Le Château ambulant (Haurul no Ugoku Shiro)

Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)

Adapté de l'oeuvre originale, Howl's Moving Castle, de l'auteur britannique Diana Wynne Jones, l'histoire de Hayao Miyazaki est centrée sur l'histoire d'amour de Sophie, une jeune chapelière transformée en une grand-mère nonagénaire par un vilain sort et de Hauru, un jeune mage aux terribles pouvoirs.


Anime comics Séries avec un unique avis Tokuma Shoten

Victime d'un maléfice de la Sorcière des landes, Sophie, une jeune fille de 18 ans, se retrouve métamorphosée en grand-mère nonagénaire. Elle ne tarde pas à faire la connaissance d'un magicien nommé Hauru et s'installe dans son "château ambulant", imposant édifice muni de quatre pattes qui inspire la peur à la population de la région... Cette « vieille dame » va bientôt redonner une nouvelle vie à l'ancienne demeure, également habitée par un jeune apprenti, Marko, et celui qui fait marcher le Château, Calcifer, le démon du feu.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 07 Décembre 2005
Statut histoire Série terminée 4 tomes parus

Couverture de la série Le Château ambulant © Glénat 2005
Les notes
Note: 2/5
(2/5 pour 1 avis)
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26/03/2018 | Mac Arthur
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L'avatar du posteur Mac Arthur

Ce manga en quatre tomes est l’adaptation du dessin animé de Hayao Miyazaki, lui-même inspiré du roman de Diana Wyne Jones, « Howl's Moving Castle ». Il est donc à rapprocher de « Le Château dans le Ciel » puisque là aussi, le manga avait été adapté du dessin animé inspiré par un autre roman de Diana Wyne Jones («Castle in the Air »). Ces deux adaptations utilisent d’ailleurs la même technique de l’anime comics. Je n’ai jamais lu le roman ni même vu le dessin animé. Ce manga a donc été ma seule approche de cette histoire originale portée par des personnages somme toute classiques des récits fantastiques destinés à la jeunesse. Le sentiment que j’ai après lecture est… que le roman devait être bien plus agréable à lire. De fait, nous sommes ici face à un manga directement adapté du dessin animé, illustré à base d’images directement tirée du même dessin animé. Et c’est à ce niveau que le bât blesse furieusement ! Le découpage s’opère la plupart du temps sur base de courtes séquences de quelques cases extrêmement rapprochées en terme d’espace-temps. Cela donne un rythme narratif totalement syncopé avec énormément de cases qui ne servent en définitive à rien. Si cette manière de procéder permet une lecture rapide, il m’aura empêché de réellement plonger dans un univers qui, par ailleurs, me semblait plutôt intéressant. La colorisation est, d’un point de vue esthétique, certainement ce qu’il y a de plus réussi. Le dessin animé devait être beau à voir, à ce niveau. L’histoire, comme je le disais, aurait pu être intéressante (du moins pour un jeune lectorat). Mais ici, j’ai vraiment eu le sentiment de me trouver devant un résumé réalisé sans inventivité sur base d’images préexistantes, bourré de clichés et de raccourcis faciles. Il me reste de cette lecture le souvenir de quelques seconds rôles sympathiques, une histoire d’amour fort mièvre et prévisible et des scènes de combat manquant cruellement de dynamisme. L’émotion ne passe pas vraiment, et c’est très regrettable parce que ce récit avait un réel potentiel. Bof, donc, pour cette adaptation. Son seul mérite aura été de me faire découvrir une partie de l’univers de Diana Wyne Jones, un imaginaire qui, très clairement, pourrait donner lieu à de belles adaptations sous format bd.

26/03/2018 (modifier)