Quand j'ai acheté ce comics à Toronto, le vendeur me l'a conseillé comme étant du niveau de Watchmen. Laissez-moi vous dire que j'ai bien sûr été déçu.
Le scénario n'a aucunement le niveau de celui de Moore, et si on peut peut-être y retrouver quelques prises de tête de Super-Héros face à leur devoir et à leur véritable nature, cela n'a rien à voir avec la grandiose intelligence de Watchmen.
Le dessin est presque trop beau ici, tellement réaliste qu'on en oublie un peu que c'est une BD et que la narration n'est pas forcément évidente.
L'histoire mêle la quasi totalité des super-héros existants (et à venir ?) dans un unique scénario apocalyptique qui n'est pas désagréable à suivre, mais... Disons que dès la première planche, on nous promet quelque chose de grandiose, de formidable, de tragique... et en définitive, ce qu'il se passe dans cette BD n'est pas franchement... impressionnant, je dirais.
Le tout reste néanmoins sympathique, surtout pour ceux désireux de découvrir d'un coup un nombre énorme de super-héros ou de les retrouver, mais il n'y a dans cette BD rien de bien grandiose.
Le premier tome est très chouette, la suite devient un peu redondante. Le trait est épuré, très efficace, allant à l'essentiel. Certaines histoires sont vraiment marrantes et si Reiser se moque pour une fois des populations du Sud, l'homme occidental n'est pas totalement absent (les missionnaires notamment). Certaines pages avec des animaux sont très réussies, je pense particulièrement à la pèche aux crocodiles.
J'ai un gros handicap pour faire un avis un peu objectif : j'aime beaucoup ce que fait Sfar d'une part, et Guibert d'autre part... Alors forcément, quand je suis tombé par hasard sur "Sardine de l'espace", ça m'a plu.
Par ailleurs, ces albums sont très clairement destinés à la jeunesse. Pas de grand scénario hyper développé, pas de thèmes pointus, originaux et intéressants pour un lecteur adulte (sauf à se casser la tête à les chercher, bien sûr). Les histoires voient la victoire de Sardine et P'tit Lulu sur le méchant Supermuscleman de façon assez rapide et bon enfant.
Les jeux de mots sont assez abondants, comme dans "La reine de reinette" (Tome 5, épisode XXV), où les références au langage internet sont omniprésentes. Je ne sais si les enfants qui les lisent les voient (aucune importance, me direz-vous), mais ça ajoute un cachet parfois sympathique, parfois un peu lourd.
Le dessin de Sfar est ici du style simplifié qu'il affectionne (par opposition au Professeur Bell, par exemple). Très sympa, mignon, la mise en couleur de Walter Pezzali est excellente : vive, colorée, limite chamarrée sans pour autant être pétante, je l'aime beaucoup. :)
Albums très jeunesse, la lecture de quelques épisodes est rafraîchissante, mais bon, ne vous attendez pas à des albums pour adultes.
Premier opus de cette série bien particulière.
Un héros désabusé, des Extraterrestres, des prédicateurs, des disparitions, un tour au pays des morts plutôt intéressant !
On ne s'attend pas du tout aux rebondissements de cette histoire originale, par l'auteur de Frass chez P.M.J.
Une illustration qui colle parfaitement au scénario, percutant, avec un choix de couleurs bien vu dans cet univers à la fois techno et intimiste.
Bref, une histoire qui part bien en attendant la suite... (c'est frustrant, à la fin, ces BD à suite !)
Mon avis rejoint celui de toto_duchnok. Voici une histoire singulière, peu banale, mais qui est tout à fait plausible. On ne peut qu'éprouver de la tendresse pour ce policier obèse qui tente de s'en sortir en se donnant un simple but, tout en aidant une autre personne qui l'a touché.
Une histoire intemporelle, à découvrir, même s'il n'est pas indispensable. Je ne conseille donc pas l'achat.
N'étant pas fan de manga, je ne disposais peut-être pas du bagage nécessaire pour apprécier pleinement cette série considérée comme "culte" par beaucoup...
Au niveau du graphisme, il n'est pas trop nippon justement, on peut apprécier le travail sur les couleurs et les constructions géométriques qui donne ici ou là une connotation tantôt européenne tantôt plutôt américaine (genre comics), ce qui souligne l'universalité de l'histoire. Le trait dominant est bien sûr très manga, on aime ou pas, mais il faut bien reconnaître que certaines expressions graphiques sont très bien trouvées (les mutations de Tetsuo par exemple).
Le fait est surtout que 14 tomes, c'est long, et sans doute un peu trop. Le début, jusqu'à la décryogénisation d'Akira, est vraiment bien construit et prenant. La suite s'embrouille avec beaucoup (trop) de poursuites et de bagarres... on s'ennuit assez rapidement. Le cycle de l'empire d'Akira est sans doute le plus intéressant, surtout quand on s'interroge sur l'évolution du personnage de Tetsuo (incontestablement le plus complexe et le plus attachant de la série) ; on regrettera simplement la finesse des autres personnages... La fin, qui met sans doute un peu trop longtemps à venir, est malheureusement attendue et convenue... Avec elle, c'est tout l'intérêt de la série qui retombe comme un soufflet.
Ce petit album, tout carré et tout mignon, commence et finit comme une bande dessinée. Sauf que comme Max Hamm est détective au pays des contes de fées, l'histoire à proprement parler à une allure prononcée de livres pour enfants : grandes illustrations au style un peu naïf, avec un texte off sur chaque page. Le procédé est utilisé intelligemment, puisque ce conte est raconté par Max Hamm alors qu'il s'est fait capturé (en tout début d'album) par les méchants.
Le thème (les contes de fées, mais revisité d'une manière plus cynique et désabusée) n'est pas nouveau, mais est utilisé bien ironiquement. Et bien sûr le dessin y est pour beaucoup, absolument adorable. :)
Seul reproche, l'histoire (l'enquête) est assez rapide, principalement le dénouement. Mais bon, ça reste un agréable moment de lecture.
Le duo Beuriot/Richelle ("Amours fragiles") nous propose ici un récit qui a comme décor une Espagne avec vue côté cour.
Le scénario est plutôt bien élaboré. Plusieurs ingrédients viennent se greffer dans l'intrigue sans pour cela affaiblir la cohésion de l'album. j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ce jeune homme paumé recherchant une jeune fille toute aussi larguée que lui. Les caractères des personnages sont bien développés et leurs motivations sont crédibles. Le scénariste a su nous tenir en haleine avec un récit somme toute sans action, mais qui n'en demeure pas moins attrayant. Le dénouement est assez inattendu et on ne s'en plaindra pas.
Le dessin de Jean-Michel Beuriot est très aéré mais il faut avouer qu'il est également parfois un peu imprécis dans les traits et les courbes. Il faut dire que nous avons à faire ici à une des ses premières oeuvres. Son dessin s'est nettement amélioré par la suite. Les plans larges sont plutôt bien faits, et les couleurs un peu pâles sont très plaisantes.
Pour conclure, je dirais que cet album n'est peut-être pas indispensable mais il saura vous ravir par sa lecture plaisante.
"Anticyclone", deuxième album de la série "Un monde si tranquille", est dans la lignée de La gloire d'Albert. On retrouve, ici, tous les éléments chers à Etienne Davodeau c'est-à-dire l'amitié, l'amour et les problèmes actuels liés à notre société.
Le scénario est avant tout une tranche de vie qui nous rappelle que notre vécu peut aussi être une source d'inspiration. Il est clair que pour cela on peut faire confiance à l'auteur qui est un maître en la matière. Davodeau nous raconte ici les mésaventures de Nina, un garçon manqué et mère de famille qui est prêt à tout pour garder son boulot. J'ai trouvé cette histoire plutôt convaincante. On a l'impression que le scénariste fait régulièrement des repérages conséquents pour arriver un tel niveau de réalisme. Comme d'habitude, les histoires qu'il nous raconte brûlent de vérité. Aurait-il vécu plusieurs vies ? S'amuserait-il a nous les dévoiler à chaque fois qu'il sort un nouvel album ?
D'un point de vue graphique, l'auteur est fidèle à lui-même. Ses personnages sont toujours aussi expressifs, et l'ambiance "pluvieuse" de cette bd est plutôt originale.
"Anticyclone" est un album qui reste fidèle à ses ambitions. J'ai passé un bon moment, et je vous le conseille .
Globalement cette série m'aura fait passer un bon moment. Bien écrite, résolument tournée vers l'action, elle possède tous les arguments pour nous tenir en haleine. Le graphisme est au diapason. Trés fouillé, précis et varié, il prolonge le sentiment d'avoir à faire à des auteurs de premier plan. Mon seul bémol concerne finalement la vitesse avec laquelle les événements s'enchaînent... (normal pour des trains). J'aurais aimé voir l'histoire s'allonger un peu. Histoire d'approfondir la psychologie très intéressante des personnages et certains des enjeux politiques. Mais en fait, je balance cet argument à chaque fois que le mot fin s'annonce sur une histoire que j'aurais aimé voir se poursuivre.
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Kingdom Come
Quand j'ai acheté ce comics à Toronto, le vendeur me l'a conseillé comme étant du niveau de Watchmen. Laissez-moi vous dire que j'ai bien sûr été déçu. Le scénario n'a aucunement le niveau de celui de Moore, et si on peut peut-être y retrouver quelques prises de tête de Super-Héros face à leur devoir et à leur véritable nature, cela n'a rien à voir avec la grandiose intelligence de Watchmen. Le dessin est presque trop beau ici, tellement réaliste qu'on en oublie un peu que c'est une BD et que la narration n'est pas forcément évidente. L'histoire mêle la quasi totalité des super-héros existants (et à venir ?) dans un unique scénario apocalyptique qui n'est pas désagréable à suivre, mais... Disons que dès la première planche, on nous promet quelque chose de grandiose, de formidable, de tragique... et en définitive, ce qu'il se passe dans cette BD n'est pas franchement... impressionnant, je dirais. Le tout reste néanmoins sympathique, surtout pour ceux désireux de découvrir d'un coup un nombre énorme de super-héros ou de les retrouver, mais il n'y a dans cette BD rien de bien grandiose.
La vie au grand air
Le premier tome est très chouette, la suite devient un peu redondante. Le trait est épuré, très efficace, allant à l'essentiel. Certaines histoires sont vraiment marrantes et si Reiser se moque pour une fois des populations du Sud, l'homme occidental n'est pas totalement absent (les missionnaires notamment). Certaines pages avec des animaux sont très réussies, je pense particulièrement à la pèche aux crocodiles.
Sardine de l'espace
J'ai un gros handicap pour faire un avis un peu objectif : j'aime beaucoup ce que fait Sfar d'une part, et Guibert d'autre part... Alors forcément, quand je suis tombé par hasard sur "Sardine de l'espace", ça m'a plu. Par ailleurs, ces albums sont très clairement destinés à la jeunesse. Pas de grand scénario hyper développé, pas de thèmes pointus, originaux et intéressants pour un lecteur adulte (sauf à se casser la tête à les chercher, bien sûr). Les histoires voient la victoire de Sardine et P'tit Lulu sur le méchant Supermuscleman de façon assez rapide et bon enfant. Les jeux de mots sont assez abondants, comme dans "La reine de reinette" (Tome 5, épisode XXV), où les références au langage internet sont omniprésentes. Je ne sais si les enfants qui les lisent les voient (aucune importance, me direz-vous), mais ça ajoute un cachet parfois sympathique, parfois un peu lourd. Le dessin de Sfar est ici du style simplifié qu'il affectionne (par opposition au Professeur Bell, par exemple). Très sympa, mignon, la mise en couleur de Walter Pezzali est excellente : vive, colorée, limite chamarrée sans pour autant être pétante, je l'aime beaucoup. :) Albums très jeunesse, la lecture de quelques épisodes est rafraîchissante, mais bon, ne vous attendez pas à des albums pour adultes.
Hector Umbra
Premier opus de cette série bien particulière. Un héros désabusé, des Extraterrestres, des prédicateurs, des disparitions, un tour au pays des morts plutôt intéressant ! On ne s'attend pas du tout aux rebondissements de cette histoire originale, par l'auteur de Frass chez P.M.J. Une illustration qui colle parfaitement au scénario, percutant, avec un choix de couleurs bien vu dans cet univers à la fois techno et intimiste. Bref, une histoire qui part bien en attendant la suite... (c'est frustrant, à la fin, ces BD à suite !)
L'outremangeur
Mon avis rejoint celui de toto_duchnok. Voici une histoire singulière, peu banale, mais qui est tout à fait plausible. On ne peut qu'éprouver de la tendresse pour ce policier obèse qui tente de s'en sortir en se donnant un simple but, tout en aidant une autre personne qui l'a touché. Une histoire intemporelle, à découvrir, même s'il n'est pas indispensable. Je ne conseille donc pas l'achat.
Akira
N'étant pas fan de manga, je ne disposais peut-être pas du bagage nécessaire pour apprécier pleinement cette série considérée comme "culte" par beaucoup... Au niveau du graphisme, il n'est pas trop nippon justement, on peut apprécier le travail sur les couleurs et les constructions géométriques qui donne ici ou là une connotation tantôt européenne tantôt plutôt américaine (genre comics), ce qui souligne l'universalité de l'histoire. Le trait dominant est bien sûr très manga, on aime ou pas, mais il faut bien reconnaître que certaines expressions graphiques sont très bien trouvées (les mutations de Tetsuo par exemple). Le fait est surtout que 14 tomes, c'est long, et sans doute un peu trop. Le début, jusqu'à la décryogénisation d'Akira, est vraiment bien construit et prenant. La suite s'embrouille avec beaucoup (trop) de poursuites et de bagarres... on s'ennuit assez rapidement. Le cycle de l'empire d'Akira est sans doute le plus intéressant, surtout quand on s'interroge sur l'évolution du personnage de Tetsuo (incontestablement le plus complexe et le plus attachant de la série) ; on regrettera simplement la finesse des autres personnages... La fin, qui met sans doute un peu trop longtemps à venir, est malheureusement attendue et convenue... Avec elle, c'est tout l'intérêt de la série qui retombe comme un soufflet.
Max Hamm
Ce petit album, tout carré et tout mignon, commence et finit comme une bande dessinée. Sauf que comme Max Hamm est détective au pays des contes de fées, l'histoire à proprement parler à une allure prononcée de livres pour enfants : grandes illustrations au style un peu naïf, avec un texte off sur chaque page. Le procédé est utilisé intelligemment, puisque ce conte est raconté par Max Hamm alors qu'il s'est fait capturé (en tout début d'album) par les méchants. Le thème (les contes de fées, mais revisité d'une manière plus cynique et désabusée) n'est pas nouveau, mais est utilisé bien ironiquement. Et bien sûr le dessin y est pour beaucoup, absolument adorable. :) Seul reproche, l'histoire (l'enquête) est assez rapide, principalement le dénouement. Mais bon, ça reste un agréable moment de lecture.
Belle comme la mort
Le duo Beuriot/Richelle ("Amours fragiles") nous propose ici un récit qui a comme décor une Espagne avec vue côté cour. Le scénario est plutôt bien élaboré. Plusieurs ingrédients viennent se greffer dans l'intrigue sans pour cela affaiblir la cohésion de l'album. j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ce jeune homme paumé recherchant une jeune fille toute aussi larguée que lui. Les caractères des personnages sont bien développés et leurs motivations sont crédibles. Le scénariste a su nous tenir en haleine avec un récit somme toute sans action, mais qui n'en demeure pas moins attrayant. Le dénouement est assez inattendu et on ne s'en plaindra pas. Le dessin de Jean-Michel Beuriot est très aéré mais il faut avouer qu'il est également parfois un peu imprécis dans les traits et les courbes. Il faut dire que nous avons à faire ici à une des ses premières oeuvres. Son dessin s'est nettement amélioré par la suite. Les plans larges sont plutôt bien faits, et les couleurs un peu pâles sont très plaisantes. Pour conclure, je dirais que cet album n'est peut-être pas indispensable mais il saura vous ravir par sa lecture plaisante.
Anticyclone
"Anticyclone", deuxième album de la série "Un monde si tranquille", est dans la lignée de La gloire d'Albert. On retrouve, ici, tous les éléments chers à Etienne Davodeau c'est-à-dire l'amitié, l'amour et les problèmes actuels liés à notre société. Le scénario est avant tout une tranche de vie qui nous rappelle que notre vécu peut aussi être une source d'inspiration. Il est clair que pour cela on peut faire confiance à l'auteur qui est un maître en la matière. Davodeau nous raconte ici les mésaventures de Nina, un garçon manqué et mère de famille qui est prêt à tout pour garder son boulot. J'ai trouvé cette histoire plutôt convaincante. On a l'impression que le scénariste fait régulièrement des repérages conséquents pour arriver un tel niveau de réalisme. Comme d'habitude, les histoires qu'il nous raconte brûlent de vérité. Aurait-il vécu plusieurs vies ? S'amuserait-il a nous les dévoiler à chaque fois qu'il sort un nouvel album ? D'un point de vue graphique, l'auteur est fidèle à lui-même. Ses personnages sont toujours aussi expressifs, et l'ambiance "pluvieuse" de cette bd est plutôt originale. "Anticyclone" est un album qui reste fidèle à ses ambitions. J'ai passé un bon moment, et je vous le conseille .
Rails
Globalement cette série m'aura fait passer un bon moment. Bien écrite, résolument tournée vers l'action, elle possède tous les arguments pour nous tenir en haleine. Le graphisme est au diapason. Trés fouillé, précis et varié, il prolonge le sentiment d'avoir à faire à des auteurs de premier plan. Mon seul bémol concerne finalement la vitesse avec laquelle les événements s'enchaînent... (normal pour des trains). J'aurais aimé voir l'histoire s'allonger un peu. Histoire d'approfondir la psychologie très intéressante des personnages et certains des enjeux politiques. Mais en fait, je balance cet argument à chaque fois que le mot fin s'annonce sur une histoire que j'aurais aimé voir se poursuivre.