Voilà une BD que je n'aurais pas acheté si je n'avais pas lu une autre BD du même auteur : Algernon Woodcock (j'adore cette série). Mother est une BD assez étrange. Je crois qu'on ne peut jamais être sûr d'avoir tout saisi. J'ai eu la même impression après avoir lu Cromwell Stone d'Andreas. Malgré tout j'ai bien accroché, je trouve intéressant de fermer une BD (ou un roman)en se posant des questions. Si l'auteur a réussi son coup, on a logiquement envie de relire l'oeuvre pour essayer de mieux rentrer dans l'univers de l'auteur. Ici l'histoire est peut-être un peu trop obscure, il est difficile de rentrer dedans et à la fin on se dit que même après 10 lectures on n'y verra pas grand chose de plus. Je crois que chacun se fera son histoire, le tout est de voir si on aime être dans le potage (je comprends qu'on n'accroche pas à ce style de BD).
Sinon au niveau des graphismes, moi j'aime ce que fait Sorel, son style s'accorde bien avec les histoires qu'il traite.
Eheh ! Assez bon one-shot que ce Larcenet-là. L'humour du gars fait mouche assez souvent, c'est d'ailleurs le gros reproche que je ferai à l'album : une légère inconstance dans la qualité des vannes.
Sinon, comme l'a signalé l'inestimable dut, le dessin faussement simpliste de Larcenet aide beaucoup à l'appréciation de l'humour. C'est assez jouissif, et surtout assez drôle.
Ceci n'est qu'un avis temporaire puisque je n'ai lu que les 2 premiers tomes de la série pour le moment. Et je ne suis pas encore convaincu.
Le dessin n'est pas mauvais, notamment le corps des femmes comme déjà dit plus bas. Par contre, que l'héroïne n'ait pas de nez quand on la voit de face ou de 3/4, je n'aime pas franchement ce style de portrait.
Quant à l'histoire, elle a le mérite d'être assez originale, même si elle me rappelle beaucoup Histoire d'O. Et c'est justement ce qui m'a assez déplu : l'idée que les femmes se soumettent aux hommes puissants, mais qu'en réalité ce soit un choix et qu'elle cherche à se transcender au delà de ça, je trouve ça franchement... moyen et rabaissant pour la femme. C'est un peu du phantasme mis en BD, et à côté de ça, la soi-disant enquête historique et chasse au trésor passe largement au second plan à mes yeux.
Ceci dit, le tout se lit bien et c'est pas mal fichu. Mais j'attends de voir la suite...
Après lecture du tome 3 :
Mouais. Mon avis mitigé persiste. Je ne suis pas du tout tombé sous le charme en principe envoûutant de cette série. Le côté mystère et chasse au trésor commence à prendre le pas sur le côté sexe, domination, humiliation, etc... mais ça ne me motive toujours pas pour apprécier cette série.
Après lecture du tome 4 :
Non, ben non, c'est clair, je n'aime pas vraiment cette série. L'histoire m'ennuie plus qu'autre chose, le côté érotique me gonfle, le dessin ne me plait pas plus que ça, et le scénario dans son ensemble ne m'a ni touché ni intéressé.
Recueil de 20 histoires parues dans (A suivre), cet album est très varié. Depuis l'humour totalement décalé, délirant, satirique même, de la première histoire ("Les coulisses du paradis") jusqu'à de l'absurde complet en passant par une superbe reprise de Tintin absolument magnifique et des récits nettement plus banals et dont on devine tout à l'avance ("221 bis, rue des lilas"), on y trouve un peu de tout. Idem pour la longueur, puisqu'on passe allègrement du strip ("Apprentissage") jusqu'à l'histoire d'une dizaine de pages.
Tout cela est forcément très hétérogène, voire hétéroclite, et si on se marre parfois franchement, on reste d'autres fois complètement de marbre.
Le dessin est caractéristique de Boucq, très réaliste et mettant en scène des tronches impossibles, joufflues, ridées et souvent joviales.
A réserver aux amateurs, peut-être.
Etant jeune, j'aimais la SF, les histoires d'extra-terrestres, de vaisseaux spatiaux, de voyage dans le temps... Bref, tous les ingrédients du Scrameustache, qui amène aussi l'humour et la fraicheur en plus. C'est une série destinée à la jeunesse, mais je relis avec plaisir certains tomes que je trouve très bons comme le Secret des Trolls, le Renégat et autres Continent des Deux Lunes.
Par contre, il est vrai qu'après le Grand Retour environ, les tomes deviennent de moins bon niveau, avec des histoires sans grand intérêt : la série a un peu perdu de son âme et fait trop dans le commercial désormais à mon goût.
Alors, je ne lis pas les tomes récents et je relis les plus anciens, voilà tout.
Je viens de relire cette série qui a accompagnée toute mon enfance, et je l'apprécie toujours autant!
Le thème reste d'actualité, la magie et les sorciers et sorcières. Tout un florilège de petits et gros monstres et une vilaine sorcière (Kalendula) qui fait rien qu'embêter tout le monde. :)
Je trouve au demeurant que cette petite héroïne toute mignone n'a pas pris une ride.
Idem pour les histoires.
Isabelle est vraiment une gentille demoiselle, et elle sait véhiculer des messages de tolérance et de bonté. Sa naïveté naturelle lui donne un charme simple. Décidement j'aime bien cette petite bd sans galons mais pleine d'attrait car il y a un chouette humour .
Le dessin est de la pure école belge, un trait simple mais pas baclé, parfois il est même bien travaillé (dans l'astragale de cassiopée particulièrement je trouve). Le tout dans des cases carrées, c'est une travail simple sans fioritures, des couleurs basiques, cela donne à l'ensemble des tomes une bien agréable ambiance.
Une bd destinée à la jeunesse 7-12 ans, il faut avouer que, test à l'appui, les gamins de maintenant sont tellement habitués à des oeuvres pointues et travaillées que ce genre de bd nostalgiques ne les touche pas vraiment au coeur.
Pourtant il y règne un humour sympathique et frais. Peut être que cette série est plus destinée aux filles?
A vous de voir, mais moi j'en garde un bon souvenir, même après moulte relecture!
Du western spaguetti, à la clint Eastwood. Pour les amateurs du genre,donc. Pour ma part je trouve que la série se dégrade après le cycle "Amos" et tombe rapidement dans le réchauffé. Je pense que l'auteur aurait du clore la série plus vite, ou bien lui donner une autre orientation.
Ariel Fibrome, étudiant en mendicité et fauché de son état, se voit contraint de se porter volontaire pour tester un vaccin contre l'ennui. Mais voila, c'est la déprime qui le gagne ainsi qu'une condamnation à l'enfermement dans un asile après avoir failli à sa tentative de suicide. Monsieur le Marquis de Blanleuil, directeur de l'asile, a pour tâche de rendre fou les gens sains de corps et d'esprit . . . Voici planté le décor !
Dumontheuil, découvert récemment avec La femme floue, signe ici un album loufoque où l'absurde fait figure de Leitmotiv. Comme pour démontrer un théorème en math, où la preuve par l'absurde est imparable (pour peu que je m'en souvienne :)), l'auteur prend le contre-pied de notre société en nous dépeignant ses travers par l'absurde. Mais qu'on ne s'y trompe pas, l'absurde dont use et abuse l'auteur n'est pas pour autant un "non sens" ! Que dire du graphisme si ce n'est qu'il est aussi travaillé que les dialogues. Un petit reproche à formuler sur la fin qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe . . . mais cela ne gâche pas le plaisir de lecture !
Bref, pour éviter tout malentendu,
lisez-le et vous ne serez pas déçu ! ;)
Après tout ce que j'avais lu de positif sur "Le retour à la terre", j'ai été un peu déçue par ces deux albums. L'ensemble me paraît moins original, moins percutant que ce que j'avais lu d'autre de Larcenet. C'est vrai que l'ambiance est assez réussie, les personnages attachants, et beaucoup de gags sont très drôles, mais d'autres sont répétitifs ou bien trop prévisibles, ce qui gache un peu le tout.
Ceci dit, cela reste une lecture très agréable, avec un dessin sympathique et expressif, des situations caricaturales mais qui se débrouillent pour sonner juste en même temps, des dialogues vifs, et trois personnages principaux (je compte le chat ^^ ) très attachants.
Le thème des Voisins est un savant mélange de S-F et d'écologie.
A travers ce récit, Denis Bourdaud nous parle de manipulations écologiques et d'ingérence.
Bien-sûr, cette histoire est transposée dans l'espace mais on comprend très vite où l'auteur veut en venir.
Le dessin est plutôt dépouillé et, ma foi, pas désagréable.
Une petite histoire surréaliste qui pourrait avoir comme morale : la nature reprend toujours ses droits.
Sympa !
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Mother
Voilà une BD que je n'aurais pas acheté si je n'avais pas lu une autre BD du même auteur : Algernon Woodcock (j'adore cette série). Mother est une BD assez étrange. Je crois qu'on ne peut jamais être sûr d'avoir tout saisi. J'ai eu la même impression après avoir lu Cromwell Stone d'Andreas. Malgré tout j'ai bien accroché, je trouve intéressant de fermer une BD (ou un roman)en se posant des questions. Si l'auteur a réussi son coup, on a logiquement envie de relire l'oeuvre pour essayer de mieux rentrer dans l'univers de l'auteur. Ici l'histoire est peut-être un peu trop obscure, il est difficile de rentrer dedans et à la fin on se dit que même après 10 lectures on n'y verra pas grand chose de plus. Je crois que chacun se fera son histoire, le tout est de voir si on aime être dans le potage (je comprends qu'on n'accroche pas à ce style de BD). Sinon au niveau des graphismes, moi j'aime ce que fait Sorel, son style s'accorde bien avec les histoires qu'il traite.
Les Superhéros Injustement Méconnus
Eheh ! Assez bon one-shot que ce Larcenet-là. L'humour du gars fait mouche assez souvent, c'est d'ailleurs le gros reproche que je ferai à l'album : une légère inconstance dans la qualité des vannes. Sinon, comme l'a signalé l'inestimable dut, le dessin faussement simpliste de Larcenet aide beaucoup à l'appréciation de l'humour. C'est assez jouissif, et surtout assez drôle.
Djinn
Ceci n'est qu'un avis temporaire puisque je n'ai lu que les 2 premiers tomes de la série pour le moment. Et je ne suis pas encore convaincu. Le dessin n'est pas mauvais, notamment le corps des femmes comme déjà dit plus bas. Par contre, que l'héroïne n'ait pas de nez quand on la voit de face ou de 3/4, je n'aime pas franchement ce style de portrait. Quant à l'histoire, elle a le mérite d'être assez originale, même si elle me rappelle beaucoup Histoire d'O. Et c'est justement ce qui m'a assez déplu : l'idée que les femmes se soumettent aux hommes puissants, mais qu'en réalité ce soit un choix et qu'elle cherche à se transcender au delà de ça, je trouve ça franchement... moyen et rabaissant pour la femme. C'est un peu du phantasme mis en BD, et à côté de ça, la soi-disant enquête historique et chasse au trésor passe largement au second plan à mes yeux. Ceci dit, le tout se lit bien et c'est pas mal fichu. Mais j'attends de voir la suite... Après lecture du tome 3 : Mouais. Mon avis mitigé persiste. Je ne suis pas du tout tombé sous le charme en principe envoûutant de cette série. Le côté mystère et chasse au trésor commence à prendre le pas sur le côté sexe, domination, humiliation, etc... mais ça ne me motive toujours pas pour apprécier cette série. Après lecture du tome 4 : Non, ben non, c'est clair, je n'aime pas vraiment cette série. L'histoire m'ennuie plus qu'autre chose, le côté érotique me gonfle, le dessin ne me plait pas plus que ça, et le scénario dans son ensemble ne m'a ni touché ni intéressé.
Point de fuite pour les braves
Recueil de 20 histoires parues dans (A suivre), cet album est très varié. Depuis l'humour totalement décalé, délirant, satirique même, de la première histoire ("Les coulisses du paradis") jusqu'à de l'absurde complet en passant par une superbe reprise de Tintin absolument magnifique et des récits nettement plus banals et dont on devine tout à l'avance ("221 bis, rue des lilas"), on y trouve un peu de tout. Idem pour la longueur, puisqu'on passe allègrement du strip ("Apprentissage") jusqu'à l'histoire d'une dizaine de pages. Tout cela est forcément très hétérogène, voire hétéroclite, et si on se marre parfois franchement, on reste d'autres fois complètement de marbre. Le dessin est caractéristique de Boucq, très réaliste et mettant en scène des tronches impossibles, joufflues, ridées et souvent joviales. A réserver aux amateurs, peut-être.
Le Scrameustache
Etant jeune, j'aimais la SF, les histoires d'extra-terrestres, de vaisseaux spatiaux, de voyage dans le temps... Bref, tous les ingrédients du Scrameustache, qui amène aussi l'humour et la fraicheur en plus. C'est une série destinée à la jeunesse, mais je relis avec plaisir certains tomes que je trouve très bons comme le Secret des Trolls, le Renégat et autres Continent des Deux Lunes. Par contre, il est vrai qu'après le Grand Retour environ, les tomes deviennent de moins bon niveau, avec des histoires sans grand intérêt : la série a un peu perdu de son âme et fait trop dans le commercial désormais à mon goût. Alors, je ne lis pas les tomes récents et je relis les plus anciens, voilà tout.
Isabelle
Je viens de relire cette série qui a accompagnée toute mon enfance, et je l'apprécie toujours autant! Le thème reste d'actualité, la magie et les sorciers et sorcières. Tout un florilège de petits et gros monstres et une vilaine sorcière (Kalendula) qui fait rien qu'embêter tout le monde. :) Je trouve au demeurant que cette petite héroïne toute mignone n'a pas pris une ride. Idem pour les histoires. Isabelle est vraiment une gentille demoiselle, et elle sait véhiculer des messages de tolérance et de bonté. Sa naïveté naturelle lui donne un charme simple. Décidement j'aime bien cette petite bd sans galons mais pleine d'attrait car il y a un chouette humour . Le dessin est de la pure école belge, un trait simple mais pas baclé, parfois il est même bien travaillé (dans l'astragale de cassiopée particulièrement je trouve). Le tout dans des cases carrées, c'est une travail simple sans fioritures, des couleurs basiques, cela donne à l'ensemble des tomes une bien agréable ambiance. Une bd destinée à la jeunesse 7-12 ans, il faut avouer que, test à l'appui, les gamins de maintenant sont tellement habitués à des oeuvres pointues et travaillées que ce genre de bd nostalgiques ne les touche pas vraiment au coeur. Pourtant il y règne un humour sympathique et frais. Peut être que cette série est plus destinée aux filles? A vous de voir, mais moi j'en garde un bon souvenir, même après moulte relecture!
Durango
Du western spaguetti, à la clint Eastwood. Pour les amateurs du genre,donc. Pour ma part je trouve que la série se dégrade après le cycle "Amos" et tombe rapidement dans le réchauffé. Je pense que l'auteur aurait du clore la série plus vite, ou bien lui donner une autre orientation.
Malentendus
Ariel Fibrome, étudiant en mendicité et fauché de son état, se voit contraint de se porter volontaire pour tester un vaccin contre l'ennui. Mais voila, c'est la déprime qui le gagne ainsi qu'une condamnation à l'enfermement dans un asile après avoir failli à sa tentative de suicide. Monsieur le Marquis de Blanleuil, directeur de l'asile, a pour tâche de rendre fou les gens sains de corps et d'esprit . . . Voici planté le décor ! Dumontheuil, découvert récemment avec La femme floue, signe ici un album loufoque où l'absurde fait figure de Leitmotiv. Comme pour démontrer un théorème en math, où la preuve par l'absurde est imparable (pour peu que je m'en souvienne :)), l'auteur prend le contre-pied de notre société en nous dépeignant ses travers par l'absurde. Mais qu'on ne s'y trompe pas, l'absurde dont use et abuse l'auteur n'est pas pour autant un "non sens" ! Que dire du graphisme si ce n'est qu'il est aussi travaillé que les dialogues. Un petit reproche à formuler sur la fin qui tombe un peu comme un cheveu sur la soupe . . . mais cela ne gâche pas le plaisir de lecture ! Bref, pour éviter tout malentendu, lisez-le et vous ne serez pas déçu ! ;)
Le retour à la terre
Après tout ce que j'avais lu de positif sur "Le retour à la terre", j'ai été un peu déçue par ces deux albums. L'ensemble me paraît moins original, moins percutant que ce que j'avais lu d'autre de Larcenet. C'est vrai que l'ambiance est assez réussie, les personnages attachants, et beaucoup de gags sont très drôles, mais d'autres sont répétitifs ou bien trop prévisibles, ce qui gache un peu le tout. Ceci dit, cela reste une lecture très agréable, avec un dessin sympathique et expressif, des situations caricaturales mais qui se débrouillent pour sonner juste en même temps, des dialogues vifs, et trois personnages principaux (je compte le chat ^^ ) très attachants.
Les Voisins
Le thème des Voisins est un savant mélange de S-F et d'écologie. A travers ce récit, Denis Bourdaud nous parle de manipulations écologiques et d'ingérence. Bien-sûr, cette histoire est transposée dans l'espace mais on comprend très vite où l'auteur veut en venir. Le dessin est plutôt dépouillé et, ma foi, pas désagréable. Une petite histoire surréaliste qui pourrait avoir comme morale : la nature reprend toujours ses droits. Sympa !