Sillage est l’une de mes séries actuelles préférées. J’attendais donc cette… préquelle avec un intérêt mitigé. Car j’aime bien Nävis, et lire un nouveau chapitre de ses aventures me remplit d’aise ; mais aussi parce que faire « la jeunesse de… » n’est pas une démarche facile… Souvenez-vous de Lanfeust… Il faut toutefois prendre cette série pour ce qu’elle est : une déclinaison « enfantine » des aventures de la jeune humaine. Par conséquent, il ne faut pas cracher sur le scenario, qui a première vue paraît simpliste. Mais qui ne l’est pas tant que ça, car il y a des zones sombres dans ctte histoire… L’oncle d’Houyo se vengera-t-il de l’affront qui lui a été fait ? Quelle est la créature qui se tapit dans l’épave ? Qu’arrivera-t-il à Snob, qui n’apparaît pas dans les aventures « adultes » de Nävis ? Autant de questions qui nous font attendre la suite avec intérêt.
Parlons à présent du dessin ; le trait de Munuera est léché, moins toutefois que celui de Buchet… Mais peut-être cela vaut-il mieux, pour une série étiquetée « jeunesse » ?
Malgré son titre, "Year Two" n'a pas grand chose à voir avec le célèbre "Année 1" traduit chez Delcourt. Et même si les dessins de Davis & Mc Farlane se tiennent bien, ils n'atteignent pas la personnalité et le niveau de ceux de Mazzucchelli. De même, Mike Barr ne parvient pas à atteindre le niveau de scénario de Miller.
Qu'importe, on retrouve quand même un jeune Bruce Wayne qui n'est Batman que depuis peu. A ce titre il est encore un peu " Bleu " et on le voit hésiter, douter ... C'est bien là le plus intéressant dans cet album : la position de Batman face à l'utilisation ou non des armes à feu. Face à lui, "Le Faucheur" est un adepte de la justice aveugle et expéditive. Comme souvent chez Batman, l'ennemi a pas mal de points communs avec Bruce Wayne et les relations qui unissent l'homme chauve souris à ses opposants sont importantes.
On le voit de suite, le scénario et le personnage écrits par Mike Barr n'ont strictement rien à voir avec ceux développés dans le "Dark Knight Returns" de Miller. Bruce Wayne est toujours tourmenté mais il a ici des garde-fous, il ne craque pas, il se remet en question, flirte avec la ligne (comme souvent la ligne dans "Batman" est la frontière qui sépare le justicier de Gotham de la criminalité, le commissaire Gordon en étant le garant).
Bons, quelques points négatifs à présent :
- le peu de crédibilité que revêt le personnage de Rachel Caspian. On voit très bien qu'elle n'est là que pour étoffer la relation Faucheur / Batman. C'est fait de manière très maladroite, avec des raccourcis incroyablement mauvais.
- la seconde histoire ensuite avec Robin et le fils d'un homme qu'on a vu mourir dans la première histoire. C'est grotesque et inutile, mauvais et sans intérêt. Le scénario veut trop mettre l'accent sur l'histoire de famille et se perd complètement dans une fanfaronnade sans âme.
Au final, un album à réserver aux fans de Batman mais qui se tient. Le plus gros intérêt est encore une fois la question des armes à feu que se pose Batman, avec le retour éternel à cette nuit où en sortant de la projection du film "Le masque de Zorro", Thomas et Marta Wayne se sont fait tuer sous les yeux du petit Bruce.
(à signaler que cette édition française reprend les numéros #575 à #578 de la série régulière Detective Comics)
Une bonne BD fidèle au style d'Hermann, aussi bien dans le scénario que dans le (très bon !) dessin.
Si vous aimez Hermann, vous aimerez cette BD...
Cependant, à la lecture des avis précédents, je vais sûrement relire cette BD, et en sortir un avis plus favorable.
La première Bande Dessinée d'Emmanuel Guibert, datant de 1992. On est très loin du "Photographe" ou de "la Guerre d'Alan" dans l'illustration. Celle-ci est d'un réalisme étonnant, Guibert réussi à nous faire passer des états ou sentiments tel que le fanatisme ou la peur au travers des visages plus qu'expressifs.
Une histoire bien ficelée qui rejoint la Grande Histoire, très classique, à la Gibrat, parfois maladroit mais qui, dans l'ensemble, tient bien la route.
Nous découvrons une autre facette de cet auteur, ces écrits de jeunesse qui laissent entrevoir, déjà à cette époque, un auteur de talent !
Après avoir lu le 4ème tome:
les personnages principaux changent, ma note aussi! de 4 à...3.
La série commence à devenir longue et mon intérêt pour celle-ci diminue
Il aura fallu que je m'y prenne à trois fois pour enfin terminer le premier tome.
Ben pourquoi t'as mis 4/5 allloooorssss!!
Parce que j'ai aimé le contexte fantastique médiéval de ces stryges là!
Ok, le dessin n'est pas le point fort de la BD, mais le scénario est prenant.
J'ai acheté et lu le premier tome (enfin!!!) et j'achèterai la suite.
Sans blabla...
Au départ, je n'étais pas trop tentée par les dessins. Trop "mou". Mais à la lecture, cette BD s'est révélée sous un meilleur jour.
Le scénario n'est pas très original. Ca m'a fait penser à La Fièvre d'Urbicande ("Les Cités Obscures") mais dans un genre très différent. La fin fait quant à elle plutôt penser à certains films. Cette fin m'a d'ailleurs déçue (le dénouement, pas l'épilogue avec le Marquis).
Mais les personnages, caricaturaux, sont plutôt sympathiques et surtout le récit est vraiment excellent. On apprécie dès les premières pages. Les dialogues sont extras !
Félicitations aussi pour la préface, qui s'accorde très bien à l'ambiance de la BD.
Je l'ai acheté sans grand enthousiame, le dessin ne me faisait pas vraiment envie. Pourtant je me suis laissé prendre à la lecture de ce 1er album, la vision de l'apres 1ère guerre y est tellement différente de ce qu'on a pu voir ou imaginer...
Du coup, le dessin ne m'a pas vraiment gêné, je me suis bien habitué, et j'ai lu ce premier album avec plaisir et curiosité.
Les personnages sont tous très attachants, leurs caractères sont bientravaillés, même s'ils sont parfois un peu caricaturaux et faciles...
Je suis vraiment curieux de lire le 2e tome n'empêche...
Vraiment pas mal ! Un sujet dramatique traité de manière originale et touchante, parfois très dure sous ses aspects gentillets. Chaque page est une séquence, des tranches de vie de quelques minutes (ou secondes). Mises bout à bout, ces séquences prennent tout leur sens, et éclairent la vie des personnages... Le contraste entre le graphisme des personnages (connoté "humour") et le ton du livre laisse également une sensation étrange et intéressante. A lire!
Une bd à ne pas acheter, c'est clair. Mais pourquoi autant s'acharner dessus ? Je pense bien qu'au bout de 9 tomes, la lourdeur répétitive doit fortement agacer... Mais moi je n'ai lu qu'un tome complet, et franchement j'ai trouvé beaucoup de gags très drôles et le dessin (difficilement abordable il est vrai) comme l'univers croquent tendrement la vie quotidienne de la famille française moyenne. Le ton est très juste, et je pense que l'auteur réussit plus ou moins son pari. Enfin, à vous de juger.
Il en va de "Louison cresson" comme de "Donito" : voilà des séries sympathiques, sans prétention autre que de divertir, mais qui n'ont pas su trouver leur public, malgré des qualités scénaristiques et graphiques un peu au-dessus de la moyenne. Car Louison aurait pu être dessiné par Gibrat, on n'aurait pas vu grande différence. On y retrouve l'ambiance de l'immédiate après-guerre, le temps de la débrouille, des tractions avant, de la perte de l'innocence... Ca me donne envie de manger du calendos, tiens !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Nävis
Sillage est l’une de mes séries actuelles préférées. J’attendais donc cette… préquelle avec un intérêt mitigé. Car j’aime bien Nävis, et lire un nouveau chapitre de ses aventures me remplit d’aise ; mais aussi parce que faire « la jeunesse de… » n’est pas une démarche facile… Souvenez-vous de Lanfeust… Il faut toutefois prendre cette série pour ce qu’elle est : une déclinaison « enfantine » des aventures de la jeune humaine. Par conséquent, il ne faut pas cracher sur le scenario, qui a première vue paraît simpliste. Mais qui ne l’est pas tant que ça, car il y a des zones sombres dans ctte histoire… L’oncle d’Houyo se vengera-t-il de l’affront qui lui a été fait ? Quelle est la créature qui se tapit dans l’épave ? Qu’arrivera-t-il à Snob, qui n’apparaît pas dans les aventures « adultes » de Nävis ? Autant de questions qui nous font attendre la suite avec intérêt. Parlons à présent du dessin ; le trait de Munuera est léché, moins toutefois que celui de Buchet… Mais peut-être cela vaut-il mieux, pour une série étiquetée « jeunesse » ?
Batman - Year Two
Malgré son titre, "Year Two" n'a pas grand chose à voir avec le célèbre "Année 1" traduit chez Delcourt. Et même si les dessins de Davis & Mc Farlane se tiennent bien, ils n'atteignent pas la personnalité et le niveau de ceux de Mazzucchelli. De même, Mike Barr ne parvient pas à atteindre le niveau de scénario de Miller. Qu'importe, on retrouve quand même un jeune Bruce Wayne qui n'est Batman que depuis peu. A ce titre il est encore un peu " Bleu " et on le voit hésiter, douter ... C'est bien là le plus intéressant dans cet album : la position de Batman face à l'utilisation ou non des armes à feu. Face à lui, "Le Faucheur" est un adepte de la justice aveugle et expéditive. Comme souvent chez Batman, l'ennemi a pas mal de points communs avec Bruce Wayne et les relations qui unissent l'homme chauve souris à ses opposants sont importantes. On le voit de suite, le scénario et le personnage écrits par Mike Barr n'ont strictement rien à voir avec ceux développés dans le "Dark Knight Returns" de Miller. Bruce Wayne est toujours tourmenté mais il a ici des garde-fous, il ne craque pas, il se remet en question, flirte avec la ligne (comme souvent la ligne dans "Batman" est la frontière qui sépare le justicier de Gotham de la criminalité, le commissaire Gordon en étant le garant). Bons, quelques points négatifs à présent : - le peu de crédibilité que revêt le personnage de Rachel Caspian. On voit très bien qu'elle n'est là que pour étoffer la relation Faucheur / Batman. C'est fait de manière très maladroite, avec des raccourcis incroyablement mauvais. - la seconde histoire ensuite avec Robin et le fils d'un homme qu'on a vu mourir dans la première histoire. C'est grotesque et inutile, mauvais et sans intérêt. Le scénario veut trop mettre l'accent sur l'histoire de famille et se perd complètement dans une fanfaronnade sans âme. Au final, un album à réserver aux fans de Batman mais qui se tient. Le plus gros intérêt est encore une fois la question des armes à feu que se pose Batman, avec le retour éternel à cette nuit où en sortant de la projection du film "Le masque de Zorro", Thomas et Marta Wayne se sont fait tuer sous les yeux du petit Bruce. (à signaler que cette édition française reprend les numéros #575 à #578 de la série régulière Detective Comics)
On a tué Wild Bill
Une bonne BD fidèle au style d'Hermann, aussi bien dans le scénario que dans le (très bon !) dessin. Si vous aimez Hermann, vous aimerez cette BD... Cependant, à la lecture des avis précédents, je vais sûrement relire cette BD, et en sortir un avis plus favorable.
Brune
La première Bande Dessinée d'Emmanuel Guibert, datant de 1992. On est très loin du "Photographe" ou de "la Guerre d'Alan" dans l'illustration. Celle-ci est d'un réalisme étonnant, Guibert réussi à nous faire passer des états ou sentiments tel que le fanatisme ou la peur au travers des visages plus qu'expressifs. Une histoire bien ficelée qui rejoint la Grande Histoire, très classique, à la Gibrat, parfois maladroit mais qui, dans l'ensemble, tient bien la route. Nous découvrons une autre facette de cet auteur, ces écrits de jeunesse qui laissent entrevoir, déjà à cette époque, un auteur de talent !
Le Clan des chimères
Après avoir lu le 4ème tome: les personnages principaux changent, ma note aussi! de 4 à...3. La série commence à devenir longue et mon intérêt pour celle-ci diminue Il aura fallu que je m'y prenne à trois fois pour enfin terminer le premier tome. Ben pourquoi t'as mis 4/5 allloooorssss!! Parce que j'ai aimé le contexte fantastique médiéval de ces stryges là! Ok, le dessin n'est pas le point fort de la BD, mais le scénario est prenant. J'ai acheté et lu le premier tome (enfin!!!) et j'achèterai la suite. Sans blabla...
Le village qui s'amenuise
Au départ, je n'étais pas trop tentée par les dessins. Trop "mou". Mais à la lecture, cette BD s'est révélée sous un meilleur jour. Le scénario n'est pas très original. Ca m'a fait penser à La Fièvre d'Urbicande ("Les Cités Obscures") mais dans un genre très différent. La fin fait quant à elle plutôt penser à certains films. Cette fin m'a d'ailleurs déçue (le dénouement, pas l'épilogue avec le Marquis). Mais les personnages, caricaturaux, sont plutôt sympathiques et surtout le récit est vraiment excellent. On apprécie dès les premières pages. Les dialogues sont extras ! Félicitations aussi pour la préface, qui s'accorde très bien à l'ambiance de la BD.
La Grippe Coloniale
Je l'ai acheté sans grand enthousiame, le dessin ne me faisait pas vraiment envie. Pourtant je me suis laissé prendre à la lecture de ce 1er album, la vision de l'apres 1ère guerre y est tellement différente de ce qu'on a pu voir ou imaginer... Du coup, le dessin ne m'a pas vraiment gêné, je me suis bien habitué, et j'ai lu ce premier album avec plaisir et curiosité. Les personnages sont tous très attachants, leurs caractères sont bientravaillés, même s'ils sont parfois un peu caricaturaux et faciles... Je suis vraiment curieux de lire le 2e tome n'empêche...
Attends
Vraiment pas mal ! Un sujet dramatique traité de manière originale et touchante, parfois très dure sous ses aspects gentillets. Chaque page est une séquence, des tranches de vie de quelques minutes (ou secondes). Mises bout à bout, ces séquences prennent tout leur sens, et éclairent la vie des personnages... Le contraste entre le graphisme des personnages (connoté "humour") et le ton du livre laisse également une sensation étrange et intéressante. A lire!
Les Gosses
Une bd à ne pas acheter, c'est clair. Mais pourquoi autant s'acharner dessus ? Je pense bien qu'au bout de 9 tomes, la lourdeur répétitive doit fortement agacer... Mais moi je n'ai lu qu'un tome complet, et franchement j'ai trouvé beaucoup de gags très drôles et le dessin (difficilement abordable il est vrai) comme l'univers croquent tendrement la vie quotidienne de la famille française moyenne. Le ton est très juste, et je pense que l'auteur réussit plus ou moins son pari. Enfin, à vous de juger.
Louison Cresson
Il en va de "Louison cresson" comme de "Donito" : voilà des séries sympathiques, sans prétention autre que de divertir, mais qui n'ont pas su trouver leur public, malgré des qualités scénaristiques et graphiques un peu au-dessus de la moyenne. Car Louison aurait pu être dessiné par Gibrat, on n'aurait pas vu grande différence. On y retrouve l'ambiance de l'immédiate après-guerre, le temps de la débrouille, des tractions avant, de la perte de l'innocence... Ca me donne envie de manger du calendos, tiens !