Un dernier tome vraiment longuet ! une déception tout de même !
Octobre 2002 : Tome 1 :
Une petite BD sympathique.
Le dessin façon Burton dans "Mr Jack" colle très bien à l'histoire et j'aime bien le trait simple mais tourmenté. Bon ok pour dessiner le golem, il s'est vraiment pas dépouillé mais vu le scénario c'est logique après tout.
Le scénario justement : j'ai bien aimé le côté révolution historique qui cotoye l'histoire fantastique. Par contre la présence du fantôme qui tient compagnie à Joachim Overbeck est vraiment pesante et entendue. C'est une solution de facilité qui coupe court à tout suspense et à toute profondeur, c'est bien dommage. Du coup ça se lit mais on ne s'envole jamais.
Janvier 2003 : Tome 2 :
A l'occasion de la sortie du T2, j'ai relu le T1. Et bien le T2 apporte justement l'élément qui manquait au T1 : un peu de profondeur... Le T2 est un flash back sur les évènements antérieurs au T1, et l'esprit que j'incriminais dans mon avis sur le T1 devient ici un élément fort et constructif du récit. Pour le reste, le dessin est toujours très alerte, vif, parfois un peu sombre mais très bien. Un T2 qui enfonce le clou, et qui élève le niveau de la série, en attendant un T3 qui me permettra peut-être de revoir ma note à la hausse...
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Donjon Crépuscule
La fin du Donjon..... Comme l'annonce le thème, l'histoire est noire et je trouve qu'on regrette Donjon Zénith et son humour. Les dessins de Sfar sont adaptés au ton du récit. Mais son orientation légérement philosophique crée un décalage avec le reste des opus. A conseiller aux accros de Donjon.
Jojo
On voit dans Jojo toute la tendresse de l'enfance, toute la poésie que cet âge englobe... Le dessin de Geerts, sans être génial, est bien sympa avec ses rondeurs, ses hésitations... Un trait d'enfant, quoi ! Les scenarii sont, bien qu'un peu mollassons (à moins que ce soit le dessin qui influe sur l'histoire), sont simples, sans fioritures. Une série sympathique, sans être indispensable.
La Ribambelle
Roba, bien connu pour Boule et Bill, avait lancé cette BD, où l'on suit les aventures urbaines d'une petite bande de gamins rigouillards et débrouillards. C'était frais, sympathique, sans prétention. le trait de Roba était déjà maîtrisé, ses histoires rondement menées. Voici une petite série bien sympa, qui n'a pas eu le succès qu'elle méritait.
Mickey Mickey
J'adore ces deux auteurs mais là, je dois bien reconnaître ne pas avoir été fasciné par cet album-ci. L'intrigue est assez confuse et on s'emmèle les pinceaux entre deux personnages qui s'apellent tous les deux Mickey. Après avoir lu l'album deux fois, je ne suis toujours pas certain d'avoir tout saisi du rapport entre les différents personnages. C'est assez frustrant. Hormis ce défaut, tout est là : l'ambiance, les dialogues ciselés, le dessin tout en constraste. Mais des deux mêmes auteurs, je vous conseille d'abord Deux tueurs ou encore Un monde étrange, même genre, même ambiance, même virtuosité graphique.
Les Contes des Hautes Terres
En commençant la lecture des Contes des hautes terres, je m'attendais à quelques chose de moins convaincant. Et bien non, les deux fables racontées, ici, sont plutôt réussies. Et bien qu'étant une série complémentaire à Algernon Woodcock, cette bd peut être lue indépendament. D'ailleurs, je félicite Gallié, l'auteur, pour sa maitrise scénaristique. Réussir à interpeler le lecteur en deux fois 22 pages, chapeau !!! (oui, chaque conte fait 22 pages) Les légendes nordiques sont souvent fascinantes. Celles présentées ici, nous viennent directement d'Ecosse et sont très agréable à lire. Le mystère est omnisprésent et les intrigues sont très bien amenées. Le premier conte: " La veuve de la lande " nous parle d'un amour si profond qu'il persiste après la mort. Le second: "La longue nuit", qui est pour moi le meilleur, nous parle, de liens entre un frère et une soeur, la conclusion est assez surprenante. Au niveau du dessin, il a été réalisé à quatres mains. Sorel a dessiné les introductions tandis que Castaza s'est occupé des réçits en eux-mêmes. Le dessin de ce dernier n'est peut-être pas exceptionnel mais il colle très bien avec le scénario. De plus, les planches de l'album sont en noir et blanc, chose assez rare dans la collection "Terres de légendes". Cette série pourrait éventuellement accompagner vos longues soirées d'hiver. Surtout si vous aimez les histoires belles et tragiques !!! Sympa !
Kokonino World (Olivier Varèse)
Eh oui ! Avant la grande, très grande série du duo Smolderen-Marini, j'ai nommé Gipsy, ces deux grands auteurs de la Bande Dessinée se sont essayé par l'intermédiaire de 4 albums à un style similaire (très axé aventure) leur ayant permis de faire leur premières armes (surtout pour Marini). C'est, il est clair, très différent du travail actuel de Marini ! L'inspiration manga crève les yeux, encore plus que dans les premiers épisodes de Gipsy. Un Trait vraiment manga, très proche du style d'Akira d'ailleurs (avec un héros à la Kaneda's touch pas désagréable :)). Certes, la mise en couleur est à des années lumières de ce que l'auteur réalise maintenant sur des chefs d'oeuvre graphiques tels que Rapaces ou Le Scorpion, mais quel dynamisme ! seuls les tous-premiers tomes de Gipsy (allez, les 3 premiers) ont autant de pêche, la mise en couleur exceptionnelle de Marini ayant quelque peu figé ses traits par la suite (enfin, faut pas exagérer non plus !! Regardez l'assaut du SWAT contre Camilla dans Rapaces, et vous comprendrez que le dessin de Marini est toujours très actif tout de même !). Bref, cette série vaut le coup d'oeil ne serait-ce que pour découvrir les débuts du talentueux Enrico Marini ! Au niveau Scénaristique, c'est la aussi pas mal du tout. Ca manque tout de meme franchement de maturité, c'est clair, mais le journalisme d'investigation est assez sympatiquement représenté ici. Le personnage principal est assez attachant, un peu bébête parfois (il peut rappeler la aussi des archétypes du manga, le héros de City Hunter par exemple, sérieux un moment, à coté de la plaque un autre). Le quatrième tome a été repris par Pop, qui remplace donc Smolderen... premier et dernier album de l'auteur dans cette série. Ma foi... c'est plutot bon, tout ça ! ah oui, mais c'est discontinué... dommage... :(
Transgénèse - 2035-2039 - Le Silence de la terre
On retrouve ici, en 2035 nos trois héros déjà croisé dans les autres époques, à savoir : Dudd, Marie et Ted. La situation de la terre est totalement changé, et on se retrouve dans le même cas qu'au début de "Fides", on se demande comment on a bien pu en arriver à là ! Ah oui...il faut tout de même que je précise que "Le Silence de la terre" appartient aux cycles de Transgenèse et se situe après les évènements de l'Arquante en 2029. Pour moi c'est toujours un plaisir de (re)découvrir un monde déjà exploré des années avant et voir cette évolution. Ici, nous sommes dans une société totalement changée où l'on doit batailler contre les conséquences qu'ont entraîné l'Arquante, à savoir l'abus d'OGM... vous n'êtes pas sans savoir que trop d'OGM ne vous permet de vous défendre contre les maladies, votre corps n'est plus imunisé ! C'est à cela que Ploy s'interesse cette fois-ci. Même si c'est des séries étroitements liées ("Fides", "l'ancêtre programmé") elles demeurent tout de même différente car à chaque fois elle s'interesse à un autre phénomène. Et il faut avouer qu'elle aborde cela vraiment très bien. Le scénario de ce premier tome n'a rien à envier à ceux des autres époques. Enfin un tome ça fait tout de même maigrelet pour juger la série mais en tout cas Ploy ne me décoit pas ! Par contre là où ça pêche c'est les illustrations de Damour ! J'ai rien contre son style, bien au contraire, par exemple dans Nash c'est parfait ...mais avec des couleurs à la main et non pas à l'ordinateur comme ici. Son style, démunit de traîts est basé surtout sur la mise en couleur, mais une mise en couleur trop carrée, où l'on a difficilement possibilité de rajouter des traîts etc. : ratrapper le dessin, c'est pas trop possible ! C'est assez dommage ! On reconnaît à peine les personnages déjà vu dans les autres époques. Enfin, je n'est rien contre le style de Damour, je le répète ! mais après le style qu'on lui demande d'avoir...
Golden City
Voilà une série que j'aimais carrément à ses débuts. Est-ce le fait d'avoir lu de nombreuses autres choses depuis ou bien la lente déliquescence de la série qui me fait maintenant juste pousser un soupir en forme de "ouais, bof, ça se lit"? Un peu des deux surement. Au premier abord, on tombe vraiment sous le charme. C'est beau, l'histoire est prenante, les couleurs superbes. Le problème c'est que sur les derniers tomes, l'intrigue tire un peu en longueur; on n'apprend pas grand chose. De plus si la colorisation est une belle réussite pour tout ce qui est paysage et décor (les plans dans la neige ou sous l'eau sont vraiment beaux), ça rend la dessin un peu froid et les personnages ont tendance à être figés et dénués d'émotion. Déjà que le dessin est vraiment géométrique et sans sentiments... Bref, on passe un peu de "Ouah, c'est vraiment une des meilleures séries que j'ai vu dans le genre" à "c'est pas mal mais y a vraiment mieux". Une BD surfaite au final, le prochain cycle sera sans moi.
Horologiom
En règle général les 4 premiers tommes sont vraiment bons...même si on a la vilaine impression au début de nager un petit peu dans la coucroute. Mais j'aimerai plutôt revenir sur le dernier tome : une grosse déception qui fait chuter la note de 4/5 à 3/5... Après deux très bons tomes je m'attend à un fin en fanfard, pleine de surprises, d'actions...et bien il s'avère que c'est totalement le contraire. Si le dessin est toujours aussi bon il n'en demeure pas moins que le scénario manque de rythme, trop de révélations, pas assez d'actions, une fin décevante même si elle est assez suprenante...c'est plutôt la façon dont elle est racontée qui est décevante. En effet un étrange bonhomme, en forme d'aiguille nous narre la naissance d'Horologiom, de Mariulo ainsi que le pourquoi du comment de son arrivée à Horologiom. Comme je l'ai dis auparavant, une période de révélations qui tombe à plat même si pour lui c'est une suprise. Un tome vraiment pas assez rythmé, peu d'actions pour beaucoup de blabla. Si les 45 planches de ce tome m'ont assez décu par contre la 46e est à la hauteur de mes espérances...une bonne fin tout de même dans le fond je trouve... Les dessins sont toujours aussi impécables, il est tout de même surprenant de voir autre chose qu'une architecture rectilignes ; de la nature ! des maisons ! Un trait vraiment parfait, très fin et précis, il met parfaitement en image la ville qu'est Horologiom, sans vague, droite, stricte. Juste un petit défaut : les couleur de Breton ! Vraiment trop fades pour la série... Un dernier tome vraiment longuet ! une déception tout de même !
Le legs de l'alchimiste
Octobre 2002 : Tome 1 : Une petite BD sympathique. Le dessin façon Burton dans "Mr Jack" colle très bien à l'histoire et j'aime bien le trait simple mais tourmenté. Bon ok pour dessiner le golem, il s'est vraiment pas dépouillé mais vu le scénario c'est logique après tout. Le scénario justement : j'ai bien aimé le côté révolution historique qui cotoye l'histoire fantastique. Par contre la présence du fantôme qui tient compagnie à Joachim Overbeck est vraiment pesante et entendue. C'est une solution de facilité qui coupe court à tout suspense et à toute profondeur, c'est bien dommage. Du coup ça se lit mais on ne s'envole jamais. Janvier 2003 : Tome 2 : A l'occasion de la sortie du T2, j'ai relu le T1. Et bien le T2 apporte justement l'élément qui manquait au T1 : un peu de profondeur... Le T2 est un flash back sur les évènements antérieurs au T1, et l'esprit que j'incriminais dans mon avis sur le T1 devient ici un élément fort et constructif du récit. Pour le reste, le dessin est toujours très alerte, vif, parfois un peu sombre mais très bien. Un T2 qui enfonce le clou, et qui élève le niveau de la série, en attendant un T3 qui me permettra peut-être de revoir ma note à la hausse...