Pas mal ... J'avoue que je m'attendais à mieux.
Le scénario est, je trouve, un peu trop simple, un peu trop "cousu de fil blanc", et très peu plausible à tout vous dire.
Un homme d'état, futur 1er Ministre se laisse aller à jouer à la course de voiture comme 20 ans auparavant. pour "regler" une vieille histoire ... je veux bien ... Une fin que je trouve légèrement baclée.
Tout le positif de cet album réside dans le traitement graphique. Un grand Munoz. Tout en noir et blanc (comme d'habitude), c'est lui qui donne un peu de suspens, donne une ambiance polar, sombre, mystérieux. Il relève à lui seul la qualité de cette BD.
Ce qu'il faut retenir de cet album est du grand Munoz.
A lire pour ceux qui ne le connaissent pas encore ou veulent le découvrir, en passant outre l'histoire, plus que simpliste ...
Je vais moi aussi apporter ma pierre à l'édifice des avis de cette série commerciale sans doute, mais c'est bien ce que recherche tout auteur je pense. Bon après ces déblatérations sans grand intérêt, Trolls de Troy s'avère être une série somme toute moyenne, c'est surtout l'humour relevant d'un gamin de 9 ans et demi qui m'a surpris et même gêné. Quel intérêt ? franchement je ne pense pas que cela fasse rire grand monde.
Sinon la lecture n'est pas désagréable et les dessins de bonne facture, mais je ne pense pas que je posséderais cette série dans mes armoires s'il n'y avait pas eu l'opération de soleil en 2002, d'ailleurs je n'ai pas acheté le dernier tome paru, et c'est pourquoi je ne conseille pas l'achat
Deux premiers tomes vraiment bien. Une double vision de la même histoire, vue par les deux protagonistes principaux.
On se plonge réellement dans leur histoire, et comme le dit justement Cassidy, les 2 tomes apportent une vraie progression. Les deux points de vue sont touchants, on voit la détresse de ces 2 personnages et leur descente aux enfers.
Le troisième tome est une réelle déception. La tierce personne -donc histoire- tombe comme un cheveu sur la soupe ... quel dommage. Il y avait tellement d'autres possibilités pour terminer ce mélo, meilleures que celle choisie, enfin je trouve, mais je ne suis pas auteur ...
Au niveau de l'illustration, j'ai vraiment apprécié. Une belle transcription du New York des bas-fonds et de la classe moyenne, une ambiance glauque à souhait.
A découvrir, même si, pour moi, le hic de cette trilogie est le dernier tome. 3/5 donc.
Voici une BD tout droit sortie de la caverne d'Ali Baba. Dans un décor et des intrigues tout droit sortis des Contes des 1001 nuits, on prend un certain plaisir à suivre ce jeune homme sur son tapis volant. Les histoires sont d'une simplicité enfantine, et le talent graphique de Kiko, un peu suranné en ces années 2000, permet le plus souvent d'oublier la relative simplicité du scénario.
Cadeau bonus : voici la réponse que m'ont fait les Editions Dupuis (éditeur original de Foufi) lorsque je leur ai demandé des nouvelles de Kiko.
Les deux albums couleurs édités par Dupuis en 1968 (Le coffret magique — Foufi et le tableau enchanté) sont depuis longtemps épuisé et quasi introuvables. Ils ne reprenaient qu'une part des récits réalisés par Kiko, mais la collection a dû être arrêtée faute d'un public suffisant pour amortir des réalisations couleurs.
La collaboration de Kiko avec SPIROU s'est arrêtée dans les années 70. Il a ensuite fait rééditer Le Coffret magique sous le titre Les Voleurs volants chez MC Productions en 1988, sans beaucoup plus de succès, et l'annonce de la réédition du second volume (sous le nouveau titre Le Nabab) chez Soleil en 1990 ne semble jamais s'être concrétisée.
Depuis 1996, les éditions Points Images sortent environ tous les deux ans un album noir et blanc, à petit tirage limité de 1000 exemplaires, consacré à ce personnage. A ce jour : Le petit fou filant (1996), L'élixir de charme (1998), Bouffées d'envol (2000). Nous ignorons si elles comptent poursuivre et n'avons
plus les coordonnées de Kiko.
Il est probable qu'une large part de son insuccès est dû à la surcharge d'éléments mis dans certaines cases. Remarquable illustrateur orientaliste, d'origine égyptienne, il avait une propension à mettre dans un timbre-poste une ville grouillant de personnages et d'éléments de décors où l'attention du lecteur perd les nécessités principales du récit évoqué.
Ayant récemment rencontré Kiko, je peux affirmer que ce que m'a répondu Dupuis relève du communiqué de presse faux cul.
Kiko nous a quittés au mois de mai 2006, alors qu'il s'apprêtait à faire revivre "Foufi"... Son départ laisse un creux dans la bande dessinée franco-belge classique...
Un scénario qui ne marque pas par son originalité ! En revanche les dessins sont trés fins et habillement travaillés avec un toshop like.
Une histoire dont la lecture est plaisante et un format de BD peu commun font que ce triptyque se retrouvera dans ma bibliothèque.
J'aime beaucoup ce que fait Alfred, cet album-ci inclus. Le dessin, très personnel, est également très joli. On reconnait bien certaines de ses "habitudes", mais elles sont ici largement adoucies. Ainsi le côté caricatural, difforme et grotesque des personnages est largement lissé pour donner un résultat à la fois caricatural, atypique et doux. De plus les couleurs, assez particulières, rendent vraiment bien. On remarquera le travail et le soin particulier apporté aux planches traitant du rêve d'Octave (cf la galerie).
Soyons abrupts : l'histoire quant à elle est pour les gamins. Elle est en effet très simple, et si elle comporte bien une logique, ce n'est pas celle d'un album "pour adulte". Il ne s'agit pas là d'une critique, simplement d'une observation. Pour sympathique qu'il est, cet album ne remplira pas les attentes qu'un lecteur adulte peut avoir, tout simplement parce qu'il n'est pas fait pour cela. Il faut le lire en ayant à l'esprit qu'il est destiné à un public jeune, et on peut alors se laisser emporter par son ton particulier, hésitant entre rêverie et action.
Au final j'ai pris plaisir à lire "Octave et le cachalot", mais je n'en recommande la lecture qu'à ceux qui sont prêts à retrouver l'espace d'un moment une âme d'enfant.
(Ah, et la mouette apparaît aussi dans l'album, si si, regardez bien :))
Avec les événements d’une guerre annoncée, « L’Empereur-Océan » jette un regard sur notre future. La folie des hommes qui ne cesse de croître, l’envie de plus de pouvoirs,… Baranko, auteur ukrainien nous offre sa vision du monde et de la société qui va decrescendo. Bien entendus, le but de cet album n’est pas de nous effrayer, l’auteur laisse libre court à son imagination et, en grand adepte du mystique, nous apporte surtout un album qui prône les croyances et les légendes des peuples ancestraux. Autant dire que le lecteur, avec ces multiples ingrédients, est largement servis. Tout est réuni pour nous « promener » à travers une histoire étonnante et subtile. Attention, cela va vite et autant vous dire qu’après la lecture vous resterez « scotché ». En effet, l’enchaînement des événements est assez original, tantôt on remonte dans le passé, tantôt on envisage l’avenir et tout cela avec un chassé-croisé de personnages différents, mais qui jouent un rôle essentiel dans cet album.
« La Horde » est donc le premier album de Baranko qui use d’un trait sensuel et d’un découpage précis. On peut juste regretter un manque de précision dans les gros plans, mais nul ne doute que cela devrait s’estomper dans le prochain tome.
Bref, amis lecteurs, n’hésitez surtout pas à acquérir ce premier tome, prometteur d’une grande saga.
Beaucoup diront que Lanfeust est une série culte. Peut-être, mais pour ma part, il y a un je ne sais quoi dans cette série qui ne me donne pas envie de la lire et la relire comme je pourrais le faire pour La Quête de l'oiseau du temps ou Légendes des contrées oubliées. Peut-être le graphisme, de qualité médiocre à mon goût, malgré un bestiaire génial, ou bien le scénario qui oscille sans cesse entre la mise bout à bout de gags(n'est pas Ayroles qui veut...), de l'érotisme qui n'en est pas (désolé, mais Druuna ou Pelisse sont plus intéressantes que Cixi) et une histoire d'héroic fantaisy à proprement parler.
En fait, je me suis ennuyé en lisant cette bd (suis-je trop vieux pour ne plus supporter les têtes explosées gratuitement à tout va ?)et je pense que les série Fantaisy de Delcourt sont à mon avis bien meilleures.
Personnellement c'est le type de série intéressante sur le fond mais qui lasse par moments dans la narration. Au final, on n'est pas marqué par l'histoire et j'ai même tendance à confondre les séries de ces cycles entre elles. C'est d'ailleurs un des défauts de ces cycles croisés avec les même personnages à mon avis.
Sinon le côté recherche d'un nouveau dieu, est plutot intéressante
ainsi que le système éducatif tyrannique, pourvu qu'on y arrive pas :)
De même que le cycle l'ancetre programmé, le scénario part sur des nouvelles conceptions de la religion. Dans cette partie, on voit des hommes et femmes absolument immergés dans un système qui contrôle les moindres faits et gestes de tous les habitants -qui y sont contraints sinon ils sont exclus du système. C'est vrai qu'on peut y voir un avenir "tel qu'il pourrait être" si on persiste à installer des systèmes de fliquage de la vie de chacun
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Retour de flammes
Pas mal ... J'avoue que je m'attendais à mieux. Le scénario est, je trouve, un peu trop simple, un peu trop "cousu de fil blanc", et très peu plausible à tout vous dire. Un homme d'état, futur 1er Ministre se laisse aller à jouer à la course de voiture comme 20 ans auparavant. pour "regler" une vieille histoire ... je veux bien ... Une fin que je trouve légèrement baclée. Tout le positif de cet album réside dans le traitement graphique. Un grand Munoz. Tout en noir et blanc (comme d'habitude), c'est lui qui donne un peu de suspens, donne une ambiance polar, sombre, mystérieux. Il relève à lui seul la qualité de cette BD. Ce qu'il faut retenir de cet album est du grand Munoz. A lire pour ceux qui ne le connaissent pas encore ou veulent le découvrir, en passant outre l'histoire, plus que simpliste ...
Trolls de Troy
Je vais moi aussi apporter ma pierre à l'édifice des avis de cette série commerciale sans doute, mais c'est bien ce que recherche tout auteur je pense. Bon après ces déblatérations sans grand intérêt, Trolls de Troy s'avère être une série somme toute moyenne, c'est surtout l'humour relevant d'un gamin de 9 ans et demi qui m'a surpris et même gêné. Quel intérêt ? franchement je ne pense pas que cela fasse rire grand monde. Sinon la lecture n'est pas désagréable et les dessins de bonne facture, mais je ne pense pas que je posséderais cette série dans mes armoires s'il n'y avait pas eu l'opération de soleil en 2002, d'ailleurs je n'ai pas acheté le dernier tome paru, et c'est pourquoi je ne conseille pas l'achat
Berceuse assassine
Deux premiers tomes vraiment bien. Une double vision de la même histoire, vue par les deux protagonistes principaux. On se plonge réellement dans leur histoire, et comme le dit justement Cassidy, les 2 tomes apportent une vraie progression. Les deux points de vue sont touchants, on voit la détresse de ces 2 personnages et leur descente aux enfers. Le troisième tome est une réelle déception. La tierce personne -donc histoire- tombe comme un cheveu sur la soupe ... quel dommage. Il y avait tellement d'autres possibilités pour terminer ce mélo, meilleures que celle choisie, enfin je trouve, mais je ne suis pas auteur ... Au niveau de l'illustration, j'ai vraiment apprécié. Une belle transcription du New York des bas-fonds et de la classe moyenne, une ambiance glauque à souhait. A découvrir, même si, pour moi, le hic de cette trilogie est le dernier tome. 3/5 donc.
Foufi
Voici une BD tout droit sortie de la caverne d'Ali Baba. Dans un décor et des intrigues tout droit sortis des Contes des 1001 nuits, on prend un certain plaisir à suivre ce jeune homme sur son tapis volant. Les histoires sont d'une simplicité enfantine, et le talent graphique de Kiko, un peu suranné en ces années 2000, permet le plus souvent d'oublier la relative simplicité du scénario. Cadeau bonus : voici la réponse que m'ont fait les Editions Dupuis (éditeur original de Foufi) lorsque je leur ai demandé des nouvelles de Kiko. Les deux albums couleurs édités par Dupuis en 1968 (Le coffret magique — Foufi et le tableau enchanté) sont depuis longtemps épuisé et quasi introuvables. Ils ne reprenaient qu'une part des récits réalisés par Kiko, mais la collection a dû être arrêtée faute d'un public suffisant pour amortir des réalisations couleurs. La collaboration de Kiko avec SPIROU s'est arrêtée dans les années 70. Il a ensuite fait rééditer Le Coffret magique sous le titre Les Voleurs volants chez MC Productions en 1988, sans beaucoup plus de succès, et l'annonce de la réédition du second volume (sous le nouveau titre Le Nabab) chez Soleil en 1990 ne semble jamais s'être concrétisée. Depuis 1996, les éditions Points Images sortent environ tous les deux ans un album noir et blanc, à petit tirage limité de 1000 exemplaires, consacré à ce personnage. A ce jour : Le petit fou filant (1996), L'élixir de charme (1998), Bouffées d'envol (2000). Nous ignorons si elles comptent poursuivre et n'avons plus les coordonnées de Kiko. Il est probable qu'une large part de son insuccès est dû à la surcharge d'éléments mis dans certaines cases. Remarquable illustrateur orientaliste, d'origine égyptienne, il avait une propension à mettre dans un timbre-poste une ville grouillant de personnages et d'éléments de décors où l'attention du lecteur perd les nécessités principales du récit évoqué. Ayant récemment rencontré Kiko, je peux affirmer que ce que m'a répondu Dupuis relève du communiqué de presse faux cul. Kiko nous a quittés au mois de mai 2006, alors qu'il s'apprêtait à faire revivre "Foufi"... Son départ laisse un creux dans la bande dessinée franco-belge classique...
3 Vierges
Un scénario qui ne marque pas par son originalité ! En revanche les dessins sont trés fins et habillement travaillés avec un toshop like. Une histoire dont la lecture est plaisante et un format de BD peu commun font que ce triptyque se retrouvera dans ma bibliothèque.
Octave
J'aime beaucoup ce que fait Alfred, cet album-ci inclus. Le dessin, très personnel, est également très joli. On reconnait bien certaines de ses "habitudes", mais elles sont ici largement adoucies. Ainsi le côté caricatural, difforme et grotesque des personnages est largement lissé pour donner un résultat à la fois caricatural, atypique et doux. De plus les couleurs, assez particulières, rendent vraiment bien. On remarquera le travail et le soin particulier apporté aux planches traitant du rêve d'Octave (cf la galerie). Soyons abrupts : l'histoire quant à elle est pour les gamins. Elle est en effet très simple, et si elle comporte bien une logique, ce n'est pas celle d'un album "pour adulte". Il ne s'agit pas là d'une critique, simplement d'une observation. Pour sympathique qu'il est, cet album ne remplira pas les attentes qu'un lecteur adulte peut avoir, tout simplement parce qu'il n'est pas fait pour cela. Il faut le lire en ayant à l'esprit qu'il est destiné à un public jeune, et on peut alors se laisser emporter par son ton particulier, hésitant entre rêverie et action. Au final j'ai pris plaisir à lire "Octave et le cachalot", mais je n'en recommande la lecture qu'à ceux qui sont prêts à retrouver l'espace d'un moment une âme d'enfant. (Ah, et la mouette apparaît aussi dans l'album, si si, regardez bien :))
Jihad (L'Empereur-Océan)
Avec les événements d’une guerre annoncée, « L’Empereur-Océan » jette un regard sur notre future. La folie des hommes qui ne cesse de croître, l’envie de plus de pouvoirs,… Baranko, auteur ukrainien nous offre sa vision du monde et de la société qui va decrescendo. Bien entendus, le but de cet album n’est pas de nous effrayer, l’auteur laisse libre court à son imagination et, en grand adepte du mystique, nous apporte surtout un album qui prône les croyances et les légendes des peuples ancestraux. Autant dire que le lecteur, avec ces multiples ingrédients, est largement servis. Tout est réuni pour nous « promener » à travers une histoire étonnante et subtile. Attention, cela va vite et autant vous dire qu’après la lecture vous resterez « scotché ». En effet, l’enchaînement des événements est assez original, tantôt on remonte dans le passé, tantôt on envisage l’avenir et tout cela avec un chassé-croisé de personnages différents, mais qui jouent un rôle essentiel dans cet album. « La Horde » est donc le premier album de Baranko qui use d’un trait sensuel et d’un découpage précis. On peut juste regretter un manque de précision dans les gros plans, mais nul ne doute que cela devrait s’estomper dans le prochain tome. Bref, amis lecteurs, n’hésitez surtout pas à acquérir ce premier tome, prometteur d’une grande saga.
Lanfeust de Troy
Beaucoup diront que Lanfeust est une série culte. Peut-être, mais pour ma part, il y a un je ne sais quoi dans cette série qui ne me donne pas envie de la lire et la relire comme je pourrais le faire pour La Quête de l'oiseau du temps ou Légendes des contrées oubliées. Peut-être le graphisme, de qualité médiocre à mon goût, malgré un bestiaire génial, ou bien le scénario qui oscille sans cesse entre la mise bout à bout de gags(n'est pas Ayroles qui veut...), de l'érotisme qui n'en est pas (désolé, mais Druuna ou Pelisse sont plus intéressantes que Cixi) et une histoire d'héroic fantaisy à proprement parler. En fait, je me suis ennuyé en lisant cette bd (suis-je trop vieux pour ne plus supporter les têtes explosées gratuitement à tout va ?)et je pense que les série Fantaisy de Delcourt sont à mon avis bien meilleures.
Transgénèse - 2025-2028 - L'Ancêtre programmé
Personnellement c'est le type de série intéressante sur le fond mais qui lasse par moments dans la narration. Au final, on n'est pas marqué par l'histoire et j'ai même tendance à confondre les séries de ces cycles entre elles. C'est d'ailleurs un des défauts de ces cycles croisés avec les même personnages à mon avis. Sinon le côté recherche d'un nouveau dieu, est plutot intéressante ainsi que le système éducatif tyrannique, pourvu qu'on y arrive pas :)
Transgénèse - 2029-2034 - Fides
De même que le cycle l'ancetre programmé, le scénario part sur des nouvelles conceptions de la religion. Dans cette partie, on voit des hommes et femmes absolument immergés dans un système qui contrôle les moindres faits et gestes de tous les habitants -qui y sont contraints sinon ils sont exclus du système. C'est vrai qu'on peut y voir un avenir "tel qu'il pourrait être" si on persiste à installer des systèmes de fliquage de la vie de chacun